| Sujet: ATSSOM - je peux toucher ton pénis ? Dim 11 Nov - 16:35 | |
| Aujourd'hui, il est grand temps de décerner la médaille du talent le plus incroyable à Mlle Blossom-Olly Mercury. En effet, cette jeune fille n'avait jamais eu besoin de réveil, étant donné que les muscles de sa jambes avaient le pouvoir de s'actionner à 7h précises de façon à sortir la belle au bois dormant de son sommeil. Blossom se redressa, alertée, lorsqu'un bruit monstrueux l'arracha aux bras de Morphée. Elle regarda autour d'elle, inspecta la chambre. Rien. Il lui fallut plusieurs secondes avant de réaliser que son pied avant renversé la pile de livres qui trônait sur son bureau. L'encyclopédie des oiseaux migrateurs étaient ouverte, face au parquet. Elle était loin d'être seule. Analysant pendant peu de temps l'ampleur des dégâts, Blossom finit par tout laisser en place et par enfouir sa tête dans son oreiller. Après un certain temps, elle décida qu'elle n'était plus d'humeur à dormir et elle se leva avec une énergie qui -si elle vivait près d'un cimetière, ce n'était malheureusement pas le cas, mais croyez moi, elle aurait adoré- aurait eu le pouvoir de redonner vie à une bonne centaine de cadavres. Elle poussa les livres avec ses orteils, décidée à les ramasser... dans une semaine ou deux. Blossom se dirigea vers les escaliers en chantonnant quelque chose de tout à fait stupide qui n'avait aucun sens. Elle ouvrit un paquet de bonbons -voyez ce qu'elle fait de son argent- et se fit un petit déjeuner au goût framboise-mandarine. Délicieux. Elle réchauffa une tasse de thé qui datait de la veille sans doute. Ah oui, elle l'avait laissé trainer là, sans le vider, prise soudain par un violent souffle d'inspiration. Et elle était partie gribouiller sur une toile qui au final, avait été un échec monumental. Enfin bref, elle vida cette fameuse tasse malgré le gout original du thé, puis referma soigneusement le paquet de bonbons et le cacha dans un placard secret. Manquerait plus qu'on lui vole ses bonbons.
Elle attrapa son peignoir et l'enfila par-dessus son pyjama -bleu ciel, rayé, très sexy-, elle alla ensuite chercher ses chaussons roses à moumoute. Blossom sortit de la maison et marcha jusqu'à la maison des Këssler. Les parents devaient être partis, et leurs trois enfants -Athos, Atlas et Aramis- ... bah ils devaient être là. La jeune fille rentra sa clé dans la serrure et ouvrit la porte. Cette clé, elle ne savait plus exactement où elle l'avait obtenue, mais ça faisait un bail déjà, et c'était bien plus pratique. En y repensant, elle n'était même pas sûre que les Këssler savaient qu'elle possédait une clé. Enfin bref. Il y avait du bruit dans la chambre d'Aramis... Elle devait sans doute être là avec des amis. Blossom jeta un œil dans la chambre d'Athos : personne. Elle retourna alors dans la cuisine et sortit un paquet de céréales -des faux chocapics, me gusta- puis elle commença à en manger en se disant que c'était vraiment de la contrefaçon. Le paquet sous le bras, ouvert et prêt à servir, elle fouilla les placard à la recherche de chocolat. Où est-ce qu'ils avaient caché le chocolat ? Elle traversa le couloir en direction des chambres. Ah, la chambre d'Atlas. Atlas était le bro d'Athos, qui était son meilleur ami et qui avait un joli pénis. C'était même son frère jumeau, et Blossom trouvait ça trop cool. Elle aurait aimé avoir une sœur jumelle. Ou pas. Non, elle était mieux toute seule. N’empêche que ça devait être super drôle parfois. Atlas était quelqu'un de bizarre. Psychologiquement, il n'avait rien en commun avec son frère, et peut-être trop en commun avec Blossom, ce qui était peut-être la raison pour laquelle elle n'était pas aussi proche de lui qu'elle ne l'était d'Athos. Son peignoir resta alors accroché à la poignée des toilettes, et se tirer de là fut une épreuve. Elle manqua au passage de perdre son chausson et de trébucher. Mais, dieu merci, elle arriva à destination en un seul morceau. Blossom fourra une poignée de chocapics dans sa bouche et ouvrit en grand la porte de la chambre d'Atlas, sans toquer ou s'annoncer. « T'as mis où l'chogolat ? L'est pas à cha plache » demanda-t-elle, la bouche pleine, en criant presque. Ses yeux se posèrent sur Atlas, qui était entendu sur son lit, et qui ne semblait pas faire grand-chose de sa vie à ce moment précis. Elle le fixa un instant en attendant que sa bouche soit vide. « Salut » lui lança-t-elle finalement, en restant plantée comme une imbécile dans l'encadrement de la porte. |
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