castiel marvel redfield

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Je me vois mourir en train de manger des épinards Non sérieusement ? Je ne veux pas mourir de sitôt donc pourquoi vouloir l'imaginer ? Bien sûr je connais l'éventualité d'une mort certainement douloureuse étant de la résistance mais si je meurs tout le monde meurt aussi. Par tout le monde je sous-entend ceux qui ont osé s'attaquer à moi. Mais après tout si je peux connaître une mort à un âge avancé ce serait pas plus mal qu'autre chose. Mourir en ayant la possibilité d'assister aux conséquences de ce qu'on a pu faire comme un enfant caché ou un nouvel ordre à Panem ?

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

La question ne se pose même pas ! Je serai prêt à mourir pour mon chat ou un fondant au chocolat, ou les deux en même temps comme vous voulez. L'alcool aussi peut-être, étant je cite "un accro à toutes substances contenant plusieurs degrés d'alcool." A chaque fois qu'on m'en prive, je pourrai devenir fou et m'attaquer à quelqu'un. Un petit conseil en plus pour éviter de se faire taper par le gentil, tout doux et tout câlin Castiel donc

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Petit plus. C'est une blague ? Sous mes airs je sais quand même que je suis doté d'assez de "dons" pour me débrouiller dans la jungle alias Panem. Petit, ma mère m'a prodigué le savoir des plantes médicinales utiles. Il faut savoir que malgré le fait que j'ai principalement vécu toute ma vie au Capitole et donc ne pouvait pas être tiré au sort pour entrer dans l'arène n'empêchait pas ma mère de paniquer. Avec le savoir des plantes, elle m'a aussi apprit grand nombre de choses en médecine. Si ma mère m'a éduqué en matière de santé, c'est mon père qui m'apprit la force, le tir à l'arc et le maniement des couteaux voire des épées.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Mon père. Heureusement qu'il les a gagné d'ailleurs car je n'aurai pas pu survivre. Ma mère serait sûrement morte de tristesse, on serait mort de fatigue ou de faim .. Aujourd'hui enfant unique et orphelin de ces deux parents, tout va bien pour moi. Bien sûr je remercie chaque jour un peu plus mon cher père pour sa victoire aux Hunger Games. Je visionne d'ailleurs de temps à autres l'édition à laquelle il a participé et je m'étonne toujours autant devant ces prouesses et son agilité.

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

J'ai l'impression d'être un poisson en bocal, qui tourne, qui tourne et qui ne trouve rien d'intéressant à faire. Oh bien sûr on nous envoie en mission mais l'air frais peut vraiment manquer. Encore heureux qu'ils ont l'alcool sinon je tournerai fou et les rebelles seront décimés en un rien de temps. Le Capitole me pardonnera volontiers mes erreurs et je finirai très mal : cheveux colorés, implants, moustaches. En gros en version Lady Gaga avec une touche de frères Bogdanov.


(les résidents du capitole n'ont pas à remplir le paragraphe ci-dessous, merci de le supprimer dans ce cas!) (remplissez le paragraphe en choisissant le champ qui correspond à votre personnage. il vous est bien sûr possible de changer le texte pour que cela colle mieux, mais garder la trame de départ tout de même. message à supprimer quand la fiche est postée.)

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A zéro chances d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE chômeur ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ça. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT vingt-six ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'attends la prochaine moisson avec indifférence. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

« Papa, c'est quoi ça ? » Inconscient ou innocent. A ce moment là, le petit garçon de six ans regardait avec effarement une cicatrice énorme sur l'avant bras de son père. Il n'osait même pas s'approcher de peur que son souffle ne ré-ouvre la plaie d'une simple caresse. Curieux, il restait à une certaine distance, les bras croisés et la tête en avant. Le rire de son père le fit sursauter et il dirigea son regard vers son père. Pourquoi riait-il ? Se moquait-il de lui ? Renfrogné il afficha une moue boudeuse, bien décidé à ce que son père s'excuse. Ce ne fut pas le cas bien sûr. Pourquoi s'excuserait-il d'une simple cicatrice ? Monsieur Redfield avait été élevé comme ça, avec un état d'esprit particulier qui l'empêcherait d'avoir une once de remords si jamais il venait à gagner une édition des jeux. C'était chose faite. Soudainement sérieux, le père fronça les sourcils et vint s'agenouiller devant le petit garçon chétif. Yeux dans les yeux, il sentit à peine les bras de son père venir serrer les siens. Surprit par cette soudaine marque d'affection, un sourire franc se dessina sur son visage. Son père ne faisait jamais ce genre de chose et c'était une première. Cependant, la déclaration froide que lui fit son père avant de se dégager le laissa ahuri. « N'oublie pas mon fils que tu sera un jour amené à te défendre ou à attaquer et que tu aura aussi des cicatrices. Prépare toi bien à cette idée. » Figé, terrifié, vide. Le petit Castiel Redfield se tenait droit en plein milieu de la pièce tandis que son père la quittait. Les larmes qu'il retenait alors coulèrent en abondance le long de ces joues. Il sentit bientôt la présence réconfortante de sa mère. « Ne t'inquiète pas mon chéri. Ton père t'aime mais il a juste .. changé depuis les jeux. »

La pluie tombait à dru sur le Capitole pourtant si ensoleillé d'ordinaire. Debout dans la pièce principale de la maison, Castiel désormais presque adulte était figé, pétrifié, terrifié. Toutes les ombres de la maison semblaient plus menaçantes, tout lui semblait plus noir et morne. Le téléphone à la main, il glissa lentement au sol et lâcha le téléphone qui toujours en route laissait échapper la voix de son père, inquiète. « Castiel ? Répond moi s'il te plaît ! J'arrive tout de suite après avoir réglé les derniers détails. » Il ne réalisait pas, le pauvre garçon aimé de tous par son patronyme devenu légendaire à travers Panem. Effondré en plein milieu du salon où l'aura de sa mère avait pour habitude de tout illuminer. Cette aura avait disparu. Pauvre petit orphelin de mère. Prit d'une furieuse envie de crier, d'hurler, de taper dans quelque chose, il se décida à sortir et prit sa veste avec lui. Pour arranger les choses, le Capitole si souvent ensoleillé était désormais sous une pluie qui tombait à dru. Il ne sut pas combien de temps il marcha comme ça, trempé, mais le jour déclinait de plus en plus vite, si bien qu'il fit presque nuit quand il rentra. Vide, il se sentait complètement vide. Sans sa mère qui l'avait tant soutenu, aimé et complété quand son père préférait rester seul et ne pas rester trop proche de son fils. C'est sans doute pourquoi il fut surprit quand il le vit foncer sur lui tel un rapace. Au lieu de recevoir des brimades et des tapes, il sentit les bras puissants de son père l'entourer. Autant dire que Castiel resta totalement pantois devant tout cela. Il répondit à son étreinte avec hésitation et se recula au bout de quelques minutes. « Mon fils. Il ne reste plus que nous .. »

Cela faisait désormais quelques temps que Madame Redfield avait donné son dernier souffle dans les bras de son mari. Castiel avait atteint la majorité et était devenu un parti intéressant pour toutes jeunes femmes. Fier d'être quelqu'un de cultivé et fort à la fois, le jeune homme ne cachait pas son arrogance. Cette nuit, ivre d'alcool et de plaisir, quand le téléphone sonna et qu'on lui apprit que son père avec qui il était devenu si proche ces derniers temps, il ne saisissa pas l'ampleur de la nouvelle et raccrocha comme si on lui avait juste demandé si il voulait plus de champagne. C'est le lendemain matin que l'information devint plus claire et qu'il donna un sens à tout cela. Son père était aussi parti .. Nu, assit sur son lit, il se sentait faible, perdu et sans défense. Et il détestait cette sensation. Lui qui avait pour manie de tout contrôler, de se sentir tout puissant et d'avoir toujours un coup d'avance, cela ne lui ressemblait pas. C'est sans doute la raison pour laquelle plusieurs mois après il décida de rejoindre la résistance et donc le district treize. Etre inutile c'était très peu pour lui.