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 Living Dissection (Hope, Alice and Phoenix)

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Living Dissection (Hope, Alice and Phoenix) Vide
MessageSujet: Living Dissection (Hope, Alice and Phoenix)   Living Dissection (Hope, Alice and Phoenix) Icon_minitimeDim 30 Sep - 0:50


Living Dissection
❝ Hope,Alice& Phoenix ❞

Octobre. Quatre mois dans ce trou, quatre mois dans ce putain de trou à rat. Quatre mois sans nouvelle de ta famille, quatre mois à attendre qu'on te réprimande, quatre mois à entendre les cris des victimes, quatre mois à manger sans vraiment manger, quatre mois dans le noir. Tu as l'impression, tu le sais, tu le sens au fond de toi que tu ne t'en sortiras pas vivante. Vraiment pas. Au fond à quoi t'avais servis cette action ? À afficher tes couleurs, ta colère contre le Capitole, déclencher une révolte? À rien au fond, à rien et tu en payais chèrement le prix.
Au début on te laissait tranquille, tu étais tout de même confortable dans ta cellule elle n'était pas si pire que ça, elle était quasiment convenable. Tu mangeais à ta faim, tu pouvais lire un peu le journal voir ce qui se passait. On te sortait parfois pour répondra à des interrogatoires pour savoir qui t'avais aidé, y'avait-il d'autres rebelles au Capitole, si oui qui, comment tu t'étais enrôlée parmi etc.? Et tu répondais la vérité, personne ne t'avais aidé, des rebelles probablement, mais tu ne les connaissais pas. On ne t'a pas cru. Au bout d'un mois on t'a jeté dans une cellule plus sombre et cette fois-ci terrifiante. Mais là encore on ne t'énervait pas trop. Tu étais juste seule au fond d'un putain de trou noir parmi tant d'autre, de temps à autres tu surprenais des bribes de conversations entre des gardiens la nuit. La révolte avait commencé, on se battait partout, quelque district étaient tombés. Chaque fois que tu y repensais un sentiment de fierté nouait ta poitrine, mais aussi de l'inquiétude. Par rapport à tes proches, Alexianne, Viha ou Ezea (tu ne savais pas qui avait gagné les jeux), Ray, ta grand-mère et plein d'autre. Comment allaient-ils avec toutes ces histoires s'en sortaient-ils ? Pour réponse tu n'obtenais que le silence. Insupportable. Septembre était arrivé et tu regrettais de ne pas être à l'extérieur, voir les feuilles changer de couleurs, profiter des derniers moments de chaleurs, d'ailleurs tu donnerais n'importe quoi pour la ressentir à nouveaux sur tes bras. Mais au moins les premières semaines de septembre furent un peu plus agréable, tu avais pu prendre une douche et tu avais reçu une agréable visite, de deux semaines. Puis après ce fut la déchéance, le sang...
~
Le sang c'est ce qui te réveille, cette horrible odeur de sang, lentement tu ouvres tes yeux et regarde tes ongles, des lambeaux de chair s'y retrouvent en dessous. Qu'est-ce que t'as encore fait. Délicatement tu reposes ta main sur le sol et essaie de te relever, tu y parviens péniblement pour finalement t'adosser contre le mur. Les quatre dernières semaines ont été terrible, douloureusement terrible. Non, on ne t'avais rien fait de grave pas de torture sanglante, ni de brûlage sur quelconque partie de ma peau. On avait joué avec ton sommeil. Vous vous direz probablement que ça ne peut pas rendre quelqu'un fou, mais toi, toi tu peux en assurer le contraire. Dormir... tu veux dormir. Tu enfouis ta tête dans tes mains et tu sens du liquide, du sang. Tu essaies de te remémorer la nuit/journée d'hier. Tu n'y arrives pas. Dormir, tu as besoin de dormir. Encore une fois on m'avait changée de place pour une cellule où il faisait totalement noir. C'était là que ma torture avait commencée.

Un manège simple efficace. Pendant quarante-cinq minutes, quarante-cinq douces petites minutes, on te laisse dormir. Quarante-cinq. Puis soudainement, sors de ne sais où une musique infernale : « du death metal ». On la laisse jouer pendant un temps interminablement long puis elle s'arrête. Alors, tu crois que c'est fini tu te rendors et baaaam! Ça recommence, de quoi te rendre folle. Si par miracle tu réussis à t'endormir dans ce vacarme, ils seront là pour te réveiller avec cette matraque électrique et une douleur insupportable te pénétrait, te brûlait la peau, t'arrachais des cris perçant. Plus d'une fois tu t'étais agenouillée tu les avais imploré de te laisser sortir, plus d'une fois. Mais qu’obtenais-tu en échange ? Le silence. Ce putain de silence. Insupportable. Tu repasses ta main sur ta blessure et son histoire te semble bien simple. Ta tête contre le mur, dans un dernier instant de folie. Folie...Folie sombre.
~
La porte grince, un rayon de lumière passe aveuglant sur ta silhouette recroquevillée. Depuis quelques temps tu murmures des insanités qui ne font pas de sens. Cette nuit encore on ne t'as pas laissée dormir. Ce système t'avait incroyablement affaiblie. Tu étais extrêmement maigre, tes cheveux autrefois si resplendissant pendaient tristement sur ton visage. Ton regard à lui ne pétillait plus depuis longtemps. Il était vide et hagard. Tu étais une loque humaine. Tu n'en pouvais plus, qu'on te laisse vivre bordel ou qu'on te crève, mais t'en avais marre de ce silence, tu en avais marre. Le soleil n'avait aucune signification pour toi, les odeurs avaient disparu, la chaleur aussi. Qu'on te laisse sortir. La porte de ta geôle s'ouvrit soudainement faisant apparaître une lumière vive et aveuglante. Tranquillement tu relèves ta tête tout en essayant de cacher tes yeux. Sans pitié des pacificateurs envahissent la cellule et te saisissent fermement. Une panique t'envahit, peut importe ce qu'on va te faire tu ne veux pas, toi qui préférais mourir il y a un instant, maintenant tu veux vivre encore un peu. Parfaite représentation de l'être humain. Tu te débats tu te mets à crier, tu le sais ce qui t'attends, mais tu veux te battre, tu ne veux pas souffrir, mais tu n'y peux rien, alors tu te tais. De toute façon, que peux-tu faire face à ses monstres sanguinaires? Le reste du trajet se fait silencieusement, il n'est interrompu que par les pas des soldats. Vous traversez un long couloir remplis de cellule, de temps à autre tu aperçois une main décharnée s'accrochant aux barreaux. La boule de panique qui était apparue s'agrandit de plus en plus. Finalement vous arrivez devant une porte de bois. Un pacificateur en sort avec une victime ensanglantée, une odeur de chair brûlée parvient à tes narines. Tu commences à hyper ventiler, tu ne veux pas souffrir. Tu recommences à te débattre et tes cris sont perçants. Sans pitié on te jette à l'intérieur de la salle avant de refermer la porte en éclatant de rire. Un sanglot te serre la gorge, mais tu ne veux pas pleurer pas ici. Tu reprends ton souffle et observe le nouvel endroit avec terreur. La salle de torture. Ici et là traînent les objets les plus tranchants, les plus sombres, ceux qui hantent le cauchemar des prisonniers. Sur le mur plusieurs traces de sang dégoulinent lentement, affichant ainsi la douleur de la dernière victime. La peur t'envahit définitivement, toi Hope Carter, ex-styliste réputée tu allais être torturée comme n'importe quel autre prisonnier. Tu paniques à nouveau et tu te projettes contre la porte commence à frapper, à crier, qu'on te sorte d'ici tu ne veux pas restée tu es Hope Carter, ils n'ont pas le droit, ils n'ont pas le droit. Puis, soudainement, tu entends des claquements de talons ainsi que quelque voix. Elle s’approche vers ta cellule, tu t’éloignes le plus que possible de la porte. Encore une fois elle s’ouvre.

-Je vous demande de vous retirer. Non sauf vous, vous restez bien sûr, mais attendez avant de rentrer.

Rien qu’à attendre cette voix, ton sang se glace. Tu ne t’y attendais pas, vraiment pas, tout sauf elle…
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Living Dissection (Hope, Alice and Phoenix) Vide
MessageSujet: Re: Living Dissection (Hope, Alice and Phoenix)   Living Dissection (Hope, Alice and Phoenix) Icon_minitimeDim 30 Sep - 11:07


Living Dissection
❝ Hope,Alice& Phoenix ❞

L’esprit humain est d’une complexité étonnante. Personne ne saurait se targuer de pouvoir comprendre le fonctionnement du cerveau, de pouvoir le contrôler et l’expliquer dans ses moindres détails. Pourtant, c’était une chose qui fascinait l’homme depuis des millénaires. Alicia Snow faisait partie de ces hommes fascinés par l’étrangeté du mécanisme de l’esprit. Elle était passionnée par la neurologie, la psychologie, et les sciences de l’être. En parallèle à ses études politiques, elle avait suivi diverses conférences sur la question, et avait lu les ouvrages les plus spécialisés sur la question. Fréquemment elle rencontrait les scientifiques de Panem pour discuter des dernières avancées. Elle en subventionnait la plupart, et aimait à voir les connaissances avancer. Elle-même pouvait passer pour un esprit complexe, insaisissable, mais c’était une chose qu’elle s’obligeait pour être la plus féroce dans les affaires. La politique était ainsi faite. Elle ne pouvait tout simplement pas se laisser aller à montrer ses sentiments et son humanité. Elle devait être une femme forte, et surtout intransigeante. Il était impératif qu’elle se montre dure surtout en cette période de crise. C’était insensé, elle ne pouvait pas croire que la rébellion ait pris autant d’ampleur en si peu de temps. Elle avait pris un nouveau rôle qu’elle jouait à merveille. Elle n’était pas quelqu’un de violent, du moins ne l’était-elle pas en ce qui concernait l’armée. Elle préférait la subtilité.
Son mari et elle travaillaient en étroite collaboration, bien que le rôle d’Alicia dans cette nouvelle guerre restait cachée à la plupart des gens de Panem. En public, elle jouait le rôle de la Mère de la Nation : protectrice, rassurante, optimiste, et compréhensive. En dehors de cette image médiatisée, elle avait un rôle plus sombre. Elle avait réhabilité l’armée, laissant quelques pacificateurs dans les Districts encore sous l’emprise du Capitole pour faire régner une sorte de Terreur à la manière des anciens régimes de l’histoire. Du reste, elle mené trois attaques de front. Ces pacificateurs, tout d’abord, qui étaient là pour rappeler la puissance du Capitole aux derniers districts sous son autorité, mais aussi pour leur donner de quoi vivre en quantité astronomique. Du reste, elle avait enrôlé les autres pacificateurs, dont les résultats étaient les plus prometteurs et dont la fidélité au Capitole n’était plus à prouver, pour chasser les rebelles. Leur mission était de ramener les chefs rebelles ou les hauts gradés au Capitole où ils étaient enfermés dans les sous-sols. Ils travaillaient parfois cachés, et elle leur laissait une liberté d’action que son mari n’aimait pas vraiment. Mais les résultats étaient là. Ce matin-là, elle descendit dans les caves du Capitole, là où se trouvait la prison. Elle passait en revu les prisonniers, et demander des nouvelles aux derniers groupes de Pacificateurs. Ceux-là étaient connus à travers le pays pour leur cruauté et leur insensibilité. Elle les avait fait venir au Capitole pour torturer, et remodeler l’esprit de ces rebelles, pour en faire des pro-capitoliste au service de leur Président.

Une fois arrivés au Capitole, les rebelles étaient rendus fou, interrogés, torturé, et ressortaient changés, nouveaux. Fidèles à Snow et à son gouvernement. Alors, ils repartaient dans les rangs des rebelles et envoyés des informations – précieuses – au Capitole. Pour ceux qui n’arrivaient pas à se plier à l’autorité du Capitole, ils étaient menés sur la place publique, devant les caméras de Panem, et se faisaient tuer en public. Elle n’avait pas de regret, elle ne faisait pas même cas de ces morts. La guerre était ainsi faite, et elle était prête à en payer le prix. Elle avait la conscience tranquille, faisant cela pour le bien de son pays et de son mari. Aujourd’hui, elle s’occupait d’une affaire urgente qui retenait son attention depuis déjà trois mois. Hope Carter Traîtresse.
Elle se rendit dans la salle de Torture et demanda à ses gardes qu’on la libère pour les trois prochains jours. Elle avait fait venir un pacificateur spécialement du district 2 pour s’occuper de Hope et il devait arriver dans l’après-midi. Elle prit des nouvelles de la jeune femme. Elle se trouvait encore dans le couloir du sommeil, et en arrivait à la fin de ses séances. « Fort bien . Vous la mènerez en salle de torture à 14h00 aujourd’hui. » Dit-elle avant de remonter dans son bureau. Elle déjeuna sur le puce et se préoccupa des dernières nouvelles de ses soldats dans les districts rebelles. Elle fut sortie de ses pensées par son secrétaire qui toqua deux fois à sa porte. Elle le fit entrer. « Madame Snow, monsieur Lewis est arrivé. » Elle regarda sa montre. Il était 13h45. Elle sourit, se leva, et sortie du bureau. En effet, le Pacificateur Lewis se trouvait là, portant un bandeau sur son œil blessé, et sa tenue officielle. Il ne souriait pas. Il savait pourquoi il était ici et ca ne devait pas être une situation facile pour lui. Elle avait tenu à le faire venir lui et aucun autre. La raison en était sa curiosité maladive sur le genre humain. Monsieur Lewis connaissait bien la victime du fait de son rôle de mentor dans le district onze. Se retrouvait confronter à sa trahison et la punir pour cela serait sa mission pour les prochains jours. Elle voulait voir jusqu’où pouvait aller sa fidélité au Capitole. Elle savait qu’il n’était pas un rebelle. Elle avait envoyé Hunter Blackbird-Crowley interroger les membres de l’équipe du district onze qui avaient pu être en relation avec Hope. Phoenix Lewis en faisait partie, et force était de constater qu’il n’avait rien d’un rebelle. C’était aussi une des raison pour lequels il était ici.

Ils arrivèrent dans les sous-sols. « Cellule A234. » Annonça-t-elle au garde qui les conduisait jusqu’à Hope. Il les mena jusqu’à la salle de torture de laquelle sortie quatre pacificateurs. Ils se tournèrent vers la première dame du pays et se turent. Elle se mit devant la porte, et se tourna vers eux. « Je vous demande de vous retirer. Non sauf vous, vous restez bien sûr, mais attendez avant de rentrer. Dit-elle en regardant Phoenix Lewis. Elle voulait parler à Hope Carter en tête en tête tout d’abord. La raison en était de sa déception en ce qui concernait cette demoiselle dont elle avait permis l’ascension sociale. Elle connaissait Hope depuis que celle-ci n’était qu’une enfant. Elle connaissait sa famille depuis des années. Elle avait été la première surprise de ses agissements. Elle entra dans la pièce où Hope était laissée libre. Elle ferma la porte derrière elle. « Hope Carter. Je viens prononcer la sentence qui est la votre. Vous êtes condamnée pour trahison et acte criminel à l’égard du Capitole et de son Président. » Dit-elle d’une voix dure en posant un regard inquisiteur et cruel sur le corps décharné de la styliste. Ancienne styliste. Elle n’était plus rien à présent, que ce soit dans la vie, ou aux yeux d’Alicia Snow. « J’ai hésité à prononcer la sentence de mort pour vous. Mais au Capitole nous sommes plus indulgents que vous ne pouvez le croire. Votre sentence sera donc la torture. Vous vous rachèterez auprès du Capitole et de toute ce que nous avons fait pour vous. » Elle sourit, un sourire bienveillant, inquiétant. Oui, elle avait des projets pour Hope, mais cela n’impliquait pas sa mort. Plutôt une forme de rédemption. Elle s’approcha de la demoiselle et lui tendit une rose rouge qu’elle avait pris dans le jardin de son mari le matin-même. « La Trahison est le pire des crimes Hope. Vous m’avez fortement déçue. A présent je vais vous laissez avec votre bourreau… Il va vous plaire. Je crois. » Elle lui laissa la rose, et frappa deux coups à la porte qui s’ouvrit, laissant Phoenix Lewis entrer dans la pièce à son tour, silencieux. Il ne dira rien tant qu’Alicia sera présente et celle-ci le savait pertinemment. « As-tu une dernière déclaration à faire Hope ? » Demanda Alicia toujours en regardant cette pauvre créature ensanglantée.



HS : si quelque chose ne te convient pas dis le moi. Je te laisse répondre avant que je ne fasse intervenir Phoenix Wink
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MessageSujet: Re: Living Dissection (Hope, Alice and Phoenix)   Living Dissection (Hope, Alice and Phoenix) Icon_minitimeSam 10 Nov - 19:03


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