PLANQUE ON THE PLAQUE
amaryllis shields & norah callahan

La Plaque. Je sais que ça peut commencer à vous parraître redondant puisque je parle toujours de cet endroit, mais c'est celui où je passe le plus de temps, donc il est bien normal qu'il revienne couramment. Ne vous en faites pas, ce récit n'est pas le seul qui compte dans ma vie. Un jour, je vous parlerai également de la forêt et de ma maison, mais pour cette fois, nous nous restreindrons à la Plaque. Un bien bel endroit si votre défénition et vos critères de beauté sont bien vas. Sachez toutefois que même si l'endroit inspire, très fortement, l'illégalité, les gens qui y travaillent sont très agréable à cotoyer. Énormément de gens y passe chaque jour afin de faire du commerce. N'est-ce pas la raison d'être d'un endroit commerciale me direz vous. Vous n'avez pas tard, mais la Plaque est bien singulière. Illégale, certes, mais c'est également un lieu où les Pacificateurs évitent de se présenter. Sachant pertinnement que vous 'y êtes pas le bienvenue et que les gens augmentent leurs tarifs pour vous ne donne pas envie d'aller y faire ses courses...

Pour ma part, il ne sagissait pas ici de faire mes achats quotidiens, mais bien ed faire mon salaire quotidien. Parce que oui, du haut de mes quinze ans, je passais la majorité de mes temps libres à cette échoppe qui me permettait de me nourrir avec mon père. Mon paternel, pour sa part, est mineur. Comme la majorité des habitants du district puisque personne n'a la choix. Si tu n'es pas handicapé majeur, une femme avec des enfants ou un marchant, tu dois « faire te devoir envers Panem » et travailler dans les mines de charbons. Un endroit horrible si vous voulez mon avis. Du travail d'esclaves avec un salaire de misère. Je fais donc ma part afin d'aider mon père, mais également les autres habitants du district en les débarassant de leurs petits maux. Mes tarifs n'étant pas très élevés, afin que mes produits soient accessibles aux plus grand public possible, je n'avais pas le choix de prendre des tessearas chaque année. Norah me disait que c'était riddicule. QUe je n'avais qu'a augmenter le prix de mes produits, que les gens les achèteraient quand même et que je ne serais plus obligé de prendre de tessearas, mais je ne voulais pas m'y résoudre. J'avais pour mon dire que Papa risquait sa vie chanque jour dans les mines, tout comme les autres mineurs, donc je pouvais bien venir en aide à leur famille et faire moi aussi « mon devoir envers Panem » en prenant quelques risques supplémentaires à chaque moisson. De toute manière, que tu soies le fils du maire ou celui d'un mineur, tu courrais quand même le risque d'être sélectionner pour les Jeux. Alors, autant être pris en ayant fait notre part dans la société. Le jour de ma mort, je ne regrettrai pas ma vie et j'aurai, au moins durant quelques années, mangé à ma faim.

Pour en revenir à notre histoire présente, je m'étais directement dirigée vers mon stand sur la Plaque afin de vaquer à mes occupations d'herboriste. La journée s'annonçait calme, mais c'était plutôt un soulagement vu la chaleur suffocante qui régnait sur le marché noir. Déposant mon panier sur le sol, je me mis à installer tranquillement mes produit sur la nappe de chanvre que j'avais étaler sur mon comptoir. J'avais de nombreuses plantes, petits sachets de thé, mais également de nombreuses boîtes de bois dans lesquelles trônaient de nombreuses fleures colorées et séchées. J'avais quelques morceaux de papier jaunis et un crayon. Ainsi, je pouvais donner quelques directives écrites à mes clients sur le fonctionnement de leurs concoctions. Je finissais tout juste de m'installer lorsque déboula Norah, complètement hystérique. Elle avait cet air de panique qui lui était si commun lorsqu'elle se rendait compte qu'elle avait mis les pieds dans les plats. Ça s'annonçait mal...

« Hey Ama ! Je pensais justement venir dévaliser ton stock de plante colorante ! Hep, je suis riche et je dois dépenser ! Mais là dans l'immédiat... T'AS PAS UNE PLANQUE A ME VENDRE DANS LES 5 SECONDES CAR JE SUIS GRAVE DANS LES EMMERDES !!! UNE CAISSE, UN SAC, UNE PLANTE D’INVISIBILITÉ ! »

Je la regardai, puis laissai tomber un grand soupir d'exaspération. J'en avais parfois marre qu,elle se mette autant dans le trouble. Pour ma part, j'avais cette tendance à provoquer les pacificateurs ou toute autre figure d'autorité qui n'était pas mon père, mais je me mettais moins souvent dans la merde qu'elle. J'étais néanmoins ce qu'on pourrait qualifier d'une vraie amie, donc pas question de la laisser dans cette situation. Surtout que, si c'était comme à l'habitude, je risquais de voir apparaître une multitude de pacificateurs en tenue « branchées » d'ici quelques secondes.

« Mais... Norah, qu,est-ce que t'as foutu encore? »

J'entendis des pas venir vers nous. Beaucoup de personnes apparemment vu le vacarme que leur progression produisait.

« Bon, laisse, c'est pas le moment! Allez, vient par ici! », dis-je en lui indiquant le dessous de mon comptoir. Vu sa petite taille, c'était la planque idéale. À moins que... Merde, les pacificateurs allaient bien se douter que j'étais celle qui allait l'avoir aidé et vérifier mon comptoir. Et les voilà qui arrivaient au coin... Attrapant Norah par l'épaule alors qu'elle tentait de se planquer sous l'étalage de plantes, je la repoussai vers l'arrière, puis lui soufflai doucement mais fermement : « Deux stand plus loin, tu trouverais une vieille dame. Elle s'appelle Josie. Dit lui que c,est moi qui t'envoie et cache toi sous son stand. Oublie surtout pas de préciser que je lui revaudrait ça! VITE! »