Sky Autumn Bluebell

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Hum. À vrai dire je me suis rarement posée la question. J'ai du mal à me voir mourir sur l'arène, j'espère vraiment que ce ne sera pas pendant les Jeux si jamais je suis choisie. Je me vois plus mourir de vieillesse ou encore de faim vu les conditions de vie. Mais je ne souhaiterais vraiment pas mourir de douleur parce qu'un tribut m'a transpercé le ventre ou la jambe et que j'ai perdu trop de sang, cette mort là me fait vraiment très peur.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je ne m'attendais pas vraiment à une telle question... Mais si je devais mourir pour quelqu'un, ce serait pour mon grand frère. Je sais que je ne le montre peut-être pas assez souvent, mais sans lui ma vie serait à mourir d'ennui. Depuis que je suis petite il me protège des ennuis que je rencontre et il m'a énormément soutenu lors de ma première Moisson, j'étais morte de trouille. J'aime vraiment mon frère, donc autant mourir pour quelqu'un qui en vaut la peine.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Ce qui m'aide dans la vie et pourrait m'aider dans les Jeux, c'est à mon avis mon agilité ; lorsque je suis dans la forêt je ne peux pas m'empêcher de grimper sur un arbre ou un rocher, c'est comme si j'y étais obligée. C'est grâce à mon frère que je maîtrise ça, il m'a appris à être agile lorsque j'allais à la chasse avec lui. Mais aussi, je m'y connais en plantes, baies et racines comestibles, mortelles ou celles qui soignent, j'en connais pas mal.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Effectivement, d'après mes parents je crois que mon arrière grand-père y avait participé mais il a malheureusement perdu, c'est pour ça que je ne l'ai jamais connu. Je crois qu'il avait à peine quatorze ans lorsqu'il a été choisi pour participer aux Hunger Games. Il ne restait plus que lui et trois autres tributs vers la fin des Jeux. Mais il s'est fait avoir par des baies mortelles qui avaient l'aspect des mûres. Beaucoup sont morts en faisant cette erreur.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Bien sûr, c'est mon émission préférée. Non mais franchement, quelle question, je fais tout pour éviter de regarder ça. À part les gens bizarroïdes du Capitole, je crois que ça n'amuse personne de voir leur proches ou encore leurs amis mourir à la télévision. En général je regarde juste ceux qui sont morts à chaque fin de journée pour rester informée, mais sinon je ne regarde pratiquement pas les Jeux eux-mêmes, j'ai horreur de voir ça.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Depuis le temps que j'attendais ça ! Je rêve d'une révolte contre le Capitole depuis bien longtemps, mais j'ai toujours gardé ça pour moi. En tout cas, j'accepte directement de me joindre à eux, il faut faire comprendre au Capitole qu'on leur a assez servi comme ça. Si personne ne se révolte, ils vont continuer à profiter des personnes de tous les Districts et ils vont continuer à bien se marrer devant leurs écrans à regarder des personnes se battre et mourir pour rien.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 6 RISQUES D'ÊTRE TIRÉ AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE agricultrice céréalière ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE supporte ça. JE SUIS DANS LE 9ÈME DISTRICT. AYANT 17ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende, je suis totalement effrayée. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Je ne savais pas si c'était mon imagination qui me jouait des tours ou si je voyais vraiment tout ça. Le soleil venait de se coucher, dans une demi-heure il fera nuit. Et moi j'étais là, perdue dans les bois, j'avais l'air vraiment stupide. Cela devait faire un peu moins de quatre heures que j'étais là, dans cette forêt sombre sans issue entrain de marcher. Je n'arrêtais pas de voir des ombres se faufiler d'arbre à arbre, et depuis un moment j'avais l'impression d'être suivie, j'espérais juste que tout ça c'était dans ma tête, que ce n'était que le fruit de mon imagination. Je me sentais tellement bête de ne pas avoir suivi mon frère ! Et maintenant je me retrouvais là, assoiffée et affamée, dans un endroit de la forêt dont j'ignorais l'existence. Sans conter qu'il faisait très froid. C'était sûrement la forêt interdite dont mon père m'avait parlé il y a longtemps. Comment j'en étais arrivée là ? Et bien vers le début de soirée, mon père nous avait dit d'aller chasser un peu, nos réserves de nourriture commençaient déjà à s'épuiser. Alors mon frère et moi nous nous étions préparés ; lui avait pris son arc et mon j'avais juste pris un couteau et un petit sac pour mettre des baies sauvages si jamais j'en trouvais. Une fois qu'on était arrivés dans la forêt, mon frère était déjà très concentré au moindre bruit qu'il entendait, il connaît bien les endroits où il y a pas mal de gibiers. En attendant, j'étais déjà entrain de chercher quelques mûres, mon frère m'avait dit de ne pas trop m'éloigner parce que... Je sais plus pourquoi, j'avais pas écouté la fin de sa phrase comme d'habitude, j'étais déjà entrain de m'éloigner car j'avais trouvé un endroit plein de mûres et de framboises. Je marchais ainsi pendant une heure et demi environ, et l'air de rien j'avais visiblement quitté la forêt où on était au départ. Et maintenant, j'étais toujours là, Dieu seul savait quand j'arriverais à trouver la sortie. Mes parents devaient se poser plein de questions, ils devaient être très énervés, et tels que je les connais, ils avaient sûrement dit que c'était de la faut à mon frère, que c'était son travail de veiller sur moi et qu'il n'aurait pas dû me perdre de vue... Ils devaient être entrain d'en faire tout un plat, comme toujours. Mais quelque part, je savais que c'était bien fait pour moi de m'être trouvé là.

Comme je ne m'attendais pas à rentrer à la maison ce soir, j'avais décidé de m'installer sur un petit arbre où je pouvais m'adosser. J'étais assise avec mon paquet de baies dans les mains. J'en ai mangé quelques unes, puis j'ai fermé les yeux et j'essayais de m'imaginer ce qu'il allait se passer lorsque mes parents me reverraient ; normalement d'abord ils devraient être contents que je n'ai rien, ensuite ils devraient devenir furieux et pour finir ils diront que finalement ce n'était pas du tout la faute de mon grand frère mais que c'était de ma faute. Toutes ces pensées me donnaient envie de dormir, mais alors que je plongeais dans un sommeil, j'ai senti quelque chose se déplacer tout doucement sur mon bras, mais avant que j'aie le temps d'avoir peur, j'ai ressenti une sorte de piqûre. Tout est allé très vite et j'avais aussitôt perdu connaissance. J'avais l'impression d'être dans un rêve dans lequel j'étais consciente. Dans ce rêve j'étais chez moi, mais contrairement à d'habitude, il faisait beau dehors et mes parents étaient débordants de bonne humeur. Je suis allée à la cuisine, la table était pleine de nourriture. Y a pas de doutes ; j'étais bien entrain de rêver. En plus de ça, les gens dehors étaient agréables et polis. Les vieilles maisons inhabitables ont été remplacées par de belles et grandes maisons et des jardins à fleurs. C'était le District 9, dans un monde parallèle. En attendant, je ne savais toujours pas quand j'allais me réveiller, je ne savais même pas ce qui était arrivé à mon bras...

J'ouvrais doucement les yeux, tout était très flou encore. J'entendais des voix qui m'étaient familières. « Oh ça y est ! Elle ouvre les yeux, elle devient consciente ! » J'avais reconnu la voix de mon père. J'étais allongée sur mon lit et il y avait une pommade sur mon bras, à l'endroit où j'avais senti quelque chose me piquer. Lorsque j'avais retrouvé mes esprits, on m'avait expliqué que je m'étais fait mordre par un serpent et que ça aurait pu me tuer s'ils n'avaient pas agi vite. C'était grâce à mon père que j'avais survécu, il m'avait retrouvé dans la forêt vers deux heures du matin, d'après ce qu'il m'avait raconté. On m'avait fait la morale toute la soirée, en plus de ça, les baies étaient restées dans la forêt. Mais le lendemain matin, pratiquement tout était déjà oublié.

Voilà, c'est une journée que j'avais vécu, qui n'était pas tout à fait comme les autres.