atlas onyx drache

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? ♣ Comptez pas sur moi pour aller me faire tuer comme un stupide pantin du Capitole dans leur arène de meurtre. Ils ne sont que des meurtriers, donc tant qu'à mourir sous leurs coups, je préfère de loin garder toute ma dignité. Il me reste encore deux ans avant d'être fixé sur la manière dont je vais perdre la vie. Bon, je ne le saurai jamais vraiment, mais je saurai au moins que je ne vais pas aller m’égosiller dans leurs Jeux de la Faim. On meurt déjà de faim dans le District 12, particulièrement dans la Veine, là où les gens les plus pauvres vivent, donc pas la peine de nous envoyez là-bas pour nous tuer. Je n'ai jamais pris de tesseras parce que mon père a toujours refusé que nous le fassions, disant que nous étions capable de nous nourrir sans. J'ai donc moins de chance d'être pigé qu'un jeune de la Veine, mais reste que mon nom s'y trouve six fois...
POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? ♣ Je n'aurais aucune honte à mourir pour ma famille et mes amis. Je suis une personne d'honneur qui tient toujours sa parole. Je ne fais pas de promesses en l'air lorsque je sais quelles seront veines. Si le nom de mes jeunes soeurs ou de mon jeune frère sortaient lors de la moisson, je n'hésiterais pas à prendre leur place. Ils sont plus jeunes que moi, ils ont la vie devant eux et sont si vulnérables qu'ils ne pourraient pas survivre bien longtemps dans ces jeux mortels. De plus, je ne supporterais pas de les regarder mourir à la télé, sans pouvoir leur tenir la main ou les serrer dans mes bras. Toutefois, je refuse de mourir pour servir d'exemple. Je suis un être humain, pas un pantin. Je me battrai jusqu'au bout pour garder cette parcelle d'humanité dont le Capitole est dépourvu.
QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? ♣ Je suis plutôt bon chasseur. J'ai l'oreille fine et l’œil vif, les sens développés d'un chasseur quoi. Je grimpe bien aux arbres, je sais reconnaître une bonne branche ainsi que l'endroit où poser mes pieds et m’agripper. Je vise bien avec un arc, même très bien, de même que pour tendre des collets et diverses petits pièges. Étant chasseur, je me dois de savoir me déplacer silencieusement ainsi que de savoir me camoufler aux yeux de mes proies et les pister. Fils d'un boucher, je connais plusieurs technique pour tuer de loin et de près, on en voit des vertes et des pas mûres dans ce métier. De même que je suis très habile avec un couteau, comme s'il s'agirait d'une extension de mon bras. Venait d'un district très pauvre, on nous enseigne la survie depuis la naissance. Ce n'est pas une chose très aisé que de trouver de la nourriture par chez nous, il nous faut donc user d’ingéniosité. Comment conserver notre nourriture durant de longue période, s'en priver même. On peut survivre sans manger une semaine sans nourriture, à condition d'avoir assez d'eau pour s'hydrater. En manque d'eau, on succomber au mal en trois jours au plus... Comment allumer un feu, savoir reconnaître les insectes comestibles et ceux qui sont venimeux. Par contre, je ne connais pas grand chose aux plantes et aux petits fruits. De même que pour la médecine où mes capacités se limites à désinfecter, recoudre et bander une blessure. Il n'est pas rare de se couper lorsqu'on est boucher...
AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? ♣ Aucun de mes proches à proprement parler n'a perdu la vie durant les jeux, mais je connais quelques personne y ayant participé et n'ayant pas survécu. Il y a le meilleur ami de mon frère qui y est allé et n'est jamais revenu, mais ça remonte à six ans. Il y a aussi cette petite fille qui vivait pas très loin de chez moi qui y est allé l'an dernier. J'ai trouvé particulièrement dur de voir ce gars du District 2 lui planter son épée dans le corps. Elle avait tout juste douze ans... Il y a aussi cet homme, celui qui passe beaucoup de temps sur la Plaque avec les braconniers. Il doit avoir environ quarante ans. Il est le dernier des gagnants que le District 12 a connu et sa victoire remonte à près de vingt ans...
TU APPRENDS QU'UNE RÉVOLTE EST ENVISAGÉE PAR CERTAINS, TU RÉAGIS COMMENT ? ♣ Une révolte? Contre le Capitole? Comptez sur moi pour y participer! Il n'est pas question que j'attende que les autres fassent les choses à ma place. Je suis un battant! Si je peux empêcher le Capitole de me prendre pour un de ses pantins, compter sur moi pour tout faire afin d'y arriver. Quitte à en perdre la vie. Je n'ai pas peur de la mort lorsqu'il s'agit de rester fidèle à moi-même, et peut-être d'arriver à faire naître une époque meilleure...



JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A six chances d'être tiré au sort, puisque mon père a toujours refusé que ses enfants signent pour des tesseras . J'EXERCE LE MÉTIER DE boucher, même si je suis pour l'instant encore un simple étudiant qui chasse pour aider sa famille ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'j'aime puisque je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre de ma vie. JE SUIS DANS LE SIXIÈÈME DISTRICT. AYANT dix-sept ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson avec grand scepticisme. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

Il pleuvait à verse depuis plus d’une heure déjà. Je sentais l’eau qui me coulait le long du dos, provoquant chez moi des frissons. Sous le couvert des arbres, je restais néanmoins attentif à la tâche que j’accomplissais. Je ne pouvais pas partir tout de suite, par après n’avoir pris aucune prise de l’après-midi. Si je rentrais chez moi de la sorte, je risquais de devoir affronter la colère de ma mère, chose qui ne serait vraiment pas agréable à subir. Ma mère était quelqu’un d’assez excessif. Lorsqu’elle était jeune, son père était le maire, elle a donc toujours mangé à sa fin. En se mariant avec le fils du boucher, elle croyait certainement que cet état d’aisance qu’elle avait toujours connue perdurerait. Faux. Les boucher ne sont pas des gens très nantis. Certes, ils le sont plus que les habitants de la Veine, mais dans le District 12, très rares sont les habitants vivants dans l’aisance et là n’est pas le cas du boucher. Du coup, après son mariage, ma mère subit une dégringolade de nourriture qui la fit sombrer dans un état de frustration constante. Allez comprendre comment elle a bien put donner naissance à cinq enfants alors qu’elle vivait aussi mal sa situation financière. Elle a peur de souffrir de la faim comme à l’époque où Alarìc et moi étions très jeunes. À l’époque où nous ne pouvions pas venir en aide à nos parents pour trouver de la nourriture. En ce qui concerne Alarìc, ça ne change pas grand-chose puisqu’il a toujours été très peureux. Il n’a mis les pieds dans la forêt qu’une seule fois, la première fois où j’y suis moi-même allé. Je peux donc vous dire que cette seule et unique expédition de sa part ne fut pas une grande réussite. Il faisait fuir tous les lapins, n’arrivait pas à tendre des collets comme nous l’avait montré le braconnier qui venait à la boucherie, ça ressemblait plus à un amas de petite broche qu’à un collet dans son cas, et il n’arrêtait pas de se plaindre. « On est trop loin de la grille, Atlas », « On va se faire attaquer par un chien sauvage! », « Il y a beaucoup trop d’insectes ici. » ou encore, « J’étouffe avec toute cette humidité. Il fait bien trop chaud! ». Et moi j’étais là, j’endurais toute ces plaintes en me taisant, me disant que si c’était le seul moyen pour que mon père me laisse mettre les pieds dans la forêt, j’étais près à tout. Je n’avais que neuf ans à l’époque, et la même année, Myrddhin Boyde, qui était le meilleur ami de mon frère, perdis la vie aux Hunger Games. Lui, il avait quatorze ans, soit cinq ans de plus que moi. Je me souviens m’avoir demandé comment un type pareil avait bien put être ami avec ma chochotte de frère. À la télé, Myrddhin semblait être si courageux, si habitué à la nature qu’il m’était difficile d’imaginer qu’il puisse être si proche d’Alarìc. Peu importe ce que je pouvais bien penser, le pauvre garçon fut tuer d’un coup d’épieux six jours après le début des jeux.

Je chassai ces pensés de ma tête, tentant de me concentrer de nouveau sur ma chasse. Un daim sorti devant moi. Il se mit à brouter tranquillement l’herbe comme s’il ne m’avait pas vu. Faut dire que j’étais plutôt doué pour me cacher. Lorsque j’étais jeune, j’avais un vrai don pour jouer à cache-chache. On ne me trouvait jamais, du coup, fallait que je sorte de ma cachette moi-même. Mon frère, il ne voulait jamais jouer avec moi. Il est assez mauvais perdant. Moi, je m’en fiche. Quand je jouais avec les plus jeunes, je faisais attention. Des cachettes faciles parce que je n’aimais pas voir les yeux pleins de larmes lorsqu’ils s’apercevaient qu’ils allaient compter une nouvelle fois. Même que parfois, j’allais jusqu’à dire que j’avais été trouvé avant eux. Chose qui n’était pas vrai, mais qui leur faisait toujours très plaisir. Alors camouflé au travers les branches d’un grand chêne, je bandai mon arc, prenant pour cible le flanc de l’animal. Encore quelques secondes. Fallait qu’il avance un peu pour que mon tire soit juste. Le daim se retourna un peu, de manière à avoir une meilleure pris sur la plante qu’il s’acharnait à arracher. Ma flèche siffla dans la pluie. J’avais pris la peine de choisir mon point d’impact un peu à gauche, sachant que l’orage ferait dévier mon projectile. Ce dernier vint se planter à l’endroit exact où je le voulais. L’animal s’élança, certainement sous le coup de la douleur. Descendant rapidement de mon arbre, je me mis à le pister, sachant pertinemment qu’il allait s’écrouler quelques mètres plus loin.

Je marchai tout au plus quelques minutes dans la forêt avant de tomber sur la carcasse du cervidé. Je l’examinai attentivement durant près d’une minute. Je me devais d’être certain qu’il était bien mort. Il y avait tellement d’histoire sur des chasseurs s’étant fait attaqué par leurs prises qu’ils croyaient morte. Chose horrible si vous voulez mon avis. Lorsque je fus certain que la vie l’avait quitté, je m’approchai de l’animal. Je le hissai sur mon dos, le traînant au travers des arbres.

…

Poussant la porte de la boucherie, je tombai sur la vieille dame vivant au bout de la rue. Elle était petite en avait plus de rides sur la peau que de cheveux sur la tête. Il était rare que les gens vivent bien longtemps dans le District 12. Généralement, ils mourraient de la faim avant d’atteindre les soixante ans. De se yeux de pie voleuse, elle fixa ma proie. M’adressant un sourire que je trouvais assez mauvais, elle me lança de sa voix haute perchée :

« C’est un bel animal que vous avez là! »

« Et oui! Ça ma pris des heures avant de l’abattre. Avec je pourrai nourrir ma famille durant une semaine tout au plus! », lui répondis-je du tact au tact. J’avais le don pour paraître amical même lorsque les gens m’énervaient. Lui souriant, je passai dans l’arrière boutique, endroit où l’ont dépeçait les bêtes. Attrapant un gros couteau, je le plantai dans la chair de l’animal. Mon père serait content, ma mère ne me frapperait pas comme elle avait l’habitude de faire et toute la famille aurait le ventre bien remplis. Incroyable la tournure qu’un simple daim peu donner à ma vie. Espérons que la moisson ne fasse pas tout basculer…

Bienvenue
J'ai clôturé le topic d'aide, donc si tu hésites toujours pour le district, fais-le nous savoir ici et nous te conseillerons
au passage, très bon choix pour Colton, je te le réserve pour la semaine