Athos Këssler

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Eh bien, j'avoue que c'est quelque chose à laquelle je n'ai jamais vraiment réfléchi. Mourir n'est pas vraiment ma priorité, alors pour être tout à fait honnête, je n'y pense même pas. Mais si je dois absolument vous donner une réponse, là maintenant tout de suite, j'imagine une mort simple et rapide, où je n'ai pas le temps de souffrir ou de regretter. Enfin, c'est comme ça que j'aimerais qu'elle se passe ... je suppose. (mais bon, si on pouvait éviter qu'elle se passe, ce serait tout aussi bien.)

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je répondrais sans hésiter pour ma famille. Même si ce n'est pas toujours tout rose, ce sont les personnes auxquelles je tiens le plus sur cette planète. La première qui me vient en tête, c'est Aramis, ma sœur triplette. Je suis très proche d'elle, nous sommes comme les deux doigts d'une même main, alors je n'hésiterais pas à me jeter sous un bus pour elle. ... Pareil pour Atlas. Il a beau être le frère le plus emmerdant du monde, ca reste mon frère, et je l'aime pour ça. Évidemment, il y a mes parents aussi, mais eu c'est bien évident. Puis n'oublions pas Blossom, ma meilleure amie depuis une bonne dizaine d'année. ... et Eden aussi. Eden malgré tout ...

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je suis sur que je ne tiendrais pas bien longtemps si un jour je suis pioché pour aller dans l'arène. Je ne suis pas ce qu'on peut appeler une armoire à glace, je ne me suis jamais entrainé de ma vie, je ne sais magner aucunes armes et surtout ... je suis bien trop gentil pour tuer quelqu'un, et je ne pense pas que j'en serais capable. La seule chose qui pourrait éventuellement m'aider est ma discrétion, ma capacité légendaire à me fondre dans la masse, à disparaitre sans que personne ne s'en rende compte. Mais à part ça.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Il y avait cette fille là ... Eglenver. Je ne la connais pas réellement mais c'était une amie, ou je ne sais quoi d'autre, d'Atlas, alors je la connaissais un peu ... et de ce que je savais d'elle je la détestais, donc sa mort ne m'a pas vraiment affectée plus que ça. Puis il y a bien sur Denahi ... que je considérais comme mon meilleur ami, qui est mort lors de cette 76eme édition, noyé ... Sa mort m'a fait beaucoup de mal, et j'ai beaucoup de mal à m'y faire. Heureusement que je m'étais préparé, ça a rendu les choses un peu moins dure.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Cette annonce m'a bien évidemment laissée sur les fesses. Le district 13, que je pensais volatilisé depuis bien des années existait toujours. Mais honnêtement, ça n'a absolument rien changé dans mon quotidien. Et cette histoire de rébellion, de révolte me passe complètement au dessus de la tête. Le sort de Panem m'importe peu, surtout en ce moment où j'ai des choses plus 'importantes' en tête. Alors le treize peut bien faire ce qu'il veut si ça lui chante. C'est un peu le cadet de mes soucis.

JE VIENS D'UN MILIEU PLUTÔT FAVORISÉ, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE EST PRÉSENTE. DU COUP, MON NOM A 6 CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE ETUDIANT ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'AIME MOYEN. JE SUIS DANS LE 7ÈME DISTRICT. AYANT 17 ANS JE PEUX PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET J’APPRÉHENDE LA PROCHAINE MOISSON. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

Je suis le chef cochon, venez chez moi tout est bon

FEATURING dylan o'brien © COPYRIGHT fuckyesdylanobrien - tumblr

tell us your story.

Quand on fait parti de la famille du maire, il faut parfois soigner les apparences, pour ne pas tâcher la réputation que celle-ci se doit d'avoir. L'illusion d'une famille parfaite, d'une famille soudée, vivant le bonheur, filant le parfait amour. Oui, tout était une question d'apparence, et les gens se laissent généralement berner par toute cette tartine de faux que nous leur étalions à la figure. Du moins, c'était ce que je pensais savoir, car je ne faisais pas réellement attention. Pour être même tout à fait honnête : je m'en fichais complètement.

La fratrie Kêssler comprenait trois enfants nés le même jour du même mois de la même année. Oui, c'était chose rare, mais bel et bien réel. Il y avait Atlas, Aramis et moi, nous étions triplés, mais étions chacun dotés d'un caractère qui nous démarquait des uns des autres. Ça m'a toujours étonné d'ailleurs, toute cette différence. C'est d'ailleurs ça, la différence, qui m'a rapproché d'Aramis. Nous deux avons toujours été très fusionnel, car nos deux caractères se complétaient à merveille. J'étais le garçon discret, qui n'osait pas parler, toujours très seul, tandis qu'elle avait un certain talent pour se faire remarquer et n'hésitait pas à s'imposer. Je l'ai toujours admiré, et j'ai souvent secrètement souhaité être plus comme elle. En revanche, c'était cette même différence qui m'avait éloigné d'Atlas. Atlas n'était pas un méchant garçon, loin de là, mais je n'avais jamais vraiment réussi à le comprendre ou même à m'attacher à lui tellement il était … bizarre. Son innocence m'avait toujours dérangé, sa façon d'être m'agaçait terriblement. Atlas et moi avions beau être jumeaux, nous étions complètement opposé, et ca ne marcherait jamais.

❆❆❆❆❆

Cette fille, je ne la trouvais pas spécialement belle, ni même intelligente, et encore moins intéressante. Pour tout vous dire, cette fille, je ne l'appréciais même pas. Eden Bradsburry, c'était la meilleure amie de mon frère, mais à mes yeux, il ne s'agissait que d'une petite idiote insupportable au possible, peut-être même pire qu'Atlas, imaginez la chose. Donc non, cette Eden, je ne pouvais pas la supporter. Mais vous savez, parfois on se fait de mauvaises impressions sur les gens, et quand on apprend à les connaître, eh bien on se rend compte que finalement, elles ne sont pas si détestable que ça. Alors en grandissant, j'ai commencé à me rendre compte qu’enfaîte, Eden n'était pas spécialement moche, ou même bête, et encore moins inintéressante. Et dès lors, j'ai commencé à voir en elle autre chose qu'une petite idiote insignifiante et à ressentir à son égard autre chose que du mépris pur et dur. C'était étrange, cette façon que les sentiments avaient de changer sans que l'on ne s'y attende. J'avais mal jugé Eden. Elle qui, autrefois, me donnait comme seule envie celle de la bâillonner pourrait même bien me plaire. Vous savez, j'ai toujours été un garçon gêné avec les autres, mais à l'aise avec soi-même et ses sentiments, ainsi donc, il ne me fallut pas longtemps pour me rendre compte qu'effectivement, elle me plaisait. Cependant, étant bien trop timide, je n'ai jamais pu me résigner à lui avouer, ou même à en parler à qui que ce soit. De plus, ce n'était pas comme si je m'attendais à ce qu'il se passe quelque chose entre elle et moi. Je savais qu'elle me détestait.

Du moins, c'était ce que je pensais savoir. Car en réalité, je ne savais pas ce qu'elle pensait de moi. Quand nous étions gosses, les seuls mots que nous nous adressions étaient révélateur de toute l’animosité que nous nous portions, mais avec le temps, cette relation de non-sympathie semblait s'adoucir, et notre rapprochement se fit le plus naturellement possible. Qu'il s'agisse de petits sourires quand nous étions dans la même pièce ou de conversations à trois avec Atlas ou encore même de moments que nous passions tous les deux seuls. De courts moment, certes, mais des moments qui auront aidés à ce que nous deviendrons par la suite.

« Aimes comme tu aimes, d'un amour fort et solide, aimes-la, car cet amour ne sera jamais éternel, un jour, il s'en ira, il te manquera, et elle t'oubliera ... »

Tous les jours (ou presque), à la même heure, Eden sonnait à la porte de notre maison. Ca durait depuis des années, depuis qu'elle et Atlas étaient devenus amis. D'ailleurs, je n'avais jamais vraiment compris pourquoi c'était elle qui s'embêtait à venir sonner chez nous. Progéniture d'une gagnante des Hunger Games, elle vivait dans le village des vainqueurs, sous un toit bien plus luxueux que le nôtre. Alors certes, nous n'avions franchement pas à nous plaindre. Enfants du maire du district 7, nous avions la chance de vivre dans une maison bien plus convenable que celles de la plupart des habitants du district, mais il ne faisait aucuns doutes que celle de miss Bradsburry était encore meilleure. M'enfin, je n'y avais jamais mis les pieds, je ne pouvais donc pas en juger. Mais bref. Comme je le disais, tous les jours (ou presque), à la même heure, Eden sonnait à la porte de notre maison, et aujourd'hui ne faisait pas exception à la règle. « Salut … commençais-je, timide après avoir ouvert la porte. Atlas n'est pas là. Mais il ne va pas tarder. » Fuyant son regard, je lui adressais un sourire crispé en lui faisant signe de rentrer. « Tu peux l'attendre ici si tu veux. » Refermant la porte une fois qu'elle fut à l'intérieur, je la guidais jusqu'au salon qu'elle connaissait peut-être mieux que moi sans oser prononcer le moindre mot. « Qu'est-ce qui te fait dire que je viens pour lui ? » Choqué, je faillis m'étouffer avec ma propre salive, mais je ne répondis rien, continuant d'éviter son regard que je ne pourrais plus lâcher si je le croisais. Mais Eden s'approchait de moi, ce qui commençait à devenir un peu gênant. Doucement, je sentis la température de mon corps augmenter et mon rythme cardiaque s'accélérer. Je déglutis avec difficulté. Elle n'était qu'a un mètre, mais c'était déjà trop près pour que j'agisse normalement. « Il n'est pas le seul que j'apprécie ici. » J'écarquillais les yeux avant de baisser la tête. Nerveusement, je me mis à gratter l'arrière de mon cou tout en lâchant un rire des plus crispé. La gêne me fit monter le rouge aux joues, et je me mis à ressentir de la honte. Si vous saviez comme je me sentais bête à l'instant. J'aurais aimé faire quelque chose, réagir d'une meilleure façon, mais j'étais tétanisé, elle me laissait pantois. Dans une tentative inespérée de ne pas paraître trop bête, j'ouvris la bouche, mais à mon grand désespoir, aucun son n'en sortit. C'était comme si on m'avait coupé les cordes vocales. Aucun doutes, Eden me faisait vraiment de l'effet. Et ca n'allait pas en s'arrangeant, car, comme si elle n'était pas déjà assez près comme ça, elle refit un pas en avant. Elle n'était désormais qu'a quelques petits centimètres et je pouvais sentir son souffle se mélanger au miens. N'ayant jamais fini de me surprendre, elle posa sa main sur mon torse, laissant mon cœur s'emballer une fois encore. Cette fois-ci, je plongeais mon regard dans le sien, le suivant où qu'il allait, sans jamais le lâcher. « T'es sur que t'as rien à dire ? » murmura-t-elle, cassant le silence qui s'était installé. Je sentais mes jambes trembler, comme si le haut de mon corps était devenu trop lourd, comme si j'allais lamentablement m’effondrer sur le sol. Lentement, je fis non de la tête, le situation m'échappait complètement. Mais nous étions là, tous les deux, si proches … et je n'avais qu'une envie. Pour une fois dans ma vie, je décidais d'arrêter de penser, et de faire ce que j'avais envie de faire. Alors, saisissant de mes deux mains les joues d'Eden, je plaquais fougueusement mes lèvres contre les siennes, sans jamais la lâcher.

C'était comme si j'explosais de l'intérieur, et toute la gêne qui me paralysait trente secondes auparavant s'était volatilisée. Là, en ce moment si magique, je me sentais capable de faire n'importe quoi. Mais pour l'instant, je me contentais simplement de combler ses lèvres, en la collant un peu plus contre moi. Emporté par la fougue du moment, je plaquais Eden contre le mur le plus proche. Y posant mes mains sans pour autant lui lâcher les lèvres, elle était désormais prisonnière. Prisonnière de mes bras, prisonnière de mon corps. Je ne voulais pas prendre le risque qu'elle m'échappe. Elle était là, et je voulais qu'elle y reste. « Si tu savais depuis combien de temps je rêve de ce moment. » J'étais en confiance. Eden ne m'avait pas repoussé, et ca me suffisait pour me persuader de repartir à l'assaut de ses lèvres. Malheureusement, ce second contact fut de plus courte durée, puisqu'un bruit me poussa à m'écarter d'elle. Et pour cause, il s'agissait d'Atlas. Croisant mes bras, j'adressais à Eden un petit sourire entendu. Puis, j'attendis que les deux soient partis pour lâcher un léger cri de joie.

« Six mois plus tard ... »

Se voir en cachette, se voler des baisers losqu'Atlas avait le dos tourné, passer du temps ensemble sans que personne ne soit au courant, tout ça ne me dérangeait pas, si c'était le prix à payer pour pouvoir être avec elle. Mais de son côté, Eden m'avait souvent confié avoir un problème avec la partie 'secrète' de notre relation. Relation qui durait depuis six mois déjà et que nous seuls avions connaissance. Plusieurs fois elle m'avait fait part de son envie de tout avouer à Atlas, mais plusieurs fois, j'avais réussi à l'en dissuader. Car, pour une certaine raison que je ne pourrais expliquer, je pensais que c'était pour le mieux. Ces derniers mois avec Eden avaient été fantastique, et j'avais peur que tout s'arrête si Atlas était au courant. J'étais effrayé à l'idée de la perdre … Étais-je stupide de penser de cette façon ? Avais-je tort de douter de la compréhension de mon frère ? Je savais qu'Atlas tenait énormément à Eden, et je doutais qu'il veuille bien la partager avec quelqu'un d'autre, et surtout avec moi, son frère, qui n'était pas toujours tendre avec lui. Je ne voulais pas prendre le risque.

Pourtant, je compris en ouvrant la porte ce matin qu'il ne s'agissait plus de ce que je souhaitais ou non. Le salut inaudible de ma bien-aimé me mit sur la voie, et je compris que ce jour serait le dernier où nous vivrions cachés. Je ne pouvais pas lui en vouloir, ces six mois n'avaient pas été aussi faciles pour elle que pour moi. J'aurais bien voulu lui parler, ou au moins lui demander si elle était sûre de son coup, mais voilà qu'Atlas avait débarqué de nul part, fusant comme un boulet de canon, m'en empêchant en l'empoignant par le bras, l’entraînant à sa suite. Resté seul sur le pas de la porte, la peur prit place dans mon esprit. A la fin de la journée, rien ne serait plus jamais pareil ...

« The stars, the moon, they have all been blown out You left me in the dark No dawn, no day, I'm always in this twilight In the shadow of your heart »

« Eden, je … je ne sais pas vraiment quoi dire … je ne suis même pas sûr que tu puisses vraiment m'entendre …. Est-ce que tu peux m'entendre Eden ? Je t'en prie, fais moi un signe, prouve moi que tu peux vraiment m'entendre ... » Mais rien. Son corps reste désespérément figé. Emplis d'une tristesse sans fond, la main hésitante, je lui saisis les siennes. « Je suis désolé Eden … tellement désolé, si tu savais comme je suis désolé … » Je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir coupable pour ce qui lui était arrivé, bien que je savais que ce n'était pas de ma faute si cette foutue branche lui était tombée sur la tête. Pourtant, je ne cessais de penser que les choses auraient pû êtres différentes si seulement j'avais fais quelque chose d'autre que de rester immobile sur le pas de la porte. Enfin, c'était surtout que j'avais besoin d'avoir quelqu'un à blâmer. « J'ai peur Eden … si tu savais comme j'ai peur. Atlas refuse que je parle de malheur mais je ne peux pas m'empêcher de penser au pire. J'ai peur que tu nous laisse … tous les deux. J'ai peur que tu ne te réveille jamais ... » Ma voix se voulait tremblante et mes yeux s'embrumaient progressivement de larmes que je tentais de retenir du mieux que je le pouvais. « Tu vois … j'ai toujours pensé que toi et moi, ca n'arriverait jamais. Tu n'étais qu'un fantasme, quelqu'un que je ne pouvais que rêver d'avoir. Alors je te voyais tous les jours, à la maison, à l'école, mais ca me faisait mal, parce que j'étais loin de me douter que j'avais une chance ... » Je ne lui avais jamais confié ça. Pour cette raison, j’espérais qu'elle puisse m'entendre. De lui même, mon regard s'était stoppé sur son doux visage endormi et s'était perdu entre ses traits fatigué. Même dans le coma elle restait belle. Lâchant délicatement ses mains, je me servis des mienne pour y enfouir ma tête et ainsi donc cacher mon visage qui se décomposait petit à petit. « … et donc j'ai pas envie que ca s'arrête. Nous deux … je veux que ça continue, encore et encore, parce que je t'aime. » Ces mots, je le lui avais déjà prononcés, et je les avais toujours pensés, mais jamais je n'ai été plus sincère que dans ce moment là. Sur ces mots, je relevais la tête et essuyais d'un revers de manche les larmes qui s'étaient finalement mise à couler sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. Le cœur serré, je jeta un dernier regard au corps inanimé de la femme que j'aimais en priant intérieurement pour qu'elle se réveille bientôt, et qu'elle aille bien.

« And it's over, And I'm going under, But i'm not giving up! I'm just giving in. »

Eden s'était finalement réveillée, mais avait tout oubliée. Trois ans de sa vie avait péri lors de son accident. Trois ans de a vie qu'elle ne se rappelait plus avoir vécue. Quatorze-ans. Elle disait avoir quatorze-ans. Et nous, notre histoire, envolée. Plus rien, elle ne se souvenait plus de rien. Tout était terminé. Tout. Je me sentais trop mal. Elle me détestait de nouveau et ça me brisait le cœur.

❆❆❆❆❆

« Somebody found me here, Somebody held my breath, Somebody save me from the world you left. »

Je me souviendrais toujours de ma première rencontre avec Blossom. Comme elle elle avait été … surprenante et imprévisible. Je marchais tranquillement dans les rues du district 7 quand tout à coup, je vis cette petite tête brune sortir de nul part et m’enlacer comme si nous nous connaissions depuis toujours. A vrai dire, il ne s'agissait pas d'une première rencontre, puisque je la connaissais déjà de vue (nous allions à la même école), disons simplement que c'était la première fois que je faisais vraiment attention à elle. Il existait des gens comme ça, qu'il était difficile de comprendre tant elles était spéciales. Blossom était spéciale, tellement que même après dix ans, je ne réussissais pas toujours à la comprendre. Cette première rencontre donna suite à une belle et solide amitié, et ce malgré notre caractère radicalement opposé. Blossom me rappelait beaucoup Atlas, elle lui ressemblait (et il m'arrivait souvent de me demander ce qu'elle fichait avec moi alors qu'elle pourrait très bien traîner avec lui et même Eden.) et même si cette façon d'être pouvait parfois m’agacer chez Atlas, c'était tout le contraire chez Blossom, car c'était ce qui la rendait tellement adorable à mes yeux. J'avais une confiance aveugle en elle et je savais qu'elle ne me décevrait jamais. Oui, la jeune femme était vraiment devenue un pilier, un roc sur lequel je pouvais m'agripper pour ne pas tomber.