blythe jules caulfield

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Mourir jeune. Je ne cherche ni mort paisible, ni mort grandiose. Je ne souhaite qu'une chose, quitter ce monde avant que mon corps ne se flétrisse, pourri par le temps. Je refuse de devenir une grand-mère infirme et sénile, incapable de bouger et, dont la seule distraction serait l'arrivée mensuelle de stupides petits-enfants. Je préfère encore quitter ce monde par la faute d'une arête de poisson coincée dans la gorge plutôt que de finir ainsi, alors pour moi, les jeux de la faim sont les seuls à pouvoir m'offrir une mort convenable, jeune à jamais.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour ma mère. Pour elle et pour personne d'autre. Depuis mon enfance, j'ai toujours admiré cette femme qui nous a élevé seule mon frère et moi, sans jamais. Si aujourd'hui j'ai l'intention de me porter volontaire pour participer aux jeux, c'est grâce à elle. Terrorisée à l'idée de voir ses enfants mourir devant le Panem entier, elle a décidé de nous entraîner dès notre plus jeune âge. Je crois que jamais elle ne serait imaginée que nous devenions tous les deux des carrières, près à se porter volontaire, mais lorsque mon frère lui annonça son choix, elle ne dit rien et se contenta de l'encourager. Chose qui me blessa grandement, car lorsque ce fut à mon tour de lui annoncer la nouvelle, elle se mit dans la tête de m'en empêcher. Mais je ne lui en tiens pas rigueur et, peut-être préfère-t-elle voir mon aîné mourir plutôt que moi. Si jamais il lui arrivait quelques choses, je ne pourrai jamais m'en remettre et ferait tout pour la venger, peu importe le prix à payer. Oui, je ferai tout pour cette femme, ma vie contre la sienne, ce n'est pas cher payer.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je suis une carrière et, en tant que telle, je me suis préparée aux jeux dès mon enfance. Je suis donc apte à manier n'importe quels armes ainsi qu'à reconnaître plusieurs sortes de plantes. Cependant, ma plus grande force réside dans mon agilité, elle me permet d'être une adversaire redoutable lorsqu'il s'agit du combat au corps à corps, même lorsqu'il s'agit de combattre des personnes plus imposantes que moi, je m'en tire le plus souvent à très bon compte et cela grâce aux entraînements réguliers m'opposant à mon frère aîné. A contrario, lorsqu'il s'agit de viser, j'ai tout de suite plus de mal. Les armes telles que le lancé de couteau, le tire à l'arc ou encore l'arbalète sont pour moi à éviter. Je sais que si je me retrouve à participer aux jeux, il faudra que je me débrouille pour affronter les autres tributs en combat direct, quitte à devoir planter quelques couteaux dans le dos -au sens propre du terme-.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Pour être honnête, je compte mes proches sur les doigts de la main, je n'ai que peu d'amis et pour ce qui est de ma famille, il ne me reste plus que mon frère et ma mère. Ainsi bien que comme tous les habitants des districts, j'ai eu l'occasion de croiser dans le douze certains participants avant qu'ils ne partent pour les jeux, ils n'étaient rien d'autres que de simples connaissances avec qui je n'ai dû échanger que quelques mots. Jamais aucuns membres de ma famille à ma connaissance n'ont été tiré au sort -peut-être un cousin ou une tante éloignés-, malgré le fait que mon frère allait se porter volontaire quelques années auparavant, mais il se découragea le jour j et abandonna lâchement au profil d'un autre volontaire.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Le district 13 peut être encore habité, tant qu'ils ne s'amusent pas à venir chambouler ma vie, ils peuvent bien faire ce qu'ils veulent. Il en est de même pour le Capitole. Cependant, je dois dire que les mouvements de rébellions ont tendance à m'amuser, tous ces gens qui se battent pour soi-disant liberté, s'ils veulent s'attaquer au Capitole, je me ferais une joie d'assister aux massacres de loin, guettant les premières têtes tomber.


JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A six chances de tomber, bien que je compte me porter volontaire . J'EXERCE LE MÉTIER DE carrière (un emploi à plein temps) ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'adore ça.. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT dix-sept ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraîné et 'attends la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

Incapable de te calmer, ta respiration se faisait de plus en plus irrégulière, doucement tes ongles s'enfonçaient dans la chair de sa pomme, la colère était bien trop forte pour que tu ne puisses la contenir ne serait-ce que quelques secondes supplémentaires « Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi tu ne t'aies pas porté volontaire ? » pestas-tu avec une déception audible. « Je n'avais pas envie de mourir. » en d'autres circonstances, tu te serais contentée de te taire suite au ton sec que ce frère que tu respectais tant avait emprunté. Mais toute ton estime à son égard s'était dissipée dès l'instant où il avait laissé un autre devenir tribus à sa place et, cela sans même se battre. « Mais est-ce que tu t'entends ? Mourir. Comme si un jour ça t'avait inquiété, il y a à peine une semaine tu te promenais fièrement dans les rues du district en clamant haut et fort que tu gagneras les jeux. » à chaque mot, ta rage augmentait un peu plus, ta dernière phrase avait presque été hurlée, si bien qu'au dehors n'importe qui avait pu entendre. Peu importe. Tout le district pouvait ouïr de votre dispute, tu ne désirais qu'une chose, exprimer ta colère et ton dégoût nouveau envers Dylan. Comprendre sa réaction t'intéressait guère en fin de compte, tu venais d'en prendre conscience. Alors, lorsqu'il se mit à t'ignorer, se contentant de terminer son assiette sans même te regarder, tu vis rouge. Tes poings frappèrent brutalement la table en bois foncé dans bruit sourd. « Calme toi ! Hurla-t-il tout en se levant de sa chaise. Tu me croyais réellement capable de gagner ? Je n'aurai pas pu tenir plus d'une journée. » Son visage, si pâle d'habitude, abordé une teinte carmin lui donnant un air ridicule contre ses cheveux roux. Tu voulais en rire mais la situation de s'y prêtait pas, alors tu enfonças tes yeux dans les siens sans ciller. « Quand mon frère est-il devenu ce lâche ? » Lâche. Lâche. Tu savais qu'il ne supportait pas d'être traité de tel. Toute notre enfance, cet adjectif ne fut attribué qu'à notre père. Celui qui nous avait abandonné alors que nous ne marchions à peine, celui qui avait laissé notre mère pour disparaître à jamais, sans aucunes explications. Tu crus un instant qu'il allait de frapper. Mais il se retint, s'agrippant au bord de la table comme pour se retenir. Encore une fois, un rire faillit t'échapper. Qu'il vienne de cogner s'il le voulait, il ne te faisait pas peur. Durant vos entraînements communs, tu avais appris tout de ses faiblesses, sans son arc, il n'était rien face à toi. « Je participerai aux jeux moi, peu importe de gagner ou de perdre, je ne serai pas comme toi. » ces mots s'échappèrent de ta bouche sans que tu ne saches pourquoi. Il connaissait ton envie de participer aux Hunger Games tout comme tu croyais connaître la sienne. Lui annoncer ne changerait rien. « Vas-y. Ne t'attends pas à me voir déposer des fleurs sur ta tombe. » et il s'en alla les poings serrés, plus en colère que jamais contre toi, celle qui ne vivra pas.
Toi tu restas seule, incapable de quitter la pièce, ton corps entier tremblait.
Les jeux de la faim. Les jeux de la faim. Les jeux de la faim.
Tu répétais en boucle ses mots de ton esprit. Peu importe ce que ton frère pouvait bien dire ou faire, un jour ces jeux seront les tiens. Tu brilleras durant le défilé. Ton interview sera inoubliable. Tu passeras les premiers jours dans l'arène et, si jamais tu venais à mourir, les gens se souviendront de toi comme. Peu importe comment. Mais ils ne t'oublieront pas. Jamais tu ne reculeras, que ton nom soit pioché ou non, tu te rendras au Capitole, puis dans l'arène. Même si se seront les dernières choses que tu feras sur cette terre. Et, comme pour sceller cette promesse, tu frappas une nouvelle fois la table de la cuisine.