Qui aime bien châtie bien ♦
Taylor and Cybéline

« La voilà!!La voilà !! » On m'attrapa rapidement par le bras avant que je reprenne mes pensées. Je me trouvais au capitole, là où j'allais finir ma vie dans une arène ... On m'emmena dans une salle, me laissant dans la main d'inconnue. Je jetais un dernier coup d'oeil à Jen et à Denahi, mais je me sentis seule car il ne m'avait pas vue. Installée le long d'une table, des gens me fixaient avec des yeux ronds. « C'est bien elle ... » Sortit un garçon habillé en fille avec des cheveux bleus ciels.« Ils vont tous y passer, ça se trouve ... » Sortit la fille en face, remplie d'objet bizarre sur le visage. Ils parlaient sûrement de moi. Chacun donnait son opinion tripotant chacun leurs tours mon visage avec des gants de soie, à croire que j'étais dégoûtante ! « Lâcher moi!Ouais c'est moi la soeur de la fille de l'année dernière, mais on s'en fiche, faites votre travaille et puis basta ! »J'avais les nerfs à fleure de peau, et eux ils ne faisaient que la toucher. Ils hochèrent la tête puis tout le monde partis sauf l'homme femme. « Appelle-moi Edwuardo, je vais m'occuper de ton petit corps, princesse ... » Princesse?J'avais la gueule d'une princesse ... Qu'est-ce qu'il pouvait être bête!Mais je me laissais faire, avec une envie de vomir bien sûr. Edwuardo me passa plein de choses bizarres sur mon corps trempé par la douche qu'il m'avait faite. J'étais complètement nue devant un homme femme, sinon la journée est belle pour toi?Vraiment, je me sentais horrible, presque toute petite ... Edwuardo examina mon corps avec un grand silence avant de faire venir un bac remplie d'une mousse verte. « Attention, c'est chaud ... »Celui-ci passa le produit -qui allait totalement me tuer- sur la jambe. La chaleur était tellement puissante que j'en aurais pleuré... Je ne sentais plus mes jambes maintenant. Une fois le produit sec Edwuardo me jeta un coup d'oeil. « Serre les dents, petite ... » Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire, mais je regrettais deux secondes après. Celui-ci avait arraché le produit gluant et chaud devenus dure qui avait arraché une partie de mes poils. Qu'elle était cette torture horrible ?....

Après avoir fait quelques massages, Edwuardo m'enveloppa dans une serviette pour cacher mon corps et m'emmena dans la pièce d'à côté. Un petit estrade rond y était placé et à ce que je compris je devais me mettre là.« La patronne va arriver, sois gentille avec elle ... » Je tournais la tête, regardant sa silhouette se défilait au bout. Je regardais un instant mes jambes, elles étaient si fraîches et belles, mais quelque chose me fit sursauter. La porte venait de s'ouvrir, laissant paraître une jolie jeune femme blonde, pas vraiment extravagante comme les autres, mais élégantes. Elle marcha en ma direction, le sourire aux lèvres.« Je t'ai déjà vue la miss ... Ah non c'était ta soeur, et ton frère que j'ai habillé ... » elle fixa ensuite mes jambes.« Edwuardo t'a fait passer la séance de torture, bien ... Je suis mademoiselle Taylor Stevenson, et je suis ta styliste ! » Je restais figé à la regarder. « Bah dit quelque chose, comment tu vas faire pour les interviews sinon ?! » son air avait l'air si sérieux que j'obéis de suite.« Vous allez me faire quoi ?... » J'étais la pire des cruches, posés cette question à une styliste était vraiment une gourde de ma part, j'allais passer pour la véritable blonde, enfin j'en étais une il faut l'admettre ...

Aujourd'hui est un grand jour. Je rencontre ma tribut pour la première fois. Et je pense que je ne vais pas être déçue, elle parait très maigrichonne mais elle a du potentielle, bien sur je vais avoir du travail avec elle c'est même sur, je veux qu'elle soit parfaite, et il est claire qu'elle ne l'est pas encore. Je l'ai vu lors de la retransmission de la moisson, son co-tribut est largement mieux fichu qu'elle. Tant pis. De toute façon je fais toujours des miracles, alors sera parfaite.

J'avance dans les couloirs des locaux de préparations. Ma longue robes bleus vole à mon allure. Mes cheveux sont parfaitement ondulés soyeux. Pour une personne du Capitol, ma robe reste sobre et classe, je sais que pour la gamine que je vais rencontrer elle sera démesurée. Encore je n'ai pas la bleu colorée, ou des implants un peu partout, j'aime mon physique et j'ai la chance de n'avoir pas besoin d'y toucher. Plus tard peut-être lorsque les premières rides apparaîtront ! Je tiens à la main mes croquis. L'équipe de préparation est surement en train de la finir. Elle doit faire peau neuve pour impressionner, elle a du potentiel mais il ne fait pas tout.

Je m'arrête devant une vitre. Je la vois, elle se fait épiler les jambes. Je souris lorsqu'elle gémit lorsque mon assistant lui retire la cire. Douillette ou alors ne connait-elle pas les miracles de la cire ? On verra. Elle ne me voit pas, je me remet en chemin lorsqu'elle se fait diriger dans la pièce ou elle doit m'attendre. Je sais à qui elle me faisait penser. J'ai eux son frère et sa soeur.. plutôt rude les moissons dans le 7 dis donc !

Je fais alors mon entrée. Elle est placée sur la petite estrade avec une serviette autour d'elle. Je hausse un sourcil, elle fait plus maigrichonne de près. Heureusement que j'ai rembourré sa robe. Sa tête m'insupporte déjà, elle semble je ne sais pas, arrogante sans l'être. Je souris en m'approchant d'elle, je me présente bien sur et je lui fais noter que j'ai eu ses frères et soeurs avant elle. Elle ressemble étrangement au deux. La voyant la langue dans sa poche je lui demande de parler. C'est vrai quoi, elle ne sort pas un mot, elle fera comment lors des interviews ? Le poisson.. Alors j'entends pour la première fois le son de sa voix. Je souris d'autant plus lorsqu'elle demande ce que je vais lui faire. Elle semble presque inquiète. Je recule pour m'installer dans le fauteuil blanc derrière moi.

- Te rendre parfaite et crois moi j'ai du boulot. Retire sa serviette s'il te plait.

Au moment ou je dis cela, Eduardo rentre avec des affaires de coiffure, maquillage, et sur un portique sa tenue pour la parade. Nous sommes mis d'accord avec Waël, cette année le district sept sera parfait, l'un des tribut sera la papier - le tribut mâle - et le bois sera la fille. Ma tribut. Je reprend rapidement ses mesures, et je regarde la couleur exacte de ses yeux. Je touche ses cheveux et sa peau, histoire que tout soit parfait. Rien ne doit être laisser au hasard.

- Je t'explique le concept de ta tenue. Tu es l'arbre, la nature, tu es ce qui produit le papier. Ton costume se fera ressembler à la plus belle plante que Panem.

Je me lève et je vais faire la coiffeuse.

- Installe toi ici, on va commencer. On a du travail !

Eduardo me supervise, mais c'est moi qui vais la coiffer et la maquiller, je veux qu'elle soit parfaite et la perfection je sais comment l'obtenir avec elle, après tout j'ai expérimenté son frère et sa soeur avant elle.

- Je veux que tu sois irréprochable ce soir donc tu feras ce que je te dis d'accord ?

tenue de taylor:

Spoiler:

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Taylor and Cybéline

Alors, les gens du capitole étaient si méchants, si irréprochables, si insensibles à notre mort... Ils ne pouvaient pas s'imaginer voir leurs enfants, leurs frères, leurs soeurs où encore d'autres membres partirent pour mourir sous leurs yeux, mourir pour des gens aussi ignoble et mauvais qu'eux ? Je ne pouvais détester le capitole encore plus, leurs cruautés, leurs sangs froids me donnaient l'envie de vomir, la gerbe ... Je regardais cette sale peste vêtue d'une robe bleue, des cheveux blonds détachaient et d'un air à la capitolienne fière de l'être. Malgré tout je ne pouvais pas la détester, elle allait m'aider à devenir belle, du moins ce n'était que son boulot... Mais je ne lui faisais pas confiance, je n'aimais pas son air de jeune fille parfaite et de : je veux tous avoir, être la meilleure et blabla ... Puis son air de je suis plus forte que toi m'agaçait vraiment, que si je pouvais lui arracher les cheveux ou bien déchirer sa robe, je le ferais avec grand plaisir !

« Vous allez me faire quoi ?... » Oui c'était bien les paroles idiotes et inutiles sortit de ma bouche. Rien que d'avoir dit ça, je passais pour une petite idiote incapable de remporter les jeux... Et c'est vrai, j'en serais incapable ... Mon frère et ma soeur ont échoués, alors je ne peux qu'échouer étant encore plus nulle qu'eux. « Te rendre parfaite et crois moi j'ai du boulot. Retire sa serviette s'il te plaît. » Sa voix me fait revenir sur terre et je regarde son air de peste s'installer sur le fauteuil. Pire qu'une peste cette fille, et en plus je dois me dénudé devant elle! Je sens alors les mains d'Edwuardo se glisser le long de la serviette et tomber au sol. L'envie de fuir me passa par l'esprit, mais j'allais passer pour la folle du district sept après. Et puis c'était quoi ce " crois moi j'ai du boulot " Cette phrase revenait à mon esprit avant que je me chasse les idées, regardant Edwuardo défaire ses affaires qu'il avait apportées pour ma styliste. Je sens ma styliste se lever et s'approcher. Elle me fixe dans les yeux, puis touche un peu ma peau de façon à savoir à quoi s'attendre avec moi. Je me demande comment je ferais pour la supporter si je gagne les jeux, ce qui serait peu probable.« Je t'explique le concept de ta tenue. Tu es l'arbre, la nature, tu es ce qui produit le papier. Ton costume se fera ressembler à la plus belle plante que Panem. » Un petit rire moqueur se fit signe, et je me mis à partir dans un fou rire toute seule devant ma styliste. Les nerfs se déchaînaient et puis le truc de l'arbre, wahou j'avais jamais entendus ça. J'arrête un peu mes larmes regardant l'air contrarié de ma styliste. « Désolé, mais c'est juste le nom ... » Je la laisse me regarder un peu encore reprenant mon air sérieux. « Installe toi ici, on va commencer. On a du travail ! » Je prends le peignoir qu'Edwarduo me tends gentiment et l'enfile avec un sourire qui veut dire merci. Je m'installe rapidement regardant la femme à la robe bleue chercher des éléments dans sa trousse. « Je veux que tu sois irréprochable ce soir donc tu feras ce que je te dis d'accord ? » J'avais envie de lui dire que je n'en ferais qu'à ma tête, mais je trouvais ça tellement méchant que je fis un hochement de tête avant de la voir braquer ses objets bizarres sur ma tête. Mais une question me tracassait. Si j'étais l'arbre, elle n'allait quand même pas me raser les cheveux ! « J'ai une question, est-ce que j'aurais encore mes cheveux et comment vas-tu me coiffer ? »Je me demandais comment les stylistes faisaient pour s'organiser et crée des tenues aussi rapidement. En tout cas, je ne pouvais que la respecter malgré que je la déteste.