ELLIOTT ☠ il pleure sans raison dans ce coeur qui s'écoeure.

Invité

elliott leister-shade

featuring sam claflin © samclaflinlove(tumblr)

NUMBER ONE .

On m'a nommé à ma naissance Elliott Leister-Shade, c'était il y a vingt-cinq ans lorsque j'étais encore dans le district deux. Ma mère était une simple infirmière qui faisait passer les autres avant sa propre vie. C'est d'ailleurs ce qui lui valut sa disparition lorsque je n'avais que huit ans, depuis je suis orphelin. Mais vous me direz, et ton père? Mon père, c'est un pauvre type qui a engrossé ma mère pour l'abandonner quelques mois après ma naissance. Et quand elle est morte, il n'a pas voulu de moi, il préférait sa nouvelle petite famille. Alors on m'a envoyé dans un centre, et quand j'ai atteint l'âge requis, direction la Noix. Le centre de formation m'accueillit à bras ouvert pour m'entraîner jusqu'au sang à devenir un méchant, un pacificateur qui faisait régner durement la loi dans les districts. Je suis passé un peu dans toutes les régions de Panem et maintenant je me retrouve dans le douze, et je peux vous dire que ce n'est pas la joie.

Je suis un peu le genre de type qu'il ne faut pas emmerder. Plutôt taciturne, je peux passer du stade muet pendant quelques jours pour, paradoxalement, devenir très colérique. Oui, je suis un peu dérangé psychologiquement. Enfin, disons instable. Mettez-vous à ma place, on ne peut pas dire que j'ai de grands piliers auxquels me rattacher quand ça va pas : ma mère n'est plus, mon père est un connard, ma formation fut éprouvante, on me change de district n'importe quand... mais j'espère rester dans le douze, bien qu'il n'y ai pas grand chose de positif là-bas, je veux me poser pour une fois.

Le Capitole, je ne sais quoi penser d'eux. Honnêtement, ils m'ont fait souffrir de martyre pour devenir pacificateur. Mais d'un côté il faut bien cette rigueur pour remettre sur le bon chemin les plus cons. Après, je ne comprends pas pourquoi ils continuent ces foutus Jeux, les gens ont compris que la révolte était malvenue. Je suis sûre que c'est juste pour avoir leur petit divertissement. Sinon, je me fous complètement d'eux. J'espère juste qu'un jour ils me laisseront fonder une famille, même si les Pacificateurs n'en ont pas le droit normalement. Mais après tout, qui voudrait mes gênes?

NUMBER TWO .

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Ma mort je la vois pas. Je ne comprends pas d'ailleurs comment cela est possible. Moi je veux vivre, pas mourir alors j'y pense pas. Alors je ne cherche pas à me dire comment ça se passera. Ça se passera, un point c'est tout.

POUR QUOI OU POUR QUI POURRAIS-TU MOURIR? Je veux bien mourir en tuant mon père, pour venger ma mère. Même si elle ne l'aurait pas voulu, c'est juste pour moi, pour être tranquille d'esprit. Il aurait dû crever dans le même accident que ma mère. Mais quand je me dis que ça ferait un second orphelin de père, je me dis que vivre loin de lui dans le douze est peut-être suffisant.

JE VIENS D'UN MILIEU moyen, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est assez présente. DU COUP, MON NOM A aucune chance d'être tiré. J'EXERCE LE MÉTIER DE pacificateur ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE n'aime pas. JE SUIS DANS LE 12IÈME DISTRICT. AYANT 25 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET de toute façon je trouve ça débile et inutile.. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

NUMBER FOUR .

bon bah c'est encore moi, hein XD j'espère que ce personnage sera la bon. c'est toujours camille, votre admin chérie qui s'est dit qu'un pacificateur pourrait être intéressant pour le forum alors me voilà. bon je me représente pas hein

Invité

« MAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN! » On venait juste de me dire qu'elle venait de mourir. Ouais, je voulais me faire une petite cricrise, je n'avais que huit ans mais j'avais déjà mon caractère spécial. Et en plus on m'a refusé de la voir. En fait, à l'époque on ne m'avait pas dit mais elle avait explosé dans une mine pour essayer de sauver quelqu'un dans la Noix, et là-bas quand il y a des ennuis, on a plus de chances d'y rester que d'en sortir vivant. Donc il n'était pas possible de la voir. Bref, je venais de perdre la dernière personne qui composait ma famille. Ouais, désormais j'étais seul. Enfin, on m'a bien proposé à mon père mais il ne voulait plus de moi.

« C'est que, j'ai une femme et un fils... et... ils... ils ne savent pas qu'il existe... » Voilà qui c'était mon père, et ce qu'il pensait de moi : un indésirable, une erreur, une bavure. Et puis de toute façon, en quoi ça le dérangeait de dire qu'il avait couché avec une autre femme, il était pas marié à l'époque... Non mais dans le genre abruti je crois que je n'en ai jamais connu des pires. Puisqu'il ne voulait pas de moi, on m'a embarqué dans une camionnette merdique, et puis j'ai atterri dans un centre glauque. Il y avait d'autres gamins, des abandonnés comme moi ou alors des petits délinquants qu'il fallait remettre sur le droit chemin. Mais ce qui était sûr sur notre compte, c'est que nous allions devenir les pions du Capitole et qu'on irait un peu partout pour faire régner l'ordre, quoiqu'il nous en coûte.

« NOOON! LÂCHEZ-MOI! LAISSEZ-MOI! » Et oui, en sortant de ce qui nous servait de voiture, je découvris l'endroit. On m'en avait parlé, du moins j'en avais entendu parlé mais personne n'y était encore pénétré. Normal puisque seuls les pacificateurs et les apprentis connaissaient l'endroit. « J'VEUX PAS Y ALLER! MAMAAAN! » Je sentis des bras forts s'enrouler autour de mon corps. Puis une odeur spéciale. Et enfin une voix avant de tomber de sombrer. « sale gamin, ta mère a explosé. » Je crus discerner quelques remontrances dans le brouillard, mais mon esprit éait confus. On m'avait drogué pour me rendre faible et mieux me contrôler. Voilà la dure loi du camp des futurs pacificateurs.

« LEISTER-SHADE! » Il était cinq heures du matin, le chef venait nous réveiller et j'eus le malheur de prendre quelques secondes de plus que mes compagnons. Oui, ici c'était l'horreur. Le centre de formation tenait vraiment à nous forger un caractère, quitte à nous rendre fous pour que nous puissions être encore plus durs envers les habitants des districts. En plus de cela, j'étais déjà assez instable à cause de ma situation familiale alors les mauvaises étaient plutôt fréquentes. Il n'était donc pas rare que je me fasse remarquer en plein milieu de la nuit à parler seul dans un coin ou à faire une crise de somnambulisme en montrant de la frayeur dans mes yeux. En effet, mon enfance m'avait traumatisé, mon père était un salaud et les formateurs avaient parfois le don de faire sortir ma rancœur. « Va te faire foutre... » Je venais de prononcer les mots qu'il ne fallait, ceux qui allaient me devoir de changer de districts tout le temps, m'évitant soigneusement ceux où on est le mieux. Au revoir le un, bonjour le douze. A cause d'une saleté de connerie, des mots déplacés, je venais de sceller mon sort. Et mieux valait de s'y tenir.

Après avoir terminé ma formation, on m'envoya dans les districts dans l'ordre croissant. Le un, puis le deux, etc... Même si cette situation était assez précaire, je me dis qu'au moins j'aurais connu une grande partie des gens à Panem. Je suis même peut-être l'un des rares à avoir sillonné les régions entières.

Alors me voilà donc arrivé dans le douze, après plusieurs années d'errance si on peut dire ça comme ça. L'endroit était plutôt glauque, et ne donnait vraiment pas envie d'y rester. Mais d'un côté, ici, on était un peu coupé de tout. Le Capitole se foutait des gens d'ici parce qu'ils étaient trop pauvres, trop peu nombreux pour tenter quoi que ce soit contre eux. Je pouvais enfin me dire que je ne les aurais pas sur le dos toute ma vie.