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II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels]
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Sujet: II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels] Ven 1 Juin - 22:06
All I am, all I need
Une sueur froide me coule dans le dos. Qu’ai-je fais ? Je me remémore les derniers moments passés avec ma famille et Jewels. Si Titus est pigé, je suis sûr que quand je reviendrai ici, ça sera dans un cercueil en bois. Pourtant, je ne regrette pas. Après tout, n’ai-je pas sauvé une vie cette année ? Ne me suis-je pas sacrifié ? Je me rends compte que nous sommes deux à nous être sacrifié. Neven aussi. Pourtant, s’il se souvenait de moi, il pouvait être sûr que je le tuerai. Il a peut-être oublié notre altercation. Surement même, sinon il ne se serait pas jeter dans la gueule du loup.
Le pacificateur nous ordonne d’avancer. On pousse les portes devant nous. J’entends les derniers applaudissements de la foule nous saluant, pour nous prouver leur gratitude. Derrière les portes, se trouvent d’immenses couloirs blancs, incrustés de pierres précieuses. Après avoir monté quelque marche recouverte d’or, on nous fait prendre deux couloirs différents. Le mien est clair, et la lumière du soleil passant par les fenêtres miroite sur les pierres. Je n’étais jamais venue dans l’hôtel de Justice. Je ne regrette pas. Au bout du couloir se dresse une immense porte, recouverte d’or et de pierre précieuse. Le pacificateur qui ma escorté ouvre les portes et me pousse à l’intérieur. Avant de refermer la porte il me m’adresse la parole : «Vous avez 5 minutes par personne, pas une seconde de plus ou de moins. » Sur ce-il referme la porte. Je m’écroule dans un fauteuil en velours avec les accoudoirs imprégner de pierres précieuse. Je pense à ce que je vais dire à mes parents, mais je n’ai pas le temps de réfléchir que la porte s’ouvre déjà.
Mes parents me tendent les bras, grand ouvert. Je coure m’y refugier. Maman sent la cannelle. Une odeur que j’adore. On reste étreint pendant une bonne minute quand finalement, je me retire.
« Papa, maman, je vous adore. Je ne serai surement plus là après les Jeux, mais je pense que j’ai fait ce qu’il faut. Je me battrai jusqu’au bout. Peu importe qui est-ce qu’il y aura dans l’arène. Je me battrais pour vous. »
Je marque une pause. Je vois les larmes monté aux yeux de mon père et ma mère renifle bruyamment. Au final, elle prend la parole :
« Glam, tu peux t’en sortir, ton père et moine t’avons rien dis cette année car nous savions que tu pouvais y arriver. Et puis, tu as Dahlia comme mentor. Elle te connaît mieux que nous. Elle sait où sont tes faiblesses et où sont tes points forts. Je lui fais confiance. Je te fais confiance. »
Ma mère s’arrête. J’en ai les larmes aux yeux et elle aussi. Mon père n’a pas pu s’empêcher de pleurer. Il me caresse les cheveux d’une main douce, comme il le faisait quand j’étais petite. Je ne peux m’empêcher de lancer :
« Je ferais en sorte que tes créations soit connus. Je ferai honneur à ta réputation.»
Il rigole doucement, comme il le faisait quand je disais des blagues. Puis il dit d’une voix douce :
« Le plus grand des honneurs et de t’avoir pour fille. Peu importe ma réputation, je veux juste que tu fasses tout pour gagner. Tu me le promets ? »
Oui, je ferai tout pour mon père. Je hoche la tête en silence. Il sait ce que ça veut dire. Je promets de tout faire pour revenir en vie. On se câline une nouvelle fois quand le pacificateur les emmène. « Les 5 minutes sont passé. » Il entraine mon père et ma mère hors de la pièce. Je réussis à crier juste avant que la porte se referme :
« Je vous aime !!»
Je retourne sur le fauteuil. Je caresse la soie de ma robe. Je me demande si quelqu’un d’autre va venir me voir. Je m’attends à ce que le pacificateur vienne me chercher pour m’emmener à la gare mais la poigné descend une nouvel fois. J’ai une autre visite. Et c’est la personne que je déteste le plus au monde que je vois apparaitre devant mes yeux.
Fiche (c) Espe
Dernière édition par Glamoria Sparkles le Dim 10 Juin - 19:27, édité 1 fois
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Sujet: Re: II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels] Dim 3 Juin - 18:44
Tu n’es pas revenu au deux pour la Moisson, ils n’avaient pas besoin de gens, tu étais plus utile dans le un. Alors tu as assisté à la Moisson de ce district - le district des carrières - ici sur la place publique à remplir ta fonction haïe du peuple. Et effectivement, cette année aussi il y a eu deux volontaires. Parmi eux : Glamoria Sparkles, la gamine rousse qui t’exaspère le plus souvent mais dont l’effronterie t’amuse. Cela ne m’étonne pas outre mesure. Toi non plus ? Tant mieux, pour une fois nous sommes sur la même longueur d’onde au moins. On ne peut pas dire que ce soit un désavantage hein ? Je dirais même que ça fait du bien de temps en temps d’arriver à accorder les violons sur le même la de clé de sol. C’est rassurant, reposant. Du coup on a regardé la petite virevolter sur la scène dans sa magnifique robe à paillettes, répondre sans hésitation à l’hôtesse. Elle a du cran celle-là, il n’y a pas à dire. Je crois que je l’aimerais même bien si elle n’était pas aussi hautaine la plupart du temps. Elle est jolie en plus. Je sais que tu préfères les blondes mais moi les rousses j’aime bien. Chacun ses goûts me diras-tu. Mais nous ne sommes pas là pour discuter de cela. Tu as escorté ce Neven - beau gosse et baraqué si tu veux mon avis et même si tu ne le veux pas - dans la salle qui lui est allouée afin qu’il puisse faire ses adieux puis tu as quitté ton uniforme de Pacificateur et enfilé des habits plus confortables et classes. Tu vas aller voir la gamine, elle le mérite bien pour cette rébellion dont elle a fait preuve la dernière fois. Tu esquisses un sourire narquois au spectacle de son petit ami - ou du moins tu supposes que c’est son petit ami - quittant la salle. Les Pacificateurs de garde te laissent passer sans émettre aucune réserve - la réputation mon cher, la réputation - et tu entres.
C’est vrai qu’elle est belle sa robe. Magnifique, toute cousue de paillettes qui semblent former une cascade de lumière quand elle respire. Un air effrayé passe dans ses yeux à ta vue. Pour sûr, elle ne s’attendait pas à recevoir ta visite... Moi aussi j’aurais peur en voyant ta gueule. Non Envy, tu ne peux pas me frapper. C’est ballot hein ? Tu refermes la porte derrière toi et lui lances, peu délicat : « J’irai peut-être à ton enterrement si je m’en sens l’envie sur le moment. »
Tu te rapproches de la fenêtre et écartes les lamelles des volets pour regarder les rues qui se vident. Sans même prêter attention à Glamoria, tu continues : « Si j’étais toi je ne compterai pas sur la victoire. Tu es peut-être entraînée mais cette année les carrières du deux sont de vraies machines de guerre. » Cette fois tu te retournes et lui dis avec un sourire moqueur : « J’ai moi-même assuré une partie de leur entraînement. »
Invité
Sujet: Re: II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels] Mar 5 Juin - 16:39
J’ai les mains moites. J’ai peur. Est-il là pour m’infliger une dernière souffrance ? Pour me ridiculisé lorsque je vais sortir ? Ou tout simplement pour me dire adieux, en me considérant comme un être humain ? Je doute franchement que ce soit cette dernière option qui la poussé à venir me dire adieux, mais j’ai la surprise que c’est la raison de sa venue, car Il ferme la porte et m’adresse sur un ton neutre :
« J’irai peut-être à ton enterrement si je m’en sens l’envie sur le moment. »
(C’est gentil merci, mais, il me semble que vous ai déjà dit que j’ai l’intention de revenir vivante. Mais, vous ne devez plus vous en souvenir.) J’ai envie lui lancé ça, mais les mots restent coincé dans ma gorge. Oui. Car le voir juste après mes parents me fait le même effet que cette douleur qu’il m’a infligé, il y a deux jours, dans la ruelle. Oui, un vrai choc et une vive douleur. Pourtant, cette douleur ne s’arrêtera pas de sitôt car il continue :
« Si j’étais toi je ne compterai pas sur la victoire. Tu es peut-être entraînée mais cette année les carrières du deux sont de vraies machines de guerre. » Il se retourne, et me sourit d’un air narquois : « J’ai moi-même assuré une partie de leur entraînement. » Oui, la douleur se fait plus intense. J’ai connu une machine de guerre par le passé. Certes, il avait 11 ans, mais il était déjà un tueur expérimenté, je le savais à la façon dont il se battait face au mannequin en paille. Il m’a martyrisé. J’étais son souffre-douleur, son « joujou ». Et je me suis juré de me vengé. Je ne sais pas dans quel District il est à présent, et je ne souhaite pas le savoir, mais ma curiosité l’emporte :
« Y aurait-il parmi vos « protéger », un garçon nommé Titus Chamberlain ? »
Voilà. Ma voix à formuler ce que ma raison ne voulait jamais dire. A se souvenir, j’ai un flash-back, et toute la pièce disparait :
J’ai 9 ans, recroquevillé sur moi-même, à attendre les coups de Titus. Ça fait deux heures qu’il me tape sans relâche. J’ai froid, j’ai peur, et je ne sens plus ni mes bras, ni mes jambes, ni mon torse, ni ma tête. En fait, je ne sens plus rien, sauf la douleur. Puis j’entends une voix derrière moi, qui semble me ramener à la réalité.
« Hein, quoi ? Qu’est-ce que vous avez dit ? »
Je le vois désormais en face de moi, à quelque dizaine de centimètre de ma tête, à me regarder d’un air bizarre. Il a dû me parler. C’est sa voix qui m’a sorti de se mauvais flash-back. C’est la première fois que ça m’arrive. Et dans la vrai histoire, c’était Jewels accompagné du directeur de l’école qui était venus me sauvé.
« Je suis désolée, vous pouvez répéter ? »
Je dois avoir l’air d’une cruche, mais tant pis, il a dû répondre à ma question, et je veux désormais absolument connaitre la réponse. Et puis, quelle importance que je paraisse bête ou pas. D’après lui, je serai morte d’ici quelque semaine. Cela dit, il n’a pas la science infuse. Et pour preuve : ne m’as-t-il pas laissé toutes seule dans cette ruelle en me croyant évanouis ?
Dernière édition par Glamoria Sparkles le Dim 10 Juin - 19:28, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels] Jeu 7 Juin - 16:40
« Y aurait-il parmi vos « protégés », un garçon nommé Titus Chamberlain ? »
Alors elle le connaît. Oui, ceci dit ce n'est pas très étonnant puisque l'armoire à glace vient du un. Ce qui serait étonnant, ce serait qu'ils aient entretenu une bonne relation. En effet Titus n'est pas des plus... Sociables si je puis me permettre. En fait je vais me permettre. C'est une espèce de brute profondément antipathique qui frappe sur tout ce qui le regarde de travers ou même tout ce qui bouge. Quoique les mannequins d'entraînement ne bougent pas, eux. Bon d'accord, c'est une brute tout court. Lui et sa barbie tueuse... Dégénérescence de la petite fille parfaite. Mais tout à fait agréable à regarder je te l'accorde. Relativement désagréable ceci dit. Enfin pas trop avec toi mais pas non plus des plus aimables. Tes orchidées seraient quasiment d'une compagnie plus humaine pour un déjeuner... Te doutant que la présence du Chamberlain signifie quelque chose pour la rouquine, tu dis d'un ton égal :
« Oui. »
Ta voix semble la sortir d'une quelconque rêverie - très peu probablement agréable. Tu la regardes d'un air suspicieux - il n'y a pas de quoi pourtant - et l'écoutes te demander de répéter ce que tu viens de lui dire. C'est-à-dire un seul mot. Tu ne le fais pas et préfères préciser.
« Si tout s'est bien passé à l'heure qu'il est oui. Et il y a certainement avec lui Rheagan, sa "bonne amie". Elle aussi est une véritable machine à tuer. »
Tu pourrais les louer, lui dire à quel point ils sont excellents, comme ils se complètent avec l'un au corps-à-corps et l'autre aux armes de jet... Mais tu ne vas pas non plus lui révéler leurs stratégies et atouts, après tout s'ils ont été sélectionnés tu préfères autant qu'ils gagnent, Glamoria ne t'es pas aussi... Nan pas agréable. Disons que tu n'es pas autant habitué à elle qu'aux deux carrières. Après tout ils viennent du deux, tes origines, ton foyer. Mais ça ne veut pas dire que ton plus grand désir est de voir la petite mourir. Trop de gens que tu ne veux pas voir mourir... Titus, Rhea, Glamoria, et avec un peu de malchance la blonde du dix aura été tirée au sort. Comment s'appelle-t'elle déjà ? Oh oui, Katell... Sur ton visage se dessine une expression de pitié pure et tu glisses d'un ton presque inaudible :
« Et puisse le sort t'être favorable Glamoria... »
La lassitude est cachée au fond de tes yeux mais transparait dans ton ton. Encore un au revoir, encore un adieu. Comme si le fait que cinq de tes frères et soeurs soient morts aux Jeux ne n'était pas suffisant... Tu n'étais pas né quand deux d'entre eux sont partis mais tout de même. Et même si elle est revenue tu as été obligée de faire tes au revoirs à Zelda, plongé dans l'incertitude la plus... Certaine. Le sort s'acharne toujours sur toi n'est-ce pas ? Tu sors de la pièce en silence, sans même jeter un regard en arrière vers l'adolescente.
Spoiler:
Désolée, on ne peut pas dire que l'inspiration soit au rendez-vous... Et le temps nous presse. Tu réponds je réponds et on arrête ? Voire tu réponds aussi en dernière, comme tu le sens o/
Invité
Sujet: Re: II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels] Ven 8 Juin - 15:30
J’attends sa réponse. Je me sens encore toute étourdis par ce flash-back. J’ai l’impression de ressentir une fois de plus tous les coups que cette vermine m’a infligé. J’aimerais qu’il dise non. J’aimerais qu’il me dise qu’il ne connait pas de Titus Chamberlain. J’aimerai qu’il me dise qu’il n’a jamais entendu parler d’un garçon ce prénommant ainsi. Mais dans mon esprit, je crois que mon cerveau a déjà la réponse. Le père de Titus était un haut gradé. S’il n’était pas dans le district 1, il serait dans le 2, ça ne fait pas de plis. Et, je me suis renseigner sur ce pacificateur après l’accident de la ruelle, je sais que Envy (c’est ainsi qu’il se nomme) est originaire du 2. Alors lorsqu’il m’annonce sa réponse, même en étant préparé, je reçois un coup de poing dans le ventre.
« Si tout s'est bien passé à l'heure qu'il est oui. Et il y a certainement avec lui Rheagan, sa "bonne amie". Elle aussi est une véritable machine à tuer. »
Sa bonne amie. Je ne peux pas croire que Titus Chamberlain, le gars qui m’a martyrisé ai une petite copine. Mais je ne m’attarde pas sur ce sujet. Car je sais à ce moment-là, que je ne reviendrais pas vivante. Déjà quand on était à l’école il disait qu’il se porterait volontaire. Je suppose qu’il va le faire cette année. Et puis, quelle importance. J’ai promis de faire tout mon possible pour gagner. Je le ferais. Mais si je dois mourir, je veux le faire après avoir tué les tributs du D7. Et puis peut-être tué Titus, si ce n’est pas l’inverse. Je me surprends à soupirer, comme si cette nouvelle me soulageait, alors que c’est tout le contraire. Je regrette de ne pas être morte dans la ruelle. Quoi que non, ça aurait été une mort indigne de mon rang. Je me prépare à lui lancer un sanglante quand j’entends le pacificateur toqué timidement derrière la porte. Façon de dire : c’est terminé. L’homme que j’ai devant moi doit vraiment être dangereux, pour que les autres se méfient de lui. Pourtant, il murmure, quelque chose d’incompréhensible, la mine déconfite. Seule mon cerveau a réussi à décrypter ce qu’il vient de dire :
« Et puisse le sort t'être favorable Glamoria... »
Puis, sans un dernier regard, il s’en va. Je ne m’en rends compte que maintenant mais il semblait triste. Peut-être m’aimait-il bien au fond ? Que mon arrogance était quelque chose qu’il admirait. Une sorte de courage pour défier les force de l’ordre. Mais je n’eus pas le temps de réfléchir plus longtemps qu’une dernière personne vint me faire ses adieux.
« Gladys ! »
Je me lève du canapé. Gladys est plus qu’une amie pour moi. Même si elle est beaucoup plus âgée, nous nous entendons à merveille. C’est la seule qui était au courant de mon projet de me porter volontaire. Elle m’y a d’ailleurs encouragé. C’est ma prof de littérature. C’est elle qui m’a aidé à mieux maitriser un couteau. Mais elle m’a aussi aidé à perfectionner une autre arme qui je manie encore mieux, les mots.
« J’ai réussie ! Je l’ai fait Gladys ! »
Elle me regarde le sourire aux lèvres. Elle aussi s’entrainait dans l’espoir de pouvoir un jour participé au Hunger Games mais son père, une ancien vainqueur le lui a interdit. Du coup, elle place tous ses espoirs en moi. J’en suis très fière. Mais une question me taraude l’esprit à sa vue.
« Dis Gladys. Est-ce que tu vas me sponsoriser dans l’arène ? »
Spoiler:
c'est nul je sais, mais c'est demain le dernier jour, et j'ai encore d'autre rp pour demain à répondre :crying:
Invité
Sujet: Re: II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels] Sam 9 Juin - 14:09
Spoiler:
Désolée du retard, j'ai été sauvagement empêchée hier soir et ce matin x3x J'ai essayé de faire le plus expéditif possible, vu que je ne sais même pas si on a le droit de poster aujourd'hui D8
Alors qu'elle attend son tour devant la pièce où Glamoria fait ses adieux, Gladys laisse un mélange trouble de sentiments la traverser. Le premier, le plus important, celui qui lui donne l'impression d'avoir à nouveau quinze ans : une excitation joyeuse, qui lui chatouille la gorge d'une envie de rire de bonheur. Mais elle se retient, digne et tranquille, son éternel sourire simplement plus large que de coutume. Vient ensuite la fierté, brûlante aussi, comme un miel dans ses veines. Elle connaissait les intentions de son élève, qui n'est pas sa préférée pour rien, mais jusqu'à la dernière minute subsistait un doute, une crainte sourde qu'elle se défile, par peur, par hésitation, qu'elle laisse elle aussi échapper sa chance... Même si elle aurait eu l'an prochain. C'est donc du soulagement qui, en troisième, agrandit encore son sourire.
Mais il y a autre chose aussi, quelque chose sur quoi elle n'arrive pas à mettre le doigt. Une sorte de nostalgie, bien malvenue dans un instant si joyeux, qui grignote un peu de son effervescence – un peu, seulement. On dirait une tristesse, vague sans doute mais qui alourdit son regard d'une pointe plus sombre. C'est que c'est peut-être la dernière fois qu'elle verra Glamoria...
Comme la porte s'ouvre enfin, elle entre à la suite d'un pacificateur. Là, l'enthousiasme de la jeune fille la saisit brusquement, et chasse cette mélancolie comme dans un coup de vent frais. Gladys sourit plus vivement encore, son orgueil de professeur gonflé jusqu'aux dents, et sa joie pour son élève sincère et ardente.
— J’ai réussi ! Je l’ai fait Gladys !
— Je n'en ai pas douté une seule seconde ! répond-elle en lui prenant les mains. Un mensonge peut-il nuire quand il est dit avec sincérité ? Je n'ai pas le temps de te dire à quel point je suis fière de toi, Glamoria. Mais tu le sais. Ces Jeux... tu es faite pour eux.
Elle lui serre les mains, comme un encouragement. Ses yeux brillent de ce que d'autres pourraient prendre pour de la folie, mais qui est en réalité une foi absolue, et qu'elle veut transmettre à la jeune Tribut de toute la force de son sourire.
— Dis Gladys. Est-ce que tu vas me sponsoriser dans l’arène ?
— Quelle question ! J'y mettrai toute la fortune familiale s'il le faut. Même si je doute que tu en aies réellement besoin, ajoute-t-elle avec un clin d’œil complice. Rappelle-toi bien tout ce que nous avons vu ensemble. Tu es douée, fie-toi à ton corps et à tes instincts. Et surtout... les autres seront tout à toi, si tu leur parles comme tu sais le faire.
Elle lui lâche enfin les mains, après une dernière pression. Il y a tant de choses qu'elle voudrait dire encore, de conseils qu'elle voudrait rajouter, d'encouragements qu'elle voudrait donner. Mais elle sait qu'il ne reste déjà que peu de temps. Alors elle tâche de contenir l'excitation trop vive qu'elle ressent, et se redresse plutôt dans une attitude sereine, pour faire comprendre à la jeune fille qu'elle croit en elle, que pas une once d'inquiétude ne la traverse tant elle est certaine de sa réussite. Elle ne le formule pas cependant : certaines choses se transmettent mieux en silence.
Elle n'a pas quitté un instant son élève des yeux, quand elle rajoute finalement, d'un ton calme et posé :
— J'ai confiance en toi, Glamoria. Et bientôt, tout Panem me suivra là-dessus.
Dernière édition par Gladys E. Auberlin le Mar 12 Juin - 12:00, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels] Mar 12 Juin - 11:36
Spoiler:
Suite à l'inscription de mon scénarii, Jewels va venir voir Glamoria en rp. C'est pour ça que j'ai enlevé la partit le concernant
Je sais que Gladys est fière de moi. Elle est l’unique personne avec qui j’ai parlé de mon projet de volontariat, avec Jewels. Mais je préfère ne pas en parler. Ce que j’ai découvert avec les montres est encore coincé dans ma gorge. Mais je n’y pense pas. La personne que je considère comme ma deuxième mère est là, devant moi, le sourire aux lèvres.
-Je n'en ai pas douté une seule seconde !
Elle prend mes mains dans les siennes. Elles sont chaudes, comme toujours. Un sourire réellement heureux s’étire sur mes lèvres. Je souris rarement comme ça. J’ai appris à faire barrage de toutes mes émotions, depuis que Jewels m’a trahi. Ne pas montrer ni joie, ni tristesse. Rien, juste de l’ennuie. Mais avec ce que vient de me dire ma professeur préféré, je dois avoir un sourire qui s’étire jusqu’à mes oreille. Forcément qu’elle n’a pas douté de moi. Pourquoi le ferait-elle ? Je ne suis pas sa préférer pour rien.
-Je n'ai pas le temps de te dire à quel point je suis fière de toi, Glamoria. Mais tu le sais. Ces Jeux... tu es faite pour eux.
Je ne me suis jamais sentie autant heureuse après ce qu’elle vient de me dire. Oui, ces Jeux sont faits pour moi. Je l’ai gagnerais, quoi qu’il arrive. Même si je dois terminer avec une jambe ou un œil en moins. Et même comme ça, je sais qu’elle sera toujours fière de moi. Et ça aussi, j’en suis fière. Gladys est peut-être une des seules personnes avec lesquels je m’entends bien. Je voudrais me jeter dans ses bras. Lui exprimer à quelle point elle compte pour moi. Qu’elle sache que si je dois gagner, je penserais à elle.
Je lui exprime ma peur de ne pas avoir de sponsor, et lui demande si elle me sponsorisera et j’attends dans sa voix que tous ces espoirs sont en moi.
-Quelle question ! J'y mettrai toute la fortune familiale s'il le faut. Même si je doute que tu en aies réellement besoin.
Gladys est riche. Très riche. Elle est la fille d’un vainqueur et travaille pour le Capitole. Mais elle a raison sur un point. Mon éloquence me fera gagner énormément de sponsors, et elle le sait. Mieux que personne, puis qu’elle est mon professeur de langue. Elle m’adresse par ailleurs un clin d’œil complice, qu’elle me faisait souvent lorsqu’on était en classe. Je ne peux une nouvelle fois réprimander un sourire.
-Rappelle-toi bien tout ce que nous avons vu ensemble. Tu es douée, fie-toi à ton corps et à tes instincts. Et surtout... les autres seront tout à toi, si tu leur parles comme tu sais le faire.
Oui, car en plus d’être une institutrice en classe, elle m’aide tout autant que Dahlia. Mais avec Gladys, c’est différents. Nous avons les mêmes opinions, il est beaucoup plus facile de parler avec elle. Elle m’a appris à chasser, et à repérer n’importe quel bruit. Et surtout, à ne jamais faire confiance à personne, pas même aux autres carrières. Cette année plus que d’habitude, avec Neven comme coéquipier. Quant à la parole, je n’ai pas peur. Il suffira de quelque phrase tournée à mon avantage et c’est dans la poche.
Gladys me lâche les mains en faisait une dernière pression amical, comme pour me donner du courage. Je lis dans ces yeux tous ce qu’elle n’a pas le temps de me dire. Puis elle se lève et je fais de même. J’ai les yeux aux bords des larmes avec tous ceux qu’elle vient de me dire. Je sais que le pacificateur ne va pas tarder, alors elle me dit ces derniers mots, qui resteront gravé dans ma tête tout au long des Jeux.
-J'ai confiance en toi, Glamoria. Et bientôt, tout Panem me suivra là-dessus.
S’en en trop. Des larmes perlent mes joues, en s’écrasant doucement sur la moquette de la salle. Je la serre une dernière fois dans mes bras, et elle me rend cette étreinte. Confirmant mes peurs, le Pacificateur entre pour venir chercher Gladys. Mes derniers mots pour elle sortent de ma bouche tous seuls :
-Prends soin de toi Gladys. Jamais je ne t’oublierais.
Et le pacificateur ferme la porte. Je sais qu’il va venir d’une minute à l’autre pour me chercher. Je trace avec mon doigt le contour des pierres précieuses incrustées dans le canapé quand la porte s’ouvre de nouveaux. Je lève la tête et mon cœur se serre à la vue de mon dernier visiteur.
-Jewels ? Que viens-tu faire ici ?
Invité
Sujet: Re: II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels] Jeu 14 Juin - 17:53
Mes mains étaient serrés en poing depuis l'annonce officielle des tributs. Je gardais un air de chien féroce sur mes traits tellement j'étais à la fois crispé et furieux de la tournure des évènements. Comment cela avait-il put se produire ? Pourquoi comme un con j'étais resté figé sans réagir. Cette scène ne cessait de passer en boucle dans ma tête me culpabilisant et m'énervant un peu plus à chaque fois que je la revivais. Une haine folle était née en moi lorsque j'avais réalisé qu'il était trop tard. J'en voulais à tout le monde. A ces salauds du capitole qui s'amusent de notre malheur, à ces crétins de carrières qui aiment se suicider pour le plaisir du capitole, à ces rebelles qu'ont rien foutu pour empêcher ces hunger games de démarer... Mais j'en veux surtout à elle... a elle tout particulièrement car je la croyais plus maligne, plus fûtée... J'espérait qu'elle ne le pensait pas lorsqu'elle disait à tous qu'elle allait se porter volontaire cette année... J'espérais que dans le fond, elle soit comme moi. Qu'elle ait vu clair dans toutes cette mascarade et qu'elle fasse semblant de continuer à y participer juste le temps de trouver comme s'en échapper... Jusqu'au bout j'aurais été un idiot. Un pacificateur vint interrompre le fil de mes remords et me conduisit jusque devant une pièce. Les regards qu'il me lançait étaient dur et froid. Il me tenait fermement par le bras, me faisant presque mal. Faut dire qu'il m'avait sans doutes reconnu parce que moi, dès que j'ai vu son visage j'ai directement eu un haut le coeur. C'est ce salop de pacificateur avec qui j'ai passé quelques heures en tête à tête alors qu'il me torturait espérant obtenir des informations sur ces montres que je faisait passer en douce aux rebelles. Si ça ne tenait qu'à lui, il m'aurait sans doute foutu un grand coup de poing pour me saluer aujourd'hui mais nous n'étions pas seuls. Une fois devant la porte, j'hésita une seconde. Elle allait me prendre pour un fou, la dernière fois que nous nous étions parlés, c'était lorsqu'elle me faisait par de son mépris pour les rebelles... Tant pis, je préférais entrer dans cette salle que rester en compagnie de mon bourreau. Je poussa alors la porte et m'introduisit dans la pièce, n'osant encore croiser le regard de Glamoria. Je pris soin de bien refermer la porte avant de me mettre face à elle.
❝ Jewels ? Que viens-tu faire ici ? ❞
La demoiselle avait les yeux rougis, signe qu'elle avait pleuré. Je resta un instant immobile. Détaillant son visage avec attention, tachant d'en retenir chaque trait. Je fis alors un pas vers elle sans quitter ses yeux.
❝ J'aurais aimé t'accompagner là-bas. ❞
Véridique. Et toutes mes paroles de colère que j'avais préparés s'étaient envolés dès que j'avais croisé ses iris. Je ne pouvais pas lui dire tous les reproches que j'avais sur le coeur elle n'avait pas besoin de ça. Ce que je voulais par dessus tout, c'est qu'elle revienne gagnante alors il fallait lui insuffler un désir de gagner encore plus grand que ce qu'elle pouvait avoir maintenant. Il fallait que sa volonté soit inébranlable et qu'elle ne faiblisse pas. Ce n'était pas le moment de la faire douter car cela pourrait lui-être fatal dans l'arène. Ce n'était pas non plus le moment de fondre en larme, il fallait que je reste fort afin de ne pas attrister la demoiselle.
❝ Tu as intérêt à revenir Glam, sinon je me déplace moi-même dans cette arène pour te ramener ici en une seule pièce, c'est bien compris ? ❞
Je pris une longue inspiration, tachant de calmer mon coeur qui s'accèlerait à vitesse grand V se rendant compte que je passais mes dernières minutes en compagnie de la jolie rouquine qui le faisait battre depuis bien longtemps. Et puis je m'approcha d'elle sans la quitter des yeux. Je glissa doucement ma main dans la sienne et déposa, au creux de sa paume un objet froid. Un pendentif en or blanc en forme de coeur avec une perle de nacre en son centre.
❝ Tu ne sera jamais seule dans cette arène. A chaque seconde, je penserais à toi. ❞
Invité
Sujet: Re: II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels] Ven 15 Juin - 14:33
Il ferme la porte doucement, comme si un grand claquement serrai capable de me mettre en colère. Cela dit, ce n’est pas faux. Mais lui aussi doit avoir une bonne centaine de raison de vouloir me mettre en rogne. Surtout qu’il évite soigneusement du regard. Au final, il vient se placer devant moi et me réponds calmement.
-J'aurais aimé t'accompagner là-bas.
Il rigole. Pour pouvoir me tuer plus facilement ? Moi en tout cas je sais que j’en aurai été incapable. C’est peut-être la seule personne que je ne pourrais pas tuer. Je pourrai tuer plein de gens, Titus, Neven et tellement d’autre. Ah oui, le pacificateur Ducany-Hayne aussi. Mais Jewels et Gladys se sont nul doutes les deux seules personne que je respecte. Gladys parce que son père est un gagnant très réputé, et Jewels, je ne sais pas à vrai dire. Je sais juste que s’il meurt, j’aurai sa mort pour toujours sur ma conscience. J’aurai voulu répliquer quelque chose de sanglant mais rien ne vient. Alors je le laisse parler.
-Tu as intérêt à revenir Glam, sinon je me déplace moi-même dans cette arène pour te ramener ici en une seule pièce, c'est bien compris ?
Je ne m’attendais pas à ça. Je pensais qu’il allait me traiter de ton les noms possible et inimaginables. Mais non. Il me dit même qu’il tient à moi. Je pensais qu’il n’y avait que ma famille et Gladys qui étaient capable de ressentir ça pour moi. Puis je me rappelle toutes les rumeurs que j’ai entendues. Comme quoi Jewels Samsword serrait amoureux de moi. Je n’y ai jamais cru. C’était tellement risible. La première fois que je l’ai entendu, je me suis précipité dans les toilettes des filles pour éclater de rire. Mais maintenant qu’il est devant moi, pour me dire au revoir selon lui, je ne sais plus quoi penser. Et puis, très peu de personne m’appelle Glam. Seulement ma mère et mon père. Et lui quand on se fréquentait. Avant l’histoire des montres. Avant que je ne me rende compte qu’il travaillait avec les rebelles. Quelque fois je me surprends à vouloir qu’il soit à côté de moi, quand je suis triste et que j’ai besoin de réconfort. Il savait trouver les mots. Mais je l’ai toujours pris juste pour un ami. Etait-il plus au final ? Je n’en sais toujours rien. Il poussa un soupir et s’approcha de moi, mettant dans ma main un objet qui ressemblait fortement à un collier. Il me dit quelque chose mais ses dernières paroles étaient encore en train de tourner dans ma tête.
-Tu ne seras jamais seule dans cette arène. A chaque seconde, je penserais à toi.
Son argument me fit réagir. Et-ai-ce réel ? Ou voulait-il se racheter pour ce qu'il m'a dit ? Je n'en sais rien, mais j’étais absorber par ce qu’il avait dit avant. Je décide d’oublier un temps ses parole-ci pour lui répondre à ce qu’il m’avait dit avant de me donne le collier.
-A ce point-là ? J’ai entendu les rumeurs Jew’. Que tu serais amoureux de moi. Mais franchement, qu’est-ce que j’ai de spécial ? Une grande gueule qui dit que des sottises et un orgueil plus gros que la tour du centre d’entrainement au Capitole ? Mais pourquoi moi ? Ne comprend tu pas que je déteste passer pour une faible ? Et puis, je penserai que tu serais content, que l’on m’emmène à l’abattoir, vu la tournure de notre dernière discussion. Mais non. Môssieur voudrait aller au Jeux avec moi. Merde Jew’ ! Je sais que j’ai une existence misérable. Alors le mieux serait que Titus Chamberlain me tue. Comme il en a rêvé de centaines de fois je suis sûr. Seule trois personne serrait vraiment attrister par ma mort. Ma mère, mon père, et Gladys. Alors arrête de me faire croire que tu m’aime, t’arrivera pas à te racheter.
Sur ses paroles, je fonds en larmes. Comment ai-je pu dire des choses aussi méchantes à la personne que je considère comme mon meilleur ami. Je serre le poing dans lequel se trouve le collier et ramène ma main ver mon cœur. J’aimerais lui dire à quel point je suis désolée. Que je n’ai jamais voulu dire ça. Toutes les émotions qui m’ont envahis lorsque je lui ai gueulé dessus m’ont tiraillent encore la poitrine. J’arrive pourtant à articuler quelques mots entre deux larmes.
-Je suis désoler Jew’. Je ne voulais pas. Je …. Je ne le…. Je ne le pensais pas. Je suis tellement, tellement désolée. Tu peux pas savoir à quel point je suis désolée.
Contre toute attente, je me jette dans ses bras. Je ne sais pas s’il va me rendre mon étreinte. Mais je le souhaite tellement. Si il m'aime vraiment, il devrait le faire. Non ?
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Sujet: Re: II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels] Ven 15 Juin - 15:04
Mon regard se durçit lorsque je constata la réaction de Glamoria... Que faisait-elle ? Que lui arrivait-elle ? Mon regard trahissait-il donc mes pensées profondes que je n'aurais pas voulut prononcer ? Non, impossible car je n'en pensais pas tant. Oui c'était une sotte mais jamais je n'avais souhaité ça. Comment pouvait-elle donc imaginer que cette situation me plaisait ? Glamoria n'avait donc rien compris. Malgré le temps, malgré les années elle n'avait toujours pas sut voir clair en moi... étais-ce une preuve supplémentaire de l'intérêt inexistant qu'elle me portait ? Je me sentais encore plus idiot, encore plus dépassé par cette situation. Et puis Glam se jetta presque dans mes bras, le visage ruisselant de larmes. Je la serre un peu plus contre moi, appuie doucement ma tête contre la sienne et ferme les yeux.
❝ Oui tu as une grande gueule et un sacré culot, je dois bien le reconnaître. Et c'est ce qui t'aidera une fois lâchée avec ces adolescents meurtriers. Tu n'est pas faible non plus. Tu es la fille la plus courageuse de Panem... Tu n'as jamais eu peur de tes opinions et toujours affronté le danger de face. ❞
Je souffla une seconde, respirant un instant son parfum une dernière fois. Je m'écarta un peu d'elle et fixa de nouveau ses grand yeux.
❝ J'aurais aimé venir avec toi là-bas car l'impuissance que je ressentirais en te regardant te battre sans pouvoir te venir en aide va me tuer. ❞
L'espace d'un soupir je baissais les yeux, pesant rapidement mes mots et mes paroles m'assurant que je n'allais pas commettre de faux pas... Au pire, tant pis. C'était maintenant ou jamais vu la tournure des évènements.
❝ Je ne veux pas te faire croire que je t'aime Glamoria, de toute façon, tu es le genre de fille a croire que ce qu'elle voit n'est-ce pas ? ❞
Sur ces mots je pencha doucement mon visage vers le sien et embrassa ses lèvres. J'espérais que cet instant ne s'arrête jamais, que l'on nous oublie dans cette pièce. Que ces jeux ne soient qu'un mauvais rêve... que tous cela soit le fruit de mon imaginaire. J'aurais aimé avoir plus de temps avec Glamoria, lui faire comprendre a quel point elle est chère à mes yeux. Lui expliquer, lui montrer que mon coeur est à elle et que je ne saurais vivre sans elle à mes côtés.
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Sujet: Re: II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels] Ven 15 Juin - 15:42
Ma réaction est tellement stupide. Qu’est-ce que j’espère ? Qu’il me prenne dans ses bras et me serre encore un peu plus. J’ai dû lui faire tellement mal. Je ne suis qu’un horrible monstre. Je ne suis pas celle que les gens du Capitole pensent que je suis. Non, je ne suis pas la petite égérie de la marque à son papa. Je suis une fille sans pitié qui brise le cœur de beaucoup de personne. Alors, je m’attends à ce que Jewels s’éloigne de moi. Mais non. Au contraire. Il me serre un petit plus et vient appuyer sa tête contre mon front, tout en me berçant de parole rassurante.
-Oui tu as une grande gueule et un sacré culot, je dois bien le reconnaître. Et c'est ce qui t'aidera une fois lâchée avec ces adolescents meurtriers. Tu n'es pas faible non plus. Tu es la fille la plus courageuse de Panem... Tu n'as jamais eu peur de tes opinions et toujours affronté le danger de face.
Si de simple mots pouvait me libérer de mon angoisse, je crois que Jewels é réussi ce que même Gladys n’a pas su faire. Desserrer l’étau autour de mon cœur qui me donnait l’impression d’être voué à la mort. Mais il doit savoir autant que moi que même si Titus à changer de district, il n’en reste pas moins un carrière quand même. Et qu’il va sans doute possible, se porter volontaire, même si il est dans le district 12. Pourtant, tous ce compliment réchauffe mon cœur. Il s’éloigne de moi et soudain, cette sensation de sécurité s’évapore comme un rien. Mais ces paroles, elles, m’apportent le réconfort dont j’ai tant besoin.
-J'aurais aimé venir avec toi là-bas car l'impuissance que je ressentirais en te regardant te battre sans pouvoir te venir en aide va me tuer.
Alor c’est vrai. Il m’aime vraiment. Au fond de moi, j’en suis heureuse. Mais savoir qu’il ne sera alors pas avec moi là-bas me déchire le cœur. Je décide alors que même si je dois tuer à main nu ou avec les dents, je le ferai. Et tant pis si les gens me prennent pour un double du dévoreur d’enfant. Je ferai tout pour le revoir. Pour entendre encore une fois sa voix calme et posé. Et tant pis si il est rebelle. Il pousse un nouveau soupir, et continue, alors que je reste bouche bée par toute ce qu’il vient de dire.
-Je ne veux pas te faire croire que je t'aime Glamoria, de toute façon, tu es le genre de fille à croire que ce qu'elle voit n'est-ce pas ?
Il n’a pas faux. Ont dit bien « je crois que ce que je vois » ? Moi ça fait seize ans que j’applique à la lettre ce dicton, et je compte continuer sur cette voie. Mais que veut-il insinuer ? Qu’il n’essaie pas de faire la comédie ? Je me pose tout un tas de question quand je vois ses lèvre se rapprocher des mienne. Mon Dieu, que veut-il faire ? Alors la vérité m’explose en plein visage. Il veut m’embrasser. Me montrer à quel point il tient à moi. C’est seulement à ce moment que je me rends compte de mes sentiments pour lui. Alors quand ses lèvres touchent les miennes, je ne m’échappe pas. Mon premier baiser. Des milliers de petits papillons me nouent le ventre. Comme j’aimerais que cela dure toujours. Comme j’aimerai ne jamais partir au Jeux. Mais je sais que le pacificateur va revenir d’une minute à l’autre. Alors je me retire doucement, comme je voyais mes parents le faire. Je me remets face à lui, et tient sa tête entre mes mains.
-Maintenant je te crois.
Je lui adresse mon plus beau sourire. Pourtant, je sais que mon sourire reste timide. Je serre à m’en blanchir les doigts le collier que Jewels m’a offert. Je sais que maintenant, je pourrai mourir heureuse, mais je n’en pas l’intention. En tout cas, pas maintenant.
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Sujet: Re: II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels]
II,1.It's time to say goodbye [Envy, Glady et Jewels]