Roseann " Rosie " " Rose "Louana Middelton

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

minimum cinq lignes.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

minimum cinq lignes.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

référez-vous à ce sujet.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

minimum cinq lignes. (résidents des districts)

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

minimum cinq lignes. (résidents du capitole)

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

(en gros, êtes-vous pour une rébellion ou contre.) minimum cinq lignes. (résidents du capitole & des districts sauf 13)

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

minimum cinq lignes. (résidents du district 13, sachez qu'ils n'ont connu que ça dans leur vie. sauf pour les rebelles qui auraient quitté pour une raison ou une autre leur district d'origine.)

tell us your story.

« Ding-Dong » Le bruit de l'horloge géante dans le salon indiquait vingt heures et demie. Habituellement, c'est à cette heure-ci que la famille Middelton se mette à table et personne ne devait déroger à cette règle sous peine d'avoir un père de mauvaise humeur. Ne voulant pas mettre ce dernier dans cet état, je me suis installée à ma place habituelle, c'est-à-dire à côté de mon père et en face de ma maternelle. Les muets et muettes avaient installé un grand festin, un rôti avec une sauce moutarde qui me montait au nez, des brochettes assaisonnées au cumin accompagnées de pommes de terres coupées en dé, des légumes comme des carottes, des haricots verts, du fromage et en guise de dessert de la mousse au chocolat. J'avais beaucoup faim, et je me suis servie des brochettes avec des pommes terres. Pendant que je mangeais, mes pensées ce sont dirigées vers les districts les plus pauvres, où les personnes mourraient de faim, car il n'y avait pas assez de nourritures pour tout le monde, j'avais beaucoup de chance d'être ici bien au chaud, en train de manger à ma faim. Quand soudain une voix me fit sortir de ma rêverie. Celle de ma mère « Ma chérie, j'ai le plaisir de t'annoncer que tu vas m'accompagner aux prochains jeux des Hunger Games. Tu vas pouvoir m'aider à habiller, maquiller les tributs du district 3. » Surprise, je n'avais rien dit, me contentant d'avaler la bouchée en cours de mastication. J'avais seize ans et j'allais pouvoir accompagner celle qui m'a mise au monde à rendre le plus beau possible les deux personnes qui avaient été désignées par la moisson. Jusqu'à présent, je n'avais pas eu le droit de le faire, car j'étais trop jeune et immature pour l'aider. Ce jour-là était arrivé et j'étais fière comme un coq. Et dire que pendant toutes ses années, je m'étais entraînée jour et nuit à coiffer, maquiller, habiller sans oublier de créer les vêtements sur des mannequins, ou des copines qui voulaient se prêter au jeu du relooking.

La veille où je devais commencer à travailler, j'étais angoissée rien qu'à l'idée de faire mal faire les choses. C'était la première fois que j'allais appliquer ce que j'avais appris et je n'avais qu'une seule envie, être parfaite à tous les points. C'est tard dans la nuit que je me suis enfin endormie. Le lendemain après m'être maquillée, coiffée et habillée, je fis la connaissance des deux tributs dont j'allais m'occuper accompagnée de ma mère dont je suis très proche. « Voici le jeune homme dont tu vas prendre soin durant la semaine de préparation. Je te présente Kieran Whitaker » Je me suis doucement décalée pour qu'il puisse me voir et pris mon courage à deux mains et je me suis avancée vers le jeune homme « Enchantée, je suis Roseann, mais tu peux m'appeler Rosie, Rose. C'est pas les surnoms qui manquent. » Un rire était sorti presque malgré moi de ma bouche. Aussitôt mon visage c'est renfermé en réalisant que c'était pas du tout drôle, de plus qu'il allait peut-être mourir durant les 69 ème jeux. Je voulais juste le détendre. Ne voulant pas faire une gaffe de plus, je me suis juste contentée de le regarder pour réfléchir à la façon dont j'allais le rendre le plus attirant possible lorsqu'il allait se présenter à Ceaser dans quelques heures où il allait se faire interviewer. Ma mère m'avait promis que j'allais faire cette tâche, pas plus tard que la veille juste avant la grande soirée où chaque participant était interrogé . Durant les sept jours, nous avons fait connaissance, malgré qu'il vient d'un district et moi du capitole, deux mondes qui s'opposent, mais on s'entendait plutôt relativement bien - pour ne pas dire super bien - Lorsque ce grand soir arriva, j'étais toute excitée, mais je me retenais pour le jeune homme. Lui avait l'air tellement angoissé, la peur se lisait sur le visage. En même temps, je serais dans le même état d'esprit, si j'étais à sa place, voir pire. Il fallait à tout prix que je le rassure que j'étais là, à ses côtés. « Keiran, je sais que ce n'est pas facile, mais tu sais que je suis là, tout prês de toi. Je te ne te laisserai jamais tomber ? Tu m'entends ?? » Dis-je en posant ma main sur son épaule et en pressant cette dernière en signe de réconfort et en plongeant mes yeux dans les yeux du tribut. Je me sentais impuissante, je ne savais pas comment le rassurer. « Pour l'instant, ne pensons pas aux Hunger Games, pense à ce soir, éblouit les spectateurs pour que tu aies des sponsors, pour qu'il t'apprécie comme tu as fait avec moi. » Un sourire c'était affiché sur mes lèvres et ces mots-là étaient sincères et remplies de douceur. Maintenant, il fallait que je fasse mon travail. Tout en parlant avec le jeune homme du district 3, je me suis chargée de couper ses longs cheveux pour qu'il les ait plus court de façon à ce qu'il puisse se mettre du gel dans ceux-ci et les mettre en bataille s'il le voulait, c'est ce que je fis pour l'évènement de ce soir. Ensuite, j'ai pris une rassoir afin de raser, mais pas complètement sa barbe pour lui laisser quelques poils autour du menton afin de faire une barbe de trois jours. Avec un tout petit peu de maquillage, j'ai effacé les cernes qu'ils avaient autour de ses yeux pour qu'il est une bonne mine et la dernière touche finale. Le costume. Ce dernier avait été spécialement fait par mes soins. Les vêtements que Monsieur Whiater allait porter étaient simples, mais très élégants. Une chemise blanche, une cravate noire et longue, un pantalon ainsi qu'une veste de la même couleur que le pantalon c'est-à-dire noir. Le petit truc en plus qu'il y avait dessus, c'était un bouton discret et miniature dans la poche de la veste de devant qui permettait de changer la couleur des fringues à volonté ainsi que les vêtements, Le petit bouton avait dedans une toute petite puce qui était reliée à la mémoire de Keiran. J'avais passé plusieurs journées et nuits pour arriver à faire ce que j'avais fait. Après lui avoir montré le résultat final, j'étais très fière de mon travail. Alors que j'étais en train de ranger mes affaires j'entendis « Wahow, c'est magnifique ce que tu as fait Rose. » Il attrapa une de ses mains afin de la garder dans la sienne. Rien que de sentir ce contact, un long frisson parcourut mon corps qui était - il fallait le dire - épuisé.

Dans le ciel, l'orage était au rendez-vous. A croire que c'était fait exprès pour mettre l'ambiance qui était déjà assez pesante comme ça. Allongée dans mon lit, je n'arrivais pas à m'endormir. J'étais trop nerveuse pour sombrer dans un profond sommeil. Je n'arrêtais pas de me dire que c'était la dernière fois que je voyais Kieran. J'avais refusé pendant ces sept jours de penser que c'était peut-être l'unique fois que je le voyais. Je ne voulais pas qu'il meurt dans cette fichue arène, sous mes yeux restant impuissante. Bien sûr, je pouvais toujours supplier mon père qui est juge des Hunger Games, de l'épargner, mais ce dernier se douterai forcément que le tribut est plus qu'un simple ami à mes yeux. Certes nous avons que seize ans et pourtant nous nous sommes attachés à l'un et l'autre, malgré cette grande différence de culture, mais aussi de classe sociale. Un peu comme Roméo et Juliette. Fixant le plafond en ayant le coeur qui bat très vite, je n'avais qu'une seule envie retrouver celui qui deviendra par la suite, le vainqueur des 69 ème jeux, mais je n'osais pas vraiment de peur qu'il trouve ceci impolie. Pourtant, j'avais besoin de le voir, de passer le plus de temps à ses côtés. Pour cela, il fallait bien que je trouve une excuse. Ayant de l'adrénaline dans le corps, j'ai appelé une muette afin qu'elle m'apporte un chocolat chaud avec des tartines au beurre et à la confiture. Quelques minutes plus tard, j'ai eu tout ce qu'il me fallait. Enfilant une robe de chambre par-dessus mon pyjama, je me suis dirigée vers la chambre où se trouver Monsieur Whitaker. Une fois devant la porte, j'ai tapé deux coups avant de chuchoter. « Kieran, c'est moi Rose. Je suis venue d'apporter des tartines et un chocolat au cas où, tu aurais une petite faim ou soif. Excuse-moi si je te réveille. » Dis-je en posant le plateau sur sa table de chevet. « Merci » Non, il ne dormait pas. Un petit soupir de soulagement était sorti de ma bouche, mais contente de le voir. Je ne voulais pas être demain. Si je pouvais tourner le temps, je le ferai pour qu'il rentre jamais dans ses stupides jeux. Voyant le brun aux yeux sombres au fond de la chambre, je me suis approchée de lui en le prenant par la main, le faisant asseoir sur le lit. Doucement, j'ai tapoté mes genoux pour qu'il puisse mettre sa tête sur mes jambes. Une fois qu'il avait fait ceci, j'ai doucement caressé les cheveux fins et coupés par mes soins du garçon du district 3 afin de tenter de le consoler. Nerveusement que j'ai remis une de mes mèches derrière mon oreille en avouant « Pour te dire la vérité, je voulais te voir une dernière fois, le coup je t'apporte du chocolat chaud et des tartines n'était qu'une excuse » Je ne voulais pas qu'il voit à quel point, j'avais peur pour lui. Je ne voulais pas le voir mort derrière mon écran géant pendant les jeux. Je refusais obstinément de penser à l'avenir, car je ne voulais pas souffrir et je préférai prendre chaque jour comme si c'était le dernier. Un long silence régnait dans la chambre de Kieran, je n'osais plus parler de peur que ma voix tremble. J'étais une femme forte, courageuse et je ne devais pas craquer devant le tribut. Peu à peu mes cheveux m'ont caché mon visage peiné et ronger par l'inquiétude. Doucement, j'ai senti deux bras m'enlaçant. Rien qu'à sentir son contact contre ma peau, j'étais rassurée, mais je voulais que ce moment ne se termine jamais. « Je ne veux rien te promette, je ne sais pas si je vais ressortir vivant ou mort de ce jeu, mais une chose est sûre. Tu as été d'un grand soutien, une épaule sur laquelle, je pouvais me reposer. Je ne t'oublierai jamais, tu n'es pas comme tout ces gens qui habitent au Capitol. Non toi, tu es différente. » Ces mots étaient t-ils censés m’apaiser ? Je ne le savais pas, mais je faisais tout pour profiter du moment présent. Avec une extrême douceur, le brun mit mes cheveux blonds en arrière pour dégager mon visage. J'ai alors plongé mes yeux d'un bleu azur qui devenaient presque vert dans les pupilles marrons du garçon du District 3. Ce dernier déposa un baiser sur mon front. Je suis restée sans voix me contentant d'observer chaque particule de son visage, puis sans savoir ce qu'il m'avait pris, j'ai déposé mes lèvres sur celle de Kieran, mais ce baiser ne durera pas longtemps. Juste le temps de quelques secondes, maintenant je ne savais pas comment réagir, j'avais honte. Normalement on n'aurait jamais dû s'attacher à l'un et à l'autre. Malheureusement, il n'y a des choses qu'on ne contrôle pas. Réalisant peu à peu que je venais de donner mon premier baiser à l'âge de seize ans. « Je ne veux pas que tu considères ce baiser, comme un baiser d'adieu, mais plutôt comme un encouragement. Il faut que tu sois en forme pour demain. Je ... Je vais te laisser... Bonne nuit. » Alors que j'étais en train de me relever, il me retient par la main et me sert très fort dans ses bras. Au bout d'un petit moment, son entraine se fit plus légère pour me laisser partir. Lorsque j'étais sur le seuil de la porte de Kieran, je me suis retournée une dernière fois avant de partir presque en courant dans ma chambre. Lorsque j'étais dedans, j'ai éclaté en sanglots en m'allongeant sur mon lit et quelques minutes après avoir pleuré, j'ai plongé dans les bras de Morphée.