taissa-spleen janis marvel

❝ WHITE LIPS, PALE FACE, BREATHING IN SNOW FLAKES. ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

J'ai toujours voulu mourir noyée. Me demandez pas pourquoi, l'eau me fascine. Cet élément qui fait toute la vie à lui seul, c'est juste trop intéressant.. Ok, je suis bizarre. En plus j'suis pas du district quatre qui vit dans l'eau H24. Nan moi c'est les médocs. En tout cas, ouais, mourir noyée ça pourrait être cool. C'est pas trop douloureux, et c'est la faute à personne si tu te noies... Enfin sauf si on te garde la tête dans l'eau epxrès bien sûr, mais ça c'est autre chose... J'veux juste une mort belle et tragique. Un suicide tiens, ça pourrait être assez cool dans le genre ! Ouais je me suiciderai si j'en ai marre tiens.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour ma mère, c'est sûr... Si un jour il lui arrive quelque chose, c'est évident que je ferai tout pour qu'elle reste en vie, quitte à donner la mienne. Ma mère est la deuxième personne la plus importante dans ma vie... Après Silas. Oui, Silas c'est... Mon meilleur ami, en quelque sorte. Et c'est clair que je pourrai mourir pour lui. D'ailleurs, il ferait de même, je le sais. Même si il me répète sans cesse d'aller me prendre quand j'dis des conneries dont j'ai moi même le secret.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Ma discrétion. En fait, c'est simple, quand on me connaît pas bien, on me remarque pas. J'ai pas un look extravagant, ma voix est douce, on dirait que je chuchote quand je parle j'vous jure, c'est assez handicapant, mais ça peut être pratique... Genre, je gagne tout le temps à cache cache. J'aime bien arriver derrière les gens et leur chuchoter un "bouh" à l'oreille, comme ça, pour rire. J'vous jure que leurs têtes valent tout le temps le détour... Surtout ceux qui croient aux fantômes. Alors si un jour vous entendez du bruit derrière vous, ben... C'est pas moi. Sinon, je suis aussi très rapide, et douée pour grimper aux arbres. Genre je cours plus vite que n'importe qui que je connais, et comme je suis aussi discrète, hop on me prend pour un fantôme. Grimper aux arbres, c'est cool. Bon si je fais les HG je sais qu'il y aura des gens plus doués que moi pour ça, étant donné qu'il y a pas des masses d'arbres dans mon disctrict, mais j'aime ça. Je suis aussi une bonne guérisseuse. C'est ma mère qui m'a appris, elle tenait ça de sa propre mère qui était assez bien placée lorsque le district 6 servait encore totalement à la recherche médicale.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Mon père a participé aux jeux. Oui, oui, mon père... Enfin, il n'était pas au courant que ma mère était enceinte, bien sûr... Ils n'avaient tous les deux que dix-sept ans à l'époque. Je n'étais pas encore née lorsqu'il est mort, là bas, dans l'arène. Mais je pense que ma mère ne s'est jamais remise de sa mort. Apparemment quand elle était plus jeune, elle était souriante, une vraie pile électrique... Elle a bien changé alors. Mon père est mort dans le bain de sang, dès le début des jeux. C'était un petit gars frêle et discret... Un peu comme moi, en fait, Maman dit d'ailleurs que je lui fait beaucoup penser à lui. Le pauvre, personne n'a voulu prendre sa place lors de la moisson. Des fois, je me demande ce qui se serait passé si il n'avait jamais été choisi. Ou si il avait survécu. Ou si le Capitole avait été renversé, il y a plus de 16 ans de cela. Est-ce que j'aurais su ce que c'est, d'avoir un père ?

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Moi, ça me donne de l'espoir. Une révolte ? Certes, c'est risqué, c'est dangereux et je n'aime pas les risques, une vraie fillette que je suis... Mais si cela peut stopper ces horreurs, les Hunger Games entre autres.. C'est la meilleure chose à faire. J'ai d'ailleurs prévu de rejoindre le district treize. Ouais, un jour. Disons quand ma mère ira mieux, et quand Silas se décidera d'abandonner ses idées à la con pour venir avec moi quoi.




JE VIENS D'UN MILIEU plutôt favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'est pas super abondante, mais y'a pas non plus à se plaindre. DU COUP, MON NOM A 7 chances d'être tiré (5 inscriptions obligatoires, deux tesserae) . J'EXERCE LE MÉTIER DE stagiaire en recherche clinique ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime assez même si c'est plus pour faire quelque chose qu'autre chose. JE SUIS DANS LE 6ÈME DISTRICT. AYANT 16 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende beaucoup beaucoup parce que je tiens à la vie quand même. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

PARTIE I.

Il arborait un costume rafistolé du mieux qu'il pouvait, essayant d'être élégant. La première, la fille, se tenait debout sur l'estrade. Ses genoux ne tremblaient pas, ses lèvres à peine. La femme aux cheveux roses tira le second papier. « Arthur Soolis ! Allons, Arthur, où êtes vous ? » Le coeur d'Arthur se serra. Il était pétrifié. De terreur, bien sûr, et il ne parvint à bouger ne serait-ce qu'un seul muscle. « NOOOOON ! » Elfira se jeta à genoux, frappant le sol de ses poings. Ses larmes coulèrent à la place de celles d'Arthur. Au bout de quelques secondes, on le traîna de force sur l'estrade, ou il s'avanca d'un pas chancelant. Son visage si peu expressif était animé par une lueur de peur. « Bien, nous avons nos deux tributs. Y a-t-il des volontaires ? » demanda celle aux cheveux roses, une expression sereine mais curieuse sur le visage. Personne ne s'avanca. Aucune main levée. Soudain, une petite voix se fit entendre dans la foule. Elfira. « Un volontaire, s'il vous plaît... Pour Arthur.. » Le chef des Pacificateurs la fusilla du regard. Une pauvre, vêtue de haillons. Sans intérêt. « Tais-toi, petite sotte ! » dit-il, agacé. Deux pacificateurs s'avancèrent alors pour emmener les nouveaux tributs. « JE SUIS ENCEINTE ! » hurla alors Elfira au milieu de la foule silencieuse. Arthur eut à peine le temps de jeter un regard en arrière qu'il vit les portes de l'hôtel de ville se refermer derrière lui. Elfira était enceinte. Et il savait pertinemment qu'il était le père de l'enfant. Dehors, Elfira pleurait, tandis qu'un murmure s'éleva de la foule, venant en particulier du coin où la haute classe du district six avait l'habitude de se regrouper les jours de moisson. « Cette traînée... » « Elle n'a que dix-sept ans, et lui aussi... » « Si c'est pas malheureux... » mépris et pitié se mêlaient. Et pour sa part, Elfira avait compris qu'Arthur était condamné.

Le compte à rebours venait de commencer, et Arthur haletait déjà sur sa plate-forme. Son mentor l'avait dores et déjà prévenu : fais tout ce que tu peux pour récupérer des armes. Il n'avait donc que cette idée en tête. Devant lui, la corne d'abondance se dressait, brillante dans la lueur de l'aube. Tout ce dont il avait besoin c'était d'une arme et de quelques provisions, se dit-il. Il se débrouillerait pour le reste. « Je dois rester en vie, » pensa Arthur. « Pour elles. » lorsque son nom avait été appelé, il n'avait vu aucun espoir de survie. Frêle et petit pour son âge, il n'avait pas une force exceptionnelle, et face aux carrières, il ne faisait pas le poids. Mais c'était avant qu'Elfira fit savoir qu'elle était enceinte. Arthur avait décidé de sauver sa peau. Le compte à rebours se termina, et il courut aussi vite que l'éclair, vers la corne d'abondance. Certains tributs, juste devant lui, se faisaient tuer, il esquivait les coups du mieux qu'il pouvait. Il était arrivé à la corne. Mais un mec blond, d'environ 4m50, lui barra le passage, faisant tournoyer une lance dans sa main. « J'ai entendu le discours de Ceasar sur ta copine enceinte. » Arthur leva les yeux vers l'autre gars. Il ne semblait qu'être amusé de la situation. Aucune pitié. Un carrière, pour sûr. « C'est mignon. Dis bye bye, le gnome. » et après un cri de rage de la part du géant, Arthur sentit une douleur fulgurante lui transpercer la poitrine de part en part. Il tomba sur le sol, et sa vision se troubla. En un instant, il ne voyait plus, et sur son dernier mot fut le nom d'Elfira. Il ne fut pas le premier coup de canon. Mais cela ne changeait rien : huit mois plus tard, je naissais, sans jamais avoir connu mon père.

PARTIE II.

Ma mère revenait, un sac sur son frêle dos. Elle était exténuée. Je regardais derrière elle. Les hauts bâtiments où tout semblait possible... Ceux qui apportaient richesse et abondance aux gens de notre district... Une lueur d'envie brillait dans mon regard, lueur que ma mère fit en sorte d'éteindre dans la seconde. « Promets moi de ne jamais y mettre les pieds, chérie. Ces endroits ne sont pas faites pour des gens comme toi et moi. » Haussant un sourcil, je lui demandai d'une voix enfantine -je n'avais que huit ans- : « Mais tu y vas bien, toi, Maman ! » ma mère travaillait dans les laboratoires, à côté des centres de recherche de mon district. Elle nettoyait, enfin c'était ce qu'elle me disait en tout cas. Nettoyer quoi, j'en avais aucune idée... Mais on était pas pauvres à en crever. Ma mère se donnait du mal pour ça. Par contre, on était la seule famille de scientifiques à vivre parmi les gens les plus pauvres de notre district. Je pense que c'est parce que ma mère avait un boulot à très basse échelle dans les labos, elle ne gagnait pas plus qu'un simple ouvrier, et elle devait me faire vivre, sans l'aide d'une tierce personne. Puisque mon père est mort dans les jeux. Quand j'en parle, j'en ai encore une pincement au coeur. Je déteste les jeux, et le Capitole, depuis toute petite, depuis que ma mère m'a expliqué à voix basse que c'était à cause de tout cela que je n'ai jamais eu de père. Bien sûr, elle m'avait fait jurer de ne rien dire concernant les opinions que je pourrais avoir... Les gens n'aiment pas trop ceux qui haïssent le Capitole comme moi. Une fois, vers mes huit ans, je m'étais faite une perruque blanche avec du tissu trouvé chez moi, que ma mère utilisait pour ses robes. J'étais allée à l'école avec, pavanant « Regardez moi, je suis Snow, j'aime aider à tuer des gens ! » un pacificateur super grand m'a ramené chez moi ne me traînant par le bras, et il a demandé à voir Maman. Quand elle est revenue à la maison, quelques heures plus tard, elle avait des blessures sur tout le corps. Mais jamais ma mère ne m'aurait frappée. Je m'étais contentée de soigner ses blessures en silence. Vers huit ans, je savais déjà le faire... J'ai vite appris à me gérer toute seule, ma mère travaillant 14h par jour. Après l'école, j'allais discrètement dans le quartier des scientifiques. Je rêvais d'y habiter un jour, même si les habitants de mon quartier m'aimaient beaucoup. Mais Soyons réalistes : avec mes haillons, je faisais tache au milieu de ces maisons toutes propres, pareilles aux habitants qui en sortaient. Souvent, je voyais des adultes me regarder comme si j'avais été une mouche leur arrivant dans la figure. Et leurs enfants adoptaient la même attitude, dégoûtés par la pauvreté. Ma mère n'aimait pas que j'aille là bas, je pense qu'elle ne voulait pas que je sois tentée par une vie qu'elle ne pourrait jamais m'offrir. Mais ce quartier était comme un bijou agité sous le nez d'un cleptomane. Je ne pouvais pas résister à l'envie de m'en approcher donc. C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Silas. Je vous raconte.