Kalyan Diamond Ellison

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Lorsque j'étais enfant, je me voyais périr dans les jeux et mourir en héro, si je n'étais pas le vainqueur. Aujourd'hui, les choses ont changé. Je suis au Capitole et suis, je pense, en sécurité. Donc je pourrais mourir de vieillesse en ayant accompli diverses choses dans ma vie, comme le souhaiterais mon père. Il n'y aura donc pas de souffrance dans la mort et mon espérance de vie s'est prolongée depuis que je suis dans la ville. Est-ce que ca me rassure ? Est-ce que ca me plait ? Pas réellement. Mourir en héro est encore un souhait que je préserve. Peut-être que cela se passera en défendant le capitole. Je n'en ai pas la conviction cependant. Serais-je prêt à me battre contre mon ancien district s'il venait à se soulever ?

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour mes parents. Je les défendrais au péril de ma vie. Autrefois, je me serais battu pour mon district. J'aurai été volontaire si mon père ne m'en avait pas empêché. Je ne lui en veux pas de me l'avoir interdit. Avec la maturité, je comprends qu'il est pu avoir peur de me perdre autant que j'ai peur de les perdre. Donc je donnerais ma vie pour eux. Je l'aurai donné pour Dahlia aussi. Je me serais porté volontaire pour la protéger dans l'arène et je me serais sacrifié à la fin, pour elle. Elle était une sœur pour moi. Aujourd'hui, je ne serais pas étonné de me mettre en travers des balles pour elle. Mais je ne l'avouerais jamais à haute voix. Malgré nos divergences, notre éloignement, elle n'a jamais quitté ma tête, non plus mon cœur.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

N'ayant jamais eu le soutien de mes parents en ce qui concerne mon entrainement, je me suis débrouillé pour améliorer certaines choses, seul, sans aide. Je pense que ma rapidité est un atout que j'ai su développer. Elle ne va pas sans mon agilité. Je suis doué lorsqu'il s'agit de faire les choses bien et en vitesse. Parfois, ma mère me demandait de l'aider pour la confection de ses bijoux. Elle était toujours très étonnée par la vitesse de mes actions, mais aussi par le résultat final. Elle disait que j'étais fait pour ça. Je lui souriais, mais ce n'était pas ce que je voulais entendre. Alors, dans les bois, je courrais afin d'améliorer mon endurance et ma rapidité. Je grimpais aux arbres et tentait de repousser mes limites pour passer d'un chêne à un autre en m'accrochant aux branches. Un jeu dangereux qui me valut quelques frayeurs. J'ai aussi amélioré mes déplacements pour paraitre le plus discret possible. Je m'amusais ainsi à surprendre Dahlia, un jeu qui me faisait bien rire et qui me fait encore sourire lorsque j'y pense.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Je me délecte des jeux de la faim. Je m'imagine à la place de chacun et commente les erreurs de certains tributs. Au départ, je n'avais pas conscience qu'il 'agissait de la vie d'enfant. Je voyais ca comme un jeu sans conséquence. Et Dahlia est entré dans l'arène, il y a quelques années. La réalité m'a frappé de plein fouet. Elle s'en est sortie et j'ai été si fier d'elle. C'est sans doute ce sentiment qui m'a conforté dans l'idée que ces jeux étaient bons. J'aurai tant aimé que le monde éprouve cette fierté à mon égard. Alors oui, je regarde les jeux avec un grand divertissement. Mais j'ai été appris ainsi. Pourra-t-on le changer ? J'ai mes arguments.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Me liguer avec le treizième district ? Ces lâches qui se sont fait passé pour mort pendant des décennies ? C'est une blague ? Pourquoi leur apporter autant d'importance ? Ils n'ont pas eu le courage de se montrer avant, c'est qu'ils devaient aussi avoir des doutes sur leur pseudo guerre. Rien ne m'incite à les défendre et à défendre leur idée. J'ai perdu ce rôle le jour où j'ai été abandonné par mon district, le jour où elle m'a abandonné. Alors qu'il se débrouille seul. Mais il se pourrait bien qu'il m'ait pour ennemi.

tell us your story.

Tapotant ses petits doigts agiles sur la table en verre, teinté de noir, Kalyan observait la pendule, agacé par des tic-tacs lui donnant l'illusion que les secondes duraient une éternité. Une lueur orangée traversait la baie vitrée, le soleil se couchant à l'horizon, apportant au paysage une ambiance surréaliste. Du haut de ses treize ans, l'enfant n'était plus ébahi par les couleurs que lui proposait mère nature. Il n'avait plus l'âme aussi innocente qu'autrefois, ne rêvant plus que de participer à des jeux dont de nombreux enfants donneraient leur place s'ils y étaient choisis. Et si Kalyan pouvait se porter volontaire, c'était sans compter l'autorité de son père qui ne souhaitait pas le voir entrer dans l'arène. Il argumentait sans cesse en prétextant que seul le destin devait choisir. Mais Kalyan voyait tous ces participants lever la main à chaque moisson, la rage dans les yeux. Pourquoi pas lui ? Il s'entrainait régulièrement, au cas où il serait choisi. Cependant, ses parents ne semblèrent pas vraiment se préoccuper de sa capacité à survivre au cas où son nom serait tiré. Ce n'est que bien plus tard qu'il comprendra que ces derniers avaient eu des plans de secours si son nom fut tiré. Quelques billets et un volontaire hasardeux se serait sans doute hâté de monter l'estrade. Mais aujourd'hui, Kalyan n'avait pas encore perdu espoir pour les prochains jeux.
Son père passa la porte, rentrant du travail. Le couple tenait une boutique de bijouterie. Madame Ellison dessinait des bijoux très apprécié des habitants du capitole. Il n'était pas rare, lors des jeux de la faim d'apercevoir une parure, jouant avec l'encolure des vêtements si particulier que portait les organisateurs du capitole. Le fils pointait alors du doigt la télévision pour féliciter sa mère pour sa notoriété grandissante. Leur emploi et la popularité de leurs chefs d'œuvre apportaient à cette famille une grande sécurité financière. On pouvait se demander si le nom de leur garçon se trouvait réellement dans le tas des noms des enfants du district ou s'il bénéficiait d'une protection que tout le monde ignorait, y compris lui-même. Il n'aurait jamais été d'accord avec cela. Kalyan se leva en voyant cette homme, à l'apparence si soigné, un sourire aux coins des lèvres en voyant son fils unique. Mais il comprit très rapidement ce qui se préparait là. Et son expression changea radicalement en un mélange de colère et de frustration : « Inutile d'entamer, encore une fois, ce sujet. » Avait-il dit, afin de couper court aux espoirs de l'enfant. « Mais papa ! Je veux participer ! Je veux être un héro ! Je veux me porter volontaire ! » Un soupire plana quelques secondes dans la grande pièce. L'homme posa sa veste sur son porte-manteau et se tourna vers son fils. « Un héro ne se jette pas dans le danger sans avoir une raison louable de le faire. Laisse le destin se charger de tous ça. » Lui répondit-il avec bienveillance. Il agrippa les épaule de son fils avec douceur et ne quitta pas son regard : « Les gens te considéreront comme un héro si ton besoin de survie n'est pas un choix. Crois-moi ! » « Mais...et si je ne suis pas choisi ? Et si mon nom n'est jamais tiré. » Remplis de crainte, Kalyan eut une voix tremblante, effrayé par cette perspective. « Alors, c'est que tu seras promis à un avenir différent. Aies confiance au destin. » « Et si mon destin était de me porter volontaire ? » Un ange passa, mais l'enfant sut que son père savait déjà quoi répondre grâce à son sourire protecteur encré sur ses lèvres : « Et si mon destin était de te l'interdire ? ». L'enfant aurait pu jouer à ce jeu longtemps en supposant que son destin était peut-être de ne pas lui obéir. Mais il n'en fit rien, respectant trop son paternel pour ça. La discussion n'irait pas plus loin. Un simple soupire de conclusion et le jeune enfant repartie à ses occupations.

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L'émotion qui submergeait l'adolescent de quatorze ans n'était pas du tout la même qu'au début des jeux. Lorsque les noms de cette édition furent tirés, son coeur s'était enflammé de rage, puis s'était éteint par le désespoir. Dahlia avait été tiré au sort. Une seule phrase voulait sortir de sa bouche : « Je suis volontaire ! » Mais cela n'aurait rien changé puisqu'il ne pouvait remplacer un participant du sexe opposé. Et s'il y avait été pour la protéger, et bien que cette idée lui ait traversé l'esprit, il se serait attiré les foudres de son père, mais également de la jeune fille, car sa mort aurait été inévitable pour la préserver. Alors il s'était tu, les yeux bouillonnants colère, sous forme de larme qu'il ne voulait pas verser.
Cependant, aujourd'hui était un jour heureux puisque c'était le retour d'une héroïne. Il aurait pu en être jaloux. Mais il tenait tellement à son amie qu'il était plus fier de son parcours que déçu de ne pas avoir été à sa place. Les premières jours de leur retrouvaille furent, malgré tout, plus pénible qu'il ne l'aurait cru. Elle était revenue, mais changée. Elle n'était plus la même. Il pensait qu'il lui fallait du temps pour accepter tout cela. Mais leurs idéaux les éloignèrent peu à peu. Et leur entente...se fit néant. Kalyan avait pris goût aux jeux, bien plus qu'auparavant, en voyant sa meilleure amie se battre, survivre et remporter les jeux. Comment pouvait-il trouver que cette compétition était une injustice puisqu'elle lui avait rendue celle qu'il avait tant eue peur de perdre ? Rêvant de rentrer dans l'arène à son tour, la jeune femme s'éloigna de lui autant que lui d'elle.

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Les années passèrent et jamais son nom ne fut tiré. Ses parents furent invités à intégrer le capitole. Sa mère dessinait et confectionnait des bijoux pour le styliste du district un. Une promotion qu'il ne pouvait refuser. Kylyan ne regretta pas, dans un premier temps, son district puisqu'âgé de vingt-deux ans, il n'avait plus la possibilité d'entrer dans les jeux. Cependant, plus les mois passés et plus la nostalgie apparaissait. Il était désireux de revoir certaines personnes, une en particuliers dont il regrettait de s'être brouillé avec. Mais il acceptait sa nouvelle condition. Son père fut engagé pour l'organisation des Hunger Games. Une opportunité dont il ne voulait passer à côté. Fier de lui, le jeune homme se promis de suivre son exemple. Heureux de profiter des jeux en intégralité devant son poste de télévision, Kalyan attendit deux ans avant de proposer sa candidature en tant qu'Hôte de son ancien district. C'était pour lui un moyen simple de se rapprocher de ses anciens amis. Pour le capitole, c'était un excellent rebondissement. A l'annonce de l'acceptation de sa candidature, chacun attendait de voir comment gérerait et serait accueillit l'ancien habitant du district un.