mathias logan jefferson

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Curieusement, je ne me vois pas vivre bien vieux. Je pense qu'un jour, pour une raison ou pour une autre, le capitole en aura assez de savoir que je vis au sein de ses habitations avec une mentalité légèrement dérivante. Je pense qu'un jour, quelqu'un frappera à ma porte et que ce jour là, avant même d'avoir pu trouver des explications sur le pourquoi du comment, je serai mort, tout simplement. Est-ce que ça me fait peur ? Non, parce que je n'ai jamais eu peur de mourir. Je pense qu'on ne peut qu'aller vers quelque chose de meilleur que cette vie étrange qu'on nous force à mener ici, non ?

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour des idées je suppose, pour le bien être ou pour l'espoir. Les temps qui courent pourraient m'inciter à me dresser et à montrer mes capacités réelles, et donc à m'investir dans une quête contre ces enfoirés du capitole que je ne peux pas franchement voir. Je ne pense pas que qui que ce soit ici soit parfait, mais ça ne m'empêche pas de me dire que ma lâcheté, dans laquelle je vis pour ne pas être emmerdé, devra bien prendre fin un jour ou l'autre, au profit de mes vrais sentiments, et ressentis.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

J'ai des capacités supplémentaires dans la connaissance de la médecine, ce qui vous me le direz n'a pas tellement d'intérêt mais je pense que les capacités en question n'ont pas dit leur dernier mot. Ma mère était une infirmière quand elle a rencontré mon père, et elle tenait ses notes dans un carnet en cuir qu'elle m'a cédé quand elle a commencé à décliner. Ca, plus l'apprentissage dans les livres des différentes méthodes présentes à toutes les ères de notre histoire, croyez moi si vous avez besoin d'être remis sur pieds.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Plus ou moins. On va dire que j'ai toujours vécu avec l'organisation de ces trucs et que donc leur visionnage fait partie intégrante de ma vie. Après, concernant le concept, je pense que la plupart des gens ne réalisent pas franchement qu'il s'agit d'ôter de réelles vies, des êtres humains comme eux et moi. Mais qu'est-ce qu'on peut faire ? Alors, quand je peux m'abstenir de regarder, je le fais. Sinon, je joue la comédie à merveille en prétendant apprécier tout ça au delà de l'imaginable.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

J'en sais rien. Franchement, quels sont les enjeux ? Mon père m'a toujours dit qu'il valait mieux être dans l'équipe de ceux qui gagnent pour tenter de minimiser ce que l'on estime être injuste. Mais si une rébellion s'organise, j'ignore ce que je dois y faire. Sincèrement, moi seul, un homme façonné et habitué aux mœurs des gens du capitole, au milieu de rebelles qui ne me feront jamais confiance ? Je ne sais pas si mes illusions perdues survivraient aux suspicions sans devenir folles...

reality is here.

BONJOUUUR ! Je suis Charlotte, alias Bohemian Rhapsody comme la célèbre chanson de Queen. J'ai 21 ans et je suis étudiante en troisième année de droit, ce qui ne m'empêche pas d'être une énorme geek qui passe les 3/4 de sa vie sur son ordinateur ou sur son téléphone à traquer les news de la toile. Je rp depuiiis des années maintenant et j'aime ça. Je suis littéralement schizophrène et mes personnages m'habitent en général énormément alors préparez-vous à ce que Mathias devienne une partie de moi C'est pas flippant, on le vit bien je vous assure. Sinooon euh j'aime bouffer et dormir mais je préfèrerai dormir au lieu d'aller en cours pour pouvoir écrire la nuit.

FEATURING MICHAEL FASSBENDER © COPYRIGHT all tumblr

tell us your story.

« Excusez-moi, Monsieur Jefferson ? » Elle s’approche et pose ses mains sur le bureau, visiblement pour me poser une question. J’hausse un sourcil sceptique, cette gamine ne ressemble pas aux autres extravagants je m’en foutiste qui composent la classe. La jeunesse dorée qui se fiche pas mal d’apprendre des dates et des évènements importants quand tout ce à quoi ils aspirent, tous, n’est que la célébrité, la gloire et le respect pur et simple de leurs pairs, tous ces habitants du capitole qui les observent grandir et changer, transformer leurs corps à loisir pour devenir des bêtes de foire au milieu d’autres bêtes de foire. Elle est neutre, sobre, presque triste. « Je peux vous poser une question ? » Je plisse le front, croise les bras. « Tu viens tout juste de le faire. » Elle secoue la tête et m’offre un sourire léger qui me détend un peu. « Une autre question ». J’hoche vaguement la tête pour qu’elle poursuive, mais elle attend que tout le monde soit sorti pour s’installer sur une chaise, qui traine. « Vous avez dit que le monde n’avait pas toujours été comme ça. Parlez moi du monde d’avant ». Je me braque immédiatement, écarte ma chaise de la table et me lève. « Sortez d’ici ». Elle ne semble pas troublée pour autant, se lève à son tour et plante son regard dans le mien avec insistance. « Vous n’êtes pas comme eux, tous les autres. Je sais que vous savez des tas de choses, et que vous ne voulez pas les dire. » Elle se mord la lèvre et je relève mes manches, laissant découvrir deux tatouages d’aile qui me recouvrent les bras. « Je suis comme tous les autres et je vous laisse trente secondes pour quitter la classe, avant que je n’en réfère à qui de droit ». Mais elle se laisse tomber sur la chaise qu’elle vient de quitter et croise les bras. D’habitude, pourtant, cet argument suffit à faire fuir ceux qui m’ennuient. Je bafouille, désarmé. Je n’ai pas envie d’avertir qui que ce soit, elle risquerait gros pour une telle question. Sans mentionner qu’elle a fondamentalement raison. J’esquisse un pas, mais elle ne bouge pas. « Vous ne me reverrez plus jamais, après ça. Je viens du district sept, je ne suis là que pour une seule journée ». J’hausse un sourcil et écarquille les yeux. « Je ne crois pas que ce soit possible de s’infiltrer dans une salle de classe remplie d’élèves du capitole quand on vient d’un district ». Elle rit légèrement et secoue la tête. « Disons que j’ai mes ressources. » Son regard s’attriste et elle baisse les yeux, comme par résignation. « Est-ce que vous savez ce que c’est, la vie dans les districts ? » Je secoue la tête. « Je peux vous raconter si vous voulez. Mais dites-moi ce que vous savez. » Elle implore, je tousse. « Pourquoi est-ce que vous voulez savoir ? Savoir ces choses ne sert à rien sinon à regretter une époque qui ne reviendra pas ».




« Tu ne devrais pas être ici ». Ma main effleure sa joue et elle inspire. Combien de temps depuis la dernière fois ? Combien de temps, depuis que la jeune femme est venue pomper tout mon savoir pour apprendre ? Je ne saurais même plus le dire. On dirait un siècle. « Ma sœur, c’est elle qui a été appelée aux jeux de la dernière édition ». Sa voix tremble et mon cerveau analyse, tente de se souvenir des participants de son district. « Je n’ai rien fait. Je l’ai laissée partir et tout ce à quoi je pensais, c’était qu’il fallait que je te rejoigne ici pour te raconter, pour te supplier. ». Elle enlève son manteau qu’elle dépose sur une chaise. « Je l’ai laissée mourir comme une lâche parce que je n’aurais pas supporté qu’on m’arrache à toi sans me permettre de voir ton visage une dernière fois ». Je fronce les sourcils, incapable de comprendre, et laisse ma main se frayer un chemin sur sa joue. Les souvenirs me reviennent en masse, les quelques jours qu’elle a passé, cachée dans ma maison, attendant que je rentre le soir pour lui raconter, le code qu’il a fallu inventer pour parer aux éventuelles écoutes, les habits extravagants que je lui avais prêté pour qu’elle passe inaperçue, et puis son départ mal assumé quand il fut temps qu’elle regagne sa maison. Je me souviens des moindres détails, incapable cependant de me souvenir du temps que ça a pris avant qu’elle ne revienne. Mes bras s’ouvrent, tout ça ne devrait pas être possible, je ne devrais pas autoriser sa présence, ni même l’apprécier. Les risques que l’on court sont bien trop importants, et si je ne tiens pas de manière particulièrement développée à ma vie, j’aimerai tout de même qu’elle conserve la sienne. Pour ses parents, ses pairs, pour les idées qu’elle défend et le savoir qu’elle possède. « Tu ne devrais pas être ici, c’est bien trop dangereux ». Elle hausse une épaule et se blottit contre moi, sa chaleur rejoignant bientôt la mienne. « Je me fiche du danger autour de nous. Je me fiche de mourir si je peux être tienne ». Je frémis et secoue la tête, mon cerveau déteste l’idée et me crie au loup, alors que mon cœur lui semble coutumier d’une sensation qui lui plait plutôt beaucoup. « Tu… » Elle pose sa main sur mes lèvres et secoue la tête. « Tais-toi. Si tu m’aimes ou même si tu m’apprécies je t’en prie, tais-toi ».

**

La douleur arrive par vagues incontrôlables. Ce connard veut me tuer, mais je ne lui en donnerai pas l’occasion. Je me tiens droit, dans l’encadrement de la porte, contemple le spectacle désolant d’un assassinat sans pitié qui vient d’avoir lieu sous mon propre toit. « Savez-vous, Mr. Jefferson, ce que cette jeune femme du district 7 pouvait bien faire chez vous ? » J’inspire. La mort ou vivre et la venger, c’est maintenant que le choix s’opère, maintenant qu’il faut décider. Qu’aurait-elle préféré ? Je n’ai pas le temps de tergiverser sur son opinion. « Absolument pas. Une voleuse, je suppose, j’ai été régulièrement embêté ces derniers temps ». Je montre une carabine accrochée au mur et croise les bras. « Oh, vraiment ? » Il semble sceptique, mais je sais que je vais l’avoir. « Vraiment oui. C’est désolant ce que les gens sont prêts à faire alors qu’ils risquent leurs vies ». Je tousse, inspire, je veux qu’ils sortent tous, je veux hurler, les assassiner un par un et me foutre une balle dans la tête tout de suite après. Mais je vaux mieux que ça. Je vaux la préparation, je veux tous les abattre, autant qu’ils sont. Prenez donc le risque de vous laisser aimer, et voyez à quels sentiments cela vous mène. J’inspire, regarde l’objet de toute ma haine et le corps de l’amour de ma vie étalé dans une mare de sang au milieu de ma cuisine. « Nous avons pensé un instant que vous dissimuliez cette fugitive dans votre maison ». Il penche la tête, je secoue la mienne, vivement. « Jamais ». Il inspire, joint ses mains comme pour réfléchir plus sérieusement à la question. « Vous m’en voyez ravi, les conséquences auraient pu être terribles. Je vous laisse nettoyer ». Il rappelle son attroupement et tous quittent la pièce, me laissant debout, droit comme un i, entre le sang, le bordel notoire qui m’entoure, ma rancune et une détresse notoire.

Adonis Nightsprings a écrit:

1/ Michael Fassbender.
2/ Jefferson, comme dans Once Upon A Time. ( je sais pas du tout d'où tu as prit ça mais ça roxx )
3/ Le Capitol.
4/ Je veux bien te faire des bébés à toi. *sort*
5/ Bienvenue 8D !

FASSY
Super choix d'avatar, faisons des enfants nous aussi
Bienvenu et bonne chance pour ta fiche !