|
fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
|
| ► le faon pris dans les ronces. | |
| |
Auteur | Message |
---|
| Sujet: ► le faon pris dans les ronces. Sam 14 Avr - 17:26 | |
| nikita « nika » jernigan❝ SHE WAS JUST A GIRL, SHE EXPECT OF THE WORLD ❞
Ne jamais sous estimer la stupidité, la folie, et la détresse d'une personne. Elle était belle, elle était rayonnante. Elle était la fleur dans l'attente du soleil, la beauté rare du crépuscule plongeant ; ternes, ses yeux se sont fermés, de couleurs et de saveurs, elle en a perdu le goût. Du bout des doigts, elle caresse la vingtaine. La blondeur de ses cheveux, l'iris bleu de ses yeux, la maigreur de sa carcasse ; sans fin, est la roue qui tourne. Sous ses doigts de fée, les matières prennent vie ; l'éclat du bronze revêt des airs d'or pur, celle, du bleu cobalt, des reflets de lapis-lazuli. Jamais encore, meilleure fine lame n'a été trouvée, jamais encore, talent pareil ne fut égalé. Hélas, la donzelle n'a que faire des récompenses de couture et des visites qu'elle reçoit, ou encore des nombreuses convocations qui lui sont envoyées à provenance directe du saint Graal, le bien-aimé de ces dames, le Capitole. Elle est perdue, elle est intenable. La nuit, le visage tourné vers le firmament, silencieuse, les doigts enfoncés dans la terre. Rituel secret qu'elle seule semble connaître, la nuit revêt des airs de couleurs oubliées. Sous les astres brillantes, elle reste. Le soleil se lève, et la folle n'a d'yeux pour personne ; pions sur l'échiquier argent, elle méprise, dédaigne, et répulse les forces de l'ordre. Fauteuse de troubles seule, poupée de chiffon, elle n'est rien, pourtant elle est tout. Sa barbaque resplendissante, ornée de délicats entrelacs ; de l'extérieur, splendide, un chef d'oeuvre. De l'intérieur... la déchéance. Bouteilles d'alcool vides, seringues usées, une odeur constante dans l'air, rappelant que non, elle n'est pas saine. La drogue, l'alcool, ont finit par la rendre dépendante, accroc à une addiction qui ne fait que repousser ses peurs. Habitante des districts, Nikita Jernigan a tout perdu, hormis la vie.
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Lentement, les volutes de fumées s’élèvent dans les airs. Les yeux mi-clos, j’expire, ma cage thoracique se baissant simultanément. Le sourire sarcastique qui me couvre les lèvres témoigne, là, dans le silence de la baraque. La Mort ? Silence. Là. Le cliquetis. N’es-ce pas elle ? Elle marche dans les couloirs, pleure dans les lits, mais la satanée salope, elle refuse de venir pour moi. Alors je lui crache à la gueule, à la Faucheuse. Son ombre plane, omniprésente, et pourtant elle n’est pas là. Le sol est jonché, éclats de verres, objets non identifiés, seringues, sachets de coke… je ne me donne plus la peine de cacher tout ça ; de toute manière, personne n’ira voir si Nika Jernigan est encore en vie, alors, à quoi bon ? Faire semblant, j’ai jamais été foutue de jouer la comédie. La pièce tremble. Le monde tangue, bascule, les ténèbres se referment sur moi. La clope glisse de mes doigts, s’affaisse sur le plancher. L’étincelle démarre, éclat d’un flamboiement perdu. L’alcool prend feu. Je crève d’une overdose, là, sur ce canapé rendu miteux par mes soins, dont la couleur criarde n’est plus rien que terne, désormais. Et les flammes, barrières protectrices enferment mon corps dans leur chaleur bienfaisante. Dans le brasier, on ne trouvera nulle trace de Nika Jernigan. Et ce sera tellement jouissif. Je suis déjà morte.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Je t’aurais répondu Kolya, je t’aurais répondu Heathcliff. Machinalement, ma main se pose sur le bras du canapé, l’agrippe avec force. Ma tête bascule en arrière les yeux fermés dans une pose crispée. Les souvenirs affluent, en masse, me transpercent de leur effroyable netteté. J’peux presque toucher les doux cheveux de Kolya, caresser la joue d’Heathcliff… Puis, retour à la réalité, descente aux Enfers imminente. Le choc frontal me fait perdre l’équilibre, et m’envoie sur le sol glacé. Vidée, je reste là, les yeux dans le vague. Ta putain de question, fourre-toi-là dans le cul. Parler d’eux, ça n’a jamais été possible, surtout lorsqu’ils ne sont plus là. Je n’ai plus le droit de sentir leurs mains dans les miennes, plus le droit de respirer leurs odeurs. J’ai plus le droit à la vie. Alors, mourir pour quelqu’un ? Les deux pour qui j’aurais donné ma putain de vie pourrissent parmi la vermine. Là, tu la voulais, ta vérité. Nika est égoïste, non ? Maintenant, casse-toi.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? L’hilarité me secoue soudainement. Impossible de s’arrêter. Les larmes m’en viennent, et ce n’est, qu’à bout de souffle, que je stoppe mon rire. Reprenant goulée d’air sur goulée d’air, long est le silence. Le sérieux revient peu à peu, mes prunelles trouvent les vôtres. L’air glacial qui y souffle, le vent froid dont les étendues gelées sont pourvues, la désolation d’un tel endroit, tout cela, vous le lisez. Incapable de bouger, pétrifiés sur place par un tel regard. Mais savez-vous seulement ce que vous voyez ? Lorsque l’on regarde l’abîme, l’abîme nous regarde aussi. Dans mes prunelles, c’est du vide, que vous y voyez. Votre petit plus, là, j’en ai pas. Mon petit plus à moi, c’est d’être folle. De passer pour folle. C’est fou ce que vous pouvez dire comme connerie, lorsque vous êtes catalogués comme « instable mentalement ». Du coup personne ne vous écoute, et vous écoutez personne. Ouais, mon petit plus, c’est d’être pommée, c’cool non ? Non.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? La pluie s’abat. Elle martèle de ses gouttes le sol, les toits, ruisselle le long des rues, envahit l’atmosphère, la rendant humide, moite. Les habitants courent, se réfugient chez eux, à l’abri, dans la chaleur de leurs foyers. Ils m’ignorent, comme ils l’ont toujours fait. On passe devant ces gens tous les jours ; ternes sont leurs yeux, froids leurs carcasses. On ne veut pas voir, on refuse de les regarder, de voir l’appel à l’aide dans leurs yeux. On ne fait que passer. Un jour ou l’autre, cette personne, au regard vide, à l’apparence décharné, c’est vous. La pluie ruisselle le long de mes cheveux, descend jusque dans mon cou, sous mon t-shirt trempé. La boue macule mes genoux, mes mains, sont poisseuses de sang, à force de vouloir les enfoncer dans la terre. Il n’en a fallu que d’un, et c’est un de trop. Le vent se lève, murmure son nom. Mes larmes ruissellent, se mêlent à la pluie. Heathcliff, susurre la brise.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Bien ou Mal, bon ou mauvais, tout n’est qu’une question de point de vue. Es-ce que l’amante, en tuant la femme de celui qu’elle aimait a mal agit ? Es-ce que le mari doit se sentir coupable pour ça ? Cette, n’a-t-elle pas mérité son sort ? Ces enfants, jetés en pâtures comme de vulgaires bouts de viandes, pour le bon plaisir d’une poignée de fanatiques. Et vous osez, me demander, si je m’élèverais contre ceux qui veulent bannir cela ? Rengainez vos colts, et barrez-vous, là maintenant. Cow-boy ou pas, Nika Jernigan de mauvais poil, vous aurez tôt fait de partir la queue entre les jambes. Tire, voyons, quel mal y a-t-il à tuer quelqu’un qui est déjà mort ? Voyez vous, l’avantage, c’est que, quand on n’a plus d’espoir, on n’a plus rien à perdre. Tire, coward, tire, toi qui aime tant le massacre d’innocent, ajoute-en une de plus à ta foutue liste. Et puisses-tu crever en Enfer. Oh, mais attend, l’Enfer, on y est déjà.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, mais j'ai su m'élever, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est normale.. DU COUP, MON NOM A aucune tesserae. J'EXERCE LE MÉTIER DE couturière renommée ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 8ÈME DISTRICT. AYANT 20 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
Bonjour, mon prénom est laurine. on me connait sur le net sous le pseudo de middle ages. j'ai 20 ans, et non, j'ai pas plagié le personnage. Si certains y voient une ressemblance avec une autre Nika Jernigan, c'est normal. C'est fait exprès, nah. Criez pas. J'ai trouvé le forum sur bazzart, il est splendide. c'tout ce que j'ai à dire, beh, oui, j'ai une fiche à faire, alors hop!
FEATURING marloes horst © COPYRIGHT middle ages
Dernière édition par Nika Jernigan le Dim 15 Avr - 20:11, édité 10 fois |
| | |
| Sujet: Re: ► le faon pris dans les ronces. Sam 14 Avr - 17:26 | |
| tell us your story.
Ravagée, la terre de Dieu. Nous ne sommes ni plus ni moins que des bâtards, et non ses âmes bien aimées. Ou est-il Dieu ? Du haut de son trône d’argent, regarde-t-il les fourmis s’entredéchirer ? Est-il fier de ce que l’humanité est devenue. Repus au fond de leurs repaires de glace, tétanisés par l’apparence externe de la croute terrestre, ils se terrent, lapins embusqués, mulots persécutés, là, dans leurs châteaux d’or et de bronze, bordés de nacre, tremblotants dans l’air miroitant. Le crépuscule se lève, les couleurs de l’or drapent le monde de leur robe ancestrale. J’erre, foulant la terre basse, l’air vague, comme le ferait une âme en peine. Les rayons d’or m’auréolent comme un ange. Faiblard sourire, furtif. Ou sont-ils, Tes anges ? Je demande au ciel. Inlassable, imperturbable, l’astre auréolé d’or se lève, le temps passe. Pas la réponse, elle ne vient pas. Ne viendra jamais. Il nous as abandonnés, lâchés comme des chiens sauvages sur les feux de l’Enfer. Les anges n’ont plu d’ailes, le monde sombre dans la folie. Nika, oh, Nika, appellent-ils, nous retrouveras-tu ? Nous libéreras-tu ? Oh Nika, Nika, libère ta fureur. Petite fille, ose lever les yeux vers les astres et les interroger, n’aies pas peur des réponses, fiche-toi du monde entier, rien n’importe. Ouvre les yeux, tourne-les vers le futur. « Nika ? » Pâle imitation de la voix de ma sœur ; si douce, si aimante, si innocente. Ou est-elle, à présent, Kolya ? Les grands yeux bleus, la profondeur de ses iris si obsédantes me revient en tête, la douceur de sa peau, la candeur de son caractère, la perfection de son sourire. Mes doigts s’enfoncent dans l’herbe, la traverse, atteignent la terre, la grignotent. S’y enfoncent. Encore, et encore. L’agrippent, avec force. Comme si j’y plantais un bâton, comme s’il s’agissait de mon ancre, de ma survie même. Kolya, douce Kolya… Mes doigts en sang. La tête renversée en arrière, les larmes se mêlent à ma chevelure qui paraît alors d’or pur dans l’éclat rougeoyant du ciel levant. Kolya ne reviens pas. Poussière tu est, poussière tu redeviendra. Là, je proteste. Contre Dieu, contre le monde. Contre la poussière. J’entrouvre les lèvres, gémissement silencieux, plainte langoureuse que personne n’entends, j’en pleure encore. Seul observateur, le soleil, insensible à ma peine, continue sa course folle. Tout nous ramène au temps. Il court, l’attraper n’est d’aucune utilité ; il file entre les doigts comme du sable, comme de l’eau, et, lorsque finalement on perçoit la fin, ce n’est que chimères. Seule la Faucheuse a le droit de L’arrêter, et seule elle en est maîtresse. Le reste n’est que poussière. Brusque frisson, perception ébranlée, la tranquillité m’échappe. Un bref cri que je ne peux retenir, et le visage d’un énergumène se profile. L’air narquois, il me tance. Le temps de la nuit est terminé, celui de la journée commence, et les ennuis, aussi, quand ils remarquent mes doigts meurtris, couverts de sang, ma robe blanche tachée de terre brune, mes cheveux emmêlés. SCREW IT. J’suis pas votre esclave. Quand bien même, ces nuits sont tout ce que j’ai. Ces moments d’intimité profonde avec la nuit, presque fusionnel, tant je laisse mes émotions prendre le pas sur ma raison, je n’ai plus, d’humaine, que le nom. La nuit, douce couette sous laquelle je me réfugie comme une gamine quand l’orage éclate, se terre au fond de son lit de plumes. Il me relève brutalement, d’un gifle monumentale tente de me faire réagir. Le sourire, alors, malsain, s’affiche sur mes lèvres. Je le toise, et il pâlit. Jubilation douce, ô combien douce. C’en est presque jouissif de le voir faire dans son froc, alors même que je ne suis guère plus épaisse qu’une brindille. Guère plus âgée qu’une gamine de onze ans. Sa proximité m’est si désagréable, que, j’en viens à lever les mains, et à tenter seulement, de me servir de ses habits comme je le ferait de torchons. Il fuit. Coward. Dans mon esprit, ils ne sont tous que des pions, bons à rien, des moutons, persuadés du bien fondé de ce qu’ils font, persuadés du bien fondé de nos dirigeants adorés. Le temps d’ouvrir les yeux, ils ne sont que des andouilles qu’on fait frire sur des brochettes. Sous leurs yeux, j’quitte le champ d’œillets. Ils ne me voient que comme celle qu’ils voient de leurs yeux. Une folle.
Fébrile saisie du district, souffles éperdus retenus, regards terrifiés, le temps d’un moment, leurs yeux sont écarquillés de terreur, et la question reste muette, toutefois en étant présente dans chaque esprit, à l’affut, l’épée de Damoclès sur la tête, prête à transpercer au moindre faux pas, faux pas, qui, ne sera fait par aucun d’eux. Who’s next ? L’abomination sans nom qu’on ne prononce pas ici, ah non, c’est interdit. Oh Nika, qu’as-tu donc pu bien faire ? Vivre. les mots se bloquent dans ma gorge, et, sous les yeux du monde entier, de ce monde tant ravagé dont je critiquais tant les désillusions, je vis. « Nikita Jernigan ! » Les regards convergent comme un seul homme vers moi. Stoïque, j’attends. Le murmure du vent, je l’entends, pas un bruit humain ne trouble le silence, le temps, semble figé, et il me semble alors être au milieu de la nuit, à la merci d’une meute de loups. Mon nom n’a pas résonné à mes oreilles. Il a résonné dans le district entier. Qui suis-je ? Entrainée de force sur l’estrade, face à ces regards éperdus d’indifférence, et je les hais, tous, lui, le boulanger, elle, la fleuriste, eux, les ouvrier, je hais le monde entier. Flash immédiat, je défaille. Ils doivent me tenir pour ne pas que je ne m’écroule. Le sol tangue, le ciel s’y mélange, et je vois son visage. « Nika, c’est toi ! Ils t’ont appelé ! » et la tristesse, infinie, immense, sur son visage d’enfant, si délicat, m’achève. Kolya s’évanouit, et je suis sur mes pieds. J’ignore comment je tient encore debout. Je suis un putain de tribut. J’suis un de ces pions que j’voulais jamais devenir. Crève ou marche. Puis, l’envol du vent, un cri. « Je me porte volontaire ! » qu’elle gueule. Le murmure palpable, son visage déterminé. Je la dévisage. Guère plus qu’une gamine, une gamine pourtant plus épaisse d’épaules que moi. Elle grimpe sur l’estrade, me vire d’un coup. Son regard chercher quelqu’un dans l’assistance, le trouve. Mon cœur rate un battement. Putain…! La gamine, c’est.. Heathcliff. La face ébouriffée de mon frère se tourne vers moi, un sourire benêt sur le visage. Oh le con, le con, le con, le con ! J’suis trainée de force à l’écart. Le deuxième nom sort. « Heathcliff Jernigan ! » Mon hurlement déchire les cieux, les oiseaux, terrifiés, s’envolent. Je le hais, bordel, je le hais ! Cet enculé, comment a-t-il pu..? Tout s’enchaine à une vitesse folle, comme une cassette qu’on aurait accélérer sous mes yeux, incapable de la stopper, incapable d’y changer quoique ce soit. Ces putains d’adieux, je m’y suis pas rendue. Ma colère est vive, tranchante, et nul doute que ma blessure est grande. Heathcliff est la seule famille qu’il me reste. Et il va droit dans les bras de la Faucheuse. Les mains posés, écartées sur la table jonchée de textiles en tous genres. Mes larmes, le flamboiement de la cheminée. Frénésie intempestive de ces êtres désespérés, le tout fini dans les flammes ; tout, aiguilles, soieries, patrons, tissus, de colère, tout est envoyé valdinguer. La table git sur le côté. Des taches de sang maculent le sol. Dans ma colère dévastatrice, une des aiguilles s’est enfoncée dans ma chair tendre. De rage, l’impromptue s’est retrouvée arrachée, et derechef jetée dans le feu. Recroquevillée à même le sol, les mains glissées dans mon giron, d’avant en arrière, le mouvement lent me berce. Mes larmes brillent dans la lumière déclinante. Heathcliff ne reviendra jamais, plus jamais il ne passera la porte de cette maison avec son arrogance habituelle, plus jamais il ne viendra m’astiquer avec ses répliques sarcastiques. QUEL CON. Il a toujours su surmonter toutes les épreuves. La mort de Kolya, il l’a surmontée, celle de maman, aussi. Et moi, moi, que fais-je ? Je me noie, je me terre, je passe pour la cinglée. La sécurité du foyer perd sa signification, et ce n’est qu’une maison vide. Et j’en perd la raison.
« Nika ! » L’appel me laisse indifférente. C’est à peine si je prend la peine de cacher la bouteille de vodka. « Y’a un type du Capitole pour toi. » « dis-lui d’aller s’faire mettre. » Délicatesse légendaire d’une gueule de bois prévue. Ces types me donnent la nausée, tous autant qu’ils sont, à débarquer chez moi, pimpants dans leurs tenues. Chaque fois, la même rengaine, entourés de demi-douzaines de pacificateurs… J’en glousse de rire. Ils s’attend à ce que je l’embroche avec mes aiguilles, le fol ? Pas con, j’en serait capable. « il insiste. » Grommèlement étouffé, et l’inconnu entre, sans même se faire prier. Il observe, se déplace, et se tourne vers moi. Haussement de sourcil, coup d’œil vers la bouteille. « Vous êtes Nika Jernigan ? » « Non, votre président, lord Snow. » Roulement d’yeux, exaspéré. Il ignore l’insulte, continue son manège. « j’ai besoin de vos talents. » Silence. L’aiguille qui tombe, arrêt complet de mon activité. « J’y gagne quoi ? » profit, profit. Ses sourcils se froncent. J’lui laisse pas le temps de parler. « Vous fatiguez pas à me menacer, ça marche pas. J’sais comment vous fonctionnez, vous autres, alors si vous me disiez ce que vous foutez ici clairement, ça m’arrangerait. » Levant un doigt, je m’écarte de la table, et fais un pas vers l’homme. « clairement, j’ai dit. » Mon toit, mes règles. Tu les appliques ou tu dégages. L’homme fait demi-tour. « vous devriez apprendre à parler, Jernigan. » Il part vite fait, et l’aiguille se plante dans la porte en bois. « raté. » ronchonnais-je. Il n’est pas le premier à foutre les pieds ici, et pas le premier à repartir. Ils cherchent du talent, et n’apprécient pas ce qu’ils trouvent dans cet atelier. Pourtant, ce type renverra un gars qui fera une commande pour lui ; j’y gagne ma vie… et un voyage, tous les ans, au Captiole pour « admirer mes propres créations. » S’il savait ce que j’en ai à foutre.
La nuit tombe, le soleil décline. Et moi, moi, j’erre. Les rues désertes, le couvre-feu est de mise. Les champs sont là, sous le clair de lune. Je m’y laisse tomber à genoux, les doigts frôlant la terre, la tête levée vers le firmament. Nika n’est plus rien.
Dernière édition par Nika Jernigan le Dim 15 Avr - 21:00, édité 3 fois |
| | |
| Sujet: Re: ► le faon pris dans les ronces. Sam 14 Avr - 17:29 | |
| Bienvenue Quel choix d'avatar |
| | |
| | | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: ► le faon pris dans les ronces. Dim 15 Avr - 0:01 | |
| Bienvenue petit Faon !! |
| | |
| Sujet: Re: ► le faon pris dans les ronces. Dim 15 Avr - 7:27 | |
| NIKAAA *o* Bienvenue sur MJ
Dernière édition par Jean J. Moriarty le Dim 15 Avr - 22:06, édité 1 fois |
| | | Miléna E. Andréis-Wheeler △ correspondances : 5888 △ points : 1 △ multicomptes : (l. c. meery) △ à Panem depuis le : 04/09/2011 △ humeur : cruellement arrachée à sa famille △ âge du personnage : vingt sept ans pour toujours
| Sujet: Re: ► le faon pris dans les ronces. Dim 15 Avr - 11:08 | |
| CET avatar Bienvenue parmi nous ! Et bon courage pour ta fiche ! |
| | | Thybalt M. Homens △ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011 △ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
| Sujet: Re: ► le faon pris dans les ronces. Dim 15 Avr - 11:35 | |
| Bienvenue sur MJ demoiselle Bon courage pour la suite de ta fiche |
| | |
| Sujet: Re: ► le faon pris dans les ronces. Dim 15 Avr - 11:46 | |
| J'aime ton avatar Bienvenue sur le forum |
| | | Kathleen S. Harper △ correspondances : 11512 △ points : 1 △ multicomptes : ◭ silver & asha △ à Panem depuis le : 21/05/2011 △ humeur : ◭ lasse. △ âge du personnage : ◭ vingt-quatre ans.
| Sujet: Re: ► le faon pris dans les ronces. Dim 15 Avr - 12:01 | |
| comme dit sur la cb, bienvenue parmi nous je vais te réserver Marloes pour la semaine bon courage pour ta fiche et tu sais où nous trouver si t'as des questions |
| | |
| Sujet: Re: ► le faon pris dans les ronces. Dim 15 Avr - 14:11 | |
| Bienvenue et bonne chance pour cette fiche |
| | |
| Sujet: Re: ► le faon pris dans les ronces. Dim 15 Avr - 14:23 | |
| Bienvenue ! |
| | |
| Sujet: Re: ► le faon pris dans les ronces. Dim 15 Avr - 14:35 | |
| Bienvenue mamzelle ! |
| | | Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Re: ► le faon pris dans les ronces. Dim 15 Avr - 14:36 | |
| Bienvenue parmi nous et bonne chance pour la suite de ta fiche |
| | |
| | | |
| Sujet: Re: ► le faon pris dans les ronces. | |
| |
| | | | ► le faon pris dans les ronces. | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 2 | Aller à la page : 1, 2 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|