| Sujet: (viha) ▲ born and gone. Dim 15 Avr - 0:12 | |
| viha caliope sandoval❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Je m'appelle Viha Caliope Sandoval, j'ai 15 ans et je suis une simple habitante du district 11. Dans la vie de tout les jours, je vais, certes, à l'école, mais je m'occupe aussi de la protection des champs contre les envahisseurs. En gros, je protège les plantations des oiseaux qui viennent manger les graines, ou tout simplement déterrer les racines des plantes en leur lançant des pierres. On dit de moi que je suis une personne capable de garder mon sang froid, fière, décidée, et persévérante. Mon père ajouterait probablement que je suis généreuse et intelligente. Mon petit frère, lui, vous avouerait qu'il me trouve plutôt renfermée, rigide et... chiante. Physiquement, je me trouve plutôt ordinaire. Je suis grande, très maigre, j'ai de longs cheveux bruns et de grands yeux bruns, presque noirs. Ce sont ceux de ma mère. Faire la liste de ce que j'aime et ce que je n'aime pas serait plutôt long, mais je dois dire que j'apprécie spécialement le calme des champs et que je déteste le sentiment de faim que je ressent trop souvent. Le gouvernement présent et le mode de vie des gens du capitol m'importe peu, a vrai dire... C'est que j'ai d'autres chats à fouetter.
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? C'est une question que je me pose souvent, pour ne pas dire tout le temps. Je crois que je vais probablement mourir de faim. c'est l'hypothèse la plus plausible. Chez moi, cachée sous la table, ou encore dans la rue, sous les yeux des passants. Cette idée, je dois dire, ne me réjouis pas. Je crois que c'est la fin la plus horrible possible, comme on peut, lentement, sentir la vie nous filer entre les doigts. Sinon, je suis à risque de finir exécutée par le capitol. Pas que je suis une rebelle, ou que je ne respecte pas leurs règles - J'ai trop souvent vu des gens payer pour leurs écarts de conduite - seulement, si le besoin se faisait vraiment ressentir, je pourrais, a mon tour, tomber dans l'illégalité, et finir avec les autres malheureux. Finalement, comme tout les jeunes de ma tranche d'âge, il y a une possibilité que je perde la vie durant les jeux de la faim, mais je dois dire que ça m’inquiète peu, et qu'étrangement, je préfèrerais cette fin à toute autre.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Je pourrais facilement donner ma vie pour ma famille. Pas que nous soyons spécialement liés, seulement, je sais qu'ils pourraient survivre sans moi, qu'ils sont assez forts pour cela, mais que moi, sans eux, ne pourrait pas faire trois jours. Je pourrais probablement aussi me sacrifier pour une cause, si elle me tient vraiment a coeur, ou pour une personne que j'aimerais d'un amour fou, mais pour le moment, mon esprit est vide de cause ou d'être a chérir. J'accepterais aussi que ma vie se finisse... juste pour que tout s'arrête. L'idée de ne plus avoir à me lever le ventre vide est tellement alléchante... même si ça veut dire ne plus me lever du tout. Jamais. Rares sont les personnes qui peuvent comprendre cette pensée, je crois.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Je sais rester concentrée, fixée sur mon but, en tout temps... Ah, et je sais tirer au lance-pierre. Ça ne pourrait probablement m'aider à tuer quelqu'un, mais pour le moment, ça me permet de faire mon travail.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Peut-être un membre de ma famille éloignée, mais sinon, mes proches ont été plutôt chanceux par le passé... Je dois dire que, de toute façon, ce genre de statistique m'intéresse peu. Chez moi, nous ne parlons que très peu - ou sinon pas du tout - des jeux, par respect de ma part, et par peur, je crois, de celle des autres membres de ma famille. Tout cela pour dire que, non, je n'ai jamais perdu ni frère, ni soeur, pas même de cousins dans les jeux. J'ai certes des camarades de classes qui y sont allés, mais peut-on vraiment les considérer comme des proches?
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Honnêtement, je me range au banc des spectateurs. Certes, je crois que la vie de tout les résidents des districts est difficile, sans exceptions. Il est plus que certain que nous pourrions avoir des conditions de vie meilleures, mais je ne crois pas que changer de gouvernement fasse vraiment une différence. Que les rebelles gagnent ou non, a long terme, ça ne fait pas de différence. Les gens, peut importe leurs allégeances, sont tous à la recherche de la même chose, le pouvoir. Un poison, qui tôt ou tard, fait des ravage. Une drogue, qui crée une addiction sur le champ. La personne, qui nous gouvernera après une victoire des rebelles aura probablement les meilleures intentions du monde, au départ, puis, découvrira qu'elle peut avoir encore plus que ce qu'elle a, mais que pour cela, le confort des districts devra être... réduit. Nous en reviendrons donc au point de départ. Encore et encore. Un cercle vicieux. C'est pourquoi je préfère ne pas me prononcer, et regarder tout cela de loin.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 16 chances d'être tiré . POUR MA SUBSISTANCE, JE travaille dans les champs, je dois les protéger des différents agresseurs par exemple, les oiseaux. ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 11ÈME DISTRICT. AYANT 15 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je n'ai pas peur. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. J’étais là, tenant d’une main le manche de mon lance-pierre, et de l’autre, ma munition. Je n’avais qu’une chance d’abattre cet oiseau, une, sans quoi, je pouvais dire adieu à mon maigre salaire pour un bon moment. J’étais bien centrée, lentement, je tirai vers moi la courroie de caoutchouc et d’un coup, la lâchai. Laissant un petit galet planer à toute vitesse vers cette pauvre petite bête, qui c’était retrouvée là, à picorer des graines, au mauvais moment dans le mauvais champ. L’oiseau n’eut probablement pas eu le temps de s’en apercevoir qu’il tombait déjà à terre, raide mort. J’avais eu de la chance qu’il s’arrête de voler pour prendre une pause sur le sol, juste devant moi. C’était rarement aussi facile d’abattre de si petits oiseaux, ou de réussir à retrouver leur cadavre intact. Je devais en fournir quelques-uns à mon employeur tous les soirs, pour prouver que je travaillais bien. Dans les bons jours, je pouvais en ramener sept, et dans les pires, un ou deux, et parfois, seulement que des ossements. Voyez-vous, ici, je n’étais pas la seule à avoir faim, et certains travailleurs avaient vu, dans les oiseaux que je faisais tomber du ciel, de bons encas… tout comme mon patron, probablement, qui ne me laissait jamais ramener mes trophées chez moi, même les fois où je réussissais des prises vraiment impressionnantes. Mon frère m’a souvent demandé pourquoi je n’en cachais tout simplement pas une partie, pour nous. A tous les coups, je n’ai qu’à regarder sur la grande place pour qu’il se rappelle. Le vol est punissable, et les peacekeepers du coin aiment nous le rappeler. Enfin bon. Je m’accroupie et m’approche de mon butin, me demandant si le cœur de ce petit oiseau a vraiment cessé de battre… et je lui écrase la tête avec le manche de mon lance-pierre. On n’est jamais assez sûr. Je ne ressens aucun remords, pas même un soupçon de tristesse pour ce petit animal. C’est mon travail, je le fais, et c’est tout. Plus jeune, je passais des heures à pleurer, dès que je réussissais à mettre à terre un envahisseur. J’ai changé, il faut croire. Ça doit être comme ça, dans les jeux de la faim, pour tous, pas seulement pour les carrières. On a mal au premier mort, et après, on réalise que le prochain coup de canon, si on ne se met pas à l’œuvre, pourrait être pour nous. On met alors ses sentiments de côté, pour survivre.
Je scrute le ciel à la recherche de mouvement. D’une autre proie. Mais rien ne vient. Heureusement, j’ai déjà dépassé mon quota pour la journée. Bientôt, les geais annonceront la fin de la journée, et je pourrai retourner chez moi, manger un minimum, et dormir quelques heures, avant de passer quelques heures en classes et de retourner au champ. Encore et encore.
Sur la route me menant chez moi, je rencontre mon frère, Io. Il a treize ans, et c’est probablement l’être le plus heureux que je connaisse, malgré tout ce qui se passe autour de nous. C’est mon opposé. Io a de l’espoir à en revendre, c’est un rêveur, un utopiste. Il pense qu’un jour, le monde roulera mieux, que les districts vivront d’entre-aide, sans la surveillance du capitol. Moi, je crois que c’est idiot de penser comme cela. C’est ce voiler la face. Les choses ne fonctionnent pas comme ça. Nous marchons côte à côte, vers la petite construction qui nous sert de maison depuis toujours. « Aujourd’hui, j’ai parlé à monsieur Remond, tu sais, et il m’a demandé pourquoi je n’ajouteai pas quelques noms dans le tirage de tu sais quoi, pour qu’on puisse… prendre du poids… Ce que je veux dire c’est que je crois que c’est une bonne idée. » Je m’arrête. Il me parle de cela, a moi, loin de notre père. C’est qu’il y songe vraiment. Je le regarde, il se retourne, voyant que je ne le suis plus. « Non Io. Ce n’est pas la peine. Tu n’iras pas te tuer pour que l’on meurt moins, c’est mon travail ça. » Mon travail, depuis ma naissance, et je le sais. Tout comme il est conscient du sien. Moi je tiens le fort, nourris tout le monde, et lui, il met du soleil dans les jours sombres, il nous force à nous lever même quand tout vas mal. Il est indispensable dans cette famille, né pour apporter de la joie, quand moi, je suis née pour prendre des tesserae. C’est triste à dire, mais c’est vrai, sinon, pourquoi mes parents auraient-ils mit au monde des enfants dans un monde si… peu accueillant? Pourquoi mon père aurait-il accepté que ma mère ait chez cette dame, sachant qu’elle n’en reviendrait peut-être pas, pour éviter une autre naissance?
Y penser me fit frissonner. Jamais ces évènements ne me venaient en tête, comme je ne me laissais pas la permission d’y songer. C’était l’été de mes dix ans. Il faisait très chaud, cet été-là. Il fallait passer deux fois plus de temps au champ qu’à l’habitude, les récoltes étant en péril. C’était une journée des plus ordinaires, mon frère et moi étions revenus à la maison à la même heure qu’à notre habitude, seulement, à notre arrivée, maman n’était pas là. Par contre, papa, qui ne finissait pas de son quart avant la nuit, était déjà assis à table. Il nous expliqua que maman ne reviendrait plus. Qu’elle avait fait son choix. Que nous n’aurions pas pu accueillir un nouvel enfant dans notre famille, qu’il l’aurait tué en couche, ou de tristesse, en mourant de faim en bas âge. Ils avaient donc décidé d’avorter la grossesse, même si maman risquait d’y rester. Papa tenta d’enjoliver les choses, disant qu’il y avait de bons côtés, comme, moins de tesserae, plus d’espace… mais il y avait tout de même ce trou béant dans mon cœur… Le lendemain, j’étais de retour au champ. A Panem, personne n’a le temps pour pleurer.
Je me remis à marcher, voyant la tête d’Io s’abaisser. Il avait compris mon message. Le reste du chemin se fit en silence, tout comme le reste de la soirée. Chaque membre de ma famille restant dans son coin jusqu’à l’heure du couché. C’était comme cela depuis ce jour d’été. Je mangeai un peu, juste assez pour vivre, et je me couchai, pensant que j’avais encore vécu un jour. Repoussé la fatalité, même si dans le fond, j’étais née condamnée a mort.
reality is here.
Bonjour! Je m'appelle Laurence, mieux connue sur le web comme Fleuve - même si je déteste ce pseudo - J'ai 17 ans et je viens du nord du québec - là où il fait vraiment froid. Au niveau des Hunger Games, j'ai vu le film, tant en anglais qu'en français, et j'ai lu les trois livres (le premier en français, les autres en anglais, alors, pardonnez moi d'avance si parfois j'utilise les termes originaux bien qu'une bonne partie des gens doivent avoir lues les versions anglaises également.) Je dois dire que j'ai adoré la trilogie, plus particulièrement les personnages de Peeta (parce que c'est Peeta.) et d'Effie (parce qu'elle est cool.) ah, et étrangement, l'équipe de préparation de Katniss . Selon ce que j'ai pu en voir, le forum semble bien suivre l'histoire des HGs, et c'est selon moi l'essentiel.... Je crois que c'est tout!
FEATURING ADDISON GILL © COPYRIGHT FLEUVE
Dernière édition par Viha Sandoval le Dim 15 Avr - 2:03, édité 4 fois |
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