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| ADAM || Two sexy boys, i hate you, you hate me, what a beautiful day ! | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: ADAM || Two sexy boys, i hate you, you hate me, what a beautiful day ! Lun 9 Avr - 13:47 | |
| adam & apollon❝ Two sexy boys, i hate you, you hate me, what a beautiful day ! ❞ Aujourd’hui était un jour comme un autre, quoi que non, je me trompe, je ne travail pas aujourd’hui. C’était donc un jour spécial. En effet, certains ont eu le droit à un jour de repos, je n’en connais pas vraiment la raison mais je ne vais pas m’en plaindre… Je vais pouvoir profiter de mon petit Mathis en plus de cela, je ne peux rêver mieux ! Mais avant il est encore tôt et la petite tête blonde ne se lèvera que bien plu tard, le temps pour moi de faire un tour sur le marché se trouvant sur la Grand-Place, histoire d’acheter quelque petits trucs utiles à notre survie !
Sur le chemin il n’y avait pas grand monde, j’observais ceux qui partaient travailler tandis que les autres restaient enfermés chez eux, bien au chaud attendant que la journée passe. J’imagine que la majorité doit se trouver au marché, essayent d’arnaquer, de troquer ou de vendre. C’est un bon moyen que nous avons, ça nous permet de se refaire de l’argent ou d’avoir de produits médicinale peu cher ou même de la nourriture, il y a de la bonne viande, du bon pain aussi ! Mon intuition se confirme bien, le marché est bondé de monde, on en entend plusieurs crier pour annoncer ce qu’ils ont à vendre tandis que d’autres font des sortes d’enchères, bien trop forte pour ce que je peux me permettre. Je n’ai pas beaucoup sur moi et je dois faire attention de ne pas me faire arnaquer, ce serait dommage de perdre de l’argent, sachant que ça représente un peu notre vie. Je pourrais aller chasser, certes, mais pourquoi prendre des risques alors que tout se trouve ici. Non, j’irai chasser demain et les jours suivant. Je consacre donc ce jour au repos. « Jeune homme ! Oui vous, aux cheveux court blond ! Approchez, regardez ce que j’ai à vous proposer, de la bonne dinde ! » Je crois que c’est bien a moi qu’il parle, son offre était intéressante mais sa dinde l’était moins. D’une part on ne trouvait pas de dinde dans le District, il aurait donc du aller en chasser dehors, pourquoi pas, mais elle ressemblait plus à un pigeon qu’à une dinde, comme si je n’allais pas m’en apercevoir. Mais pour ne pas causer trop d’ennuis, je fais non de la tête avant de me retirer rapidement de son champ de vision. Il trouvera surement des gens pour les lui acheter à un bon prix, des gens qui ne chasse pas et ne peuvent donc pas faire la différence entre une dinde et un pigeon.
La foule devenait de plus en plus dense, il devait y avoir une offre bien plus qu’intéressante pour que tout ce monde se plante là à regarder je ne sais quoi. « Pardon, oui, Pardon. Désolé, pardon. » J’essayais tant bien que mal de me frayer un chemin parmi cette foule bien que les gens étaient réticent à me laisser passer. On entendait des cris, une vois forte qui se plaignait que quelqu’un lui avait volé quelque chose, je n’arrivais pas à bien comprendre ce que c’était. En m’approchant un peu plus j’aperçu un gros monsieur à la moustache noir imposante se plaignant avec un énorme poisson à la main, comme s’il allait frapper une personne avec. Il n’en fera rien évidemment puisqu’il y a les Pacificateurs juste à côté mais il voulait se montrer plus imposant j’imagine, avec ce poisson mort… En parlant des Pacificateurs, ils étaient là à regarder le spectacle sans rien faire, non, ils rigolaient dans leur coin en montrant des habitants du doigt. Je n’arrivais pas encore à voir qui étaient les accusés, avec ma main droite je bousculais un peu la foule pour pouvoir les voir et je vis un jeune garçon du District que je connaissais plutôt bien. Il était du genre beau garçon je ne peux pas dire le contraire, mais entre nous ce n’était pas l’amour fou, au contraire c’est le genre de personne que je ne supporte pas, il s’appelait Adam, Adam White. Ce qui était bien, c’est que c’était réciproque, on ne s’aimait pas et je lui montrais dès que je le pouvais. « Tu m’as volé un poisson sale petit gamin ! Traître à ton District ! Tu mériterais qu’on te fouette sur la Grand-Place devant tout le monde ! » Ca commençais à monter un peu vite, la châtiment du fouet était plus pour ceux qui sortaient hors du District, je crois que la punition est de vingt bon coup de fouets dans le dos, heureusement pour moi je ne m’étais jamais fait prendre ! Mais je ne pense pas qu’Adam risque cela, il sera déjà torse nu au milieu de la place à recevoir des coups si c’était le cas. C’était donc un bon moment pour moi d’en rajouter une petite couche… « C’est bien lui, je l’ai vu vous voler un poisson, un espadon je crois… Je n’en suis pas certain mais je l’ai bien vu vous voler ! Je croyais pourtant qu’il vous l’avez acheté, mais ça ne m’étonne pas d’Adam ! » Bon d’accord, ma dernière réplique était peut être un peu trop violente, je l’impliquais encore plus dans l’affaire, tout comme moi-même. A vrai dire, je ne savais même pas si c’était lui le responsable et je ne l’avais jamais vu voler auparavant, mais bon…
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| Sujet: Re: ADAM || Two sexy boys, i hate you, you hate me, what a beautiful day ! Mer 11 Avr - 0:45 | |
| ❝ Je déteste aller au marché. Je dirais que c’est le troisième lieu le plus insupportable du monde après les hôpitaux et les usines. Les gens courent d’une table à l’autre, les vendeurs jouent à celui qui crie le plus fort, les gamins pleurent pour rentrer chez eux, les pacificateurs dévisagent chacun de nous et enfin, c’est certainement l’endroit où ont lieu la majorité des batailles entre les habitants du district. Il faut dire que tout est tellement collé l'un sur l'autre… J’ai déjà vu un jeune adulte menacer un vieux vendeur avec un couteau pour un pot de miel. Bon, c’était dans les heures moins passantes, mais c’est arrivé quand même. Depuis je prends bien soin de m’assurer qu’il y a assez de monde pour ne pas tomber sur l’un de ces agresseurs. Ça peut toujours tomber sur vous. Je l’ai appris à mes dépends.
Enfin, si je suis là, aujourd’hui, c’est uniquement à cause de ma mère. Je n’ai pas d’école aujourd’hui, et apparemment j’aurais mieux fait de rester dans ma chambre comme d’habitude plutôt que de m’écraser sur le sofa du salon. Car lorsqu’elle m’a aperçu les écouteurs sur les oreilles à "glander pendant qu’elle faisait le ménage et la cuisine", elle a décidé de m’envoyer à l’autre bout du district chercher deux lourds sacs de farines et quelques épices dont elle n’a même pas réellement besoin, j’en suis sûr. Je veux bien qu’elle me demande de lui rendre un service, mais j’ai plutôt l’impression qu’elle cherchait une façon de refouler sa colère sur quelqu’un. Quoi de mieux que de faire souffrir son fils à faire l’aller-retour à pied deux lourds sacs aux bras ? Heureusement que les lecteurs de musique sont portables, je crois que je ne survivrais pas sinon. … Façon de parler, évidemment.
Je me faufile entre les gens, la musique dans les oreilles, en tentant de me diriger vers une table où il se vend de la farine pour un prix raisonnable en me demandant comment je ferai pour effectuer le chemin inverse une fois que je porterai mes achats, quand un homme fort et grand m’agrippe fermement le bras. Je tourne lentement la tête vers lui en retirant mon écouteur droit de ma main libre. « Heu… Oui ? » fais-je d’une voix un peu détaché, mais qu’il me laisse à peine le temps de commencer, me criant de toute ses forces au visage avec sa mauvaise haleine et ses postillons venant se coller sur ma peau. « Tu m’as volé un poisson sale petit gamin ! Traître à ton District ! Tu mériterais qu’on te fouette sur la Grand-Place devant tout le monde ! » Je fige un instant avant de réaliser qu’il me faut réagir rapidement. J’ouvre la bouche pour placer un mot, tenter de me défendre, dire que non, je n’ai même pas regardé ses poissons, mais on me devance. Une voix perse les murmures des passants qui se sont rapidement groupé autour du poissonnier et moi. « C’est bien lui, je l’ai vu vous voler un poisson. Menteur. Un espadon je crois… Je n’en suis pas certain mais je l’ai bien vu vous voler ! C’est faux ! Je croyais pourtant qu’il vous l’avez acheté, mais ça ne m’étonne pas d’Adam ! » Adam ? D’où connaît-on mon prénom ? Même les gars de ma classe ne savent pas qui je suis. Je me retourne vers le menteur qui m’accuse à tort. Lui… Je le reconnais. C’est Apollon Styles. Un autre de ces petits fendants du district. Il me déteste depuis toujours. Sans raison. Mais là, il va jusqu’à m’accuser d’un crime que je n’ai pas commis. C’est trop. « Non, c’est faux, je… » m’arrête. Une tonne de regards sévères est posée sur moi. Ce n’est pas moi ! Ce n’est pourtant pas moi ! Peuvent-ils vraiment me fouetter pour de simples soupçons ? Mince ! Je m’en serais sorti sans cet imbécile d’Apollon, maintenant je doute pouvoir y échapper. Je tourne la tête dans tous les sens en tentant d’apercevoir un homme avec à la main un espadon, mais rien, évidemment. Puis, mon regard se pose sur les pacificateurs qui rigolent dans leur coin, sauf un ou deux qui semble plus à l’affut que les autres, mais pour les minces connaissances que j’ai du Capitole, à mon avis, il serait plus avantageux pour moi que ceux-ci retournent rire avec leurs potes. S’ils peuvent mettre la main sur un coupable potentiel, ils ne se casseront pas la tête à enquêter sur celui-ci. J’essaie de dégager mon bras de la forte poigne du poissonnier, mais rien à faire, au contraire, celle-ci se referme en constatant que j’oppose une légère résistance, et l’homme se remet à crier de plus belle. « C’est toi ! Je le savais, je t’ai vu tout à l’heure, tu tournais autour de mon poisson ! Rends-le-moi, sale voleur, où je m’occuperai de toi ! » « Je viens tout juste d’arriver ! Je n’ai pas votre poisson j’ai mis le pied dans ce marché il y a à peine cinq minutes ! » Je plante mes yeux dans ceux de l’homme en fronçant légèrement les sourcils. Je n’ai rien d’intimidant, d’autant plus que je suis plutôt petit pour mon âge, mais j’ai au moins le mérite d’avoir l’air déterminé. J’ai entendu dire que les yeux étaient le reflet de l’âme. Espérons que ce poissonnier saura lire dans mon regard mon innocence.
« Tu n’es qu’un menteur, ce garçon t’as vu ! Raté. Maintenant, rends-moi mon espadon où je ne donnerai pas cher de ta peau dans une heure ! » beugle-t-il. Je jette un regard assassin à l'adolescent qui m'a causé soucis, en serrant les dents. Je crois que c’est la première fois que je lui porte aussi attention. « Ce gars me déteste ! fais-je en me débattant un peu. Vous n’allez tout de même pas le croire ?! Merde ! Mais dis-leur que c’est faux ! Que je n’ai pas volé ce poisson ! » J’essaie de délier les doigts du vendeur d’autour de mon bras à l’aide de ma main libre, mais évidemment il n’en résulte rien. Remercions ici la force légendaire avec laquelle je suis né. Il brandi son poisson au-dessus de sa tête, menaçant de l’abattre sur mon visage. « Enlève tes sales pattes de moi... » Je plisse les yeux en reculant la tête, me préparant à recevoir le choc, mais rien. Ah, oui, les pacificateurs. Dois-je vraiment me réjouir ? Si la tension monte encore un tout petit peu ils risquent de rappliquer au pas de course…
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