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 Children Shouldn't Play With Sharp Things. [Velvet&Silk]

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Silk Preston
DISTRICT 8
Silk Preston
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MessageSujet: Children Shouldn't Play With Sharp Things. [Velvet&Silk]    Children Shouldn't Play With Sharp Things. [Velvet&Silk]  Icon_minitimeVen 13 Avr - 3:29

Children Shouldn't Play With Sharp Things. [Velvet&Silk]  Velveti


    Il avait toujours été difficile de respirer dans le district. Les fumées des usines, les vapeurs chimiques des colorations et le climat humide rendaient l’air oppressant et dense dans les zones peuplées. La nuit, lorsque l’insomnie la saisissait, il lui arrivait de s’assoir sur les marches de sa maison dans le village des vainqueurs et de contempler la ville qui s’étendait au pied de la colline. Après le couvre-feu, lorsque le district n’était éclairé que par quelques lampadaires sporadiques (l’éclairage public était un luxe et un gâchis d’énergie), elle pouvait voir l’épaisse brume qui tombait sur la ville, semblable aux nuages de lait que les habitants du Capitol adoraient verser dans leur thé. Ici, la plupart des gens n’avaient pas assez d’argent pour acheter du lait et le thé était une denrée de luxe que presque personne ne pouvait se permettre.

    Silk n’était pas du genre à étaler sa richesse ou ses possessions aux habitants du district. À vrai dire, elle sortait rarement de chez elle. Elle vivait recluse la plupart du temps. Elle aimait dire qu’elle se foutait de l’avis des gens, que leurs remarques ne la touchaient pas, que leurs regards mauvais et leurs messes basses n’avaient aucun impact sur elle. C’était faux, mais elle ne se résignerait jamais à l’admettre. Et puis, il y avait d’autres jours où sa gueule de bois était trop importante pour qu’elle sorte, incapable de mettre le nez dehors et de se confronter à la lumière du soleil. Elle détestait ces jours-là. Elle détestait admettre simplement qu’elle était trop faible pour contempler sa maison vide, le silence oppressant de la solitude, lorsqu’elle n’avait pas la force d’avoir simplement le moindre contact humain. La plupart du temps, ce genre de jours se finissait par un coup de fil au Capitol et un départ rapide par le train du soir.

    Aujourd’hui était tout près de devenir ce genre de jour. La petite télévision dans son salon affichait à présent une neige noire et blanche. Silk n’avait certainement pas le plus sain des hobbys. Regarder des heures et des heures de Hunger Games à la suite, parfois pendant des jours et des nuits. Elle n’était pas sensée avoir ses vidéos, les images non éditées des jeux. Pas de montages au ralenti ou de musiques dramatiques, juste la violence pure et nue, sans artifices. Elle avait pu les acquérir à force de persuasion et grâce à ses relations avec l’un des juges, tous les jeux, depuis la première édition soixante-quinze ans auparavant. C’était un trésor pour les collectionneurs et les fanatiques des jeux, ces gens qui adoraient posséder des reliques ; des armes, parfois des vêtements ou même des bouts d’étoffes. Ce genre d’objets finissaient en général exposés dans les arènes, là où les habitants du Capitol venaient revivre les Hunger Games, se prendre pour un tribut le temps d’une journée, touchant le sol imbibé de sang. Curiosité morbide pour gens malsains, c’était ainsi que Silk voyait la chose.

    Ce n’était pas la raison qui poussait Silk à se livrer à ce visionnage, elle n’éprouvait rien d’autre qu’un malaise profond en contemplant jour après jour les images de ce massacre sans fin. Mais il le fallait, Silk en avait conscience. Elle essayait d’être le meilleur mentor possible.
    Un tribut avait moins de 5% de chance de sortir vivant de l’arène. C’était ridicule, mais Silk n’avait jamais vu cela comme une raison de ne pas essayer.

    Elle prenait note de tout, des arènes, des pièges et des stratégies. Tout était écrit dans des carnets à la couverture de cuir, remplit de dessins et de statistiques en tout genre, de liste de noms et d’armes, toutes ses choses dont le Capitol ne se souciait pas. Pourtant, elle savait que la solution tenait dans ces carnets. Il ne fallait pas répéter les erreurs du passé, il fallait s’inspirer des gagnants. Il fallait trouver les failles du système (car il y en avait toujours), anticiper les gamemakers, étudier le comportement humain et chercher des schémas dans tout cela.

    Silk n’avait jamais particulièrement été bonne à l’école, ni particulièrement assidue. À vrai dire elle avait passé la majorité de son enfance et de son adolescence à trainer dans les rues et à s’occuper comme elle le pouvait. Apprendre à faire un point en surjet, filer, surfiler, repriser, elle trouvait cela d’un ennui mortel. Elle n’était pas assez délicate pour faire partie des petites mains des couturières. Conditionnés dès l’enfance les ouvriers à n’être que de la main d’œuvre obéissante, leur apprendre les gestes répétitifs qu’ils exécuteraient toutes leurs vies. Silk avait préféré profiter de sa jeunesse, pensant qu’elle aurait bien assez de temps pour travailler, toute sa vie enfermée dans une usine. Au fond, elle avait bien fait, les jeux avaient arraché toute parcelle d’enfance qui restait encore en elle. Elle avait eu du temps à perdre, à lire et à étudier depuis qu'elle avait gagnée les jeux.

    Et c’était bien là où elle en était, les 58émes Hunger Games. Elle n’avait plus qu’à appuyer sur Play. Elle n’avait jamais eu la force de revoir ses jeux. Bien sûr, elle avait déjà eu l’occasion de capter des bribes de rediffusions et des versions éditées de son expérience. Elle était consciente de son propre parcours, mais elle devait connaitre en profondeurs celui des autres participants, des perdants. Pourtant, elle n’arrivait pas à s’y résoudre. Elle ne voulait pas se voir, ne pouvait pas se voir, s’entendre dire à ses alliés que tout allait bien se passer, avant de les égorgés comme des porcs dans leurs sommeils. Elle se souvenait encore des cris, des hurlements inhumains de la tribut du district 7, décapité au couteau de chasse, pour l’exemple. Voir son visage impassible devant la noyade du groupe des carrières dans les sables mouvants, ses, mains tachées de sang après avoir éclater le crâne de la tribut du district 6 sur une pierre, elle n’était pas assez forte, pas aujourd’hui.

    La perspective de passer le reste de la journée dans une douce paix induite par l’alcool devenait de plus en plus tentante au fil des minutes. Elle aurait peut-être même pu rejoindre la maison d’Adonis avec sa bouteille et attendre son retour de patrouille pour partager. Mais Adonis était en mission quelque part hors du district à faire Dieu sait quoi et elle savait pour avoir vérifié quelques instants auparavant que sa dernière bouteille d’alcool de grain était vide au fond d’un placard, comme si elle pouvait se remplir d’elle-même.

    Avec un soupir elle enfila ses bottes et sortit dans le soleil descendant de la fin d’après-midi. L’air lui semblait encore plus irrespirable qu’à l'accoutumé et elle se demanda si son imagination lui jouait des tours à cause de son anxiété. La petite boutique qui vendait le sésame pour l’oubli était près de la grande fabrique, et Silk décida de couper par les habitations pour s’y rendre. À cette heure là, elle risquait moins de rencontrer moins de personnes chez eux que dans la zone de travail. Elle n’était pas vraiment d’humeur à supporter les regards en coin.

    Elle marchait d’un pas rapide, donnant quelques coups de pieds dans des cailloux sur son passage. Elle avait habité dans le coin, avec ses parents quand elle n’était encore qu’un bébé. Elle n’en gardait aucun souvenir. Elle était presque arrivée à la sortie du quartier quand un bruit régulier et bien distinct dans le silence oppressant de la rue déserte attira son attention.

    Silk s’arrêta sur place et essaya de déterminer l’origine du bruit. Guidée par celui-ci, elle se retrouva rapidement devant une petite maison, semblable à toutes les autres maisons du quartier, modeste, mais entretenue.

    Et c’est ainsi qu’elle vit la lanceuse de couteau. Elle ne devait pas avoir plus de 15 ou 16 ans et envoyait avec précision une lame contre un vieil arbre. C’était illégal pour un habitant des districts de posséder une arme quelconque, mais cela ne concernait pas Silk, ce n’était pas ses affaires. La jeune fille était douée, sa visée n’était pas parfaite, mais suffisamment précise pour être mortelle.
    L’adolescente lançait son couteau pour ensuite recommencer, encore et encore, concentrée sur sa tâche. Et Silk comprit de quoi elle était témoin ; une séance d’entrainement et à en juger par l’habilité de la jeune fille, cela ne devait pas être la première.
    Elle resta silencieuse pendant de longues minutes, adossée à une clôture voisine avant de s’approcher doucement, il n’y avait aucune raison de l’effrayer. Son objectif initial oublié, elle se décida à parler quand la jeune fille rata sa cible de quelques centimètres.

    « Tu sais, les petites filles ne devraient pas s’amuser avec des objets pointus. »

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