juliet eloïse atwell

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

C'est une question à laquelle je n'ai jamais vraiment réfléchi.. Alors peut-être dans les Hunger Games, car si j'y vais, je suis sûre de ne pas gagner, je n'ai pas les capacités pour. Sinon, de faim. Pourquoi pas, ça doit être une mort horrible quand même.. De vieillesse, si on peut appeler ça comme ça. Je n'en ai pas vraiment d'idées, mais actuellement, je dirais plutôt une mort naturelle, à un âge pas très avancé, à force de subir les usures du métier et la dureté de la vie.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pas grand monde. Sincèrement, je suis enfant unique, je ne pourrais donc pas me sacrifier pour un frère ou une soeur à qui je tiens. Mes parents, je pense, je tiens à eux, oui. Et hypothétiquement, la personne que j'aimerais plus tard. L'amour est un sentiment très fort, et je suis persuadée qu'il me pousserait à faire des choses comme ça. Mais n'étant pas amoureuse, je ne peux pas attestée avec certitude de ce que j'affirme. D'un côté, je préfère ne pas le savoir. Je n'ai pas envie d'être mise devant ce dilemme, sauver la personne qu'on aime et mourir, ou privilégier sa propre vie..

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

La première chose serait probablement la discrétion. Mon physique m'aide beaucoup dans cette démarche, et j'arrive facilement à me faire oublier, à me camoufler, etc.. De même je suis une très bonne pisteuse, allez savoir d'où cela vient. Il m'est assez facile de retrouver le chemin emprunté par quelqu'un ou quelque chose. Et ce depuis toute petite. Je suis très agile, et c'est assez pratique, notamment pour grimper dans les arbres. J'ai une légère connaissance des plantes, mais ça n'est pas vraiment glorieux.. Si un jour j'avais à aller dans l'arène, je ne miserais certainement pas sur ma force, ou mon aptitude à manier les armes..

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Mon cousin, Nolan, oui. Cela fait trois ans déjà qu'il a participé aux jeux. Il avait participé à la soixante-douzième édition. Il n'avait pas beaucoup de chances de gagner. Il était âgé de treize ans à l'époque.. Il avait quelques notions de chasse, et était plutôt doué en ce qui concernait la survie, mais ça n'était rien à côté de ce que les autres - notamment les carrières - étaient capables de faire. Il s'est battu comme il a pu, il est arrivé neuvième, si on peut dire ça comme ça. Sa mort m'a bouleversée. Nous étions plutôt proches, nous avions grandis ensemble, nos propres mères - qui étaient soeurs - étant très proches. J'étais enfant unique et il était un peu comme mon petit frère. Mais les morts sont courantes ici, alors on finit par s'y faire.. Même si on oublie jamais, on vie avec, il n'y a rien d'autre à faire de toute façon..
Mon oncle, Finnick, a également participé aux Hunger Games, il y a vingt-trois ans de ça. La cinquante-deuxième édition, et il a gagné. Il n'a jamais réussit à trouver l'amour et à fonder une famille. A vrai dire, nous sommes sa seule famille, il nous aide donc parfois financièrement, quand ça va vraiment mal, parce que malgré tout mes parents ont une certaine fierté..

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je trouve ça plutôt courageux de la part de tous ces rebelles de faire ce qu'ils peuvent pour libérer Panem. Je suis pour la rébellion, je n'aime pas le Capitole, comme pratiquement tous les habitants des districts. Cependant je n'irais pas me risquer à rejoindre le district treize, pas pour le moment en tout cas. Mais j'aimerais faire mon possible pour les aider, même si je sais que tout ce que je pourrais faire sera dérisoire. Peut-être qu'un jour je franchirais le pas et irais rejoindre les rebelles, mais pas pour l'instant en tout cas.


JE VIENS D'UN MILIEU plutôt défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est souvent insuffisante. DU COUP, MON NOM A six chances d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER D'étudiante, tout en essayant d'aider ma famille ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE me trouve chanceuse de ne pas encore faire les récoltes dans les champs, même si ça ne saurait tarder. JE SUIS DANS LE 9ÈME DISTRICT. AYANT dix-sept ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

On peut dire que jusqu'à présent, la vie de Eloïse n'a rien eu de très passionnant. Peut-être qu'il y a des années, avant que Panem ne devienne une énorme dictature, bien avant que tout ça soit créé, quand les gens vivaient encore librement - d'après ce que les manuels d'histoire pouvaient dire - peut-être qu'à ce moment là vivre dans de telles conditions auraient pu être choquant et surprenant. Mais aujourd'hui c'était banal, et la jeune fille n'étais pas des plus à plaindre, loin de là. Elle a eut la chance de grandir avec ses deux parents, tous deux travaillant dans les champs pour ramener de quoi les nourrir tous les trois chaque jour. Elle n'a jamais eu la chance d'avoir un frère ou une soeur. Enfin peut-être que c'est mieux comme ça. Après tout, ça faisait toujours moins de bouche à nourrir, trois étant déjà largement suffisante. Et c'est comme ça qu'avaient pensé les parents de Eloïse. Elle n'a jamais souffert de grandir seule à vrai dire. Elle voyait toutes ses familles nombreuses dont chaque enfant mourrait de faim, et elle se sentait chanceuse. La seule personne qu'elle pouvait considérer comme son frère, c'était son cousin. Nolan. Il avait un an de moins qu'elle, et elle l'adorait. Mais il a été tiré au sort pour les jeux, et elle n'a rien pu faire pour lui. Il est mort, évidemment. Elle a mis un certain temps à s'en remettre, mais la vie continue. Elle voyait bien que personne ne s'était arrêté de vivre pour ça, et elle devait faire de même. On perd des gens, mais il faut continuer d'avancer. C'est comme ça, ou sinon on se casse la gueule. Et ça, c'est irréversible. Alors Eloïse a continué sa petite vie. Sans celui qu'elle chérissait, mais elle a continué malgré tout. Le temps est passé, sans que jamais son nom ne soit tiré pour les jeux. Elle a vu défiler de nombreux adolescents, parfois des personnes avec qui elle était en classe, des petits/grands frères ou soeurs d'amis à elle, mais plus jamais quelqu'un de réellement proche. Dernièrement, Eloïse a fait la rencontre d'une fille du quatre, qui était venue dans leur district. Allez savoir comment, mais elle semblait savoir ce qu'elle faisait. Une jeune fille blonde, vraiment très jolie, avec un visage angélique,et légèrement maladroite. Elle s'appelait Dolce. Et Eloïse l'apprécia directement. Elle se sentait apaisée en sa présence, étrangement. Et tout paraissait très simple. Sauf que rien ne l'est jamais. Jamais elle ne s'était posée de questions sur son orientation sexuelle. Oui elle avait eut quelques petits amis dans son district, rien de bien sérieux. Depuis un an elle tournait autour de Skann, sans vraiment obtenir quelque chose de sa part. Un jour il l'ignorait, un jour il essayait de la séduire. A vrai dire, ça avait plutôt l'apparence d'un jeux à ses yeux. Mais Elo n'était pas assez entichée de lui pour souffrir de son comportement, bien qu'elle n'appréciait pas vraiment l'idée de lui servir de jouet. Mais peu importe, elle lui pardonnait tout à chaque fois qu'il lui faisait les yeux doux. Mais là, avec Dolce, ça a rapidement pris une tournure qui échappa à Eloïse. Ce moment quand l'on est avec la personne, et où l'on se rend compte que c'est plus que de l'amitié qu'on ressent à son égard. Peut-être pas de l'amour, c'était trop tôt pour parler de ça, mais des sentiments. Des sentiments naissant à l'égard de la belle blonde. Et elle ne savait pas quoi faire, elle ne savait plus quoi faire. Elle avait surtout peur. Peur de se faire rejeter, peur que ses sentiments ne soient pas partagés, et de la perdre en lui avouant ce qu'elle ressentait à son égard. Alors quoi ? Alors elle a préféré garder le secret sur la chose, enfouir ses sentiments au plus profond d'elle même, et faire comme si, temps qu'elle le pouvait encore. Après tout, tout était encore frais, et peut-être qu'en passant par dessus, elle réussirait à oublier et à se convaincre que Dolce n'est qu'une amie. Qu'une amie, et rien de plus.