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 A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX

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A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX  Vide
MessageSujet: A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX    A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX  Icon_minitimeVen 30 Mar - 7:10

« Le district cinq, Lewis. Vous devez vous rendre au district cinq pendant les deux prochaines semaines pour des missions de routines. » Le pacificateur avait simplement reçu son ordre, après être ressorti presque indemne d’une mission dans le district sept. Il avait dû tuer trois jeunes femmes qui étaient considérées comme des traîtres, des rebelles. Il n’avait eut beaucoup de mal à accomplir sa mission. Beaucoup plus à résister aux charmes évidents de la jeune et belle Siloe. Alors qu’il avait retrouvé son ancienne amante – par hasard – dans un bar du district, il n’avait pas résisté à l’envie de lui dire adieu comme il convenait. Car les faits parlaient d’eux-mêmes. Phoenix était un homme marié. Pourtant depuis cette nuit-là, l’alliance qu’il portait à la main gauche le meurtrissait. Elle semblait plus lourde, plus serrée, plus brûlante. Soupirant, le jeune pacificateur ôta la bague qu’il arborait et l’observa, brillante sous la lumière qui filtrait par les vitres du train à grande vitesse. Il regarda par la fenêtre. Le soleil était déjà haut dans le ciel, alors qu’il arrivant dans le district cinq. Il n’était pas seul à y débarquer, et d’autres de ses collègues l’accompagnaient. Aucun qu’il appréciait, aucun qu’il ne connaissait vraiment. Il tuerait pour pouvoir avoir une mission avec Hunter, Sergei, ou Finnick. Mais apparemment Eli – ou le Président Snow (ce qui revenait finalement au même) – en avait décidé autrement. Depuis qu’il était marié il n’avait pu jouir que de peu d’instants auprès de sa femme, et il n’avait pas revu ses amis proches depuis des semaines. Il n’avait – en outre – pas vraiment une minute à lui. Il travaillait, et il avait rarement travaillé autant. Les missions qu’on lui confiaient été tantôt d’une extrême importance, tantôt d’un ennui mortel. Il s’agissait un coup de tuer des rebelles importants, un autre de surveillé la place de l’hôtel de ville d’un district sans trouble notable, ou alors des villages de Vainqueurs. Il lui arrivait cependant de se voir confier des missions en solo durant lesquels il devait faire de la reconnaissance pour le Capitole, afin d’arrêter le plus de rebelles potentiels dans les prochains mois à venir. Le Président était apparemment décidé à stopper ce virus avant les prochains jeux. Phoenix doutait qu’il y parvienne, mais son travail n’était pas de se poser ce genre de question. Il devait simplement répondre aux ordres. Et ceux-ci étaient clairs : il devait se rendre au district cinq afin de donner un coup de main à ses collègues lors des missions de surveillance. Apparemment le district se préparait à un grand coup, et des pacificateurs d’autres zones étaient appelés en renfort pour s’occuper des missions de routines. C’était un boulot ennuyeux.

Une des rares consolations à laquelle pouvaient se raccrocher Phoenix était de savoir qu’Aileen se trouvait peut-être au district cinq. Il avait appris qu’elle avait du remplir une mission dans le coin il y a peu de temps. Peut-être aura-t-il le plaisir de la voir, mais au vue de sa chance ces derniers jours il ne devait sans doute pas trop y compter. Il devra attendre encore avant d’aller s’excuser auprès de sa femme. S’excuser… Phoenix commençait à se demander pour quoi il devrait sans doute se faire pardonner. Pour cette dispute stupide le jour le son départ ? Pour être parti en claquant la porte ? Pour ne lui avoir fait parvenir aucune nouvelle durant ses missions ? Pour l’avoir trompée ? Pour l’aimer encore comme un fou ? Il était perdu, et surtout, il savait que c’était mauvais. Il ne devait pas penser à Aileen, elle le déconcentrait quand il se trouvait en mission. Penser à elle le mettait toujours en colère, le rendait mélancolique, ou simplement triste, ou excité. Il n’était jamais calme et posé quand il s’agissait de la jeune femme. Elle animait un feu ardent en lui, et même en son absence, il ne pouvait pas le consacrer. L’image qu’il avait d’elle dansait constamment sous ses paupières closes. Elle était une obsession pour le pacificateur, et encore plus maintenant qu’ils étaient mariés. Elle ne quittait plus que rarement ses pensées. Il commençait à devenir fou. Il devait absolument se changer les idées. Il prit un sachet qui se trouvait dans sa poche, qui contenait des herbes qu’un collègue lui avait envoyé du district onze. Sa drogue. Une chose dont il ne s’était jamais passé depuis … les jeux. Il roula un cigarette et la porta à sa bouche avant d’en faire brûler le bout. Le train s’arrêta et avec le peu de ses affaires il arriva dans le district cinq. Une voiture le conduit jusqu’à l’hôtel de ville où il sera logé pour les prochaines semaines.

Durant des jours, il prit place sur la place de l’hôtel de ville, ou près des abattoires. Il devait surtout surveiller à ce que les horaires soient respectés, et à ce que rien ne soit volé par les travailleurs. Mais le district cinq semblait plutôt calme ces derniers jours. Comme si un événement ou un autre avait calmé les ardeurs de ces habitants. Phoenix n’eut à décompter la punition que de deux adolescents qui avaient essayé de s’échapper du district. Ils avaient été pris par le pacificateur alors qu’ils essayaient de passer par dessus la barrière électrique qui entourait le district. Ils avaient été mené sur la place publique où ils avaient été fouettés et battus avant que leurs corps ne soient exposé pour toute une journée sur un poteau. En guise de représailles. Si Phoenix appréciait faire ainsi du mal à ses paires, il doutait que les rebelles en soient vraiment impressionnés. Ils s’en révolteraient sans doute plutôt. Cependant il ne décompta pas d’autres incidents du genre. La ville était plutôt calme. Et c’est sans doute pour cela qu’il restait sur ses gardes. Il sentait que quelque chose de mauvais était sur le point de survenir, et il ne pouvait pas expliquer ce sentiment. Il attendait, simplement le jour où cela prendra lieu.
Après près d’une semaine dans le district, le jeune pacificateur eut le droit à une journée de repos pour pouvoir reprendre des forces. Il en profita pour se promener dans les rues désertes – en pleine journée – de ce district délabré. Il ne lui trouvait aucun charme. Il n’aimait pas le district cinq, il semblait insipide, ennuyant. Comme tous les autres districts en outre. Mais au moins, ici Phoenix n’avait que très peu de souvenir désagréables. Peut - être le souvenir de la Tournée du Vainqueur huit ans auparavant. ET encore, cela n’avait pas tant touché le pacificateur que cela. Pourtant il avait lui-même tué les tributs du district cinq. Ils n’avaient pas passé le stade de la Corne d’Abondance. Il s’en souvenait à peine en réalité.

Il marchait à travers les rues, et s’éloigna de plus en plus du centre ville pour s’enfoncer dans le district. Dans le délabrement. Il se trouvait près de quelques pauvres commerces. Il pouvait voir le vendeur d’alcool, une épicerie, une sorte de vieille boulangerie. Tout cela était bien sombre, en somme, comme son humeur. C’est alors qu’il remarqua cette silhouette. Elle lui était familière. Le Pacificateur s’arrêta un instant. Il reconnaîtrait le rebelle entre mille sans doute. Phoenix sentit la colère le saisir, et comme instinctivement, sa main trouva le chemin jusqu’au flingue qu’il portait à sa ceinture. Le flingue qu’Aileen lui avait offert des années auparavant. Il le leva vers le rebelle qui lui faisait dos. Lorsqu’une voix stridente à côté de lui hurla. Le Pacificateur tourna un regard haineux vers la jeune file qu’il assomma sans ménagement, en lui filant un coup sur le haut du crâne. Retournant les yeux vers le rebelle, il le vit partir. « Bordel ! » Jura-t-il avant de partir à la suite du beau blond. Il lui courut après sur plusieurs mètres, avant qu’ils ne se trouvent dans un coin reculé du district, seuls. En face-à-face. « Cette fois tu ne m’échapperas pas Thybalt ». Dit Phoenix, avec un sourire triomphant. Le rebelle lui avait déjà échappé, et dire que Phoenix n’avait pas aimé cela était en réalité peu dire. Il vouait depuis une haine sans merci à Thybalt. Une des seules taches sombres sur son dossier impeccable. Ironiquement, si Phoenix n’était pas devenu Pacificateur, s’il était resté le jeune gagnant empli d’idéaux qu’était Jérémy Lewis, Thybalt aurait sans doute était une sorte de modèle pour lui. Mais Phoenix avait choisi une autre voie. Un chemin qui devait le mener à cet instant. Alors que s’avançant dangereusement de Thybalt, il le regardait dans les yeux. Il n’avait que l’arme d’Aileen sur lui, qu’il portait à bout de bras. Mais la colère fait faire des choses stupides. « Un dernier mot avant de mourir ? » Il devait bien cela à son ennemi. A défaut de lui promettre la vie sauve… Phoenix laissa échapper un rire mauvais et cruel.

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Thybalt M. Homens
DISTRICT 5
Thybalt M. Homens
△ correspondances : 8988
△ points : 29
△ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi)
△ à Panem depuis le : 22/12/2011
△ humeur : désabusé
△ âge du personnage : trente quatre ans
△ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles


can you save me?
statut: the one that got away
relationships:


A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX  Vide
MessageSujet: Re: A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX    A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX  Icon_minitimeMar 3 Avr - 0:20

Phoenix & Thybalt
SO I WILL BE THE DEATH OF YOU Ҩ I see nothing in your eyes, and the more I see the less I like. is it over yet, in my head ? I know nothing of your kind, and I won't reveal your evil mind. is it over yet ? I can't win ... so sacrifice yourself, and let me have what's left, I know that I can find the fire in your eyes, I'm going all the way, get away, please ... you take the breath right out of me, you left a hole where my heart should be, you got to fight just to make it through, cause I will be the death of you.
gifs © unknown & ktsalvatore • codage © yumita • breath, by breaking benjamin


    « Je continue à dire que c'est une mauvaise idée, et il est pas question que j'en fasse partie. » Les bras croisés et l'air fermé, Thybalt était adossé contre le mur de l'entrepôt derrière lequel lui et deux soldats du treize s'étaient donné rendez-vous quelques heures plus tôt. « Le cinq est stratégique, en coopérant on pourrait frapper un grand coup. » Toujours les mêmes excuses. De deux choses l'un, soit les hommes du treize répétaient leur texte tous ensemble, soit ils avaient un disque rayé à la place de la cervelle. Dans les deux cas cela ne poussait pas Thybalt à coopérer. « Ouais, et pendant que vous crierez victoire chez vous six pieds sous terre qui est-ce qui subira la répression ? Nous. Mais ça je suppose que c'est secondaire dans votre plan de génie ? » L'un des deux avait levé les yeux au ciel, l'autre s'était contenté de détourner les yeux, sans aucun doute parce que Thybalt avait visé juste : tant qu'ils menaient à bien leurs idées de révolution à la noix le sort des autres districts leur était totalement égal. « Toute révolution implique quelques sacrifices. » Laissant échapper un ricanement cynique Thybalt s'était décollé du mur et était venu se planter juste devant ce donneur de leçons en chef. Le fixant dans les yeux quelques instants il avait seulement répondu « Si je vous dit Andy Springfield vous savez qui c'est ? » Faisant un pas en arrière l'homme avait secoué la tête négativement « Non. » Se tournant vers l'autre homme Thybalt avait enchainé « Et Luna ? Kirsten ? Elliot ? James ? Ça ne vous dit rien non plus ? » Le premier homme l'avait attrapé par le bras tandis que le second répondait « C'est quoi ce cirque ? » Se dégageant de la main qui lui retenait le bras Thybalt avait fait un pas en arrière et secoué la tête, avant de répondre d'un ton tranchant « Ce 'cirque' c'est une infime partie de ce qu'on a déjà sacrifié. Une double-moisson de tributs parce que 'le sort ne nous a pas été favorable' et un rebelle qui a eut le malheur de croire en la même révolution que vous ... Et qu'est-ce qu'il y a gagné ? Une balle dans la nuque, en place publique. » Mais ce jour là, il y a dix ans, les pacificateurs avaient réussi leur coup. Avec la mort d'Andy Springfield ils avaient également tué le cœur révolutionnaire du district. Depuis la rébellion n'était plus ce qu'elle avait été au cinq, et avec Thybalt comme représentant elle ne risquait pas de revenir à ses origines. « Vous vous en sortirez pas indéfiniment, un jour on ne vous laissera plus le choix de la coopération. » Thybalt s'était contenté de hausser les épaules et tournant les talons il avait simplement répondu à la cantonade avant de s'éloigner les mains dans les poches « Ce jour là votre district treize sera sans doute le dernier de nos soucis. »

Bon dieu mais qu'est-ce qui lui avait pris ? A quoi pensait-il au juste le jour où il avait promis à son père sur son lit de mort de reprendre le flambeau de la rébellion qu'il tenait alors jusque là dans le district cinq ? Une dernière volonté cela ne pouvait pas se bafouer, et maintenant voilà notre jeune homme coincé dans un rôle qui n'était pas taillé pour lui. Il n'avait pas l'âme d'un rebelle, il n'avait pas la révolution dans le sang comme certain, et quand bien même cela le rendait moins héroïque il n'était pas le genre à se sentir de sacrifier sa vie pour une cause en laquelle il ne croyait pas entièrement. Il n'avait pas les idéaux de son père, il n'avait pas le courage d'Andy -mais il se souvenait en revanche très bien du jour où ils avaient tous été forcés de venir assister à son exécution devant l'hôtel de ville, il avait alors dix-neuf ans- et il n'avait pas la confiance nécessaire en ceux qui étaient censé les mener à la révolte. Le district treize vivait dans une telle autarcie que parfois Thybalt se demandait s'il y avait une réelle différence entre l'inconnu qui entourait le Capitole et l'inconnu qui entourait le treizième district, et à vrai dire ce n'était pas le seul point commun qu'il trouvait aux deux ... Le gouvernement se montrait cruel envers les habitants des districts pour les maintenir dans une peur constante, mais le district treize n'hésitait pas à engendrer des pertes humaines pour arriver à ses fins, eux aussi n'hésitaient pas à sacrifier des gens et au fond ils étaient gangrenés par ce même vice que celui qu'il essayaient de combattre en visant le Capitole. Mépriser le treize faisait-il de Thybalt un mauvais rebelle ? Il savait que si son père était encore là il lui reprocherait son manque de diplomatie, mais il ne pouvait pas se résoudre à penser qu'il aurait accepté ce genre de plan sans broncher, qu'il aurait laissé les habitants de leur district être une fois de plus les dindons de la farce dans les idées lumineuses du treize. De toute façon tout ça ce n'était que de la gueule, ils n'étaient pas plus près d'agir contre le Capitole qu'ils ne l'étaient il y a dix ou vingt ans, et les Hunger Games ainsi que la répression auraient encore largement le temps de faire des dizaines, et même des centaines de victimes. Les idéaux originaux du treize étaient peut-être louables, mais les solutions qu'ils avaient décidé d'adopter pour arriver à leurs fins étaient à l'opposé de ce qu'ils disaient vouloir combattre, comment pouvaient-ils être aveugles au point de ne pas s'en rendre compte ?
Pour l'heure Thybalt n'avait aucune envie de réfléchir à cette question, il n'avait même aucune envie de continuer à penser à ces deux imbéciles et à la mauvaise humeur qu'ils venaient de provoquer chez lui, lui qui pour une fois s'était levé d'à peu près bonne humeur. Enfin, d'aussi bonne humeur que l'on puisse l'être lorsque la population de pacificateurs avait presque doublé dans les rues, flairant sans doute un mauvais coup qui n'arriverait pour le moment pas uniquement parce que Thybalt ne voulait pas coopérer. Le jeune homme ne pu d'ailleurs s'empêcher de laisser échappe un léger sourire à cette pensée, l'idée d'empêcher les pacificateurs de se rendre utiles était somme toute assez satisfaisante. Il pouvait sourire maintenant, mais il faisait beaucoup moins le malin tout à l'heure lorsqu'il avait du retrouver les deux militaires et qu'il avait passé tout le trajet à regarder par dessus son épaule tel un paranoïaque ; Donner ce genre de rendez-vous en plein jour et alors que ça grouillait de pacificateurs armés, ils avaient vraiment en case en moins ces types.

Une fois atteint le centre-ville le jeune homme avait relâché un peu la pression, mais n'avait pas perdu sa mauvaise humeur pour autant cela dit. Mais ça personne ne s'en apercevrait, car Thybalt était de ce genre de personne qui ne répercutait que très rarement sa mauvaise humeur sur les autres, estimant qu'ils n'avaient pas à en faire les frais sans raison ... Voilà en partie pourquoi depuis toujours le jeune homme avait la réputation d'être toujours de bonne humeur, chose plutôt rare par les temps qui courraient. Parcourant les rues, s'éloignant peu à peu de l'hôtel de justice, il avait d'abord été tenté d'aller retrouver Heidi mais le vieux regain de paranoïa qu'il traînait lui dictait de ne pas se pointer chez elle juste après avoir rencontré des rebelles du treize, juste au cas où. Au lieu de ça il avait ralenti le mouvement, et arrivé devant un vendeur d'alcool à la sauvette il lui avait glissé quelques pièces dans la main en échange d'une mignonnette remplie d'un alcool dont ni vous ni Thybalt ne souhaitez savoir la composition. Il s'apprêtait à repartir lorsque le cri suraigu d'une femme à côté de lui le glaça sur place ; Faisant volte-face il avait juste eut le temps de voir l'uniforme de pacificateur et cette pauvre fille se faire assommer d'un seul coup. Laissant sa bouteille tomber et se briser sur les pavés, il n'avait pas réfléchi un seconde de plus et s'était mis à courir droit devant lui, aussi vite que ses jambes le lui permettaient, bousculant même quelques personnes sur son passage. Alors il avait été suivi finalement ? Il n'avait pas pris assez de précautions ? Il était presque aussi bon à la course qu'à la nage, ce qui n'était pas peu dire, mais à force de penser à courir plus vite il en avait oublié de penser à où il courait, et quelques minutes plus tard il s'était retrouvé pris au piège dans un cul de sac, les pas rapides du pacificateur derrière lui le rattrapant presque aussitôt. Phoenix Lewis.

    « Cette fois tu ne m’échapperas pas Thybalt. » Reprenant peu à peu sa respiration, Thybalt ne pu que laisser échapper un rire narquois en guise de première réponse. A entendre ce type il ne vivait que pour l'attraper, n'avait-il donc rien de mieux à faire ? Thybalt osait espérer que si, sans quoi ce pacificateur eut été encore plus pathétique qu'il ne le pensait. « Quoi, ne me dis pas que je t'ai manqué à ce point ! Ça me touche, tant de considération. » Qu'est-ce que Magnus lui disait tout le temps ? Apprend à fermer ta grande bouche Thybalt ... Ouais, c'était typiquement le genre de conseils qui rentraient par une oreille et qui ressortaient par l'autre dans le cas du jeune homme. Cela dit le grand sourire qu'arborait Phoenix laissait penser qu'il trouvait Thybalt particulièrement hilarant ... A moins que ce soit autre chose, mais c'était la version qui plaisait le plus à Thybalt comme on pouvait s'en douter. « Un dernier mot avant de mourir ? » La seule chose qui séparait Thybalt de Phoenix c'était l'arme qu'il pointait sur lui, Thybalt était pris entre un mur de briques et un ticket gratuit vers son cercueil ... Alors pourquoi, pourquoi au lieu d'être mort de trouille il essayait simplement de toute ses forces de s'empêcher d'éclater de rire ? C'était juste tellement ... Non, il ne pouvait pas mourir comme ça, pas aujourd'hui, c'était trop ridicule, trop imprévu, trop ... « Non ... Mais je mangerai bien une pomme ! » Profitant de la seconde de réflexion que sa connerie demanderait à Phoenix, notre jeune homme avait poussé de toutes ses forces la barrique de pommes à peine mûres laissée contre le mur de la maison derrière laquelle ils se trouvaient tous les deux.

Dévalant jusque sur les pavés dans un bruit mat, certaines étaient allées s'écraser directement sur le pacificateur, comme l'avait espéré Thybalt. Ce dernier en avait profité pour bousculer Phoenix et se frayer un chemin jusqu'à la sortie de l'impasse, mais à peine avait-il fait quelques mètres qu'il avait senti une main le saisir violemment à la cheville et ni une ni deux il s'était étalé sur le sol sans aucune grâce, ses mains et ses genoux se réceptionnant s’écorchant sur les pavés irréguliers. Donnant un grand coup de pied dans le vide, le jeune homme s'était laissé rouler sur le côté afin de ne plus se retrouver à plat ventre et s'apprêtait à se relever ; Mais c'était sans compter la rapidité d'un pacificateur qui de toute évidence avait décidé de faire de Thybalt son bouc émissaire du jour ...
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MessageSujet: Re: A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX    A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX  Icon_minitimeJeu 5 Avr - 10:38

Il regardait la cible en face de lui, sans bouger. Il était figé ainsi depuis plusieurs minutes déjà. Incapable de faire le moindre mouvement, il observait cet être qui était accroupi sur le sol, dans un sale état. Il n’était pas inconnu à Phoenix, et pourtant, ce dernier ne pouvait rien dire à propos de ce dernier. Il regardait son corps couvert de bleus et de sang. Il savait qu’il avait sans nul doute au moins une blessure mortelle, mais il mourrait lentement. Peut-être, et dans d’atroces souffrances, sans doute. Il serait incapable de barre ses coups, ou de les éviter. Il allait simplement le regarder dans les yeux lorsque le bruit du coup allait se faire entendre, révélant dans un ultime geste son sentiment de peur, de soulagement, et de gratitude. Phoenix ne savait ce qu’il craignait le plus : la peur ou la gratitude. Alors, il restait là, sans réussir à faire un seul mouvement pour aider cet être qui pourtant été incapable de mourir seul. Et incapable de vivre. Il avait la victime d’une torture qui avait semblé durer des heures. La première torture en solitaire de Phoenix. Cet homme leur avait donné des informations précieuses – selon les dires des chefs de Phoenix. Lui, tout ce qu’il avait capable d’entendre lors de cette séance, c’était les divers cris qu’il avait obtenu de sa victime. Il avait adoré cela. Savoir qu’il pouvait faire souffrir ses semblables, et que cela ne lui serait pas reprocher. Qu’il avait le droit de le faire. Cela n’avait rien à voir avec la morale, mais tout à voir avec la justice. Celle de Snow, peut être, et même si elle était tyrannique, elle était la seule qui était légitime à Panem. Phoenix sourit. Il avait enfin compris. Ce n’était pas lui qui avait eu tord de tuer sa sœur, c’est son père qui avait eu tord de le renier. C’est son district qui avait tord de le punir pour ce meurtre qu’il n’avait pas vraiment commis. Il avait simplement fait ce qu’il devait faire. Et s’il était vrai qu’il avait tué Domino, alors sans doute serait-il capable de tuer encore. Il était étrange de constater que des huit tributs qu’il avait tué dans l’arène, seul le regard de sa sœur le hantait. Il ne se pardonnait pas pour ce qu’il avait fait. Pourtant, aujourd’hui il comprenait enfin qu’il avait le droit de le faire. C’était au-delà de l’idée de morale, ou de gentillesse. C’était plus que l’idée de bien ou de mal. Une fois qu’un gamin entrait dans l’arène il n’était soumis qu’à une seule règle : tuer ou être tuer. La loi du talion se fichait des liens du sang, de l’amour, de la haine, des rivalités, ou des cas de conscience. Il s’agissait de survivre, de vivre, d’être le plus fort et le plus rapide. Simplement. Rien d’autre n’entrait en ligne de compte. Et le monde de Panem tournait autour de cette même règle. Seuls survivaient ceux qui étaient assez fort pour survivre. L’homme en face de Phoenix devait mourir. Alors pourquoi ne pouvait-il pas se résoudre à le tuer ? Il entendit une porte s’ouvrir derrière lui, et pourtant il n’esquissa aucun geste. Les talons claquèrent sur le sol derrière lui, et très vite elle le rejoint, se mettant à son côté. Il perdit son sourire. S’il y avait bien une personne qu’il s’agissait de ne pas décevoir ici c’était Elle, cela il l’avait bien compris. « Tirez. » Sa voix l’atteint dans un ordre doucereux, calme. Trop calme. Phoenix eut la chair de poule. Il serra les dents. Il tourna le regard vers elle, et remarquait qu’elle avait fait de même. Il croisant ses yeux d’un bleu glacial, et son cœur s’emballa. « Tirez, Pacificateur Lewis. » Alors, seulement, il leva son bras, visa la tête de l’homme, et tira. Un coup, un seul, et ce pauvre être tomba raide mort sur le sol. Il avait à peine esquissé un geste, et Phoenix ne croisa pas son regard. Il avait été trop rapide. L’apprenti pacificateur resta un instant, le bras en l’air, le flingue fumant, et l’homme mort face à lui. Il était surpris. Parce qu’il ne ressentait rien. Aucune culpabilité, aucune peur, aucune tristesse. Rien à voir avec les jeux. Il était presque… ravi d’avoir enfin tué cet homme devant lequel il se trouvait depuis des heures. « C’était un rebelle. C’est tout ce qui importe. » La voix d’Aileen Carter trahissait une véritable satisfaction. Elle tourna les talons, effleura le bras de Phoenix et sortie. Le pacificateur ne bougea que lorsqu’elle disparut dans le couloir. Il avait retenu la leçon. Il devait simplement suivre les ordres, sans s’inquiéter de connaître ses victimes. Seuls comptaient leurs crimes, leurs fautes. Leur trahison.

Phoenix était plus qu’un simple pacificateur qui faisait son travail. Il était devenu – à mesure du temps et des missions – un véritable chasseur, qui était capable de traquer ses victimes durant des années. Il avait vite saisi les règles du jeu, et il s’était entraîné pour tuer, rapidement, proprement, et surtout sans avoir besoin de s’y reprendre à plusieurs fois. S’il devait ôter la vie à ses pauvres âmes alors autant ne pas les faire trop souffrir. Enfin, c’était valait pour les gens qui ne faisaient pas parti des rebelles. Car Phoenix était bien moins apitoyé par ces derniers. Et pire encore, avec le temps il avait fini par leur vouer une haine sans borne. Les rebelles ne prenaient pas conscience de toute la merde qu’ils créaient dans Panem. Ils offraient aux habitants un espoir vain et mortel. Phoenix, pour avoir également été porté par ses idéaux de nouveaux mondes, n’y voyait en réalité qu’un rêve d’enfant, une utopie stupide. Et qui ne pourra jamais prendre forme. Il ne comprenait pas comment les gens pouvaient se laisser avoir aussi facilement. Ils suffisaient de leur offrir la lune, pour qu’ils pensent obtenir les étoiles et les planètes en suppléments. En réalité, les habitants des districts devraient simplement profiter de ce que le Capitole pouvait lui promettre : une protection sure. Peut-être qu’il existait des inégalités évidentes entre les districts, mais Phoenix n’arrivait pas à trouver cela regrettable. Pour être né dans le district onze, il connaissait les difficultés de la famine, et de la pauvreté. Il savait aussi que les mouvements rebelles étaient nombreux dans son district. Peut-être que si le Capitole n’avait rien à craindre de ses districts alors le niveau de vie dans ceux-ci serait plus acceptable. Mais les gens en voulaient toujours plus. Quant bien même, si les rebelles arrivaient à faire tomber le gouvernement de Snow, Phoenix était enclin à se demander ce qu’il adviendrait alors ? Coin deviendrait à son tour le tyran en maître de Panem ? Et elle vengerait les méfaits causés à son district ? Sur qui ? Les habitants du Capitole, le district un, deux, trois et quatre ? Et la terreur, les sacrifices, et la haine continueront à être maître de la vie dans le pays. Panem n’était pas un monde où la paix était quelque chose de possible. Personne ne pouvait simplement promettre la paix et la prospérité. Il était peut-être temps que les rebelles s’en rendent compte. Où voulaient-ils en venir ? Et pourquoi ne pas attendre simplement la mort de Snow dans quelques années pour prendre le pouvoir ? pourquoi foutre tout ce bordel ? Soupirant, Phoenix remerciait cependant les rebelles. Sans eux, son métier de pacificateur serait sans doute devenir ennuyeux à mesure du temps. Cependant, il pouvait jouir d’instants comme celui-ci qui lui rappelait qu’il était vivant, et surtout pourquoi il se battait chaque jour : pour anéantir pour espoir vain des rues de Panem. Cet espoir qui avait tué des enfants comme lui, sa sœur, ou ses frères. Ces espoirs qui n’offraient que de doux rêves, des promesses, et de la solitude, du désespoir, et la mort. Pas même de l’espoir. Une torture.

La torture, c’est bien ce qui attendrait Thybalt. Même si Phoenix le visait avec l’arme d’Aileen, il serait déçu de simplement lui planter une balle dans le front. Thybalt méritait de souffrir, il méritait de crier, de pleurer, de supplier Phoenix de mettre fin à ces jours. Il voulait voir son sang couler, ses yeux s’écarquiller, ses lèvres se révulser sous les cris, son corps entier se contracter lorsque la mort l’étreindrait dans un dernier baiser. Il voulait voir tout cela, la vie de Thybalt se détruire petit à petit sous ses yeux. Il s’étonnait même d’une telle passion pour al mort de ce seul homme. Mais Thybalt lui apparaissait comme étant de ces êtres vils qu’il ne pouvait pas simplement ne pas haïr. Il était tout ce qu’il exécrait. Phoenix s’était promis de le faire souffrir, de faire de sa vie un enfer. Il était son bouc émissaire. Chaque pacificateur avait sa victime, cet être qu’il était incapable de tuer car jamais il ne l’avait assez fait souffrir. Thybalt était sans doute le souffre-douleur de Phoenix. Il était ce rebelle que le pacificateur ne tuerait pas si tôt, car il voudrait le faire souffrir jusqu’à ce que la mort s’interdise à lui. Alors il souffrira des années, des décennies durant. Voyant peu à peu ses amis, ses amours, ses rêves, et ses espoirs se dissipaient. Et lui, incapable de mourir sera condamné à la solitude et aux regrets. Phoenix promettait tout cela à Thybalt. Pourtant, si ce jour-là il avait la possibilité de le tuer, après l’avoir torturé, il ne doutait pas que la colère le lui fera faire. Commettre cette acte irréparable. Tuer Thybalt. L’idée était bien trop réjouissante dans l’esprit du Pacificateur. Il jubilait de le voir si proche, à portée de main. Mais surtout à portée de ses tirs. Instinctivement, il mettait son flingue de telle sorte qu’il put atteindre le creux entre ses deux yeux en un seul tir. Il allait le tuer. Vraiment. « Quoi, ne me dis pas que je t'ai manqué à ce point ! Ça me touche, tant de considération. » Phoenix offrit un sourire amusé à Thybalt. Il ne bougea pas son flingue, et il était toujours près à tirer, mais la remarque Thybalt faisait sens dans son esprit. En effet, Phoenix était plus que ravie de le voir. Dire cependant que le rebelle l’avait manqué, c’était peut être… trop ? « Voyons, Thybalt, tu sais que je ne vis que pour toi. » répondit-il sur le même ton. Pourtant, il savait qu’il ne devait pas encore dans le jeu du rebelle. Aileen le lui avait appris, c’était même une des premières choses qu’elle lui avait appris lorsqu’il avait commencé sa formation de pacificateur. Ne jamais parler avec une cible. Car en parlant ils risquaient de déconcentrer les pacificateurs. Mais Phoenix décida d’ignorer cette règle – pour une fois. Il voulait s’amuser, il voulait profiter de cet instant jubilatoire, jouissif. Il allait tuer Thybalt. Il était presque près à danser pour fêter sa victoire.

Pourtant, il devait bien une chose à son ennemi. Une dernière volonté. Un dernier mot avant de rejoindre les bras de la mort. Alors qu’il lui demandait s’il avait une dernière chose à dire avant de mourir, Phoenix ôta le cran de sécurité de son arme. Thybalt semblait cependant sur le point de rire. Les nerfs sans doute. Phoenix n’essaya pas de voir plus loin. En réalité, il avait vu tant de réactions étranges et diverses sur le visage de ses victimes avant de rejoindre la tombe qu’il ne cherchait plus à les déchiffrer. Il attendait. « Non… Mais je mangerai bien une pomme ! » Quoi ? La surprise causa la perte de Phoenix. Il resta choqué de la réponse de Thybalt et ne réussit à pas réagir lorsque celui-ci fit tomber une montagne de pommes vers lui. Un coup parti, dans le vide, et Phoenix se sentit partir en arrière. Tout se déroula alors très vite. Phoenix qui allait rejoindre le sol dur et froid de la rue, vit furtivement la silhouette de Thybalt près de lui. Il ne lui en fallut pas plus pour reprendre ses esprits. Putain Tu ne m’échapperas pas Thybalt ! Il lança la main, et – avec chance – il s’empara de la cheville du rebelle qui le rejoint sur le sol. Phoenix avait perdu son arme, mais il n’en avait cure. Il voyait rouge. Les pommes roulèrent autour d’eux, et tenant toujours la cheville de Thybalt, s’assurant qu’il ne partait pas, il remonta sur lui, et s’assit sur sa taille, le regardant avec un air haineux. Il prit une pomme qu’il fourra dans la bouche de Thybalt sans se contenir, avec un coup d’une rare violence. Il tremblait de rage, et riait comme un dément. « … et un aller simple en enfer avec cela ? » demanda-t-il avec un sourire démoniaque. Il n’en fallut pas plus à Phoenix pour simplement entrer dans une colère noire. Assainie des coups à Thybalt, tantôt au visage, tantôt dans les côtes ou sur les épaules. Il frappait, tant qu’il trouvait un corps sur lequel passer sa colère. Il ne retenait aucun de ses coups, tant et si bien que ses phalanges le firent bientôt souffrir. Il prit alors les pommes qu’il trouvait autour de lui et les jeter sans merci sur le corps de Thybalt, se relevant peu à peu pour le dominer. Il était rouge, essoufflé sous la colère. « C’est bon Thybalt ! Tu en as assez des pommes !? » Il s’arrêta et recula en riant doucement. Plus loin, il retrouva son arme, et sans jamais quitter Thybalt des yeux il la récupéra, et ouvrit ses munitions. « On va faire un jeu, dans ce cas. Une balle, et le hasard. On va savoir si l’heure de ta mort à sonner enfoiré. » Il vida ses munitions, et ne garda qu’une seule balle qu’il remit dans les flingues avant de le faire tourner. Il visa Thybalt, entre les deux yeux, ôta le cran de sécurité et tira, sans trembler. Le bruit fut assourdissant. Celui du cris de frustration de Phoenix.
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Thybalt M. Homens
DISTRICT 5
Thybalt M. Homens
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△ à Panem depuis le : 22/12/2011
△ humeur : désabusé
△ âge du personnage : trente quatre ans
△ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles


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MessageSujet: Re: A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX    A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX  Icon_minitimeLun 30 Avr - 1:09

A bien y réfléchir il y avait une autre raison au fait que Thybalt repoussait indéfiniment l'échéance du moment où il devrait faire contribuer le district cinq aux opérations de sabotage destinées à déstabiliser le Capitole ; Car ces soldats du treize avaient raison sur un point, parce qu'il produisait l'électricité le district cinq était stratégique car indispensable au Capitole. Le jeune homme ne voulait pas voir ce jour arriver tout simplement parce que ce jour là il serait obligé de choisir son camp pour de bon, il ne pourrait plus se contenter d'un juste milieu comme il le faisait actuellement en était un simple rebelle de liaison, un type qui n'était là que pour les renseigner sur le district, sur les passages de rebelles, et qui se tenait au courant de ce qui se passait ailleurs beaucoup plus par principe que par réel intérêt. Arriverait un moment où il n'y aurait plus de juste milieu, on serait soit pour la rébellion soit contre ... et c'était ce jour là que Thybalt espérait retarder le plus possible, concernant sa propre personne du moins. Il n'avait jamais eut pour dessein de donner sa vie pour la rébellion, soit parce qu'il n'avait pas la grandeur d'âme nécessaire, soit parce qu'il était trop égoïste ... Mais était-ce vraiment de l'égoïsme que de ne pas vouloir mourir ? Dire le contraire revenait à être fou, ou suicidaire, ou les deux. Thybalt était simplement humain, il ne voulait pas mourir, il ne le voulait pas lorsqu'il avait encore l'âge d'être tiré aux jeux et il ne le voulait toujours pas maintenant. Ceux qui donnaient leurs vies pour cette rébellion étaient soient des idéalistes soit des désespérés, et lui n'était tout simplement ni l'un ni l'autre. « Voyons, Thybalt, tu sais que je ne vis que pour toi. » Sourire moqueur pour simple réponse, pour un peu on aurait presque pu penser que Phoenix et lui partageaient le même sens de l'humour, et aux vues de leurs différents un point commun aurait été intéressant à souligner ... Mais non, il y avait bien longtemps que Thybalt pensait avoir cerné l'énergumène et savait que si lui prenait son pied en blagues potaches Phoenix lui prenait plutôt son pied à regarder les autres souffrir par sa faute. Il avait fallut du temps à notre rebelle pour faire le rapprochement entre le pacificateur et ce gagnant des jeux qui avait tellement fait jaser quelques années en arrière ; Thybalt avait une vingtaine d'années lorsque Phoenix avait gagné les jeux, et comme la plupart des gens il s'en était souvenu à cause de cette histoire avec sa sœur ... Autant dire que ce n'était pas la meilleure entrée en matière qui soit. Mais Thybalt n'était pas non plus stupide au point d'évoquer cet épisode à voix haute devant le pacificateur, aujourd'hui encore plus que les autres jours, car l'arme pointée directement vers lui lui faisait dire qu'il n'était pas dans la meilleure des postures.

Pas question cependant de se laisser abattre - dans les deux sens du terme - aussi facilement, et comptant comme d'habitude sur son côté gentil crétin pour faire diversion il avait débarqué sur le pacificateur la cargaison de pommes que le propriétaire avait sans doute l'intention de vendre demain sur le marché ... Bah, ça foutait vraiment le bordel partout où ça passait un pacificateur. C'était justement la réflexion que Thybalt était en train de se faire avec amusement lorsque la main de Phoenix se referma vigoureusement autour de sa cheville et le fit s'étaler de tout son long sur le sol, lui arrachant un juron ... Finalement, il n'avait plus vraiment envie de rire. Il se serait bien soucié de ses mains et de ses genoux écorchés par les pavés si seulement il n'avait pas été trop occupé à autre chose, à savoir se faire empoigner violemment par un Phoenix qui n'avait lui aussi visiblement plus aucune envie de rire, lequel avait attrapé une pomme et lui avait fourré violemment dans la bouche en vociférant « … et un aller simple en enfer avec cela ? » d'un air qui pouvait très facilement le faire passer pour fou, au sens strict du terme. Il avait sur le visage cette expression qu'avaient les déments avant de commettre un acte irréparable, et autant vous dire que ce n'était pas pour le mettre en confiance ... Même si le principal souci s'agissant de Thybalt résidait justement dans le fait que même en pareille situation il vous donnait toujours l'impression de jouer au clown et de vous prouver qu'il serait le plus malin. C'était à se demander comment ce genre de guêpier ne lui était pas tombé dessus plutôt, à coup sûr Phoenix Lewis n'était pas le seul pacificateur de Panem que notre rebelle avait un jour eut le malheur de contrarier. Et pour le contrarier il l'avait contrarié, car Phoenix semblait bien décider à passer ses nerfs sur le rebelle comme s'il était la cause de tous ses embêtements du moment ; Et Thybalt lui n'était pas habitué à la violence, ni à encaisser les coups, aussi rapidement il se trouva sonné et en position de faiblesse. Tandis que des étoiles dansaient devant ses yeux, et que les poings de Phoenix s'abattaient violemment et sans pause sur son visage, le jeune homme avait désespérément cherché à l'aveugle quelque chose à attraper, quelque chose avec lequel frapper le pacificateur pour le faire lâcher prise et lui laisser quelques secondes de répit, le temps de reprendre ses esprits. Mais en vain, il avait déjà la sensation d'avoir eut son compte lorsque Phoenix s'était relevé, et il avait à peine eut le temps de se laisser rouler sur le côté et de recracher cette saloperie de pomme en haletant, du sang se mêlant à sa salive, qu'un autre fruit vint s'abattre violemment contre sa joue, suivi bientôt par d'autres. On imagine mal à quel point ça peut-être douloureux une pomme en pleine figure, surtout se l'on a déjà essuyé d'autres coups avant.

    « C’est bon Thybalt ! Tu en as assez des pommes !? » Toussant plusieurs fois d'affilée, ses bras repliés sur son visage en désespoir de cause et malgré une douleur lancinante dans l'épaule, il était finalement partit dans un éclat de rire. Nerveux bien sûr, il n'y avait absolument pas de quoi rire, mais cette démonstration de folie furieuse de la part de Phoenix n'avait fait que lui rappeler à quel point les pacificateurs avaient tous une case -voir plusieurs- en moins. « Toujours aussi peu réceptif à l'humour toi hein ! Quoi t'as pas eut ton quotas journalier question démonstration de force et tu cherches à te rattraper ? Mais vas-y continue, j'adore rendre service ! » Si tenté que Thybalt n'ait pas encore donné le bâton pour se faire battre auparavant, c'était tout à fait ce qu'il faisait en ce moment, fixant Phoenix avec un mélange de hargne et de moquerie qu'on ne pouvait qu'admirer tant le mélange paraissait improbable. « Bon dieu Lewis y'a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond chez toi ... » avait-il même eut l'audace de rajouter en soupirant, essuyant d'un revers de manche le filet de sang qui lui coulait de la bouche tandis que de son air de possédé Phoenix ramassait son arme. Se retournant vers Thybalt en riant il avait ouvert le magasin et en avait retiré toutes les balles qu'il contenait ... Non, pas toutes. « On va faire un jeu, dans ce cas. Une balle, et le hasard. On va savoir si l’heure de ta mort à sonné enfoiré. »

Déglutissant difficilement Thybalt n'avait pas quitté Phoenix du regard ; Pour la seconde fois en moins de cinq minutes il se retrouvait à nouveau en face de cet imbécile de pacificateur avec rien d'autre que le canon de l'arme de ce dernier pointé vers lui pour les séparer. Jusqu'à maintenant Thybalt n'avait jamais douté de sa chance, mais force était de constater que les statistiques étaient contre lui et que les chances d'échapper à cette balle que Phoenix mourrait d'envie de tirer deux fois de suite étaient minces. Est-ce qu'il s'était levé ce matin en réfléchissant à l'éventualité de mourir au cours de la journée ? Non, et encore moins d'une façon aussi stupide, pour rassasier l'accès de colère incontrôlable d'un pacificateur mal luné. D'ordinaire il n'était pas du genre à attendre la chance, il la saisissait au vol, mais aujourd'hui force était de constater qu'il était en mauvaise posture et que jusqu'à preuve du contraire il était loin d'avoir l'avantage ... Si encore il avait été armé, l'équilibre aurait été quelque peu rétabli, mais il n'avait rien d'autre à sa disposition qu'un tas de pommes désormais à moitié écrasées, et hormis dans les contes de fée il y avait peu de chances qu'une compote de pommes lui soit d'une utilité folle fasse à un pistolet braqué sur sa figure. Nouvelle résolution, dès demain il veillerait à toujours sortir avec de quoi se défendre dans ce genre de situations, fusse un canif, un tournevis ou même un sac en plastique ... Parce que non, il n'était cependant pas question qu'il pose ses doigts sur les deux fusils et les deux automatiques qui dormaient dans le double fond d'un coffre de sa remise, de devoir les conserver jusqu'à ce que les rebelles du district huit à qui elles étaient destinées était déjà bien assez de souci pour Thybalt. Cela dit encore fallait-il qu'il ait l'occasion de rentrer chez lui, et tandis qu'il fixait l'arme de Phoenix le jeune homme commençait à entrevoir la possibilité que ce ne soit pas le cas. Les jeux de hasard c'était intéressant, mais la roulette russe c'était tout sauf amusant selon Thybalt, et bien que fixant Phoenix d'un air de défi, décidé à ne pas perdre la face devant lui, intérieurement il sentait le doute le paralyser. Et s'il avait quitté sa maison pour la dernière fois ce matin ? Et s'il avait vu Heidi pour la dernière fois hier soir ? Et si ... et si sa vie s'arrêtait là, tandis que Phoenix appuyait d'un air triomphant sur la détente. Et puis finalement, rien. Rien d'autre que le cri de frustration de Lewis devant sa propre malchance ou bien devant la chance de Thybalt, au choix. Ricanant à son tour, sentant provisoirement la pression redescendre, le rebelle avait verbalement riposté d'un ton moqueur

    « Dommage, l'heure de ma mort semble avoir été repoussée à plus tard. Mais essaye sur toi tu auras peut-être plus de chance, le hasard c'est tellement, tellement capricieux ... » Disant cela Thybalt s'était péniblement remis debout, luttant quelques instants pour trouver son équilibre malgré le tournis qui résultait des coups assénés par Phoenix, et faisant un pas dans la direction du pacificateur sans plus se soucier de rien il avait lâché un nouveau ricanement lorsque, tirant une seconde fois, Lewis avait à nouveau fait preuve de malchance. « Décidément, c'est vraiment pas de bol ... » Mais les chances pour Thybalt d'échapper à cette balle s'amenuisaient à mesure que les secondes passaient, et que Phoenix s'entêterait à appuyer sur la détente en espérant arriver au bout de son petit jeu et d'en ressortir gagnant.

Voilà pourquoi sans attendre et profitant du fait que son adversaire le pense trop sonné pour faire quoi que ce soit de constructif, Thybalt s'était jeté sur lui telle une furie pour le faire basculer sur le sol, où ils allèrent s'affaler lourdement et douloureusement sur les pavés tandis que le pistolet recrachait enfin sa munition dans un coup tiré accidentellement dans le mur d'en face où un impact de balle servirait maintenant de cicatrice. Devenu de toute manière inutilisable puisque vidé de son chargement, le pistolet était allé terminer sa course un peu plus loin, lâché par un Phoenix qui se retrouvait désormais à 'armes' égales avec Thybalt ... c'est à dire totalement désarmé. Ce dernier, bien conscient que les coups qu'il avait déjà reçu le laissait désavantagé malgré la perte par Phoenix de son arme avait profité du coup moment de flottement provoqué par l'effet de surprise pour lui asséner un uppercut chargé de la frustration de s'être laissé maitriser aussi facilement. L'idée de simplement fuir sans demander son reste semblait avoir quitter son esprit, et qu'il s'agisse de colère ou de fierté il était de toute façon question de bêtise, parce que ne pas filer tant qu'il en avait l'occasion n'était rien d'autre qu'une preuve de bêtise.
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MessageSujet: Re: A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX    A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX  Icon_minitimeMer 30 Mai - 14:57

La Rébellion. Voilà bien une chose que Phoenix devait combattre avec toute la force dont il était capable. Cela n’avait rien à voir avec une idéologie capitoliste, ou avec un amour exacerbé pour le Président Snow. En outre, le pacificateur avait toutes les raisons d’haïr cet homme qui l’avait envoyé dans l’arène, qui l’avait poussé à tué sa sœur, qui avait détruit la femme qu’il aimait et qui avait – aussi – détruit sa vie. Il l’avait manipulé, et en avait fait son outil et son arme de la manière la plus abjecte qui soit. Pourtant Phoenix n’arrivait pas à regretter d’être un pacificateur aux ordres du Capitole, et il ne pouvait pas simplement tourner le dos à ce gouvernement qu’il avait toujours connu. Pourtant, il fut un temps où Phoenix se serait battu pour la rébellion. Un temps où il n’aurait pas craint de se lever contre Snow, et de se battre pour la Liberté et autre chose. Quelque chose de nouveau, une nouvelle ère. Mais il était encore jeune, et il n’avait aucune autre chose à laquelle se raccrochait que ce rêve de fou. Car la rébellion était portée par des rêveurs désespérés. C’est pour cela que des districts plus aisés – tel le premier ou de le second – étaient bien moins envahis de rebelles. Parce que les habitants n’avaient pas à se plaindre de leur condition de vie. Bien moins que dans le district onze, douze, ou huit. Lui avait appris à se battre jeune, porter par l’espoir de devenir un héros de la Liberté. Il voulait offrir à sa petite sœur cette vie dont parlé les rebelles dans les ruelles désertes à la nuit tombée, dans les tavernes du coin des rues, ce qu’ils chuchotaient sur la place publique lorsque les enfants se regroupaient devant les écrans du Capitole. Il les avait écouté, avec une admiration non feinte et un intérêt certain. Il avait cru à leur dire, il avait cru que cela pouvait être possible : tuer Snow, sortir de la misère, et pouvoir toucher du doigt ce que les autres appelaient le bonheur. Mais il avait vite compris que cela n’était qu’une chimère. Lorsqu’à l’âge de seize ans il avait tiré pour les jeux, y accompagnant sa petite sœur qu’il aurait voulu sauvé. Lorsque le capitole avait donné l’illusion qu’il l’avait tué. Il se revoyait, tenant le couteau tâché du sang de Domino. Et elle, morte, dans ses bras, le teint blafard et le corps déjà froid. Il se souvenait de tout cela. Mais aujourd’hui, il avait aussi l’image de sa sœur, vieillie de huit ans, qui portait les riches habits du Capitole, et qui se donnait un nouveau nom. Comme lui. Un nouveau prénom, une nouvelle vie, au sein du Capitole. Ils avaient été manipulés, et la vie qui leur était offerte aujourd’hui n’avait rien de plus excitante que leur vie dans le district onze. Ce qui changeait aujourd’hui c’est qu’ils possédaient le pouvoir.

Le pouvoir. Voilà ce pourquoi les hommes se faisaient la guerre de puis toujours. Ils se donnaient divers excuses : la liberté, la vertu, ou encore la morale. Mais Phoenix n’était pas dupe, et restait intimement persuadé que tout ce qui les poussait à vouloir sortir les armes c’était le pouvoir. Aujourd’hui, si Coin – du fin fond du district treize – préparait une guerre, ce n’était pour aucune autre raison que le désire de s’emparer du pouvoir. Si Snow mettait en place chaque année les Hunger Games depuis bientôt 76 ans, ce n’était que pour rappeler aux districts que c’était lui qui possédait le pouvoir. Et plus encore qu’il s’en était emparé. Le pouvoir rendait les hommes ivres, et dangereux. Si les Pacificateurs étaient craints par les districts, et adulés par le Capitole, c’était parce qu’ils étaient les armes du pouvoir. Craint par leur victime, adoré par ceux qui les tenaient fermement. Les pacificateurs étaient créés par le Capitole, forgés par le Capitole et mourraient pour le Capitole. Ils n’étaient rien de plus que des armes, des outils, des objets. Aucun pacificateur ne voulaient de plus grand pouvoir ce qu’il possède déjà. C’était sans doute un placebo, une illusion mais Phoenix était persuadé d’avoir le pouvoir à cet instant. Il avait le droit de vie ou de mort sur les êtres. Ce n’était pas un pouvoir infini, car il était porté par les exigences de la justice de Snow, mais il pouvait décider à cette instant de tuer Thybalt, de le faire disparaître définitivement de cette terre. Ou alors, il pouvait décider de le laisser en vie et de passer son chemin. Mais il ne le ferait pas. Il préférait penser à la manière dont il voulait le tuer. Une balle entre les yeux, ou dans le cœur, étouffer, décapité, envoyé de l’autre côté par une accumulation de coups de la part du Pacificateur. Phoenix aurait voulu brûler ses chaires, lui faire exploser les os, faire fondre son visage, le mettre à nu et l’obliger à le supplier. Cette hargne, cette haine qui le rendait vibrant de désire meurtriers le rendait fou. Il ne voyait plus Thybalt comme son ennemi, ou un homme à cet instant. Il était un vulgaire objet, un morceau de viande entre ses doigts agiles habitués à prendre la vie des êtres, à les faire souffrir. La seule chose dans laquelle Phoenix se complaisait c’était la souffrance des autres. C’est alors qu’il se sentait vivant. C’est alors qu’il se plaisait à être un meurtrier, un pacificateur, un gagnant des jeux, un foutu jouet de Snow. Il se plaisait. Il n’aurait pas voulu d’une autre vie.

La Folie. Elle aveuglait Phoenix. Il était son jouet, et son cadavre. Il visait voulait faire mal à Thybalt, le fait souffrir par pur envie sadique. Ou pour autre chose. Par ennuie, par haine, par colère. Parce que la loi du Capitole le voulait ainsi. Après tout Thybalt était une traître à Snow, et il devait mourir, les ordres étaient ainsi. D’un autre côté, Phoenix ne devrait pas être ici, puiqu’il n’était pas officiellement en service. Mais il n’aurait sans doute pas de problème en rendant le cadavre de cet être infâme et détesté par ses paires. Il était sur que les pacificateurs faisaient des paris entre eux sur celui qui rendrait le cadavre de Thybalt en premier. « Toujours aussi peu réceptif à l'humour toi hein ! Quoi t'as pas eut ton quotas journalier question démonstration de force et tu cherches à te rattraper ? Mais vas-y continue, j'adore rendre service ! » s’exclama Thybalt en recrachant une pomme et du sang sur le sol. Phoenix jouissait de ce spectacle pitoyable. Thybalt avait l’audace de se dire un rebelle alors qu’il n’encaissait pas les coups. Il n’était pas entraîné pour cela. Il était simplement pitoyable et faible. Le pacificateur se trouvait presque injuste de le tuer aussi facilement. Peut être devrait-il attendre quelques années que Thybalt soit devenu un homme. Mais la colère qui l’étreignait était bien trop violente à cet instant pour qu’il puisse se résoudre à le laisser lui échapper. « C’est toi qui me rend fou Thybalt. » Répondit le Pacificateur avec une voix faussement amoureuse. « Bon dieu Lewis y'a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond chez toi ... » Le pacificateur l’observa durant une seconde. Une seconde qui dura durant de longs moments encore. ce qui tourne pas rond … Il pensa à cette vie, à ce pays, et à son gouvernement. Il lui sembla que le monde entier était fou, que rien ne tournait rond. Les enfants mourraient chaque année pour le désire d’un fou. Les gagnants des jeux ne se remettaient jamais de ce bain de sang. La loi était rendu par des fous et par la mort. Une ville seule possédaient toute la richesse et la beauté du monde, et ne laissait au reste que la misère et peu d’espoir. Le monde n’avait plus d’innocence. Le monde n’avait plus rien d’autre que cela : la folie. Le monde était malade, et sur le point d’implosait. Les secondes défilaient avant la mort finale, la guerre qui allait tous les engloutir dans une explosion flamboyante. Et Thybalt, lui, s’imaginait uniquement que Phoenix était le seul fou dans cette terre. Sans doute, oui, peut être l’était-il. Alors, s’il voulait que Phoenix soit fou, ce dernier le sera. Pour lui faire plaisir. Parce qu’il n’avait plus que cela.

Le Plaisir. Il tourna visait le front de Thybalt, l’arme ne possédant qu’une seule balle. Le hasard. Il ne pouvait pas juste se contentait d’un plaisir pervers ou d’une folie meurtrière. Par pour le tuer Lui. Il méritait mieux que cela. Il méritait de la chance, car rien n’était pire que de mourir avec l’espoir de vivre encore, longtemps. Mais la chance n’était pas avec Phoenix ce jour-là et alors qu’il appuyait sur la gâchette, il ne reçut que le silence en réponse. Pas de coup, pas de mort. Mais un espoir exacerbé. Le plaisir laissa place à la panique que le pacificateur ravala rapidement. Il se savait perdu, au plus profond de lui. En voulant lui ôter la vie, le pacificateur avait donné de l’espoir au rebelle. Il allait en payer le prix. Il se sentait près, mais la panique qui l’avait sais, le pousser à se défendre du mieux qu’il put. Il tira encore, et encore, alors que Thybalt – en face de lui – se relevait, triomphant. « Dommage, l'heure de ma mort semble avoir été repoussée à plus tard. Mais essaye sur toi tu auras peut-être plus de chance, le hasard c'est tellement, tellement capricieux ... » Ricanant, Phoenix se tourna vers lui, sans s’arrêter de tirer. « Non… je te ferai pas ce plaisir-là, tu ne le mérite pas. » Dit-il comme il aurait puni un enfant capricieux désirant un cadeau sans en méritait la possession. Phoenix aurait pu tourner l’arme vers lui et mettre fin à tout cela. A cette colère, cette rage qui le rendait fou. Cette vie sans avenir. Cette existence de pantin entre les mains de Snow. Mais l’image idyllique d’Aileen lui vint à l’esprit. Sa femme. Il lui avait promis le bonheur. Il savait qu’il serait incapable de lui offrir, mais il le lui avait promis. Il ne pouvait pas tenir sa promesse en se tirant une balle dans la tête. Brûlant de désire, il aurait voulu qu’elle soit là à ce moment-là. Pour le calmer. Elle le rendait meilleur. Peut être que si elle avait été près de lui, ce qui suivit alors ne serait jamais arrivé. « Décidément, c'est vraiment pas de bol ... » Le pacificateur leva le regard, assez tôt pour voir le corps de Thybalt s’élancer sur lui.

La peur. Durant un court instant elle saisit le pacificateur qui se retrouva à terre. La stupeur le laissa immobile alors qu’il reçut un coup qui fit plier son corps sous la violence et la douleur. Il cracha du sang qui se mélangea à celui de Thybalt. Ils étaient tombés sur les cagettes de pommes qui s’étaient brisées sous leur poings. Entourés de morceaux de bois durs et pointus, il semblait alors que ce soit la seule arme possible tandis que le pistolet que Phoenix tenait perdit sa dernière balle dans un mur. Il étouffa un juron, tandis qu’il se trouvait à son tour dans une posture désagréable. Il devait se défendre, il devait se dégager de l’étreinte de Thybalt. Alors qu’il était sonné, qu’il recevait les coups à son tour, et se sentait envahi par la douleur, et chercha de sa main une arme, quelque chose… et sentit sous ses doigts un morceau de bois d’importance. Solide… « Tu coûte faire quoi à présent Thybalt … Me tuer ? » Qu’il enfonça dans la jambe de son agresseur. Il se saisit de son bras droit et le tordit jusqu’à entendre un craquement désagréable. Il attira Thybalt, afin de lui parler à l’oreille. « Je te laisserai me tuer, le jour où tu deviendras un homme et que tu pourras te défendre… » En théorie, Phoenix ne tuait pas un homme déjà à terre, mais à cette instant il en avait envie. Il ne le pourrait sans doute pas, car il doutait pouvoir trouver une arme qui pourrait mettre fin à la vie de Thybalt. Il ne se doutait pas que la même arme qui avait blessé temporairement le rebelle, pourrait le rendre infirme – lui – à vie…

HS : désolé pour l'attente A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX  178029134
J'espère que cela te conviendra. Sinon tu me Mp et je change Wink
Enjoy o/
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Thybalt M. Homens
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△ à Panem depuis le : 22/12/2011
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△ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles


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MessageSujet: Re: A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX    A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX  Icon_minitimeMer 27 Juin - 0:06

Thybalt avait toujours été persuadé qu'il risquait bien moins en jouant au bouffon de service même s'il titillait les pacificateurs, qu'en étant un rebelle engagé en se tenant éloigné de ces mêmes pacificateurs ... Parce qu'au fond qu'avaient-ils à craindre le plus, un crétin aux blagues un peu vaseuses ou bien un rebelle risquant de raviver la flamme d'un combat encore en hibernation ? Parce que c'était l'état dans lequel se trouvait la rébellion du cinq depuis l'exécution d'Andy dix ans plus tôt, en hibernation et ne prenant pas réellement part aux activités illégales concernant le reste des régions de Panem. Bien loin de s'en plaindre Thybalt faisait en réalité tout pour que les choses ne changent pas, et en promettant à son père d'aider les rebelles il n'avait pas promis en revanche de devoir y impliquer à nouveau leur district ... c'était peut-être un peu égoïste, sans doute même, mais le jeune homme estimait ne rien devoir aux autres districts et le fait de faire passer le sien avant les autres ne lui posait pas spécialement de problèmes de conscience. Tout cela pour en venir au fait que si Phoenix avait des choses à lui reprocher cela ne relevait certainement pas de son implication dans la rébellion ... Non, le problème de Phoenix était qu'il disposait d'encore moins d'humour et de discernement que le pacificateur moyen, et que là où la désinvolture de Thybalt ne faisait qu'agacer les autres elle l'insupportait, elle le mettait même hors de lui à en juger par la réaction plus qu'excessive qu'avait le pacificateur aujourd'hui. Le guérisseur n'avait simplement pas de chance, il devait avoir une tête qui ne revenait pas au pacificateur et cela lui semblait suffisant pour vouloir le faire payer, parce qu'après tout l'avantage quand on faisait ce métier c'était que même lorsque l'on s'en prenait à un habitant à tort on avait toujours raison et on était jamais réellement inquiété ... C'était le principe même de la discipline selon Coriolanus Snow, et l'adage mieux vaut prévenir que guérir prenait avec lui tout sons sens. Grace à cela Thybalt n'avait aucun doute sur le fait que si Phoenix souhaitait se débarrasser de lui il n'aurait aucun mal à le faire et à s'en sortir sans être inquiété ; L'air de dément qui animait le visage du pacificateur ne lui inspirait par ailleurs rien qui vaille. « C’est toi qui me rend fou Thybalt. » La chose aurait sans aucun doute fait rire notre jeune homme en temps normal, mais à mesure que les secondes passaient il réalisait qu'il était réellement en mauvaise posture, et il avait de moins en moins envie de rire.
L'arme pointée vers lui le faisait réfléchir à ses priorités, il faisait le malin pour ne pas perdre la face mais il n'avait aucune envie d'y rester, et de finir sa vie dans cette arrière cour. Bon dieu mais cet imbécile ne pouvait donc pas aller voir ailleurs s'il n'avait pas quelqu'un d'autre à emmerder ? Lewis était toujours sur les dents et si certains pacificateurs réussissaient à se montrer supportable vis-à-vis des habitants ce n'était pas son cas, lui faisait partie de ces pacificateurs méprisables dont on se demandait souvent s'ils avaient une conscience et s'ils vivaient pour autre chose que regarder souffrir les habitants des districts. Machinalement et alors que les coups avaient cessé et qu'il avait eut quelques secondes pour reprendre ses esprits Thybalt avait vu se refléter un rayon de soleil sur l'annuaire du pacificateur ; Une alliance, ce type était donc marié ? Comment pouvait-il simplement avoir trouvé une femme assez aveugle pour épouser une pourriture comme lui, assez folle pour ne pas voir la démence dans ses yeux ? Ce type venait pourtant d'un district, bien plus pauvre que celui de Thybalt d'ailleurs, et il ne comprenait pas comment on pouvait changer à ce point, comment on pouvant en venir à agir comme le toutou du Capitole quand on avait vécu dans une misère n'existant que parce que ce même Capitole l'avait désiré ? Ce n'était pas simplement une expression, quelque chose ne tournait pas rond chez Lewis, et ce quelque chose avait transformé la personne qu'il était peut-être autrefois en un fou dangereux ...

Un fou dangereux capable de jouer sa victoire sur une partie de roulette russe, par simple plaisir sadique à tenir la vie de son adversaire entre ses mains, à le regarder en voyant dans ses yeux que sans rien avoir à dire il avait le dessus, parce qu'il avait le pouvoir et Thybalt non. Mais lorsque le pouvoir et la chance ne s'accordaient pas le résultat n'était pas toujours conforme à ce que l'on espérait, et si Phoenix avait espéré qu'il suffirait d'une seule tentative pour venir à bout de son adversaire il avait maintenant la preuve que les choses ne se passaient pas toujours comme on les envisageaient. Quant à Thybalt, s'il avait très honnêtement eut peur de voir ses dernières secondes défiler devant ses yeux il avait pris l'échec du pacificateur comme une signe et savait que s'il voulait sauver sa peau c'était maintenant ou jamais « Non … je te ferai pas ce plaisir-là, tu ne le mérite pas. » Riant d'un air moqueur Thybalt découvrit aux yeux du pacificateur une rangée de dents rougies par le sang qui coulait dans sa bouche, lui donnant à son tour l'air de perdre peu à peu la raison. Phoenix parlait de mérite mais que connaissait-il du mérite ? Se croyait-il plus méritait que lui à conserver sa vie, à continuer à fouler le sol du district cinq impunément simplement parce que la couleur de son uniforme inspirait la peur ? « Le mérite, as-tu au moins une idée de ce que c'est ? » L'uniforme Thybalt n'en avait pas peur, et saisissant la chance à deux mains il s'était jeté sur l'ennemi sans aucune retenue pour lui rendre au moins la moitié de ce qu'il venait de lui infliger. Il n'était pas aussi entraîné que Phoenix, il n'avait pas la même habitude que lui d'user de la force contre les autres, à vrai dire Thybalt détestait la violence, et en partie parce qu'elle était le moyen d'action des pacificateurs ; Mais sans doute fallait-il un début à tout, et pour l'heure Thybalt se fichait bien d'avoir de l'expérience ou non, il frappait sans se poser de questions, n'estimant marque de points que lorsqu'il sentait son poing douloureux. Il avait conscience qu'un retour en arrière serait désormais impossible, que même si Phoenix ne réussissait pas à l'avoir aujourd'hui il n'oublierait pas cet affront et reviendrai jusqu'à avoir définitivement eut le dessus sur Thybalt, quitte à le tuer pour de bon.

Le sol pavé était maculé de tâches de sang, celui des deux hommes, leurs visages portant désormais tous deux les stigmates de leur bagarre. L'arme du pacificateur avait volé plusieurs mètres derrière eux et vidé de tout chargement elle était de toute manière devenue inutile ; Pour la première fois depuis le début de leur altercation l'un et l'autre étaient à égalité et Thybalt ne se retrouvait plus en position de faiblesse, ce qui n'avait fait que lui rendre un peu plus de confiance en lui. « Tu compte faire quoi à présent Thybalt … Me tuer ? » Le tuer ? L'idée de tuer répugnait Thybalt au plus au point mais n'était-ce pas ici la solution à son problème ? Tuer Phoenix, afin d'éviter qu'il ne revienne plus tard pour terminer le travail, c'était peut-être la seule chose à faire ... Mais non, les choses n'étaient pas si faciles, si Phoenix tuait Thybalt il pourrait s'en sortir sans trop de mal mais si le contraire se produisait Thybalt ne pourrait jamais s'en sortir aussi facilement. Tuer un pacificateur relevait de la trahison, et les traîtres étaient exécutés, c'était comme ça que se réglaient les choses à Panem. Sa tête lui tournait, le goût du sang dans sa bouche lui embrouillait les idées ... Jusqu'à cette douleur violente dans la jambe gauche qui le paralysa quelques instants ; Quittant des yeux Phoenix quelques instants pour regarder ce qui l'avait provoqué il eut le malheur de baisser sa garde une seconde de trop. Assez pour que le pacificateur n'attrape son bras et ne lui torde violemment en représailles, provoquant un craquement sinistre et arrachant un cri de douleur au rebelle qui se laissa se tomber sur le côté, la main crispée sur son épaule désormais brisée.

    « Je te laisserai me tuer, le jour où tu deviendras un homme et que tu pourras te défendre … » Se penchant vers lui Phoenix avait susurré cette phrase à son oreille comme pour le narguer une nouvelle fois, et le rebelle n'avait d'abord répondu que par un grognement sans aucune signification, incapable de penser à autre chose qu'à la douleur qui le tiraillait à la fois dans la jambe et dans l'épaule. « C'est toi ... » Roulant sur le côté sans réussir à terminer sa phrase Thybalt avait relevé les yeux vers Phoenix pour le fixer avec une hargne dont il ne faisait presque que rarement, au point que beaucoup ignoraient même qu'un tel sentiment puisse exister chez lui. « Je suis pas ... je suis pas un assassin, c'est toi ... » Et si ne pas se sentir de taille à ôter la vie de quelqu'un était une faiblesse alors peut-être était-il faible, mais il s'en sentait tout bonnement incapable. Peut-être Phoenix n'était il aussi avant de passer par cette arène, peut-être ne serait-il pas habitué d'autant de haine et de cruauté s'il n'avait pas vécu les horreurs des jeux ; Thybalt en tout cas ne s'en sentait pas capable. « Mon pauvre Phoenix regarde toi ... tu doutes tellement, tellement de tes propres capacités que tu es là ... à envisager d'achever un homme déjà à terre ... tu es ... pitoyable. »

Crachant de nouvelles éclaboussures de sang sur le sol, il avait insisté sur le dernier mot, crachant du même coup à Phoenix tout le mépris dont il était pourvu, affichant un rictus mêlant douleur et moquerie vis-à-vis de cet homme qui au fond ne rêvait de le tuer que parce qu'il ne voulait pas risquer de perdre la face. Reste que le pacificateur semblait ne pas avoir apprécia sa dernière remarque et s'il hésitait encore à achever Thybalt il y avait fort à parier que les paroles de ce dernier venaient de l'aider à se décider pour de bon ; A nouveau il y avait cette lueur carnassière et haineuse dans ses yeux, celle qui semblait dire à Thybalt que s'il voulait penser à une dernière volonté c'était le moment ou jamais, bien qu'il y ait fort peu de chance que le témoin de cette volonté ne prenne la peine de la réaliser. En un seul fraction de seconde le rebelle vit Phoenix fondre à nouveau sur lui, ne sachant pas s'il comptait se servir de ses mains pour le frapper jusqu'à ce que mort s'en suive, pour l'étrangler ou pour autre chose encore, et reculant par réflexe en cherchant n'importe quoi à ses côtés qui pourrait lui être d'une aide quelconque il sentit ses doigts buter contre quelque chose. Ce quelque chose c'était le morceau de bois, celui là même qui portait encore son sang après s'être planté dans sa jambe quelques secondes plus tôt, ce lui là même qui avait finalement fait plus de mal que l'arme à feu du pacificateur, et lorsque Phoenix avait fondu sur lui Thybalt l'avait brandi devant lui sans trop savoir ce qu'il espérait.

Le cri qu'avait poussé Phoenix avait glacé le sang de Thybalt, tandis que de sa main tremblante il avait lâché l'arme de fortune qui venait de lui sauver la vie, mais aussi de blesser irréversiblement son adversaire. Dépassant du visage de Phoenix le morceau de bois se dressait là où normalement aurait du se trouver son oeil, et du sang s'en écoulait de chaque côté comme d'une plaie ouverte ; Les deux mains crispés autour de sa blessure Phoenix était retombé à genoux puis sur le côté et semblait avoir totalement perdu le fil de ce qui se passait. Chancelant, la douleur dans ses membres tellement ininterrompue qu'il n'arrivait même plus à savoir s'il la sentait ou non, Thybalt avait reculé réussir d'abord à se relever, et sans pouvoir cacher la terreur sur son visage, la terreur vis-à-vis de ce qu'il venait de faire. En reculant il avait butté sur l'arme déchargée qui avait failli lui coûter la vie quelques minutes plus tôt, et sursautant à son simple contact le jeune homme l'avait envoyé voler encore plus loin comme s'il s'était brûlé en la touchant. Le visage de Phoenix était maculé de sang, tout comme ses mains, et il n'avait pas besoin d'être guérisseur pour comprendre que la blessure qu'il venait de lui infliger était bien plus graves que toutes les siennes, et bien plus grave que ce qu'il avait lui-même eut l'intention de commettre.
Atteignant finalement le mur il s'en était servi pour s'y appuyer et se relever, ses jambes le portant à peine tant la gauche le faisait souffrir ; Pourtant il avait réussi à se maintenant debout, et rapidement le fait qu'il devait déguerpir lui apparut comme de première urgence, car si par malheur Phoenix réussissait à se relever il n'y aurait plus rien qui le retiendrait de le tuer pour de bon. Il avait peur, peur de ce qu'il risquait en ayant estropié un pacificateur de la sorte, peur de ce que le dit pacificateur lui ferait s'il hésitait encore une seconde de trop, peur de ce qu'il venait de faire tout simplement ... et la peur était plus forte de la douleur, aussi alors qu'il tenait encore à peine de bout quelques instants auparavant il avait trouvé la force de courir, aussi vite que sa jambe le lui permettait, aussi vite que ses sens le lui permettaient ... Pour aller où ? Il ne savait pas, mais il devait quitter cet endroit.
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MessageSujet: Re: A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX    A Pirate's life for me ! THYBALT&PHOENIX  Icon_minitimeMer 18 Juil - 16:28

HS : je tiens tout d’abord à m’excuser parce que ce post sera très court xD J’en ai assez de ne pas l’écrire et j’ai envie de boucler ce topic OwO J’ai été ravi de rp avec toi Thybalt (a) :lit : Donc voilà le dernier post de notre sujet (a)

Il oublia tout le reste alors que la douleur qui le saisit lui vrilla le cerveau, le corps et le cœur. Il eut l’impression d’être mort, de mourir, une fois encore. Il avait l’impression de se trouver dans l’arène, et les flash le ramenaient soudainement dans ces jours cauchemardesques durant lesquels il avait trébuché sur les yeux et les bras arrachés des enfants qui se trouvaient dans la prison de verre du Capitole. Un hurlement atroce lui déchira les tympans, et il eut l’impression de retrouver les cris des victimes des carrières qui n’avaient pas eu d’autres choix que de souffrir en attendant que la mort viennent les chercher. Les enfants étaient sadiques parce qu’ils ne prenaient pas conscience du mal qu’ils faisaient. Ils ne savent pas quel effet cela fait de perdre un bras, de se fracturer une jambe, ou de s’arracher un œil. Ils ne savaient pas ce que cela faisait, alors pourquoi devraient-ils y compatir ? Les enfant des choses sont sans doute les plus cruels, car ils n’avaient pas le choix de faire souffrir les autres. Mais parfois la mort valait mieux que la souffrance : elle était plus douce. Un enfant qui tuait sans prendre le temps de faire regretter à ses victimes d’être en vie allait être quelqu’un de bien. Voilà ce à quoi Phoenix pensa à cet instant : Thybalt n’était pas quelqu’un de bien. Lui non plus ne l’était pas. A cet instant il se sentit projeté contre le mur. Non pas par son ennemi, par la force de ses bras, ou par sa volonté. Non, par la douleur qui le saisit de toute part et brula son corps entier. Il n’arrivait pas à comprendre ce qui lui arrivait. Il entendait ce hurlement incessant qui risquait de le rendre fou. Son corps entier se crispa et il se sentit tomber sur le sol. Il pleurait, lui semblait-il. Il avait l’impression que ce n’était pas lui qui pleurait. Il lui semblait que ce n’était pas lui qui hurlait, et peut être n’était-ce pas le cas. C’était peut être une voix, une réminiscence dans son esprit. Il couvrit sa bouche avec sa main et il ne pouvait plus alors y avoir d’erreurs. Le cri venait bien de lui. Il se mordit la main, alors ne pouvait plus extérioriser la douleur par la voix. Jusqu’au sang. Ce soir, qui se mélangea à celui qui coulait devant sur sa joue. Il ne comprenait pas. Il était perdu. Toute la conversation qu’il avait eu avec Thybalt s’envola de son esprit et il ne resta que cette douleur atroce. Il essayait de se souvenir ce qu’il s’était passé. Ils parlaient, ils s’envoyaient des piques… Ils se battaient. Il se souvint avoir enfoncé un morceau de bois dans la jambe du rebelle, et il eut envie de sourire, mais ce sourire ressemblait sans doute à une grimace. Thybalt avait en suite reprit le dessus… un instant. Un court instant. Mais cela avait été suffisant pour que Phoenix pensa qu’il puisse être capable de le tuer. Il s’étai trompé et Thybalt l’avait invectivé. « Je suis pas ... je suis pas un assassin, c'est toi ... » Il avait ricané, il se souvenait de cela. Il n’était pas un assassin, il était un soldat. Il avait le droit de tuer, car il le faisait au nom de la loi et de la justice. Il ne le faisait pas pour le plaisir. Pas totalement. Il n’était pas né assassin. Il avait été forcé de le devenir. Il ne l’avait été sans doute qu’une fois. Quand il avait tué cette fille dans l’arène. Cette finale. Voilà à quel moment dans sa vie il avait un assassin. Pour gagner, pour vivre, pour vanger sa petite sœur, sans doute. Voilà pourquoi il avait eu du plaisir à la tuer. Mais tous les autres il les pleurait. Toutes les victimes qu’il y a eut après l’avaient mérités. Mais cette fille il l’avait tué pour le plaisir de la voir tomber morte à ses pieds. Et il avait pris son temps. Comme il prendra son temps pour tuer Thybalt, pensa-t-il alors. Il allait le tuer. Pas aujourd’hui, pas cette fois. Mais le rebelle mourra par sa faute. Il s’en faisait la promesse. Il se vengerait.
Il comprit alors ce qu’il s’était passé. Il s’était reculé. Il avait eu envie de le tuer. Et puis plus rien, et cette douleur atroce qui le torturait. Pendant un court instant, peut être une seconde, il ne sentit plus rien. Il regarda Thybalt partir en court par son unique œil valide à présent. Et il sourit. Il partait en courant, refusant de l’achever, refusant de le libérer de cette douleur infernale. Il sourit, parce qu’il comprenait une chose. Thybalt se trompait : il n’était pas meilleur que lui. Peut être avait-il moins de problèmes avec sa conscience, mais il n’était pas meilleure que lui. Bien au contraire. Ils étaient semblables. Alors Phoenix n’aura aucun problème pour l’abattre à présent. Il n’avait plus de respect pour Thybalt.
Sa main monta jusqu’à son œil, et il sentit alors le morceau de bois qui le transperçait. Stupidement, il eut le désire de l’enlever. Ce qu’il fit, s’arracha un cris atroce. Qui se termina dans un râle de souffrance.

Noir.
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