✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
Sujet: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Mer 28 Mar - 22:43
jean joe moriarty
❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞
Compte-rendu psychologique du soldat Jean Joe Moriarty.
A cette heure, Mademoiselle Moriarty est une jeune femme de 23 ans. Elle fait partie partie des Pacificateurs et se trouve à ce jour dans le district neuf. Pourtant, ce territoire lui est encore étranger puisqu'elle vient d'y être mutée. En effet, elle avait suivi sa formation dans le district deux, puis avait rejoins son district natal, le cinq. Elle a accepté sans hésitation sa promotion dans un district plus sensible et plus éloigné du Capitole. Elle a rendu un grand service lors d'une mission menée contre les rebelles et le gouvernement a décidé de mettre en avant ses nombreuses qualités. Mademoiselle Moriarty a l'air enchantée par son métier. Elle ne tarit pas d'éloges à l'encontre du Président Snow. Elle espère faire régner l'ordre d'une façon ou d'une autre.
Je passerai outre son histoire dans le district cinq. Je m'étalerai plutôt sur sa psychologie qui ne montre aucune pathologie psychique particulière. Je commencerai par préciser que Mademoiselle Moriarty est une personne douée de parole. Notre discussion n'a été en aucun moment obstruée de longs silences et de refus catégorique d'échange. Elle m'a répondu avec fluidité et vivacité. Les mots ne lui pausent pas de problème. Elle sait les manier à bon escient et possède un vocabulaire riche et concis. La jeune femme n'a pas sa langue dans la poche. Pourtant, derrière ses airs de garçon-manqué excité, on sent qu'elle est empreinte d'une grande gravité. Elle parle de son métier avec conviction, fermeté et sérieux. Elle est très déterminée lorsqu'il s'agit de défendre Panem. Elle m'a avoué avoir une passion sans borne pour les missions qu'elle effectue. Elle vit en tant que pacificatrice chaque seconde passée sur Terre. Elle est presque addictive à ce travail. Elle ne peut pas s'empêcher de tout regarder sous un œil critique. Je lui ai demandé pourquoi. Sa réaction a été assez violente, je dois dire. Je l'avais cru douce et calme aux premiers abords. Pas du tout. Mademoiselle Moriarty a froncé les sourcils et m'a répliqué durement qu'elle n'avait "rien à foutre" de mes questions "à la con". Tous ses muscles semblaient s'être contractés et ses yeux plissés me donnaient la chair de poule. J'ai du toucher un point sensible de sa vie, alors je me suis excusée. Elle n'a pas desserré des dents dans l'immédiat. Par la suite, mes veines tentatives pour reprendre la discussion n'ont pas été très fructueuses. La jeune femme s'est muée en silence et a attendu la fin de notre entrevu avec une pointe d'arrogance et de mépris dans le regard. Ça ne m'étonnerai pas qu'elle soit misanthrope à ces heures perdues. Jusqu'à ce que je la quitte, elle s'est renfermée dans une coque comme pour ne pas avoir à supporter ce monde qu'elle déteste probablement.
Ainsi donc, je conviens que Mademoiselle Moriarty est totalement apte à exercer son métier de pacificateur dans le district neuf. De part son caractère et son physique, elle contribuera à protéger la Nation de Panem.
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?
Je ne veux pas mourir, alors j'essaye de me focaliser sur le présent et de ne pas penser à l'heure de ma mort. Je suis effrayée de quitter ce monde, même si je n'aime pas les personnes qui vivent à mes côtés. J'ai toujours été une jeune fille très vive et éloquente, qui croquais la vie à pleines dents. Je n'ai pas changé. Je ressent trop de chose en ce moment. Mes sentiments me bloque dans mes pensées. Cependant, maintenant que vous demandez, je crois que je vois ma mort triomphante. Enfin, je le souhaiterai. Je veux mourir forte, dans ma gloire personnelle. Je ne fermerai pas l'oeil tant qu'IL sera vivant. Je m'en suis faite la promesse. IL ne gagnera pas.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?
Je ne veux pas mourir. Personne ne me possède. Je suis un oiseau libre dans Panem et je n'ai aucune attention de mourir pour quelqu'un. Je trouve cela idiot et totalement faible de vouloir quitter la terre pour sauver une personne ou bien une chose. Je ne comprends pas ces gens qui se mettent entre ma victime et ma lame par exemple. Qu'est-ce qui les pousse à vouloir endurer la souffrance à la place de quelqu'un d'autre ? Dans la vie, je ne vie que pour moi. Avant, c'était différent. J'avais un homme sur qui je veillais nuits et jours. Mais, il est parti. Ceux que vous aimez ne vous rendent jamais la pareille. Les êtres humains sont hypocrites. Des véritables ordures. Autant ne plus penser à eux, ne plus rien éprouver à leur encontre. A présent, je ne suis plus que MA voie, la mienne. Personne ne pourra se mettre en travers de mon chemin, de mon ascension vers la gloire et la tranquillité.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?
J'ai appris à me servir de couteaux depuis mon plus jeune âge. Ma mère en avait tout un panel dans la cuisine et j'en ai souvent volé. Je voulais certainement faire mon intéressante auprès des autres gamins du district cinq. Je détestais qu'on puisse me traiter de petite fille faible. De nombreux garçons ont du goûter à ma colère. Je ne supportais pas qu'on me réduise au statut d'une femme au foyer. J'étais forte et j'allais leur montrer. C'est ainsi que je me suis progressivement entrainée à lancer des couteaux. Ma réputation en dépendait.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?
Je suis fille unique. Je n'ai pas eu de frères ou de soeurs morts dans l'arène. Pas plus chez mes aïeux. Je me suis contentée de regarder les autres faire leur deuil et serrer leur poing devant l'écran de retransmission des Jeux. Je me suis habituée à ces visions d'horreur, aux larmes qui perlaient sur les joues des familles des victimes. Arrivé à un âge, je ne ressentais plus rien. Heureusement d'ailleurs, car je n'ai aucune envie qu'on puisse me voir la gorge nouer et les yeux larmoyants. L'indifférence est la meilleure approche qu'il faut adopter. J'essaye de ne pas me poser de questions.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?
Les rebelles sont faibles. Ils ne peuvent plus supporter la violence des Hunger Games, ni l'autorité du Président. Leur esprit ne tient sûrement pas le coup. Ces gens me dégoûtent. Ils veulent la liberté, mais à quel prix ? Ils ne se rendent pas compte qu'ils se font plus de mal que de bien en se révoltant. Moi, je suis forte. Je suis infaillible. Mon pire ennemis est dans les rang des rebelles, alors je ferais tout pour descendre le district 13. La haine que j'éprouve est sans précédent. Et cette haine nourrit mon espoir de triompher contre LUI.
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A zéro chance d'être tiré au sort . J'EXERCE LE MÉTIER DE Peacekeeper ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime beaucoup ce job. JE SUIS DANS LE neuvièmeÈME DISTRICT. AYANT 23 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'attends la prochaine moisson avec indifférence. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
Hey Moi c'est Lou. J'ai 18 ans et je suis étudiante en médecine (enfin plus pour longtemps ). Sinon je kiffe les brownie et les livres de Suzanne *o* et j'vous kiffe par la même occasion
Dernière édition par Jean J. Moriarty le Dim 1 Avr - 9:44, édité 50 fois
Invité
Sujet: Re: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Mer 28 Mar - 22:44
and you say get over here.
Allongée de tout mon long sur le lit, je fixais le mur de ma chambre. La peinture effritée s'alternait en bande sur tout le plafond. Cela faisait bien des années que la maison n'avait pas été rénovée. Les causes étaient multiples. Pas assez d'argent, pas assez de temps, etc... mon père régissait toutes nos affaires. C'est le seul parent qui m'était possible de voir à ce jour. Ma mère et mes aïeux sont morts. La première, il y a peu de temps de cela. Les derniers, il y a bien longtemps, avant que je sois venue au monde. On était donc les seuls à s'abriter dans la maison. Tous les deux, on essayait de s'en sortir. Papa travaillait avec des chasseurs. Chaque matin, de bonne heure, il se levait et s'habillait afin de ne pas crever de froid dans la forêt. Il partait comme ça, avec des gros pulls sur le dos. Pas d'arme. On lui en fournissait sur place. Peut-être de peur qu'il puisse blesser quelqu'un avec dans la ville. Je trouve ça bête qu'on puisse penser de mon père que c'est un meurtrier. Je n'ai jamais connu quelqu'un de plus attentif et de plus raisonnable que lui. Cet homme que je ne voyais que le soir était certes usé par le labeur et la fatigue, mais il luttait pour être à mes côtés. Même s'il y avait des parents plus présents auprès de leur enfant dans ce monde, je savais qu'il s'inquiétait pour moi et que je n'étais pas une ordure dont il désirait se débarrasser au plus vite. Lorsqu'on dînait ensemble, il prenait de mes nouvelles et on discutait de beaucoup de choses. Je lui décrivais mes journée, lui les siennes. Il me donnait des conseils, des "trucs" comme on dit. Le lendemain, je les mettais en œuvre. On ne s'est jamais ennuyé à table. Pas après la mort de Maman en tout cas. On n'est pas resté muer dans le silence et le deuil. C'est moi qui suis sortie de cette phase morose et j'ai entrainé papa avec moi. Ca a fonctionné. Maintenant, il pense à Maman sans pleurer. Je n'ai jamais aimé être triste. Jamais. A chaque fois qu'un événement plombe mon esprit, je fais tout pour l'éclairer à nouveau. Pour Maman, par exemple, je vais sur sa tombe et je lui parle. Ca peut paraitre débile, mais ça fait un bien fou. Je lui raconte n'importe quoi et je confectionne des bouquets de fleurs que je trouve dans les champs. Mes préférés sont les coquelicots. J'adore leur forme et surtout leur pigment. Le rouge. C'est une couleur qui me va à merveille. Le rouge me fait rire, me fait exploser de dynamisme. C'est une couleur de la vie. Et moi, je vis chaque secondes passées en ce monde. J'y prends plaisir. Tiens, ça me fait penser que je pourrais aller me promener dehors, déambuler dans les labyrinthes de céréales. « Allez debout fainéante! » Je parlais souvent à haute voix dans la maison. Comme cette dernière était déserte toute la matinée, j'essayais de sortir de ce silence qui me bouffait les nerfs. Je me levais presque en sautant et sortais de la salle à toute vitesse. J'attrapais un gros pull, je mettais mes bottes et j'attachais mes cheveux en queue de cheval. Je pris le temps d’emprunter une pomme et un bout de pain dans la cuisine. Mon repas du midi. Puis, je sortais sur le palier. Dans notre rue, d'autres gamins s'amusaient. Mais je n'allais jamais avec eux. Les filles du groupe m'énervaient. Elles n'avaient aucun humour et criaient à la moindre éclaboussure sur leur tablier ou à la moindre réflexion. En voyant une pleurer, je ne pus m'empêcher d'étirer un sourire moqueur. « Pff. Quelle chochotte. » Je me détournais de la scène et je m'enfonçais entre les maisons en bois pour rejoindre un coin tranquille comme la prairie qui surplombais notre quartier. J'aimais beaucoup m'y rendre. J'y jouais la plupart de l'après-midi. J'arrivais en courant sur le lieu et m'enfonçais dans les herbes hautes. Ici, on était à l’abri des regards indiscrets et des bruits de la ville. C'était mon deuxième chez-moi. J'étais même entourée de coquelicots. Je m'assis lourdement sans soucis de propreté et j'entamais avec avidité mon maigre repas. J'aurais pu avoir un bon déjeuner, mais je n'avais pas le coeur à cuisiner toute seule. Je me contentais donc de restes de la veille au soir ou bien de petits encas. Je croquai dans la pomme et le jeu qui s'en échappa coula le long des commissures de mes lèvres. Je m'essayai avec ma manche. Mon pull me tenait chaud. Trop chaud. Je l'enlevai et me retrouvai en t-shirt. Je ressentis alors les rayons du soleil ricochés sur ma peau. La chaleur m'inonda aussitôt. J'avais l'impression d'être couchée dans une bulle de coton. Tout me semblait doux et calme. Une brise chaude balaya mon visage et mes cheveux roux complémentant l'atmosphère de rêve. Je m'allongeai. Je profitais de ma solitude dans cette marée verte. Je souris. Il me fallait un rien pour me rendre heureuse.
when we meet in december.
Cette colline m'était dédiée. Elle m'appartenait. Et pourtant, cet après-midi, il y avait quelqu'un d'autre que moi. Un garçon. Sirius. Son nom, je ne l'apprenais que plus tard. Pour le moment, j'étais intriguée et quelque peu vexée par sa présence dans la prairie. Ma personnalité en prenait un coup. Moi qui avais toujours pensée être la seule à venir me réfugier ici. Moi qui croyais que la liberté m'appartenait entièrement. Je m'étais complètement trompée. Je ressentis un pincement au cœur. Je fis la grimace et je me demandai si je m'y rendais ou pas. L'idée de rencontrer quelqu'un me faisait froid dans le dos. Je n'avais aucune envie de me présenter à ce gars et d'échanger des paroles avec lui. Je me sentais bien toute seule. Je n'avais besoin de personne. A la maison, comme à l'école et en dehors, je me débrouillais. J'étais prête à faire demi-tour. Cependant, j'étais dégoûtée de devoir abandonné mon lieu fétiche et le donner si facilement à un étranger. Je m'arrêtai. La colère commençait à bouillonner dans mes veines. Mon cœur s'emplit de mécontentement. Je serrais mes petits poings. Je savais me battre. Et je n'avais pas peur. Je n'étais pas une de ces gamines qui se plaignent à la moindre écorchure. J'avançai, décidée à reprendre mes terres. Mes yeux se focalisaient sur ce dos qui surplombait la prairie. Mon regard était féroce, tranchant comme une lame affutée, prête au combat. Je sentais l'atmosphère se refroidir et pesée sur mes épaules. La pente ne me posa aucun problème. J'avais l'impression de glisser sur le sol. Les frottements de mes pieds contre la terre n'altéraient pas ma vitesse d'ascension. Et lorsque j'arrivai à son niveau, je ne m'étais même pas faite remarquer. Un sourire vengeur se dessina lentement sur mon visage. Puis, je devins à nouveau sérieuse. « Tu fais quoi ici ? » La question avait claqué dans l'air environnant. Je vis le dos du gars sursauté et sa tête se tourner vers moi. J'étais debout et je plongeais mes yeux dans les siens. J'étais supérieure à lui. « C'est ma prairie, vas-t-en. » Mon ton se faisait toujours aussi sérieux et menaçant. J'attendais, sans l'ombre d'un oscillation, qu'il parte, qu'il quitte cet endroit. Le garçon se leva, mais ne bougea pas. Je fronçai alors les sourcils, puis les haussais. Il me défiait. J'étais assez étonnée. « Tais-toi femme. C'est toi qui devrais partir. » Mon Dieu. J'étais tombée sur un macho! Je déteste ce genre de personne. Dommage pour sa belle gueule. Je fis un pas en avant et je lui pris le col de sa veste. Puis je le collais à moi, de façon à ce que son visage soit tout près du mien. J'allais être persuasive, sinon... tant pis pour lui. J'étais prête à lui mettre un coup dans le popotin. « Ecoute-moi bien sweety. Je suis pas une fille. Je suis Jean. Et tu sais ce qu'elle te dit Jean ? » Je n'attendis même pas qu'il me réponde. « Elle te dit d'aller te faire et de partir d'ici. » Je serrais les dents tout en prononçant mon petit discours. Je me détachai de lui vivement. Il était idiot s'il ne partait pas. Je croisai les bras et attendais sagement. Je continuai de le regarder. Je ne pourrais dire ce qu'il ressentait à l'instant. En tout cas, ce n'étais sûrement pas de la peur. Je restais perplexe. Ce mec était un dur. « Wahou. J'ai vraiment cru que la foudre allait me tomber dessus... » J'entrouvris la bouche, exprimant mon dépits et mon étonnement. Il était en train de se moquer ouvertement de moi. Révoltée, je fis la moue. « Évite de grimacer. Ça ne t'embellira pas plus. » Et il éclata de rire. J'étais sidérée, "sur le cul" comme on dit. « Bah. Fais pas cette tête. J'rigole. T'es belle. » Au même moment, il porta sa main à ma joue et l'effleura. Mon instinct reprit le dessus. J'attrapai vivement son poignet et le serrai de toutes mes forces. « Et moi, je rigole pas. Mauvaise nouvelle. » J'étais encore plus fâchée contre lui. « Maintenant, laisse-moi tranquille et pars. » Son sourire moqueur restait figer et ses yeux semblaient eux aussi rire. Il prit un air offusqué. « Alors ça, c'est la meilleur! J'étais ici avant toi je te rappelle. » Je m'y étais attendu à cette réaction. Je répliquais malgré moi. « N'importe quoi! Je viens ici depuis que je suis une gamine, toi non. Désolé, mais c'est la vieille qui prime. » Il ricana. « Ah oui, c'est vrai. T'as des rides sur le front. » Je sifflais d'énervement. Il me cassait les nerfs ce petit vaurien. Encore un fils d'ingénieurs qui se prenait pour le roi du district. La fureur devenait insupportable. Je m'approchai. « Tu l'as voulu imbécile. » Je pris ses épaules de mes mains et le poussai vers la pente. Il plongea dans le vide et roula dans l'herbe jusqu'au pied de la colline. Pendant ce temps, je mordais ma lèvre inférieure, toute contente.
(...)
« Hey! Arrête de faire semblant, c'est pas drôle. » Il ne bougeait plus depuis quelques minutes. J'étais descendue en courant. La peur remplaçait à présent la colère. L'avais-je poussé au point de le tuer ? Cette pensée me donna la chair de poule. Je n'étais pas une meurtrière. Je n'avais pas voulu lui faire de mal. La pente n'était pas si dangereuse après tout. Je regardais cette dernière, une lueur inquiète dans l’œil. Mince, maintenant que j'y pensais, elle me paraissait plus verticale que les autres fois. C'est à ce moment-là que je commençais à paniquer. Mes mains tremblaient. Mon cœur battait la chamade. Mes jambes se dérobaient sous le sol. Mon ouïe se brouilla un instant. Ma tête me tourna. Je me laissais tomber à terre sur les genoux. Je me penchai, retenant ma respiration, et secouai son corps sans vie. « Hey. Réveille-toi. » Minable. Comme s'il était en train de dormir. Non, il était tout simplement mort. Et j'étais son bourreau. Ma voix était cassée, brisée par la stupeur et l'effroi. Je mis une main à ma bouche. « Oh mon Dieu. » Des frissons traversaient mon corps et se répandaient sur la moindre parcelle de ma peau. Je respirai difficilement. J'étouffais un sanglot, les lèvres tremblantes. Des larmes me brouillaient la vue. « Oh mon Dieu. Je suis désolé. Ne meurs pas, ne meurs pas. » Mon visage était défigurée par la terreur. J'allais éclater lorsque je sentis un mouvement. Je n'eus même pas le temps de baisser la tête vers lui. « BAAAAAAH! » Les battements de mon cœur s'arrêtèrent en un dixième de seconde. J'avais frôlé la crise cardiaque. « T'as eu peur hein ? » Il rit de plus belle. Moi, je n'entendais plus rien, j'étais muette, je ne voyais plus que son visage animée de vie. Je n'étais même pas en colère. Je venais d'avoir la peur de ma vie. Sans un avertissement, je le pris dans mes bras et le serrai contre moi très fort. Je tremblais encore. Je fermais les yeux afin d'apaiser mon esprit. Je sentis ses bras s'enrouler autour de ma taille. Je ne voulais plus le quitter à présent.
kiss me before you go.
La lumière feutrée et la chaleur de la chambre nous embaumaient. Nous étions tous les deux dans le même cocon, loin du monde extérieur. Nous étions ensemble, unis dans un même sentiment. Nous ne faisions qu'un. Depuis notre rencontre, le destin avait été écris. Cependant, nous avions été aveugles. Et puis il y a trois ans de cela, nous avions transpercés la barrière de la timidité. Nous nous étions donné à l'autre. Un baiser. Je me rappelle encore du goût de ses lèvres contre les miennes. Un goût sucré. Une douceur satinée. Un rêve étoilé. Je n'avais pas lâché le contact de ci-tôt. Ce baiser avait été une découverte. Alors, j'avais voulu visiter ce qui m'était offert à cet instant. Lui était fin connaisseur. Ça se sentait. C'était lui qui avait franchi la barrière en premier. Ces souvenirs me firent sourire. Je sentis les braises me réchauffer le cœur. Je levai la tête et regarde celle de mon bien-aimé. Il dort. Il est sublime lorsque ses traits sont apaisés par le sommeil. Ses yeux fermés ont le pouvoir à eux seuls de m'apaiser et ses cheveux sombres bousculaient mes sens. Je pourrais le contempler le reste de ma vie. Je me redressai doucement sur mes coudes et lui volai un baiser. Ce seul effleurement suffit à le sortir de sa torpeur. Clignant des yeux, il maugréa. « Désolé. » Il se frotta les yeux et me regarda, l'air amusé. « Je te pardonne femme. » Cette fois, je ne l'insultai pas, ni ne le pris par le col. Je ricanai tout en me mordant les lèvres. Il voulait jouer à ce jeu ? Très bien. « Oh mais, tes chevilles enflent tellement qu'il n'y a plus de place pour deux. » Et je me dégageais de son étreinte, agrippai le drap qui recouvrait nos corps et me sauvai de l'autre côté de la chambre. « Jean! Rends-moi ça. » Je lui tirai la langue. « Pas question. Je suis très bien d'où je suis. » Je me recouvrais du drap et sortis victorieuse de la chambre afin de prendre une douche.
(...)
Je serrais sa main avec toute la force qui m'était possible de donner. En tout cas, je ne le lâchais pas. Je ne l'abandonnais pas. Je restais à ses côtés et j'essayais de lui communiquer mon assurance et mon amour. Mais il semblait absorbé par cet écran. Son esprit n'était plus avec moi. Il vivait la scène comme s'il y était. Je n'avais plus aucune importance. Sa sœur retenait toute son attention. Je détournai mon regard inquiet pour fixer la télévision de la salle à manger. Les Hunger Games étaient terrifiants cette année. Les juges avaient mis en place un système intelligent et meurtrier dans l'arène. En ce moment, une jeune fille courait dans la neige. Ses pieds nus contrastaient dans la blancheur immaculée du sol. Violets, boursouflée, saignant, c'est un miracle qu'elle puisse encore bouger. Même si elle gagnait, ses pieds ne pourraient pas guérir. De toute façon, elle n'avait aucune chance. C'en était déjà fini pour elle. Des carrières la traquaient. Eux étaient bien emmitouflés et, surtout, savaient se battre. La sœur de mon amant n'avait jamais manié une arme de sa vie. Bizarrement, je ne ressentais rien face au spectacle. Je restais de marbre dans mon fauteuil. Aucune tristesse, aucune peur ne vint troubler mon esprit. J'étais comme immunisée contre la violence qui ressortait en masse de cet écran. Mes yeux restèrent fixés sur la scène lorsqu'on vit la jeune fille trébucher, découvrir avec horreur le cercle de ses adversaires et finalement agonir sous les coups répétés d'une hache dans son ventre. Je sentis un tressaillement à mes côtés. Je n'eus pas le temps de voir son visage blême et meurtri par la souffrance. Il renversa deux chaises sur son passage. « Sirius! » La porte claqua brusquement. Je ne le suivais pas. Je savais qu'il ne m'écouterait. Le choc était trop violent. Et puis, je ne le comprenais pas. Je ne ressentais pas ses émotions. Je me contentai donc de rester au chaud et de me préparer de quoi manger. Mon père allait bientôt rentrer de l'usine.
(...)
Il était parti. Loin du district cinq. Loin de moi. Il m'avait abandonné. Je ne signifiais donc rien pour lui. Il avait choisi les rebelles. Cette idée me craquelait le cœur. Il n'allait pas tarder à se briser, je le savais. Je ressentais une douleur inoubliable au creux de ma poitrine. Une douleur tout autant physique que psychique. Je n'avais plus qu'à me terrer dans un coin et pleurer pendant le restant de mes jours. Je fis la grimace. J'étais encore adolescente. J'avais la vie devant moi. J'étais fille de la liberté, la maîtresse de mes actes. Je m'étais toujours ainsi considérée. Et d'un coup, tout allait s'envoler ? J'allais me perdre par amour pour Sirius. Cela ne m'enchantait guère, pas plus du fait qu'il soit parti au district 13 sans moi. Le district 13. Parlons-en. J'avais Coin dans mon viseur. J'exécrais les rebelles. Ce tas de ramassis avait un mince espoir de gagner contre le Président Snow. Ils insufflaient leur idée dans tout Panem et brisaient des familles, des couples et des vies. La haine prit place à la souffrance. La haine remplaça ma tristesse. La haine m'aidait à vivre normalement. La haine était la solution à la situation. La haine et la vengeance aussi. Venger mon intégrité, venger la personne que j'étais, que je suis encore. On ne pouvait pas me descendre si facilement. Le district 13, les rebelles, Coin et... Sirius. Tous avaient une place dans mon viseur. Il ne tenait plus qu'à moi que j'appuie sur la gâchette.
living in a dark paradise.
« Pacificatrice Jean Joe Moriarty. » Je relevais rapidement le menton, le visage impassible et les genoux serrés dans la position de garde à vue. Mon supérieur m'interpelait. Je devais faire preuve d'obéissance et de respect à son égard. Un silence s'installa dans le cabinet. Ce fut mon chef qui y mit un terme. « Vous avez rempli votre travail hier, lors de la mission. Vous avez même dépassez nos attentes. Le groupe de rebelles que nous traquions était connu dans le district cinq. Vous vous êtes détachés des autres. Néanmoins, vous avez gardés en tête l'esprit d'équipe. Ce sont vos gestes et vos décisions qui l'emportent sur notre jugement. Vous vous êtes comportés comme une citoyenne digne de Panem. Vous représentez l'honneur et la force du Capitole. Vous êtes promulgués au district neuf. Félicitation. » Tout au long du discours, je n'avais pas sourcillé. J'avais écouté ce flux d'encouragements et de compliments. Je ne pourrais exprimer ma joie que lorsque je serais seule dans le couloir du QG des pacificateurs. Pour l'instant, je pouvais me pencher sur ma promulgation... ou plutôt ma mutation. Car il ne fait pas bon d'être pacificateur dans le district neuf. Ça grouille de rebelles qui sont moins doux que ceux du cinq. Mais je n'en suis pas déçue pour autant. Au contraire. On me donne là l'occasion de confirmer mes actions pour le Capitole. La prochaine serait l'élévation de mon grade. A 18 ans, je m'étais engagée. J'avais suivis une formation stricte dans le district deux. Les entrainements sportifs m'avaient posée quelques problèmes. Par contre, je m'étais surpassée dans les ateliers de lancer de couteaux et de tirs. J'étais revenue dans le district cinq afin d'exercer mon métier. Et je venais tout juste de terminer une mission. Je n'avais pas faillis à la tâche. Un rebelle se trouvait à cet instant sans vie par ma faute. Grâce à cette promulgation, j'espérais ardemment trouver l'homme qui avait bouleversé ma vie. Oui... j'allais le trouver dans le district neuf, je le sentais. Je le trouverai et je le tuerai de mes propres mains. « Vous pouvez disposer Soldat Moriarty. » Ma main fendit l'air de la pièce et se colla à ma tempe en guise de salutation. « Bien Lieutenant. » Puis je tournai sur moi-même et avançai d'un pas rythmique et rapide vers la porte de sortie. Dès que je l'eus fermé, mes muscles se décontractèrent et un sourire sadique et vengeur apparut au coin de ma bouche.
Spoiler:
Hellow je suis désolé pour le double-post, mais j'hésite entre deux célébrités qui me tiennent toutes les deux t.t dur dur. Megan Fox ou Lana Del Rey HELP PLEASE
(c) Aurélie - (c) Ϟ dixipearl.
Dernière édition par Jean J. Moriarty le Dim 1 Avr - 9:45, édité 45 fois
Invité
Sujet: Re: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Mer 28 Mar - 23:51
J'opterais personnellement pour Lana
Bienvenue en tout cas !
Invité
Sujet: Re: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Mer 28 Mar - 23:52
LDR
bienvenue !
(en plus megan a des lèvres de poupée gonflable)
Invité
Sujet: Re: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Jeu 29 Mar - 0:01
Merci vous deux
Lana était mon tout premier choix, mais bon Megan quoi
Vous vendez du rêve avec vos vava
Invité
Sujet: Re: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Jeu 29 Mar - 0:39
LANA LANA LANA LANA LANAAAAAAAAAAAA
BIENVENUE SEXY GIRL hâte de voir ta fiche
Invité
Sujet: Re: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Jeu 29 Mar - 5:09
Je supporte pas Megan et j'aime de plus en plus Lana alors mon choix est vite fait Bienvenue parmi nous en tout cas
Invité
Sujet: Re: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Jeu 29 Mar - 6:56
Whaaa merci pour cet accueil de OUF
Ce sera Lana alors
Loa-Skann - thanks sweety Robbie Nous faudra un lien (a)
Silver I. Flickerman
△ correspondances : 929 △ points : 0 △ multicomptes : ◭ kathleen & asha △ à Panem depuis le : 27/02/2012△ humeur : ◭ grumpy △ âge du personnage : ◭ trente trois ans △ occupation : ◭ haute-juge
Sujet: Re: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Jeu 29 Mar - 8:58
bienvenido en la casa de los locos gentos (non non je ne fais pas semblant de savoir parler espagnol, j'vous jure )
brefouille, bienvenue à toi sur le forum et bon courage pour ta fiche
je vais te réserver Lana pour la semaine
Alexiane R. Hawthorne
△ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011△ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
can you save me? statut: célibataire, coeur occupé par un revenant relationships:
Sujet: Re: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Jeu 29 Mar - 13:10
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche Lana est un super choix, très original
Invité
Sujet: Re: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Jeu 29 Mar - 14:19
Viens dans le 09 le 08 c'trop nul
Viens dans le neu et je t'offrirai un lien geniaaal
Invité
Sujet: Re: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Jeu 29 Mar - 16:43
comment skann il fait trop du chantage, non mais, je vais appeler les pacificateurs bienvenue parmi nous
Invité
Sujet: Re: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Jeu 29 Mar - 18:04
Vraiment un très bon choix de pseudo, d'avatar et surtout de district reste dans le 8 et je te ferais plein de beau bébé qui auront les yeux de foxface et le corps de Lana Bienvenue sur MJ et bonne chance pour ta fiche !
Invité
Sujet: Re: JEAN ϟ blue jeans, white shirt, walked into the room you know you made my eyes burn. Jeu 29 Mar - 18:13
Merci tout le monde
Finnick - han le pseudo + Zachary + pacificateur Ton espagnol est perfecto (le mien est pourri Vive l'allemand ). Et merci pour la réservation
Alexianne - merci Lana cey la vie PHOEBE J'irai sûrement te harceler dans ta fiche de lien
Loa - c'est tentant là *résiste, résiste, résiste*
Saphyr - Pas besoin, Jean en est une Et je légalise le chantage
Enora - merci OWI des bébés avec Eno
Thybalt M. Homens
△ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011△ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles