SATINE LENNON - AIMABLE PETITE CONNE

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satine lennon heathcliff

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

« Trop bonne, trop conne. Sérieusement, il suffit de la regarder pour savoir que cette demoiselle se fait duper à chaque fois. Elle a donné son âme aux autres, son objectif principal est de s’occuper d’autrui avant d’elle-même. Mauvaise idée. Enfin à mon avis. La preuve, on lui a refilé Azraël, c’est pour vous dire l’état de démence de la demoiselle, tellement obnubilée par le soin qu’elle ne se rend pas compte qu’on lui a donné le poids lourd du district deux. Au final, il va aspirer tout ce qu’il y a de bon en elle, et n’en laisser qu’un corps vide, sans âme, sans joie, sans vie. Je vous le répète, trop bonne, trop conne. »
Pacificateur ; District Deux.

« Ce qu’il y a de malheureux chez Satine, c’est qu’elle ne voit que le meilleur chez les gens, et fait abstraction de tout le reste. Quelqu’un pourrait être en train de lui voler ses affaires, qu’elle justifierait son acte par je ne sais quelle connerie de son invention. Mais bizarrement, on ne peut guère lui en vouloir. Je ne lui en veux pas. Elle aime se donner aux autres, même pire, elle ne sait pas faire autrement. Elle donne sans jamais attendre en retour, elle donne pour offrir un peu de gaieté et de joie. Pour ne pas que le monde ne sombre dans un affreux chaos. On se demande clairement ce qu’elle fout au Capitole. C’est simple, elle éclaire le monde, mon monde, avec son sourire continuellement posée sur ses lèvres, elle lui donne une nouvelle vision plus belle et plus rassurante. Et lorsqu’elle nous parle, la seule envie qui nous saisit est de la protéger, de la confiner dans cette illusion qu’elle a du reste du monde. Elle aurait pu faire de grandes choses, elle était destinée à sauver les gens de tous les malheurs, d’où son désir, son besoin de devenir infirmière. Mais il a fallu qu’on l’arrache du Capitole pour l’envoyer dans un de ces districts pour accompagner je ne sais quel handicapé pas foutu de se surveiller lui-même. On me l’a arrachée. Pour le bien de la société. Je peux déjà m’estimer heureux qu’elle ne soit pas tombée dans un quartier anti-Capitole, parce qu’avec sa franchise à la con, elle aurait été capable de déclarer devant eux que le Capitole est une bonne chose pour le peuple qui a besoin d’être recadré. Et je la vois encore me répéter que tout ira bien avec ses yeux si doux et son sourire si rafraichissant, et je me vois encore la croire et la laisser partir dans un de ces engins. Tout en sachant qu’elle ne reviendra jamais entière. Elle reviendra en une Satine différente, abîmée par la vie des districts. Ou bien, elle ne reviendra pas. »
Hayden, frère jumeau de Satine ; Capitole.

« Elle est blonde, elle est belle Satine. Et elle n’a que dix-huit ans. On a tous dû tomber amoureux d’elle quand elle a atterri au district deux. Elle semblait fragile au milieu de ce lieu destiné aux plus forts, aux carrières. Et elle est tombée là, comme un cheveu sur la soupe, avec une gentillesse et une écoute à couper le souffle. C’est ça, j’ai eu le souffle coupé quand je l’ai vue la première fois. On ne peut pas la cerner Satine, on peut juste l’effleurer du bout des doigts, tenter de la décrypter, mais ça ne va pas plus loin. Après, on se perd dans le bleu de ses yeux, et on la laisse nous guider vers la beauté. Parce qu’outre son intérêt pour autrui, elle a aussi du goût, et également une piètre estime d’elle-même. Ça nous change des habitants du district. Quand tu la remercies, elle te répond qu’elle ne le mérite pas. Et le pire, c’est qu’elle est sincère. Elle est là pour sauver un pauvre con qui ne peut s’empêcher de la souiller constamment, et elle encaisse en répétant que c’est là qu’est sa place. Aux côtés de gens dans le besoin. Réellement, je crois que je suis amoureux. »
Habitant ; District Deux.

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?
je veux mourir pour quelqu'un. pas par amour, ou toute autre stupidité de ce genre. je mourrai en donnant ma vie pour sauver celle d'un autre. si j'avais été un tribut potentiel, j'aurais été la faible, la gentille, celle qui se laisserait mourir pour faire gagner les autres, vous voyez. mes parents m'ont déjà parlée d'un temps où les gens offraient leurs organes pour sauver un membre de leur famille, ou à leur mort. voilà ce que j'aurais fait si de tels actes étaient encore d'actualité à panem. j'aurais donné mon coeur, mon foie, mes reins et mes poumons. même mes yeux. pour rendre la vie de quelqu'un plus belle. et puis, en y réfléchissant, ça laisserait une trace de mon existence sur ce pauvre monde.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?
tout le monde. mais si je devais réellement choisir quelqu'un, je dirais hayden, mon frère jumeau. il est ma moitié, ma raison de vivre, la raison de mon sourire. enfin l'était jusqu'à ce qu'on m'envoie au district deux. on a toujours tout fait ensemble, il a toujours été là pour moi, et réciproquement. alors si je devais choisir quelqu'un, je le citerais lui sans hésiter. il est mon pilier, l'épaule sur laquelle je peux m'effrondrer dans mes rares moments de faiblesse. celui qui me rassure quand je repense à notre autre frère, mort né. alors voilà, sans aucune hésitation, je me jetterais dans les flammes pour lui, je me prendrais une balle pour lui, je me jetterais d'un pont pour lui. il suffit de demander.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?
je viens du capitole, je n'ai pas appris durant mon enfance à être une tueuse sans limite et sanguinaire. bien au contraire, je suis douce et très différente de ce genre de personnes. alors, je n'ai aucune compétence particulière dans tout le domaine qui approche de loin ou de près les armes. mais j'ai une connaissance pointue en médecine, et également des plantes, ce qui paraît normal puisque je me destine à devenir une infirmière, alors il vaut mieux que je sache dans quoi je mets les pieds pour ne pas aggraver le cas de mes patients. ça peut toujours être utile à quelqu'un, mais vu que je ne suis pas un tribut potentiel, cela ne profitera qu'aux habitants, à ceux du district deux précisement.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?
il doit sûrement y en avoir, c'est certain. mais je ne fais pas partie de ce groupe. certes, je suis pour le capitole et ses décisions, mais les jeux demeurent un supplice pour moi. regarder des jeunes s'entretuer, tout ça pour survivre. et finir comme azrael. je ne comprends vraiment pas l'intérêt. c'est d'ailleurs dans ces moments-là que je ne me sens pas à ma place ici, je n'ai qu'une envie c'est d'aller m'enfouir sous mes draps et de n'en émerger que lorsque le dernier coup de canon a retenti. mais c'est interdit, on se doit de regarder, d'applaudir, de faire des remarques à propos de notre chouchou de l'année. on se doit d'être des spectateurs, et des bons. et en tant que fille du chef de la télévision de panem, je ne peux en autant cas déroger à la règle, sans entâcher le nom de ma famille. j'ai un rôle à tenir, à jouer, alors je le fais parce qu'on me l'a demandée et que je suis conciliante. mais sans l'étreinte solide de la main de mon frère dans la mienne, je ne crois pas que je serais capable d'endurer une énième saison.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?
je ne fais rien. je ne veux pas me mettre en travers du chemin de quiconque. moi, je suis simplement là pour soigner les plaies qui me parviennent. mais il faut l'avouer, je ne comprends pas cette révolte qui sonne comme une entière blague à mes oreilles. pour faire court, les rebelles vont se la jouer pendant un moment, persuadés qu'ils ont de l'avance sur le capitole et qu'ils peuvent le renverser par je ne sais quel moyen. mais il ne faut pas rêver, le capitole sait tout, tout le temps. et même s'il n'est pas au courant pour l'instant, ça ne saurait tarder, et une nouvelle il montrera sa supériorité. alors je considère que c'est une perte de temps, une distraction que ce sont créés les rebelles pour cesser de s'ennuyer dans leur district et ressentir un peu d'adrénaline. moi, je suis une spectatrice jusqu'à ce que l'affrontement commence, à ce moment-là, je ramasserai les morceaux et tenterai de les recoller à la personne auxquels ils appartiennent.

reality is here.

bonsoir, bonjour, qu'importe le moment où vous lirez ce message. Je m'appelle Hélène, et on m'appelle Hélène ahah. Pas de Hélène et les garçons ou autres conneries de ce genre, parce que sinon ça va pas le faire entre nous (a). sinon, j'ai dix-huit ans et je suis en première année de médecine je vis dans l'Essonne, 91 t'as vu (a). j'ai lu les deux premiers tomes de HG, enfin un tome et demi disons, parce que j'ai pas fini le deux vu que pour trouver le temps de lire, je galère et puis voilà, je crois que c'est tout

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tell us your story.

- TIME TO SAY GOODBYE -

mes mains étaient liées aux tiennes, je sentais ton étreinte violente, ton envie de m'enlever et de me cacher afin qu'ils ne puissent pas m'emmener. je savais tout ça, je le sentais. je n'avais pas besoin que tu me parles, que tu me jettes ta souffrance à la gueule. je la connaissais que trop bien. parce que je la ressentais également, peut-être même multiplier au centuple. elle me submergeait, me plongeait dans une incertitude étrange de cette décision qu'on avait pris à ma place. j'aurais pu dire non, d'envoyer quelqu'un d'autre, que je n'étais pas prête à affronter les districts. si tu me l'avais demandée, tu sais ? oui tu savais, mais tu connaissais également mon caractère, ce don que j'avais pour les relations humaines, pour le soin. tu ne m'aurais jamais demandée une telle chose que de tout lâcher pour qu'on puisse rester ensemble. un jour ou l'autre, on se serait séparé tu sais, il aurait bien fallu qu'on se quitte, qu'on construive nos vies avec la personne qui ferait battre la chamade à notre coeur. je te souhaitais cela, je ne voulais pas être le boulet à ta cheville qui t'empêche de grandir, de vivre, d'avoir une famille. tes pupilles ne quittaient pas les miennes, sans doute parce que c'était ce contact qui nous avait toujours maintenu en vie. maintenant il était temps de trouver autre chose. un subterfuge pour oublier. pour s'oublier. les mots étaient vains, semblaient inutiles dans la situation. te dire que tu me manquerais n'aurait fait qu'empirer la situation, comme les larmes que tu retenais face à moi depuis qu'on avait appris la nouvelle de mon départ proche. c'était le jour. le moment de mon départ. l'hovercraft n'était pas bien loin, mais ils avaient bien voulu m'offrir un instant pour dire mes au revoir, peut-être même faire mes adieux. on aurait pu parler, se lancer des banalités comme si tout cela était normal, mais j'avais cette boule dans la gorge, et j'étais persuadée que tu avais la même. parce qu'on était lié, on était frères, même mieux on était jumeaux. tes yeux perçants dans les miens tentaient de me transférer ta force et ton courage, alors que j'en avais pas besoin. mais ça aussi tu le savais. alors tu m'as donnée ton amour. je l'ai senti me submerger, m'emporter loin de tout, me transporter ailleurs, à un autre temps où tout aurait pu être plus beau. j'aurais pu vivre dans tes iris, y survivre. mais je n'aurais pas été comblée, je ne suis comblée que lorsque je soigne le monde. voilà pourquoi tu me laissais partir, parce que tu savais que sans cela je ne serais jamais totalement heureuse. tes gestes étaient saccadés, alors je mis du temps à comprendre ce que tu glissais autour de mon cou. une chevalière accrochée à une chaine, nos initiales gravées dessus. c'est l'objet auquel tu tiens le plus, après moi. alors je vis la signification que ce geste avait pour toi. ton front vint se coller contre le mien, et je sentis ton souffle frais caresser mon visage, tes mains entourant tendrement mon visage, alors que les miennes se saisissaient de tes poignets. un silence apaisant règnait entre nous. un silence respectueux, plein de tendresse et de souffrance, plein de force et de douceur. et ta voix le rompit durant un court instant. « prends soin de toi, tu veux. » je souris. je te souris. pour te rassurer, pour te faire comprendre que je penserai à toi à chaque instant et que rien ne viendra entâcher ma joie de vivre, ma gentillesse et tout ce qui me caractérise si bien. « ça va aller, ne t'en fais pas pour moi, d'accord. je suis plus forte que tu ne le penses. ça ira. fais attention à toi, je saurai, je sentirai si quelque chose va mal. n'oublie pas. tu resteras toi, pour moi. » un chuchotement, un murmure. personne ne peut comprendre ce qu'on s'est dit. parce que c'est nous, notre monde, notre bulle. et personne n'y entrera jamais. je pose délicatement mes lèvres sur ton front, et tu embrasses tendrement mes lèvres, dans un baiser chaste. et tu me laisses partir. tu me laisses m'envoler dans l'ohovercraft. ailleurs. loin de tout. loin de toi.

- DEVENIR LE SOLEIL POUR SECHER TES SANGLOTS -

ses pupilles posées sur moi me firent légèrement frémir. pas de peur, ni même de haine, juste parce qu'une fois de plus j'arrivais après qu'il se soit injecté toutes sortes de drogues dont je n'avais même pas la connaissance avant d'arrivée ici. je n'avais pas pu le retenir, maintenant, je devais simplement l'accompagner, encaisser ses hurlements, ses insultes sans moufter jusqu'à ce qu'il se calme, s'endorme et que je puisse tenter d'apaiser sa douleur. parce que jusqu'à ce qu'il ferme ses paupières, je savais qu'il ne me laisserait pas l'approcher, il allait être odieux comme d'habitude, n'avoir aucun respect ni pour l'être ni pour la jeune femme que j'étais. mais j'avais choisi cette voie, je ne pouvais plus faire marche arrière. j'avais accepté mon rôle de baby-sitter et j'allais l'assumer jusqu'au bout, si ce n'est même assurer. « tu as besoin de quelque chose ? autre que ta saloperie de poudre j'entends. » j'avais écarté quelques mèches rebelles qui s'étaient accolées à son front suite à la sueur présente. puis je m'étais simplement assise sur la table basse, face à lui. un soupir discret s'extirpa de mes lèvres. s'il n'avait pas gagné les jeux, il n'en serait pas là aujourd'hui. peut-être serait-il mort, mais n'était-ce pas mieux que cette situation ? il se tuait la santé, se faisait souffrir comme s'il n'assumait pas son rôle de mentor, ou alors parce qu'il n'aimait pas que tout le monde l'ait simplement oublié. sa condition de tous les jours me confortait dans l'idée que je détestais le système des jeux. parce que, même s'il y avait toujours un gagnant, il était constamment perdant. tous finissaient dans la drogue, l'alcool, l'oubli, la dépression. ou bien tout en même temps. et personne ne pouvait lutter contre cela. pas même ces soi-disants rebelles. quand il fermait les yeux, il retrouvait sa beauté d'enfant, sa beauté d'antan. beauté qui était la plupart du temps gâchée par le rictus effrayant qu'il avait quand il se droguait. il gâchait son potentiel, jour après jour, plus personne n'avait de respect pour lui car il ne se respectait pas lui-même. personne ne le prenait au sérieux, il ne faisait aucun effort. c'était presque lamentable, tellement cela me touchait. satine, la sauveuse des causes perdues. c'est ainsi que mon frère me surnommait, et désormais cette phrase prenait tout son sens. cependant, je ne considérais pas qu'azrael était une cause perdue. il pouvait retrouver une certaine dignité s'il s'en donnait les moyens. mais apparemment l'envie lui manquait cruellement. sa voix me ramena bien vite sur terre, ou plutôt dans le district deux. « j'ai besoin que tu te casses d'ici satine. tu penses pouvoir faire ça ? ou même ça, c'est trop te demander ? » je m'y attendais, voilà pourquoi un simple sourire tranquille se posa sur mes lèvres. s'il comptait m'effrayer, il allait devoir s'y prendre d'une manière différente, il le savait pertinemment. je l'avais vu dans tous les états possibles et imaginables, ce n'est pas un pitoyable dégage qui allait me faire trembler. et il devait s'en être rendu compte puisque son regard se fit plus dur, plus haineux à mon égard. « pourquoi t'évertues-tu à me demander de partir, quand tu sais pertinemment que je vais rester ? tu as besoin d'aide azrael, de mon aide. et tu continues à tout foutre en l'air comme un gamin de dix ans. grandis un peu. » il se leva rapidement et me surplomba de toute sa hauteur. je n'esquissai même pas un mouvement de recul. je n'avais pas peur de lui, il ne représentait pas une menace pour moi. mais seulement pour lui-même. je laissai mes yeux planter dans le sien, le défiant presque. j'étais gentille, je semblais frêle, mais je n'étais pas faible. et si j'avais bien appris quelque chose dans mon métier c'est que le monde était constitué de toute sorte de personnes. azrael faisait partie des personnes dépendantes, qui nécessitaient de l'aide sans vraiment le savoir. « toi grandis satine. je n'ai pas besoin de toi, personne n'a besoin de toi. ni ici, ni même au capitole. la preuve, ils t'ont jetée ici comme une gueuse. tout le monde se fiche éperdument de toi, et toi, pauvre conne, tu crois que les gens t'aiment. mais tu rêves ma pauvre, réveille-toi. tout le monde te déteste. moi le premier. et le seul et unique besoin que j'ai à l'heure qu'il est, est que tu retournes d'où tu viens, et que tu y restes. » me cracha-t-il au visage. je ne savais guère comment il avait réussi à aligner tous ces mots vu son état, mais il devait résister de plus en plus à l'effet de la drogue, bien que je voyais ses mains trembler comme des feuilles. j'aurais dû avoir les larmes aux yeux, me sentir blessée ou je ne sais quelle connerie. mais ce n'était pas mon genre, il avait tord. il se trompait sur toute la ligne. il tentait de me repousser encore et encore, mais je ne comptais pas partir de sitôt, pas tant que j'aurais rempli ma mission. celle de le sauver, de le remettre sur pied. de le sevrer. à partir de là, peut-être que je considérerais l'option de retourner au capitole. mais c'était loin d'être fait. je me raclai tranquillement la gorge, me levai pour une nouvelle fois retirer les quelques cheveux qui barraient son visage, et je finis simplement par lui murmurer : « tu devrais aller t'allonger, je serai là à ton réveil. »