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 POLISSANDRE ⊱ we are broken

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POLISSANDRE ⊱ we are broken Vide
MessageSujet: POLISSANDRE ⊱ we are broken   POLISSANDRE ⊱ we are broken Icon_minitimeDim 17 Juin - 16:57


melisandre&posy
❝ CAUSE IT WAS ALL YOU WANTED AND ALL I NEEDED. BUT ALL I GAVE UP, NOW… ❞


“ C’est purement ridicule. ” Les sourcils froncés, une longue tresse blonde dans son dos, Posy avait posé ses mains autour du long bureau sur lequel était dressé l'hologramme d'un quartier du Capitole. De ces deux prunelles bleues, elle scrutait chaque millimètre de la carte, et quelques maigres points clignotants s'allumant par intermittence à divers endroits. “ Les données sont trop maigres, il doit exister des centaines d'autres pièges que ceux-ci, cette mission serait du suicide ! ” Si la voix lors de sa première réplique s'était montrée froide et détachée, elle venait de prendre des accents oscillant entre l'exaspération et la colère avant de se reprendre avec un calme catégorique. “ Il est hors de question que moi ou aucun de mes hommes ne vous aide dans ce coup-là. ” Depuis quelques années, la jeune femme avait cette prestance annonçant une intelligence bien plus suggestive que son jeune âge ou sa stature ne le laissaient paraître. Sur son visage fin aux airs de figurine, les épreuves avaient laissé leurs marques. Dans ce regard parfois trop dur. Dans ce sourire qui ne fleurissait que trop peu souvent. Petite fille qui n'en avait que trop vu, trop tôt, maintenant figée dans un objectif à la sombre finalité contre cette entité dont la tyrannie n'avait que trop durée. Le Capitole tomberait et elle serait aux premières loges. Comme eux l'étaient à chaque émission des Jeux. Et alors elle s'extasierait de les voir souffrir comme ils l'avaient tant laissé faire depuis trois quart de siècle. Les cruelles images qui jaillirent dans son esprit s’amplifiaient de jours en jours, de perte en perte. Et la haine en laquelle elle transformait ce manque était le seul remède qu'elle avait trouvé pour ne pas laissé ses genoux se dérober sous le poids de la déroute. Mais peu importe l'ampleur du dégout et l'antipathie qu'elle avait pour Snow, elle ne jetterait jamais quiconque se faire tuer si elle pouvait l’empêcher. Il y a toujours un autre moyen et l'esprit stratège de Posy l'avait à plusieurs reprises prouvé en corrigeant les plans bancals qu'on lui proposait. Coin prit une mou dure, tachant de cacher son agacement et s’apprêtant à répliquer. Mais la blonde lui montrait déjà son dos, se dirigeant vers la porte avec assurance. “ Vous ne pourrez pas fuir le combat éternellement Posy, vous et moi savons que vos hommes ne vous suivront pas toujours... ”

La jeune femme laissa la porte se fermer avec un claquement dans son dos, coupant la parole à la dirigeante du district. Si elle avait pu, elle aurait voulu courir en se bouchant les oreilles, courir jusqu'à en perdre haleine, loin de tout ça. Mais au lieu de ça, elle marchait en grande enjambée, consciente que Coin devait se réjouir de sa dernière réplique. Posy savait parfaitement quelle faiblesse elle tentait d'effondrer, mais elle ne lui cèderait pas un centimètre de terrain. Depuis l'amnésie de son frère et le départ d'Atala pour le District 9, la jeune Rowblade était la seule au main des rebelles de son District et s'en sortait pour l'instant remarquablement bien, n'en déplaise à quiconque. Après un long dédale de couloirs et d'ascenseurs, elle se retrouva devant une grande porte qu'elle connaissait bien, pour l'avoir franchie à plusieurs reprises auparavant. En la reconnaissant, les gardes s'écartèrent puis lui laisser l'entrée libre. C'est en refermant la porte qu'elle s'abandonna.

Non, elle ne s'en sortait pas si bien que ça. La belle ne dormait presque plus, s'amaigrissait et laissait des cernes s'accumuler sous ses yeux océans. Le peu de temps qu'elle passait entre son district est celui-ci était occupé à se tenir au courant de l'avancé de la rébellion dans les autres districts, des dire du Capitole, de prendre conscience de chaque mots qui pourraient les aider. Mais si elle devait être honnête avec elle-même avant toute chose, l'absence d'Atala commençait à lui peser. Et Coin en avait parfaitement conscience, si bien qu'elle n'hésitait pas à faire des allusions bien placées à son sujet. Mais plus que la dirigeante, plus qu'Atala ou que n'importe qui, il existait une personne à laquelle elle ne voulait plus penser. Une personne qu'elle tentait de chasser de son esprit à chaque fois qu'une image d'elle lui revenait. Ce qui se produisait à chaque heure, chaque minute et chaque seconde durant lesquelles elle était consciente. Melisandre. Le grand frère de Posy. Ou l'ancien grand frère. Plus le temps passait, moins cette dernière ne savait comment le qualifier. Il n'était plus Melisandre, et si elle avait tenté au début tout ce qu'elle pouvait pour que ces souvenirs reviennent, elle en doutait de plus en plus, malgré les dires des médecins qui se voulaient rassurant. Devant elle s'étendait des milliers de fleurs épanouies sous une douce lumière artificielle. Semblant d'endroit utopique contrastant, atypique, avec l'ambiance si maussade qui régnait en permanence entre les murs des sous-sols du treize. C'était peut-être pour ça qu'elle aimait cet endroit, si près et si loin de tout ce qui pouvait l'entourer. Bulle de nature dans un monde tristement gris. Posy laissa ses pieds la guider au centre de la serre, avant de s'y agenouiller doucement, cueillant entre ses doigts effilés une rose aussi rouge que le sang qui coulait dans les districts depuis un temps qui lui semblait incalculable. Sa couleur n'en paraissait que plus profonde entre les mains pâles de la jeune femme, qui se mit à l'effeuiller doucement, laissant glisser un prénom au creux de son esprit à chaque pétale s’effondrant. Papa, maman, Melisandre... Et d'autres venaient s'y ajouter. Des tributs, des connaissances, des amis et tant d'autres qui allaient continuer. Inlassablement. Elle fut prise d'un sursaut lorsque la porte derrière elle s'ouvrit dans un grincement doux et en lâcha la fleur, remarquant seulement à ce moment-là avec quelle force elle l'avait serré, laissant ses épines s'enfoncer dans la peau de ses paumes maintenant ensanglantées. Merde. Le tout moins d'une seconde plus tard, elle tourna son regard vers l'entrée avant de reconnaître avec stupeur la silhouette qui s'y trouvait.
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POLISSANDRE ⊱ we are broken Vide
MessageSujet: Re: POLISSANDRE ⊱ we are broken   POLISSANDRE ⊱ we are broken Icon_minitimeDim 24 Juin - 15:33

polissandre


Voilà quelques temps que j'avais été amené dans le district treize. Je passais le plus clair de mon temps entre les quatre murs de ma chambre ou en soins avec les médecins. En effet, il semblerait que toute ma vie ait été éradiquée de mon cerveau. Eux, ils s'en foutent – je crois – mais pas les deux jeunes femmes qui étaient venus me voir, et qui me disaient être ma fiancé et ma sœur. Cette situation m'énervait au plus haut point, je me sentais honteux face à elle, j'avais vu l'éclat de leurs yeux s'éteindre alors qu'elles s'apercevaient qu'elles avaient autant d'importance que des inconnues à mes yeux. Je n'étais plus rien. Pas de souvenirs, j'avais l'impression d'être un nouveau né à qui l'ont demanderait d'avoir les repères et les connaissances d'un adulte. Quand bien même, il n'y aurait que cela ! En plus, de ne pas me souvenir des personnes censées être les plus importante de ma vie, je ne savais même plus vivre normalement. Ils avaient du me réapprendre des choses qui devaient être acquises depuis bien des années. Je ne savais pas ce qu'était Panem et je ne me remémorais plus ce dont on me parlait. La rébellion, les districts, les jeux de la faim … Ces mots n'ont guère de sens à mes yeux. Tout m'est étranger. J'ai commencé une thérapie pour tenter de me souvenir, avec Atala, ma fiancé de ma vie antérieure. Les résultats ne sont pas très probant, je l'ai écouté parler pendant des heures, de ma vie passée, de ce que j'avais vécu avec elle, ce qui ne faisait qu'agrandir mon sentiment de culpabilité. Cela me faisait mal de voir que même en la regardant, même en regardant Posy – ma petite sœur – je n'éprouvais aucun sentiments à leurs égards. Pas de sentiments de protection, d'amour, aucune piste qui me permettrait de me confirmer qu'elles ont raison, qu'elles ne me manipulent pas. Puis, les séances se sont terminées alors qu'Atala partait dans un autre district pour une mission. Je me retrouvais alors avec les médecins qui tentaient tout et n'importe quoi sur moi, pour qu'un semblant de mémoire me revienne. J'en étais fatigué à force. J'en avais assez de voir ce fichu planning sur mon bras, m'assoir toujours à la même table, et de vivre enfermer dans ses souterrains déprimants !

En me levant, ce matin-là, je décidais de ne pas regarder mon poignet et faire ce dont j'avais envie. J'étouffais dans cet univers d'obscurité et de test médicaux. J'avais eu l'occasion de rencontrer un malade qui m'avait indiqué qu'il se rendait parfois dans un endroit qui pouvait nous faire oublier où nous étions, ici au treize. Je ne l'avais pas vraiment écouter, il m'avait cependant indiquer le chemin. Bien que mes souvenirs de ma vie d'antan m'aient échappés, je me souvenais très bien des paroles de cet homme. Je marchais tranquillement dans les couloirs, sans aucune crainte d'être rattrapés par des hommes munis de seringues – ou presque –. Ce fut une longue succession de couloirs, je montais à plusieurs reprises dans des ascenseurs avant d'atterrir devant une porte gardée par deux hommes. Je m'avançais vers eux avec le peu d'assurance que j'avais pu rassembler jusqu'à lors. Il s'écartèrent et j'entrais dans la pièce. L'homme avait dit vrai, on se serait cru ailleurs. Comme si on avait franchi un portail vers une vie, un monde parallèle. Cependant, je n'eus pas le temps dans profiter très longtemps. En effet, la porte se referma derrière moi, et je remarquais alors que je n'étais pas seul. Oui, le claquement de la porte avait fait sursauter la jeune femme. La mouvement de ses cheveux blonds attira mon regard et je ne tardais pas à la reconnaître. Je me figeais. Posy. Je venais échapper à la pression que l'on mettait sur ses épaules et me voilà en face de la jeune femme qui était ma sœur. J'hésitais entre m'enfuir et rester ici. Je ne pouvais pas faire cela, courir n'était pas possible et c'était lâche, cela la blesserait encore plus que mon attitude présente. J'inspirais doucement, m'avançant doucement de la jeune femme. Elle semblait aussi surprise que moi, je me demandais ce qu'elle fabriquait ici, elle qui généralement était avec Coin pendant de longues heures pour parler stratégies.  « Bonjour, Posy », dis-je doucement pour mettre fin au silence qui régnait. Je ne levais pas la voix, je chuchotais presque pour ne pas troubler la tranquillité et la sérénité de l'endroit presque improbable. Je me permis de venir à ses côtés. Je ne savais pas trop quoi dire de plus. Mes yeux se posèrent alors sur ses paumes de main, remarquant qu'elles étaient ensanglantées. Je relevais mon regard vers elle, plongeant mes yeux dans les siens.  « Tu est blessée. », remarquais-je simplement, avant de sortir un mouchoir de ma poche et de le lui tendre.
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POLISSANDRE ⊱ we are broken

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