jubilee ivy sheridan

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

« Je ne la vois pas, tout simplement. Penser à la mort, c’est un peu comme s’avouer d’ores et déjà vaincu et ça, c’est impossible. Je n’ai que vingt-quatre ans, autrement dit j’ai toute ma vie devant moi et je devrais déjà penser à la mort ? Très peu pour moi. Ma vie est telle que je n’ai pas à me soucier de la faim ou du froid et j’en suis bien aise. Maintenant, si je devais vraiment vous donner une réponse, je me verrai mourir seule, dans mon penthouse en haut d’un building à la fin d’un film retraçant ma carrière fulgurante et l’œuvre de charité que j’aurais créée pour les districts les plus défavorisés. Simple, sobre et rapide. »

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

« En premier lieu, je pourrai mourir pour mon travail. C’est une des choses, si ce n’est la chose, qui me tient le plus à cœur aujourd’hui. Ma vie de famille est un bordel sans nom, mes parents transforment leur affection par un virement bancaire et mes frères sont devenus des brutes épaisses sans l’ombre d’un sentiment. Ma manière à moi de me sortir de cette famille chaotique, c’était de me réfugier dans ma carrière. J’ai commencé par des stages au sein de l’organisation des Hunger Games pour finalement décrocher le travail d’hôtesse.
Il y a bien autre chose… Un homme. »

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

« On dit de moi que je peux faire accepter à n’importe qui ce que je veux. Attention, je vous vois venir. Je garde mes vêtements sur moi et ne touche pas à mon interlocuteur. Non, j’ai juste un don pour faire accepter mes suggestions et opinions… Il faut croire que je suis assez persuasive. Ca peut aller d'un simple changement d'avis quant à la couleur d'une robe jusqu'à une modification de l'arène des Jeux si je le voulais. Mais ce n'est pas de mon ressort alors je me préoccupe avant tout de mes tributs pour leur assurer la victoire. Je suis un peu là pour ça aussi. »

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

« Les Jeux sont pour moi la meilleure chose qui soit arrivée à Panem depuis bon nombre d’années. Les gens pourront dire ce qu’ils veulent, tout le monde regarde. Y compris ceux qui derrière seront les premiers à critiquer la barbarie et le caractère impitoyable et truqué de l’émission. Dans le fond, tout le monde regarde et se dit ‘Je suis bien content de ne pas être là-dedans’. Pourquoi ? Parce que nous sommes tous dirigés par cette envie puissante de se délecter du malheur des autres. La survie, oui mais pas à n’importe quel prix. Quiconque peut joindre les deux bouts, du District 1 au 12. Mais une fois jeté dans l’arène avec pour seule arme un manteau, je voudrais bien vous y voir. J’aime regarder les Jeux pour la simple et bonne raison qu’ils reflètent le courage des plus jeunes qu’on a tendance à minimiser. Un courage dont nous avons au moins une fois voulu faire preuve mais nous n’avons pas encore tous trouvé l’occasion de le faire. »

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

« Je n’ai aucun intérêt à voir le Capitle se faire renverser alors je ferai tout pour stopper cette révolte si effectivement le 13 était toujours d’actualité. Personnellement, je ne pense pas que ça soit le cas. La zone doit être surveillée en permanence, si une rébellion se préparait, elle serait bien vite étouffée par les autorités et personne n’en entendrait parler jusqu’ici puisque ça n’en vaudrait pas vraiment la peine. Il y a déjà eu un exemple par le passé et voyez le résultat. Retenter cette folie une fois de plus ne ferait que prouver le bon sens des habitants de Panem à choisir d’être dirigé par le Capitole qui semble abriter les seules personnes encore saines d’esprit. »

reality is here.

J'me présente je m'appelle Henri, j'voudrai bien réussir ma vie être aimééééé. *ZBAM* Non? Bon, d'accord. En vrai, moi c'est Fiona, j'ai 19 ans et je suis de Paris (grosso-modo). Dans la vie je passe le plus clair de mon temps à sortir pour rencontrer des gens comme j'veux devenir attaché de presse / agent Donc bon, à côté y'a la fac de langues, mais j'y vais plus depuis un mois ou presque... C'pas bien, je saaaaaaaaaaaais! >.> A propos d'HG, j'ai pas lu les livres, mais je vais le faire. Et j'ai vu le film, j'ai carrément kiffé donc vous m'aurez sur le dos un petit moment :D Le forum est juste magnifique *-* Avec des gens adorables jusqu'à présent Voilààààà :3

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Lorsque les rayons du soleil vinrent illuminer la chambre immaculée de Jubilee, cette dernière pesta et se retourna violemment sous les draps pour gagner encore quelques minutes de sommeil. Mais c’était sans compter sur son adorable chien qui sauta sur le matelas et la gratifia de tout son amour de chien. Comprenant que l’heure n’était plus à dormir, Jubilee se redressa subitement dans son lit, repoussa la couverture d’un geste agacé et se dirigea machinalement vers la cuisine. Elle effleura un écran noir qui s’alluma instantanément sur sa chaîne préférée puis ouvrit un placard, saisit le paquet de nourriture pour son fidèle compagnon et en vers dans un bol en verre qu’elle déposa ensuite à ses pieds. La jeune femme se dirigea vers le frigidaire, l’ouvrit et en sortit un bol de fruits fraîchement coupés qu’elle dévora en quelques minutes, appuyée sur le plan de travail. Puis, quelqu’un sonna à la porte. Automatiquement, elle regarda l’heure qu’affichait la télévision et se demanda ce qu’on pouvait bien lui vouloir de si bon matin. Elle enfila un semblant de peignoir bariolé par-dessus ses sous-vêtements et alla ouvrir. Un Peacekeeper lui remit une lettre scellée et repartit aussi vite. Jubilee ferma la porte sans quitter l’enveloppe des yeux et trouva une place sur le sofa, rapidement rejoint par son chien qui se cala sous son coude, sa tête sur ses genoux. D’un geste habile, elle la retourna, glissa son doigt dans la pliure et déchira le papier d’un coup sec.

« Chère Mademoiselle Sheridan,

Nous sommes ravis de vous annoncer l’acceptation de votre candidature en tant qu’Hôtesse de District pour la soixante-seizième édition des Hunger Games. Votre affectation vous sera rapidement communiquée.
Nous sommes très heureux de vous compter parmi nos rangs et espérons que vous fournirez un excellent travail.

Cordialement. »

Ses mains tremblaient. Son cœur ne semblait pas vouloir ralentir et faisait accélérer sa respiration. Sa première réaction fut de se jeter sur le téléphone mais sa conscience la rappela bien vite à la raison. Qui allait-elle appelé ? Son père ? Depuis que sa mère était décédée, il ne lui avait plus adressé la parole. Ses frères ? Dieu seul savait s’ils se souvenaient encore qu’ils avaient une sœur. Il y avait bien Orel, mais la préparation des Jeux devaient l’occuper énormément et sa dernière envie était de le déranger. Elle partagerait sa nouvelle avec son chien et peut-être la femme de ménage si elle daignait passer dans la journée. Jubilee se leva et passa directement dans la salle de bain. Elle ôta son peignoir ainsi que le peu de vêtements qu’elle portait et se glissa sous une douche chaude qui eut pour effet de la relaxer un peu et de lui faire prendre conscience de l’opportunité qui se présentait à elle.
Une fois en dehors, elle s’enroula dans une serviette blanche et se posta devant la glace. Ses cheveux blonds platine ramassés en un chignon approximatif retombaient maintenant pour certains sur ses épaules d’ivoire. Un sourire innocent et incontrôlé étirait ses fines lèvres couleurs pèches si bien qu’elle se trouva un peu stupide de se mettre dans un tel état pour un travail. Mais voilà, c’était le travail dont elle rêvait. Toujours aussi songeuse, elle toucha le petit rubis qu’elle avait incrusté dans sa pommette droite et pensa intérieurement à la manière dont elle aurait pu annoncer cela à sa mère. Un éclair lui traversa l’esprit.

« And may the odds be ever in your favor. »

Et soudain, elle éclata de son rire cristallin qui faisait une grande partie de son charme. Autant pouvait-elle se montrer froide comme la glace autant quand elle souriait ou riait, elle n’était que chaleur. Elle s’était entraînée depuis tellement d’année à prononcer cette phrase et n’avait jamais trouvé la meilleure intonation. A croire que seul le titre officiel lui manquait. Elle termina de se préparer, enfilant une robe blanche en dentelle lui arrivant au-dessus du genou et accrocha des fleurs écloses en une couronne dans ses cheveux avant d’appeler un… collègue. Keyvan. Ah, Keyvan… Ce qu’ils pouvaient s’amuser ces deux-là lorsqu’ils étaient ensemble…