kennedy o'callaghan

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

J'évite d'y penser, mais de préférence très vieux, bien au chaud dans mon lit, après avoir vécu très longtemps et avoir réalisé tous mes rêves. Je ne pense pas mourir de faim, ou de froid, et encore moins assassiné. Ma famille est connue pour sa neutralité, à l'encontre du Capitole, et j'ose espérer que notre prise de position (ou plutôt notre 'non-prise') nous mettra à l’abri des combats qui, si on en croit les rumeurs, auront bientôt lieu.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Ma famille. Je ferais absolument n'importe quoi pour eux, tout particulièrement ma mère ou ma petite soeur. Mon père sait comment se défendre, et ce n'est pas à moi de prendre cette responsabilité.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je ne suis pas particulièrement rapide, ou particulièrement fort, mais je suis malin et je manipule les autres aisément pour obtenir ce que je veux. Je pense que dans l'arène, ma facilité à persuader les gens aurait pu être un bon atout.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Non, mais ma soeur est en âge et je me fais du soucis pour elle, je ne veux pas la perdre au profit de la barbarie des jeux.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Comme on dit, it's all fun and game until someone loses an eye. La violence (surtout gratuite) m'insupporte. Je regarde, par obligation plus que par intérêt, mais les meurtres me donnent la nausée.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je suis partagé sur le sujet. Je ne suis pas contre, mais je ne suis pas non plus pour. Le gouvernement doit craindre le peuple, et non le contraire. Cependant, s'il n'y avait pas ma famille, j'aurais sans doute rejoint la résistance.



JE VIENS D'UN MILIEU favorisé., AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 0 chance d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE joaillier ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime beaucoup . JE SUIS DANS LE 1ER DISTRICT. AYANT 20 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je ne me sens pas particulièrement concerné par la moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

«Tiens toi droit» lui ordonna son père d'un ton qui ne tolérait pas de contestation. Sagement, Kennedy obtempéra et se raidit imperceptiblement. Aujourd'hui, c'était la moisson. Et il avait une peur panique d'être tiré au sort. Orion, son père, lui attacha soigneusement sa cravate et aplanit sa chemise. « N'oublies pas, quoi qu'il arrive, ne laisse pas la peur te contrôler. Tu es mon fils, et j'attends de toi un comportement exemplaire. M'as-tu compris ?». Le petit blond hocha la tête et alla chercher sa mère, Melody, qui noyait son anxiété dans un verre de rhum. Affectueusement, elle lui caressa les cheveux et murmura, uniquement pour ses oreilles « Ne laisse pas ton père faire de toi une statue de glace, Ken. » puis, elle déposa un baiser délicat sur son front et redevint silencieuse. Incrédule, le garçon la regarda un instant avant d'aller chercher un peigne pour se coiffer impeccablement. Sa mère parlait rarement, la plupart du temps, elle avait le regard vide, fixé vers la fenêtre. Elle avait eu deux enfants morts nés et n'avait jamais pu s'en remettre. Tristement, Kennedy attrapa la main de sa petite soeur - heureusement trop jeune pour être tirée au sort - et se dirigea, accompagné de son père, vers la grande place. Au passage, il fit signe à Arthur, l'un de ses uniques amis. Arthur était orphelin de ses parents, il avait été élevé par une vieille dame à moitié sénile et avait dû apprendre à la sueur de son front ce qu'il en coûtait, à Panem, d'être pauvre. Malgré lui, Kennedy avait été fasciné par le reflet sauvage qu'on pouvait apercevoir dans les yeux du jeune homme. Ses yeux couleurs forêts étaient une promesse de libertés, d'aventure, et ses mèches noires décoiffées lui donnait un air fripon. Il avait le même âge que Kennedy, et la plupart des jeunes du district 1 l'évitait, ou l'ignorait simplement. Pourtant, Arthur était amusant, intelligent, droit et loyal. « Ne le regarde pas ! » siffla Orion « Il n'est qu'un paysan. Il ne mérite pas ton attention. » sa voix été chargée du mépris qu'il ressentait. À regret, Kennedy obéit et la moisson commença. Cette année, ce ne serait pas lui qui se ferait égorger devant les caméras. Inconsciemment, il se détendit et rentra prendre un bain relaxant.

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Le jeune homme se dirige tranquillement en direction des commerces. Son père lui a demandé d'acheter des matières premières, telles que l'or ou l'argent. Kennedy ne se presse pas, on a le temps de vivre, dans le district 1. Il salue des connaissances et se reçoit un doigt d'honneur de la part d'une de ses exs, auquel il répond d'un sourire moqueur. À présent, il entre dans la petite boutique du vieux Gamgee. C'est un l'homme à l'aspect bourru, à la barbe blanche et aux joues rondes et rouges. Il a beau avoir l'air d'un petit vieux sympathique qui abuse de la bouteille, il n'en est pas moins un commerçant et un négociateur hors pair, Kennedy va devoir bien jouer son rôle s'il veut payer moitié prix, et son père n'acceptera pas l'or autrement. Ce n'est pas pour rien qu'il l'a formé chaque jour de chaque année depuis ses six ans, il doit être capable de reprendre la Joaillerie à la mort de son paternel, et ce dernier ne laissera rien au hasard. Kennedy demande à Gamgee un kilo d'or, c'est pour une commande du Capitole, ils vont travailler en association avec un styliste pour créer une robe originale (affreuse, du point de vue de Ken). Les enchères commencent « 40 000. ». « Pas question, nous ne pouvons pas nous permettre un tel prix.» proteste Kennedy, hypocritement « 25 000 et pas davantage, vieux fou. Ou nous ne viendrons plus acheter quoi que ce soit dans ta boutique. » . Les négociations continuent, à force de menace, de mensonges et de concessions. Gamgee accepte finalement pour 32 000, et Kennedy est heureux, il sait que son père sera fier de lui - quand bien même il ne le montre jamais. Il attrape le lingot et le cache dans une poche de son pantalon, et repart dans le chemin inverse. Mais son sourire se fane, sont regard vient de se poser sur la tête brune de Arthur en train d'embrasser une jolie fille de l'orphelinat. Il ne comprend pas sa réflexion, tout ce qu'il sait c'est que son coeur lui envoie des vibrations douloureuses dans la poitrine, il a envie de frapper cette pouffiasse pour avoir osé toucher son ami. Sa raison lui répète, bien qu'il n'y fasse pas attention : Mais Arthur ne t'appartient pas. Il a le droit d'embrasser qui il veut ! Dégoûté, il passe en bousculant les tourtereaux, s'attirant le regard confus de Arthur, et ne se retourne pas pour lui dire bonjour. Sa bonne humeur l'a complètement quittée.

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Qu'est-ce qui ne va pas avec moi ? Se répéta t-il en se fixant dans le miroir de sa salle de bain. Il contemplait ses poignets, rouges, qu'il venait de scarifier. Je suis un monstre, est-il convaincu, en attrapant à nouveau le rasoir de son père pour appliquer une nouvelle plaie, plus profonde, plus douloureuse, mais il ne ressent plus la douleur et fronce les sourcils. Il est dégoûté de lui même. À chaque fois ... À chaque fois qu'il embrasse sa petite amie, Amy, un visage vient se superposer, plus masculin, la peau tannée, les yeux verts, les cheveux noirs. Quand il se masturbe, ce même visage. Quand il la caresse, quand il sent ses formes tendres sous ses doigts, il préfèrerait un torse plane et musclé. Je suis un monstre. Et cette jalousie, dévorante, quand il croise Arthur et sa salope. Quand il voit leurs mains enlacées. Quand il voit leurs regards amoureux. Il donnerait n'importe quoi pour être à la place de la brunette. Ça fait trois mois qu'il a bousculé Arthur sans se retourner, trois mois qu'il l'ignore et qu'il ne répond plus aux messages que ce dernier lui envoyait pour lui donner rendez-vous dans un endroit tranquille où ils ne seraient pas dérangés. Et il lui manque atrocement. Si ce n'était sa fierté, rien ne le retient d'aller s'excuser pour son comportement, et de l'expliquer par un quelconque prétexte imbécile. Plusieurs fois, il a capté le regard soucieux de Arthur sur lui. Comme il aimerait pouvoir lui expliquer, lui dire la vérité, la vérité honteuse, dévorante, Sa vérité. Il aime les hommes. Je suis un monstre. Amy toque et lui demande ce qu'il fait. À la hâte, il nettoie ses méfaits, essuie ses blessures, les bande, et s'habille d'une chemise noire à manches longues. Se recoiffant et mouillant son visage, il affiche un sourire faux et ouvre la porte pour déposer un baiser forcé sur les lèvres pleines de la jeune femme. Elle lui adresse un sourire, un vrai, cette fois, et attrape son poignet pour le traîner dehors. Il contemple sa silhouette, et se dit qu'il exècre ses longs cheveux blonds, son maquillage, ses habits, sa superficialité, son rire vain, ses manières ridicules. Et soudain, il se retrouve face à Arthur. Il s'apprête à lui dire bonjour; quand il se souvient qu'il l'ignore. Alors il baisse la tête et regarde ses pieds. Malheureusement, Amy n'est pas de cet avis « Qu'est-ce que tu fais ici, le pouilleux ?» crache t-elle. Mais les yeux de Arthur ne quitte pas Kennedy. Il ne répond pas, alors elle continue « Ta place n'est pas ici, paysan, tu es dégoûtant. Tu empestes la crasse et la pauvreté. Retourne chez toi, avant que j'appelle un pacificateur. Tu es venu pour voler, n'est-ce pas ? ». Sans réfléchir, Kennedy lui enserre le poignet et lui arrache un cri surpris « Tais toi, femme. Qui es-tu pour le critiquer avec autant de désinvolture ? Tu es née avec une cuillère en or enfoncée dans le cul. » . Sa vulgarité l'étonne, mais pas autant que sa virulence. Arthur a l'air du même avis, il a les yeux ronds. Amy, vexée, se sépare de son étreinte et part en courant et en pleurant. Kennedy ricane, mais se rappelle qu'il est seul avec Arthur à présent. Ce dernier réfléchit un instant, avant de lui faire signe de le suivre. Il obtempère malgré lui. Ils se retrouvent dans une petite ruelle sans personne pour les voir. Le brun hésite, et le blond n'ose pas lever les yeux. Finalement, Arthur s'avance et pose ses mains sous le menton de Ken pour le forcer à le regarder. Il lui lance un petit sourire hésitant qui semble mille fois plus beau aux yeux du blond que celui de Amy. Et finalement, il pose ses lèvres sur ceux de son ami. C'est une étreinte hésitante et un peu étrange, mais tellement émouvante dans son incertitude et sa tendresse. Doucement, chacun se laisse aller à des gestes plus osés. Ils se séparent et se regardent vraiment. Arthur demande simplement « C'est pour ça que tu ne me parlais plus ? J'ai remarqué tes regards, mais je n'ai pas osé espérer. ». Kennedy hoche la tête avant de l'embrasser avec plus d'assurance.

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« Ken, pars avec moi. » supplia t-il, les yeux humides. Kennedy leva un sourcil et lui dit, las « Tu sais très bien que je ne peux pas partir, j'ai ma famille ici. ». Ce n'était pas la première fois qu'ils abordaient le sujet. Nus, l'un contre l'autre, ils s'observaient. Cela faisait trois ans qu'ils se fréquentaient dans le plus grand secret. Ils ne s'étaient rien promis, pas d'amour éternel, ni même la fidélité. Pourtant, ils avaient respecté ce contrat implicite entre eux. Kennedy était tombé amoureux, tout comme Arthur. Mais ces trois mois, jamais n'avaient franchi la barrière de sa bouche. « ils pourraient venir. » insista Arthur « Peut-être pas ton père » admit-il après une minute de réflexion « Mais ta sœur t'idolâtre, et ta mère t'aime plus que tout. Elles te feront confiance. Je connais quelqu'un qui peut nous amener au district 13. ». Le blond soupira « Mais j'aime mon père. Je ne veux pas le laisser derrière. Il est peut-être strict et sévère mais ... » le brun l'interrompit : « C'est un véritable connard, tu veux dire. Il t'a battu à plusieurs reprises, et il ne perd jamais une occasion pour te rabaisser plus bas que terre. Ne nies pas, tu ne peux rien me cacher, je connais chaque centimètre de ta peau par coeur et quand tu me mens tu as un tic en haut de la bouche. Il ne mérite pas ton respect. » « Mais c'est mon PÈRE. » s'agaça Kennedy « Il m'a élevé, nourri, il a fait de moi la personne que je suis aujourd'hui, je lui dois qui je suis. ». Énervé, il se détacha de leur étreinte pour attraper son boxer et l'enfiler. « Tu ne lui dois rien, Ken. Tu es quelqu'un d'extraordinaire, et tu n'as jamais eu besoin de son aide, tu es indépendant, débrouillard et brillant. Il est jaloux parce qu'il sait, tout comme moi, qu'il ne pourra jamais te surpasser. » . Kennedy eut un petit sourire triste et se pencha pour l'embrasser délicatement. Doucement, il essuya une mèche de cheveux pour mieux voir son visage « C'est gentil, Arthur. Mais j'ai des responsabilités ici. Je ne peux pas partir comme ça, la sécurité de ma famille en dépend. Imagine, les pacificateurs les torturaient pour savoir où je suis parti. Je ne peux pas leur imposer ça. Tu devrais y aller sans moi, je ne sais pas ce qui te retient ici. » . Il sortit de la pièce, sans entendre le murmure du brun qui souffla « Toi. Je t'aime. » .

A. Loa-Skann Skopje a écrit:

Et puisque tu as si bien choisi ton DC, tu auras droit à un lien avec mon sexy DC trop canon