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△ correspondances : 1696 △ points : 2 △ multicomptes : - j. baÿs-galor △ à Panem depuis le : 09/10/2011△ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées. △ âge du personnage : - vingt-quatre ans. △ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie
Sujet: i'm not leaving without you ♣ avalon. Dim 1 Jan - 18:38
I'm not leaving without you.
Cela faisait maintenant plus d'une semaine que j'étais bloqué dans les sous-sols de ma propre demeure avec pour seule occupation une ancienne télévision qui diffusait des programmes pro-Capitol qui m'insupportaient au plus haut point, si bien que j'avais fini par enfoncer mon poing dans l'écran, le brisant par la même occasion. Je tournais en rond dans une pièce qui se voulait réchauffante et apaisante, bien que les sous-sols de l'hôtel de ville ne soit pas un endroit rêver pour rester cacher il faut avouer que cette pièce conçue par mes parents avait de quoi me donner du baume au cœur. Il s'agissait d'une pièce rectangulaire où un espace reversé à la salle de bain était encastré dans le mur, séparant l'espace en deux zones bien délimitées. Un simple lit trônait dans un coin et je n'avais même pas pris le temps de remettre les draps à leurs place, il faut dire que j'avais été plus occupé depuis mon arrivée dans la pièce. Il m'avait fallu soigner mes blessures qui s'étaient avérées être beaucoup plus grave que je ne l'avais pensé la première fois. La plaie qui couvrait mon flanc avait finie par guérir d'elle-même, ne laissant qu'une simple égratignure sur ma peau qui avait recouvrée sa couleur normale, mon genou quant à lui avait-était beaucoup plus dur à prendre en soin. Je me revois encore, mordant un simple bout de cuir tandis que mon père recousait lui-même la plaie, ne pouvant faire autrement sans que je ne perde ma jambe pour de bon, la douleur avait été telle que je m'étais soudainement évanoui sous son poids, ne me réveillant que quelques jours plus tard, le corps trempé de sueur et de empli de tremblements. Les jours qui avaient suivit n'avaient pas été une partie de plaisir, la douleur de mon genou n'avait qu'amplifier, si bien que mon père du faire appel à un médecin rebelle dont j'ignorais l'existence afin de m'administrer des tonnes d'anti-biotiques. Mon corps n'avait pas pût supporter autant de changement, si bien que j'avais fortement maigri depuis la dernière fois que l'on m'avait vu encore libre hors de cet endroit. Mes côtés se dessinaient sous mes doigts et mon visage était plus creux qu'il ne l'avait jamais été.
Je ne mangeais que très rarement, bien trop occupé à remettre en ordre les affaires rebelles qui me parvenait et que je me devait de régler. Il y avait maintenant deux semaines que j'avais prévenu mes amis de l'endroit où je me trouvais, si bien qu'ils connaissaient maintenant l'existence de cette pièce et du fait que j'avais été grièvement blessé lors d'une sortie. J'avais dû les mettre au courant sous quoi je risquais chaque jours de perdre la seule personne qui hantait mes pensées, Avalon. Si j'avais prévenu les autres de ma situation c'était uniquement pour qu'ils puissent garder un œil sur elle, bien qu'elle m'avait juré de faire attention j'avais trouvé cette l'idée adéquate, ils gardaient un œil sur elle pendant que moi je ne pouvais le faire. La nourriture était pour moi plus un plaisir que je ne pouvais m'offrir que très rarement, mon père étant occupé à différentes affaires en plus de devoir cacher mon existence aux yeux de tous, il lui était don très dur de s'occuper de moi en même temps, si bien que je ne mangeais que quand il avait l'occasion de rentrer à la maison. Au fil du temps je m'étais mis à constitué des réserves de nourriture tout en essayant d'en garder le plus possible afin de ne pas être en manque, cette pièce avait déjà le don de me faire délirer il ne fallait alors pas que je me mette à manquer de sucre ou d'énergie. Il fallait aussi que je m'entraîne, conscient qu'une guerre de grande importance se préparait en dehors de mon enclos, je m'exerçais alors autant que mon genou pouvait le supporter, lui qui avait désormais une couleur tirant sur le jaune et qui me relançais de temps à autre quand il ne pouvait plus supporter mes pas incessants dans cette pièce. Cela m'arrivait souvent, de plus en plus ces temps-ci, de faire les cents pas à travers la pièce sans aucun but, sans aucune idée qui ne me vienne à l'esprit, si bien que je m'énervais moi-même en agissant de la sorte.
Cependant aujourd'hui était un jour des plus stressant pour moi et mon organisme qui avait du mal à suivre la route. J'avais appris par des amis rebelles que les pacificateurs en avaient après Avalon, conscient du risque qu'elle encourait chaque jours j'avais pris la décision de me rendre chez elle, sortant de mon abris et me dévoilant au grand jour afin de m'assurer qu'elle n'avait rien. J'étais sur le point de partir quand mon père avait franchit la porte de la pièce, m'assurant que les rumeurs n'avaient été qu'un lot de mensonges, qu'il s'était lui-même assuré de la sûreté de la jeune femme en passant devant chez elle un jour qu'elle s'était posée à la fenêtre.« Rassure toi fils, rien n'arrivera à la jeune Sweenage. Je t'en fait la promesse. » La parole claire et forte de mon père me rassura. Il avait toujours fait son possible pour moi, pour s'assurer que ma vie ne serait pas trop courte, il s'était mis le Capitol à dos pour pouvoir m'aider dans ma quête de justice, pourtant, malgré ses paroles, je ne pût dormir pendant les trois jours qui suivirent, avec cette mauvaise impression que quelque chose n'allait pas. J'avais alors pris les devants et avait demandé à mes amis d'aller quérir Avalon afin de l'amener ici, c'était de loin la seule chose qui pouvait me rassurer sur le fait que la jeune femme allait bien et qu'elle ne courrait aucun danger.
Aujourd'hui était le grand jour, je n'avais pas dormi depuis trois jours et les cernes commençaient à marquer mon visage maigri par mon combat contre l'infection qui s'était propagée dans mon genou. Je tournais en rond dans cet abris, incapable de réfléchir comme il le fallait ni même de penser à autre chose qu'à Avalon. Mes pas résonnaient dans l'abri, si bien que mes oreilles s'étaient accommodées à ce tapage que faisait mes pieds sur le sol froid de la pièce, j'étais en train de devenir complétement fou, je savais que cette solitude allait finir par me peser si bien que j'en allait perdre la tête. Avalon m'avait tellement manquée, depuis la seconde à laquelle je lui avait dit au revoir jusqu'à aujourd'hui encore, et je ne pouvais oublier les dernières paroles qu'elle avait eut pour moi. Elle m'avait promis de faire attention à elle le temps que je serais caché dans cet endroit, et elle avait même plaisanter avec moi quand mes paroles avaient été de venir la chercher au moindre problèmes. Je ne pouvais effacer de ma mémoire l'instant où elle avait tenu ma main, consciente que l'on passerait sans doute de très longs jours sans n'avoir aucune nouvelles de l'autre, dans l'attente incertaines d'un quelconque signe. Je m'affaissa le long d'un pan de mur, incapable de faire un pas de plus, mon genou fatigué par tant d'exercice inutile, il me fallait de la patience, attendre encore et toujours dans l'espoir qu'Avalon viendrait au rendez-vous que je lui avait fixé. Est-si ses sentiments vis à vis de moi avaient changés ? Si elle c'était rendu compte que je n'étais qu'un bon à rien ? Je secouais la tête pour effacer ces pensées, il ne fallait pas que je me mette à douter de nous à cet instant, je n'en avait vraiment pas besoin.
Ce longue minutes passèrent sans le moindre bruit, le moindre signe, la fatigue avait pris le dessus sur mon corps et je m'étais assoupi quelques secondes. « J'ai besoin d'elle, tu comprends ? J'ai besoin de savoir qu'elle va bien et de la voir. » Le visage de Tomas se dessina devant moi, je le voyais se mordre les lèvres d'indignation, se retenant pour ne pas me frapper en pleine tête. « Tu es fou Aiden. Tu ne peux pas briser ta couverture comme ça pour une fille …. Tout le monde pense que tu es absent ! » Je m'étais énervé contre lui, ma colère avait pris le dessus et moi qui ne criait jamais j'avais laissé place à un autre Aiden que je ne connaissais pas encore. « Ça n'est pas n'importe quelle fille ! Tu m'as compris ?!! J'ai besoin d'elle !! » Je me réveillait en sursaut, alerter par mon propre rêve qui avait failli virer au cauchemar, le souffle court et des gouttes de sueur perlant sur mon front. J'étais sur le point de rendre à la salle de bain quand la lourde porte s'ouvrit dans un bruit sourd, il ne fallait pas plus d'une seconde pour reconnaître le visage d'Avalon, si bien que je dû cligner les yeux un instant avant de comprendre la situation. Elle était vivante, c'est tout ce qui comptait en ce instant à mes yeux.
Avalon R. Sweenage
△ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011△ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Dim 1 Jan - 23:28
Toutes ces journées, je les avais vécu dans la mélancolie et l'angoisse. Cela faisait maintenant des longs jours, voire même peut-être des semaines que je n'avais pas vu Aiden depuis notre séparation à la sortie des bois. Je ne comptais plus tellement mon esprit tentait sans cesse de me faire croire que nous ne nous étions pas revu depuis de nombreux mois. Cette situation commençait à réellement devenir difficile, d'autant plus que je sentais que la pression était de plus en plus forte sur les possibilités de rébellion. J'avais voulu le rejoindre plusieurs fois, mais, suivant ses conseils, j'avais attendu un moment qui ne l'aurait pas mis en danger, en vain. Il m'était tout simplement impossible d'aller chez le maire sans me faire remarquer, j'aurais dû m'en douter. Nous nous étions totalement voilé la face pour espérer nous revoir alors que la chose était juste improbable. Je m'en voulais de ne pas lui avoir adressé mes derniers mots lorsqu'il partait sous mes yeux, d'avoir baissé le regard alors que j'aurais dû lui montrer qu'il pouvait avoir confiance en moi en me montrant forte, bien plus que je ne l'étais véritablement. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à lui, alors qu'il devait être enfermé nuit et jour dans une même salle. Je passais mes nuits à trembler de peur que ce Hunter ou d'autres pacificateurs le découvrent là-bas, et que je n'entende plus jamais le son de sa voix. Je faisais tout pour cacher à Rumer mes états d'âme, mais il était vrai que j'étais une bien piètre actrice, elle se doutait sûrement que quelque chose n'allait pas, mais elle ne dit mot. Je ne pouvais pas la remercier assez pour tout ce qu'elle m'apportait. Bien que je ne lui montrais pas grande reconnaissance, j'avais conscience que je lui devais tout. Si j'avais été seule ces derniers mots, je n'aurai probablement pas eu ce semblant de vie qu'il nous restait depuis la mort de notre père.
Mon poignet était maintenant dans un état plus que correct. Ma soeur n'avait rien demandé à son sujet, et à la raison de mon absence les nuit et journée que j'avais passé en compagnie d'Aiden. Je savais pertinemment que la jeune femme rebelle que nous avions croisé dans les bois lui avait rapporté que j'étais avec Aiden dans les bois cette nuit où il s'était blessé, et moi aussi par la même occasion. Je savais aussi que Rumer avait compris que je ne détestais pas Aiden comme je l'avais montré si souvent, et que la situation était peut-être plus grave que ce que nous avions essayé de faire passer dans un mensonge plutôt grossier. Les jours avaient passé, tous plus longs et difficiles que les autres. J'essayais de me comporter comme à mon habitude, gardant ma froideur et mon impassibilité. Mais c'était tellement dur, à chaque fois que je me trouvais dans les rues, j'avais peur qu'un pacificateur vienne m'emmener je-ne-savais-où pour me faire dire où était Aiden. Même lorsque j'étais à la maison je redoutais qu'on vienne frapper à notre porte. Je finissais par devenir paranoïaque, tout l'inverse de ce qu'il fallait pour ne pas paraître suspecte. Cependant, je ne pouvais pas faire autrement. Le sang me glaçait dès que je voyais un uniforme des autorités au loin, mais puisque la plupart de la population se comportait comme tel devant eux, on ne remarquait à peine que j'avais changé. Je faisais en sorte de sortir de la maison régulièrement, pour que personne ne pense que quelque chose pouvait se cacher dans la maison des Sweenage. Le secret que je portais pouvait mettre en péril Aiden, sa famille, mais aussi Rumer. Si je lâchais prise, c'était tous les êtres qui comptaient pour moi que je pouvais voir disparaître du district.
Cependant, les choses devinrent plus stressantes rapidement. Je sentais qu'on prêtait plus attention à moi lorsque je sortais, ou même avec Rumer. Je réussis à lui faire dire ce qu'il n'allait pas. Des bruits courraient que j'allais avoir des ennuis. D'où venait-il ? Rumer et les rebelles se doutaient bien que cela venait directement des pacificateurs, et le lien ne prit pas deux secondes à se faire dans mon esprit. Ils voulaient qu'Aiden sortent en lui faisant croire qu'il y avait de quoi s'inquiéter à mon sujet. Je savais à cet instant précis que Rumer savait, elle savait sûrement tout. Et peut-être même depuis le début, mais je m'en fichais. Après tout, elle allait bien découvrir que la haine dont nous avions fait preuve l'un pour l'autre ces dernières années n'étaient en fait qu'une façade pour nous convaincre que nous nous trompions sur nos propres sentiments. Cependant, elle ne m'embêta pas avec ces histoires. Je lui avais fait comprendre que j'étais consciente qu'elle avait tout compris, mais nous étions restées totalement silencieuse. Les choses commençaient réellement à tourner mal. Je lui avais promis que tout irait bien en son absence, mais tout était gâcher. J'avais lamentablement échoué dans la simple mission qu'il m'avait donnée, et la honte grandissait dangereusement en moi. C'est alors que ces pensées occupaient mon esprit que je vis le maire. J'étais à la fenêtre, et le père d'Aiden passait devant la maison, ne manquant pas de remarquer ma présence. Cela ne pouvait être une pure coïncidence, il était forcément venu à la demande de son fils. On avait aussi dû rapporter à Aiden que j'avais des pseudos dangers. Je voulus alors sortir pour demander des nouvelles, cependant mes pieds restèrent soudés au sol. Je n'avais pas le courage d'aller l'importuner, ou peut-être peur d'éveiller des soupçons qui n'avaient pas lieu d'être. J'avais alors passé deux jours à tourner dans ma tête toutes les possibilités qui s'offraient à moi. Il me fallait comprendre la situation pour pouvoir me défendre en cas de problèmes. Mais la fatigue commença à me prendre alors que mes nuits n'avaient pas été nombreuses à me reposer. Je sombrai dans un sommeil lourd, à la fin du troisième jour.
Je me réveillai en sursaut. Le soleil était rouge, le temps était chaud. Je savais que nous étions dans le district neuf, mais tout avait changé. Personne n'était présent dans les rues, j'avais donc décidé d'aller chez Aiden pour le rejoindre dans sa pièce cachée et prendre des nouvelles. Je frappais à la porte, mais personne ne répondait. Prise tout de même d'une envie terrible de le revoir, j'ouvrais la porte qui ne m'opposa aucune résistance. La mairie était vide, personne n'était là. Tout cela était totalement improbable et irrationnel, mais je continuai mon chemin. Je pris route vers la cave où se trouvait le bouton devant m'ouvrir la porte. L'endroit était glauque, et peu accueillant. Je ne perdis pas une seconde de plus pour actionner le système dissimulé. J'ouvris la porte. Je me figeai d'horreur. Les murs ainsi que tous les meubles étaient rouges, rouges du sang d'Aiden. il n'y avait aucun corps à ma vue mais cela ne faisait aucun doute à mon esprit. Je voulais crier mais aucun son ne sortit de ma bouche. Puis j'entendis la porte se fermer dans un bruit sourd. Je frémissais d'horreur, seule dans le noir, et dans un lieu plein de sang. Je frappai de toutes mes forces sur la porte, espérant que quelqu'un m'entende mais les efforts étaient vain puisque personne n'était là. Enfin si. Quelqu'un était là. Je sentis tout à coup une respiration tout près de moi. J'étais pétrifiée, mais ne savait que faire dans cet endroit où j'étais totalement aveugle. Je ne pouvais fuir. C'est alors que je sentis qu'on m'attrapait violemment dans mon dos, puis une douleur vive traversa tout mon corps et le noir s'installa dans mon regard. J'ouvris les yeux, toujours autant frémissante de la situation. C'était un cauchemar, bien entendu. Mais ce cauchemar me glaçait le sang et je ne pouvais plus vivre dans cette crainte permantente d'apprendre sa mort ou sa capture d'un moment à l'autre.
Je m'étais donc levée, ne voulant pas replonger dans ce film d'horreur. Rumer était partie de bonne heure ce matin, ce qui faisait que je me trouvais seule dans la maison. Je m'assis sur un fauteuil et y restait sans manger pendant des minutes, voire même des heures. J'en avais perdu totalement la notion du temps. J'entendis alors frapper à la porte. Une peur s'agrippa à mon ventre, mais je devais aller ouvrir. Je découvris alors un rebelle du neuf que j'avais vu de rares fois, mais je savais que je pouvais lui faire confiance. Il entra dans la maison, mais sans intention d'y rester, juste pour que ces paroles soient à l'abri des oreilles indiscrètes. « Je suis là pour t'emmener à Aiden sans trop de risques. Il... Il m'a demandé de venir te chercher... » Je sentis mon humeur changer du tout au tout. J'allais le revoir et j'en étais très contente, mais j'étais partagée. Son empressement signifiait peut-être quelque chose de grave et je ne voulais pas qu'il prenne trop de risques juste pour me revoir. Cependant, je ne pouvais pas refuser cela. Je voulais être auprès de lui une nouvelle fois, retourner à ce moment où il m'avait embrassé dans la forêt et ne pas m'enfuir pour nous éviter toutes ces choses. Nous prîmes la route en toute discrétion, puis me retrouvai rapidement dans la mairie. Le père d'Aiden m'accompagna jusqu'à la cave où il actionna le bouton. Il me laissa cependant seule lorsqu'était venu le moment d'entrer. Posant ma main sur la poignet, je revoyais ce cauchemar. Je refusais ces images, Aiden ne pouvait pas être mort à ce moment-même, c'était totalement inconcevable. J'ouvris la porte. Il était là, se retournant en entendant la porte s'ouvrir. Je ne regardais même pas la salle, ce pouvait être une suite luxueuse digne du Capitole ou le pire des taudis, rien ne m'importait plus que de voir Aiden. Je le regardai droit dans les yeux, sans pouvoir retenir mes larmes de joie ou de tristesse, je ne savais pas. « Aiden... » Ma voix était à peine audible à cause de la force que je mettais à contenir mes flots de larmes. « Aiden, tu m'as tellement manqué. » Je ne pus m'empêcher de courir me jeter à son cou. J'avais attendu ce moment depuis une durée inimaginable qui m'avait parfois fait penser que j'avais perdu la tête et que tout ce dont je pensais me souvenir de la forêt n'était qu'une invention de ma part. « Je suis désolée... je fais de mon mieux mais c'est tellement difficile... » Il était évident qu'il avait entendu parler des rumeurs qui couraient. Il n'aurait pas fait venir son père jusque chez moi, ni ne m'aurait fait venir sur un coup de tête. Il s'inquiétait bien trop pour moi, mais je ne pouvais pas lui en vouloir. En m'approchant de lui et en le prenant dans mes bras, je le sentis différent. Il avait maigri, il semblait tellement fatigué. J'eus peur que ces plaies ne se soient pas bien soignées. « Tu vas bien ? Tu es malade ? On dirait que tu as perdu au moins cinq kilos... » Je touchais de la main son visage comme pour vérifiez qu'il n'avait pas trop de température. Il avait véritablement dû passer des journées et des nuits horribles dans cet endroit.
Aiden S. Bregstone
△ correspondances : 1696 △ points : 2 △ multicomptes : - j. baÿs-galor △ à Panem depuis le : 09/10/2011△ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées. △ âge du personnage : - vingt-quatre ans. △ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Lun 2 Jan - 14:28
Ce moment en était presque magique, je l'avais attendu depuis si longtemps qu'il me paraissait prendre une toute autre envergure maintenant que je le vivais réellement. J'avais même l'impression que tout était flouté autour de moi, comme dans un de mes rêves les plus profonds, si bien que je dû cligner des yeux une bonne dizaine de fois avant de retrouver une vue normale. Des fourmis s'étaient installées dans mes organes, dans mon cœur, dans le sang qui coulait dans mes veines, si bien que j'eus beaucoup de mal à sourire devant la vision d'Avalon, certes j'étais extrêmement heureux de la voir se tenir sur la pas de porte mais j'avais aussi tellement peur que tout ça ne soit qu'un simple rêve. C'est quand la jeune prononça mon prénom que je réalisais à quel point tout ça était bien réel, un sourire d'enfant s'imposa de lui-même sur mon visage, si bien que je pût même percevoir un rire nerveux sortir de ma bouche. « Aiden... » La voix d'Avalon était presque inaudible, comme si elle aussi avait cette peur que tout ça ne soit qu'un simple rêve, elle fit un pas vers moi au même moment où mon corps se décida à bouger dans sa direction, aussi vite que mes blessures le permettait. « Aiden, tu m'as tellement manqué. » La jeune femme s'élança vers moi afin de me serrer dans ses bras, accueil que je reçu avec la plus grande des satisfaction. Elle m'avait tellement manquée elle aussi que ce moment prenait tout son temps pour moi, je ne supportais pas d'être éloigné d'elle, je ne l'avais que bien trop supporté durant ces longs jours sans fin. « Tu m'as manquée aussi, tellement. » Je resserrais mon étreinte sur son corps, bien heureux de pouvoir enfin m'assurer de sa santé par moi-même, cet instant restera gravé dans ma mémoire aussi longtemps que je vivrais, cette sensation de bien-être retrouvée avait pris place en moi pour ne plus me quitter et rien au monde n'aurai pût me briser.
« Je suis si heureux de te voir. » Elle était bel et bien là, je pouvais sentir son corps sous mes mains, son souffle sur ma peau, c'était comme si tous mes pires cauchemars de la voir morte ou blessés s'étaient évaporés d'un seul coup pour laisser place à un sentiment de béatitude surprenant. J'étais comme un enfant qui voit son plus grand rêve se réaliser sous ses yeux, si bien que je dû retenir une larme de bonheur qui se trouvait à l'entrée de mes paupières. « Je suis désolée... je fais de mon mieux mais c'est tellement difficile... » J'avais eu tellement peur pour elle que je pouvais aisément comprendre ce qu'elle ressentait à cet instant, d'autant plus que nous avions passés de long jours sans aucunes nouvelles de l'un ou de l'autre, avec cette peur incessante de ne plus jamais se revoir. Mes bras l'entourèrent aussi fortement que je le pouvais sans lui faire mal, montrant ainsi tout ce manque que nous avions dût supporter alors que nous nous étions à peine retrouvés. J'aurai voulu que cet instant dure à jamais, que ce monde nous entourant devienne subitement meilleur afin que nous pussions vivre la vie que j'avais tant de fois rêvée pour nous. « Je sais … Je sais. Tu as été parfaite ne t'en fait pas. » Je sentais notre étreinte se terminer peu à peu, si bien que j'eus de nouveau ce sentiment de manque qui m'avais habité pendant de longs jours sans la voir. « Mais je ne pouvais plus rester enfermé là-dedans sans la moindre nouvelle de toi, c'est sans doute égoïste mais je m'en fiche, je voulais te voir. » Un sourire discret s'afficha sur mon visage alors que le regard d'Avalon se posait sur mon corps amaigri, elle l'avait sans doute remarquer en alors que nous nous retrouvions, après tout l'on pouvait maintenant sentir mes os à travers ma peau, ce qui n'est pas le cas quelques semaines plus tôt. « Tu vas bien ? Tu es malade ? On dirait que tu as perdu au moins cinq kilos... » Avalon posa une main délicate sur mon visage, comme l'on fait avec un enfant quand il est fiévreux, je retirais sa main en la prenant dans la mienne pour ne pas qu'elle ne s'inquiète de trop.
« En fait j'en ai perdu huit mais .. ça n'est qu'un détail. » Mes paroles se voulaient amusante, malgré le fait que je sois moi-même inquiet pour tout ce poids que j'avais perdu je ne cessais de me répéter que cela était tout à fait normal au vue des journées que j'avais passés enfermé et sans nourriture. « Je vais bien, je t'assure. Les dernières jours ont étaient difficiles et je n'ai pas beaucoup mangé mais .. Tout est mieux depuis que tu es là. » Je voulais retrouver cette sensation qui m'avait parcourue la dernière fois qu'Avalon avait posée ses lèvres sur les miennes, si bien que je me penchais vers son visage pour lui transmettre cet amour que j'avais toujours pour elle et qui ne m'avais jamais quitté. Mes lèvres atteignirent les siennes et je me senti revivre comme jamais auparavant, cette sensation de bien-être avait totalement emplie mon corps et le souvenir de ces derniers jours de solitude semblait alors déjà très loin derrière moi. Un sourire enfantin s'était installé de lui-même sur mon visage, comme si tout c'était subitement remit en ordre et je ne pouvais que me sentir heureux de la situation dans laquelle nous nous trouvions à cet instant, Avalon était en vie et ne semblait n'avoir subit aucunes torture, aucuns coups, ce qui me rassura on ne peut plus. « J'ai eu tellement peur pour toi … » Les images de la jeune femme torturée par les pacificateurs me revinrent en tête, tous ces cauchemars que j'avais fait durant des nuits de délire causées par les antibiotiques, toutes ces sensations désagréable qui m'avait parcouru l'échine pendant de longues heures, je ne voulais jamais avoir à revivre ça d'une quelconque manière.
« Il y a eu tellement de rumeurs … des choses dites sur … sur le fait que tu était en danger … » Je n'arrivais pas à finir ma phrase, la peur de me paralysant un peu plus à chaque inspirations, si bien que je sentir Avalon sous mes mains pour m'assurer que tout ça n'était pas un cauchemar sans fin. « Il fallait que je m'assure que tu ailles bien, c'est pour ça que j'ai envoyé Tomas te voir. » Je parcourais la pièce, quittant Avalon avec une difficulté sidérante, dans mon agacement contre moi-même je me mis à ranger la pièce qui se trouvait dans un état déplorable après que j'eusse fais les cents pas des millier de fois sans aucune raison potable. La télévision ne marchait plus et on pouvait bien que l'écran avait été brisé par ma colère, des traces de coups de poings figuraient dans le mur alors que plusieurs gouttes de sans séchés s'étaient éparpillés que mon père m'avait recousu au genou. « Désolé pour … c'est un peu sale … Je passe pas beaucoup de temps à ranger. » J'avais eu tellement peur pour elle que maintenant qu'elle était présente avec moi je me mettais à délirer à propos de la propreté de la pièce, quel imbécile je faisais. Ma stupidité me frappa si fort que je m'approchais de nouveau d'Avalon afin de plus agir de telle sorte. Je collais mon front au sien, saisissant ses mains au passage. « Ça fait beaucoup de bien que tu sois là. » Je lui accordais un mince sourire avant de l'embrasser à nouveau, plus timidement que la dernière fois. « Tu n'as pas été ennuyée par les pacificateurs ? Il ne t'es rien arrivé ? » J'avais besoin d'entendre ces mots de sa bouche pour qu'elle me rassure sur son état, il n'en fallait pas beaucoup pour mettre à douter, il fallait que je l'entende, sans quoi j'allais devenir encore un peu plus fou.
Avalon R. Sweenage
△ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011△ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Mar 3 Jan - 23:34
« Tu m'as manquée aussi, tellement. » Je serrai Aiden fort dans mes bras, et lui faisait de même. Je ne voulais pas que ce moment se termine, et j'avais même une peur tellement forte de le voir partir dans un nouveau cauchemar que je m'agrippais davantage à lui. Je n'arrivais pas à croire qu'il était finalement là, après de longues journées et mauvaises nuits d'angoisse. « Je suis si heureux de te voir. » Je l'étais aussi, il n'y avait aucun doute, seulement les mots ne venaient pas. Je voulais juste être avec lui, et ne pas le quitter pour avoir à subir de nouveaux moments de crainte et de paranoïa récurrente dès que je sortais où que je voyais quelqu'un s'approcher de la maison ou de la mairie. Je fermais les yeux, de peur que ma vision n'ait été altérée, mais il était toujours là, je le sentais me serrer aussi fort et même bien plus que je pouvais le faire. Je me sentais assez mal de lui avoir dit tant de choses horribles par le passé, alors que nous aspirions exactement à la même chose. Mais je balayai rapidement ces idées pour qu'elle ne vienne pas gâcher ce moment que nous partagions et que l'on attendait tant. Il me prit alors de m'excuser. Je m'excusais parce que la situation n'était pas celle que nous avions souhaité. Même si nous avions tout fait pour cacher nos blessures et nos angoisses, certaines choses n'étaient pas de notre ressort, et malheureusement c'étaient celles-ci qui venaient tout briser. L'avenir n'était pas fait, mais je me doutais bien qu'Aiden ne comptait pas rester toute sa vie dans cette salle cachée au sous-sol, mais il ne pouvait pas non plus se montrer au grand jour, puisque, en vérité, le rebelle qu'il était était démasqué. La situation me brisait, car les seules possibilités qui s'offraient à lui étaient alors la fuite, ou la mort. Je versais quelques larmes de frustration devant cette impuissance qui me rongeait face à la situation dans lequel je nous avais mis, particulièrement lui.
« Je sais … Je sais. Tu as été parfaite ne t'en fait pas. » Parfaite n'était pas vraiment le mot que j'avais dans la pensée en cet instant. Je pensais plutôt à incapable. Aiden avait eu raison de ne pas me proposer de rejoindre les rebelles quand on voyait avec quelle aisance je faisais tout partir en fumée pour des raisons totalement stupides et impulsives. « Mais je ne pouvais plus rester enfermé là-dedans sans la moindre nouvelle de toi, c'est sans doute égoïste mais je m'en fiche, je voulais te voir. » Je ne pouvais pas lui en vouloir de prendre tant de risques alors qu'il faisait cela pour lui, mais aussi pour moi. Il était évident que les jours que nous venions de passer allaient sûrement être les plus difficiles, ensuite les choses pourraient se calmer avec le temps et l'oubli dans les mémoires des pacificateurs. Du moins, c'est ce que j'espérais du fond du cœur. « Je comprends. J'ai vu ton père devant la maison il y a trois jours je crois. J'ai supposé que ce n'était pas un simple hasard qu'il soit là. Je... Je me suis même dit que c'était peut-être toi qui lui avait demandé... » J'avais un peu honte de lui demander, peut-être parce que je me sentais coupable de croire qu'Aiden pouvait se soucier de moi à ce point alors qu'il était dans un état de santé assez pitoyable, il fallait l'avouer. Il m'avait dit qu'il ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter pour moi, mais je trouvais totalement absurde qu'il puisse avoir peur au point d'en envoyer son père prendre des nouvelles de moi, alors qu'il n'avait pas l'air d'avoir une relation si développée avec lui.
Je posais ensuite mon regard sur son corps qui semblait terriblement malade. Je ne l'avais jamais comme cela, amaigri, affaibli à un point que je ne pouvais même pas m'imaginer. Je le voyais sourire sous mon air inquiet, je pensais qu'il ne prenait pas cela au sérieux. Et sa réponse me donna raison. « En fait j'en ai perdu huit mais .. ça n'est qu'un détail. » Il avait retiré ma main, comme s'il ne voulait pas que j'en découvre trop sur son état. Il était alors conscient que cela était assez grave, et qu'il fallait s'en inquiéter. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir de tenter de dédramatiser la chose, il lui fallait peut-être cela pour ne pas perdre la tête dans cet endroit. « Je vais bien, je t'assure. Les dernières jours ont étaient difficiles et je n'ai pas beaucoup mangé mais .. Tout est mieux depuis que tu es là. » Je ne pouvais m'empêcher de me dire que non, tout n'allait pas. J'étais là, certes, mais qu'allait-il devenir quand je partirais et qu'il resterait seul encore plusieurs jours ? Il perdrait encore huit kilos ? Ce n'était pas possible, je le croyais presque perdre la tête si je ne le connaissais pas. « Un détail ? Tu crois vraiment que c'est un détail ? » Je ne lui laissais même pas le temps de m'exprimer, laissant une nouvelle fois mon impulsivité guidée par mon inquiétude se montrer. « Ce sont tes blessures, c'est ça ? Ça s'est infecté ? J'espère que tu te soignes au moins ! Elles sont comment maintenant ? » Sans même réfléchir une seconde à ses possibles réponses ou autre, je pris le bas de son t-shirt dans l'optique de voir si sa blessure par balle n'avait pas tourné dans une couleur indésirable ou si elle était devenue assez désagréable pour l’œil. Il arrêta cependant mon geste, si bien que je n'eus même pas le temps d'avoir une réponse concrète. Il déposa ses lèvres sur les miennes, puis je ressentis une vague d'émotion m'emplir. Ces sentiments m'effrayaient parfois un peu par leur violence, mais je savais qu'ils ne pouvaient pas me faire de mal tant qu'Aiden était avec moi. Une quelconque séparation était cependant inconcevable. « J'ai eu tellement peur pour toi … » Il m'avait souri quelques instants, mais ce sentiment de béatitude avait doucement disparu. Il s'inquiétait pour moi, et vice-versa. La preuve en voyant avec quelle vigueur je m'étais empressée à lui faire remarquer qu'il était un peu idiot de prendre sa perte de poids avec tant de légèreté. J'étais bête de toujours m'inquiéter dans un degré beaucoup trop fort pour lui. Il n'était pas un enfant, et savait très bien ce qui était bon pour lui ou non. Mais je ne pouvais pas freiner ces craintes qui me rongeaient tout le temps. J'avais peur qu'on l'emmène je ne savais où pour le torturer et lui faire avouer tout et n'importe quoi, j'avais peur qu'il parte au Treize sans même me prévenir. Mais je ne pouvais rien contre ces choses, je devais les subir et les accepter. « Je m'inquiète aussi. Il faut que... tu dois reprendre des forces sinon... » Je ne l'embêtai pas plus avec la fin de ma phrase qui n'aurait eu pour but que de dramatiser encore plus la situation.
« Il y a eu tellement de rumeurs … des choses dites sur … sur le fait que tu était en danger … » Je savais tout cela, enfin dans l'idée principale de la chose, mais je ne pouvais pas lui donner de nouveaux éléments pour le rassurer si ce n'était ma présence. C'était peu, certes, mais au moins il voyait que j'allais bien et je pouvais lui dire que la situation n'était pas trop désespérée. « Il fallait que je m'assure que tu ailles bien, c'est pour ça que j'ai envoyé Tomas te voir. » C'était alors lui que j'avais rencontré quelques minutes auparavant. Je ne pouvais lui être que reconnaissante de m'avoir fait venir avec l'aide d'un de ses amis. Seule, je ne savais pas quand la situation me laissait une chance d'y aller sans trop de risques. « Je suis là maintenant, et je vais bien, tu n'as pas à t'en faire. » Je sentis mon nez commencer à me piquer par la tristesse, je savais totalement que mes paroles n'étaient que de gros mensonges. Non, ça n'allait pas, c'était certain. Ce Hunter pouvait nous tomber dessus à chaque instant, j'eus même l'envie soudaine de partir pour ne pas lui faire prendre plus de risques, mais mon cœur arrêta immédiatement cette aberration. Aiden se détacha alors de moi, pour ranger la pièce. Je pris alors pour la première fois le temps de regarder la pièce. C'était meublé simplement, rien de luxueux mais rien non plus de pauvre et médiocre. « Désolé pour … c'est un peu sale … Je passe pas beaucoup de temps à ranger. » Il était vrai que ce n'était pas très propre, j'avais même cru voir des taches de sang ainsi que des choses brisées, mais je n'y prêtais pas une grande attention. « Je m'en fiche totalement, ce qui compte c'est que tu ailles bien. Et puis, tu n'as pas vu l'état de la maison ces derniers jours, à faire fuir les rats eux-mêmes. » Je m'autorisai un petit sourire, censé détendre un peu l'atmosphère que je trouvais assez froide malgré tout ce que l'on pouvait ressentir l'un pour l'autre. La comparaison avec ma maison n'était pas entièrement vraie, mais je voulais le rassurer sur l'état de sa salle, il n'avait aucune honte à avoir ce désordre, alors qu'il venait de passer des semaines à tourner en rond, blessé. Il arrêta alors de ranger, s'approcha de moi et déposa son front sur le mien. « Ça fait beaucoup de bien que tu sois là. » Il m'accorda un mince sourire, que je lui rendis aussitôt d'un air aussi mélancolique qu'amoureux. « Tu n'as pas été ennuyée par les pacificateurs ? Il ne t'es rien arrivé ? » Les pacificateurs, toujours eux. Il ne cessait vraiment pas de s'inquiéter pour moi, ce qui engendrait paradoxalement ma propre inquiétude vis-à-vis de lui.
« Rien, rien du tout. T'inquiète pas pour ça, tu dois d'abord t'occuper de toi. Il faut que tu recommences à te nourrir correctement, ça ne t'apporte que des mauvaises choses de ne pas manger. Force-toi même si tu as pas faim... et il faut que tu te... » J'étais gênée pour une raison qui m'était inconnue, peut-être parce que j'avais regardé à son insu sa musculature et que j'allais maintenant lui parler de choses qui ne me regardaient totalement pas. « tu dois reprendre un entraînement physique... » Ma tournure de phrase était ainsi moins précise, et cela me convenait. Bien évidemment, j'insinuais par là que les ennuis étaient loin d'avoir disparus dans la forêt quand nous l'avions quittée, il fallait dorénavant que nous soyons capables de nous défendre seuls. Je m'éloignai cependant du sujet qui ne m'était pas agréable d'aborder. Je pris l'initiative de regarder mieux cette salle, qui me donnait envie de la connaître mieux. « C'est pas si mal pour une salle cachée du sous-sol. Notre plus belle salle avec Rumer n'arrive même pas à ce niveau. » J'arpentais la pièce, jusqu'à arriver à la télévision. La sorte de vitre était brisée, et visiblement par le poing de quelqu'un d'énervé. Je fis alors un aller-retour entre la main d'Aiden et les morceaux brisés qui étaient par terre. « C'est toi qui a fait ça ? » Je m'abaissai pour ramasser quelques morceaux et découvrir à quel point le choc avait dû être violent. « C'est plein de sang... » Je tournai mon regard vers le lit, et découvrit de nouvelles taches de sang sur le sol. « Il y en a partout... » Je le regardais avec un regard attristé de réaliser qu'il avait vécu bien pire dans cette salle, enfermé seul sans aucune présence. Son père avait bien dû s'occuper de lui, mais le reste du temps il était seul, et je ne pouvais pas venir. Ne voulant pas rendre l'instant plus tragique et démoralisant, je retins mes larmes avant qu'elles ne puissent atteindre mes yeux. Il fallait que je sois forte pour une fois.
Aiden S. Bregstone
△ correspondances : 1696 △ points : 2 △ multicomptes : - j. baÿs-galor △ à Panem depuis le : 09/10/2011△ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées. △ âge du personnage : - vingt-quatre ans. △ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Mer 4 Jan - 20:14
Il y avait une tension, insoutenable, inquiétante, que l'on pouvait très bien sentir dans l'air sans même avoir à la chercher. Je ne sais pourquoi cette atmosphère était si pesante, ni même pourquoi je n'arrivais à me sentir aussi proche d'Avalon que je l'avais été avant, rien n'était plus que mes sentiments pour elle et ça personne ne pouvait le nier, simplement j'avais cette impression que le temps avait joué en notre défaveur, comme si tout avait changé lorsque j'avais fermé les yeux. Son corps serré contre le mien, mes lèvres embrassant les siennes, tout était différent comme si la jeune femme avait de nouveau dressé une barrière entre nos deux personnes, et je n'aimais cette sensation. Je m'étais tellement inquiété pour elle qu'il était possible que mon cerveau déraille, après tout peut-être que rien n'avait changé du tout mais que ma fatigue et le fait d'être rester enfermé si longtemps avait joué sur mon esprit, me rendant on ne peut plus paranoïaque quant à l'idée qu'Avalon se faisait de nous. Pourtant, avec son corps collé au mien et notre étreinte qui semblait parfaite, rien au monde n'aurait put être meilleur que cet instant, je décidai donc d'en profiter tant qu'il m'était offert, comme un cadeau que se veut impatient de déballer. « Je comprends. J'ai vu ton père devant la maison il y a trois jours je crois. J'ai supposé que ce n'était pas un simple hasard qu'il soit là. Je... Je me suis même dit que c'était peut-être toi qui lui avait demandé... » Il en avait fait tellement pour moi au cours de ces dernières semaines, si bien que j'avais eu un profond sentiment de culpabilité en l'envoyant hors de mairie afin de s'assurer de la sûreté d'Avalon. Je déglutis difficilement à l'entente de sa phrase, essayant de cacher cette culpabilité qui venait de s'initier en moi. « Je l'ai … Je lui ai demandé oui. Il est le seul à qui je peux faire confiance, en dehors de toi, et … ça m'a rassuré quelques peu. » Je me sentais encore plus coupable maintenant qu'Avalon avait prononcé ces paroles, mon père était la seule famille qu'il me restait, je m'en voudrais pour l'éternité si quelque chose devait lui arriver.
La discussion évolua sur les kilos que j'avais perdus au fils de jours, j'avais été idiot de croire qu'elle ne le remarquerait pas, après tout ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Je me dégageai de son étreinte rassurante, un sourire gêné sur le visage alors qu'Avalon posait sa main sur ma peau amaigrie. Elle était là et c'était tout ce qui m'importait à cet instant, si bien que mes kilos perdus me paraissaient dérisoire contrairement à l'inquiétude que j'avais subit durant ces longs jours sans sa présence, mais ça n'était pas l'avis de la jeune femme qui m'adressa un regard presque noir, comme si je l'avais vexée par mes paroles. « Un détail ? Tu crois vraiment que c'est un détail ?» Le ton de sa voix était différent, teinté de colère mêlé à de l'inquiétude, un ton qui m'étais familier puisque c'était de cette façon qu'elle s'adressait à moi avant que cette fameuse journée dans la forêt qui avait tout changé. Avalon ne me laissa même pas le temps de répondre qu'elle repartie à l'assaut. « Ce sont tes blessures, c'est ça ? Ça s'est infecté ? J'espère que tu te soignes au moins ! Elles sont comment maintenant ? » La jeune femme attrapa le bas de mon t-shirt, le soulevant d'une main afin d'observer la blessure qu'Hunter m'avait affligée, elle n'eut pas le temps de mettre un terme à son geste puisque je me penchais sur son visage pour l'embrasser. La sensation fût différente de celle que j'avais connue dans la forêt, soit Avalon était très énervée contre moi soit elle ne ressentait plus rien à mon égard, car ce baiser n'était pas ce que j'avais attendu, et une sensation de frustration s'empara de moi si bien que je fît fin au baiser plus tôt que je ne l'aurai voulu quant bien même j'avais désiré cet instant pendant de longs jours et de longues nuits.
« Mon père à dû me recoudre au genou et j'ai pris beaucoup d'antibiotiques à cause de l'infection, d'où la perte de poids. J'ai bien failli perdre ma jambe mais ça va mieux maintenant. » J'avais répondu d'un ton conventionnel, encore empli de cette frustration que je ne comprenais pas et qui me terrifiait. Avais-je changé ? Cette pièce avait-elle eu raison de moi en me rendant complètement fou ? Mon esprit s'embruma et je dût faire un effort conséquent pour ne pas me taper la tête contre un des murs sous l'emprise de la colère. J'essaye de reprendre mes esprits, de me comporter comme le Aiden que j'avais toujours été, d'être présent pour mes retrouvailles avec Avalon, comme un être humain et non pas comme un fantôme ayant sombré dans la folie. Je repris un discours conscient sur le fait qu'Avalon m'avait énormément manquée et à quel point j'avais été inquiet pour elle avec toutes ces rumeurs concernant sa sûreté. « Je m'inquiète aussi. Il faut que... tu dois reprendre des forces sinon... » Il était sidérant de remarquer à quel point nous nous inquiétions de la vie de l'autre, si bien que les paroles d'Avalon m'arrachèrent un maigre sourire. J'étais heureux de la savoir en vie, allant bien, et j'étais aussi quelques peu ému de savoir qu'elle s'inquiétait pour moi comme je pouvais m'inquiéter pour elle. La peur me paralysa à nouveau alors que j'évoquais les rumeurs que j'avais entendu qui m'avait amené à envoyer l'un des mes amis rebelles quérir la jeune femme afin de me l'amener jusqu'ici, si bien que je ne pût finir ma phrase correctement, les larmes aux yeux. « Je suis là maintenant, et je vais bien, tu n'as pas à t'en faire. » Je lui adressai un autre sourire avant de me saisir de sa main, la serrant fortement dans la mienne. « Et c'est tout ce qui compte pour moi. » J'étais des plus sincère quant à mes paroles et je voulais qu'Avalon sache à quel point elle comptait pour moi.
Ma folie passagère me repris de plein fouet, si bien que je quittais Avalon afin d'entreprendre le tour de la pièce comme je l'avais si souvent fait au cours de ces longs jours sans personne à qui adresser la parole. La pièce était dans un salle état, des tâches de sang couvraient le sol ainsi que quelques endroits sur les draps du lit que je n'avais pas pris le temps de faire, des éclats de verre s'étaient éparpillés devant la télévision qui avait rendu l'âme et quelques barres chocolatés ainsi que morceaux de pain trainaient dans un plateau à côté de mon lit. Je m'excusais auprès d'Avalon pour l'état désastreux de la pièce dans laquelle nous nous retrouvions. « Je m'en fiche totalement, ce qui compte c'est que tu ailles bien. Et puis, tu n'as pas vu l'état de la maison ces derniers jours, à faire fuir les rats eux-mêmes. » Je lui rendait son demi-sourire, conscient que ces paroles servaient sans doute à détendre une atmosphère quelques peu pesante depuis le début. Il était vrai que la maison des Sweenage n'avait rien à avoir avec un palace du Capitol, ni même avec la mairie que j'habitais depuis ma tendre enfance, il n'empêchais que sa main devait être plus accueillante que cette pièce froide et austère. « Je suis sûr que ta maison est plus accueillante que cet endroit, je n'ai même pas de fenêtre. » Tel un fou qui possède plusieurs personnalités, je m'étais de nouveau élancé vers Avalon, lui avouant que j'étais heureux de la savoir ici avec moi, lui demandant par la même occasion si elle avait été ennuyée par les pacificateurs depuis notre séparation.
[color=olive]« Rien, rien du tout. T'inquiète pas pour ça, tu dois d'abord t'occuper de toi. Il faut que tu recommences à te nourrir correctement, ça ne t'apporte que des mauvaises choses de ne pas manger. Force-toi même si tu as pas faim... et il faut que tu te... »[/colo] Je sentais dans voix qu'elle était gênée par les paroles qu'elle se voulait prononcer, si bien que je séparais de nouveau notre infime étreinte, me tenant prêt à écouter les paroles qui brûlaient ses lèvres. « tu dois reprendre un entraînement physique... » Je ne pût me retenir de sourire face à cette phrase prononcé par la jeune femme, avec une pensée peu chaste de croire qu'elle s'était intéressée à ma musculature la dernière fois qu'elle y avait promenée sa main alors que nous étions retenus dans la forêt. « Je sais oui. Malheureusement la nourriture tiens plus de la légende dans cette pièce » Je jetais un coup d'œil aux maigres réserves que j'avais pût faire quand mon père était présent à la maison pour me faire passer de la nourriture, dans quelques temps j'allais manqué de vivre et cette pensée me fît soudainement peur. « Et puis si on considère que tourner en rond est un entraînement physique alors je suis plutôt bien parti » C'était tout moi, ce bon vieux Aiden, celui qui essayer de se rassurer lui-même en pimentant ses phrases avec de petites touches d'humour, c'était la seule façon de me garder conscient afin de ne pas sombrer un peu plus dans la folie qui me hantait. Avalon prit l'initiative de contempler la salle qui abritait ma personne depuis que nous étions sortis de la forêt, je m'asseyais sur un des bords du lit qui n'était pas maculé de sang, laissant mes pensées divaguer bien plus loin que les murs de cette pièce sinistre.
« C'est pas si mal pour une salle cachée du sous-sol. Notre plus belle salle avec Rumer n'arrive même pas à ce niveau. » Avalon avait raison, et ses paroles me génèrent quelque peu, cette salle n'était pas le pire des taudis quand on prenait le soin de bien la regarder, cependant j'y avais passé bien trop de temps enfermer pour me rendre compte qu'elle était bien plus agréable que je le pensais. « Elle commence à devenir trop petite pour moi et pour mes pensées. » Je posais mes coudes sur mes genoux, tout en évitant de malmener ma suture qui ne s'était pas encore cicatrisée sur mon genou meurtri. Avalon s'avança jusqu'à la télévision dont j'avais brisé le verre quelques jours plus tôt dans une colère folle envers les programmes qu'elle diffusait « C'est toi qui a fait ça ? » Ramassant les morceaux de ma bêtise tachetées de sang, je ne pût que remarquer que son regard avait changé. « C'est plein de sang...» Je détournais le regard, ne voulant pas m'imposer comme je l'avais si souvent fait, ces instants de colère devenaient de plus en plus fréquent à mesure que je restais enfermé dans cet enclos, je ne pouvais décemment me contrôler lorsque l'envie de briser quelque chose me prenait. « C'était ça ou devenir complètement fou … » L'était-je déjà ? Complètement fou ? Je détournais mon esprit de ces pensées tandis qu'Avalon se tournait vers le grand sur lequel j'étais assis. « Il y en a partout... » Je hochais la tête, ne trouvant rien à lui dire de plus, je sentais mes yeux se tremper de larmes que je ne pouvais pas contrôler, et je voyais bien que la jeune femme en faisait de même en essayant de ne pas craquer à son tour. « J'ai pas eu le temps d'arriver à la salle de bain. » D'un geste contrôlé je remontais lentement le tissu de mon pantalon de toile, découvrant mon genou qui avait maintenant pris une couleur jaunâtre et dont les gros points de couture se voyait parfaitement. « Ça à fait mal, au début quand mon père m'a recousu, tellement que je me suis évanoui, et puis il à demandé à un médecin de venir et mon genou s'est mieux porté par la suite. Je n'ai presque plus mal, sauf quand je bouges trop vite. » Je voulais me lever pour la rejoindre, lui montrant ainsi que j'allais bien, que tout allait rentrer de l'ordre au fur et à mesure que les journées passeront, mais ça n'aurait été que lui mentir, si bien que j'essayais de retenir mes larmes avec plus d'ardeur qu'auparavant. « Je t'ai vraiment manqué ? » Je lui adressais un regard presque suppliant que je n'avais encore jamais vu sur mon visage. « Parce que à moi oui … Je .. Je suis en train de devenir fou enfermé là-dedans … Je n'ai pas arrêté de penser à toi. » Mes sentiments et mon amour pour la jeune femme me fouettèrent en plein visage, j'aurai voulu qu'elle me gifle pour ces paroles absurdes, qu'elle me dise d'arrêter mon cinéma et d'être fort pour ne pas tout faire foirer. J'étais en train de devenir fou, cela ne faisait plus de doutes.
Avalon R. Sweenage
△ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011△ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Jeu 5 Jan - 19:31
« Je l'ai … Je lui ai demandé oui. Il est le seul à qui je peux faire confiance, en dehors de toi, et … ça m'a rassuré quelques peu. » Je m'en voulais d'avoir abordé le sujet de son père. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais que le sujet de la famille était assez sensible chez lui. Peut-être n'était-ce qu'une impression puisque je ne connaissais en fait rien de sa vie. Juste qu'il était le fils du maire et rebelle. Puis j'étais presque devenue méchante sans le vouloir en lui faisant remarquer son état de santé. Il m'embrassa pour arrêter mon geste, mais je ne lui rendis pas. C'était comme si je ne pouvais plus lui transmettre quelque chose, je n'avais jamais été réellement douée dans les relations sociales. « Mon père à dû me recoudre au genou et j'ai pris beaucoup d'antibiotiques à cause de l'infection, d'où la perte de poids. J'ai bien failli perdre ma jambe mais ça va mieux maintenant. » Il avait été recousu ici ? Dans ces conditions déplorables ? Et en plus par son père... J'avais été stupide de le prendre pour un ignorant quand il avait semblé ne pas s'inquiéter de son état de santé. Il était évident que ce qu'il avait vécu était bien pire que je ne pouvais me l'imaginer, et j'étais là, juste pour lui faire comprendre qu'il était bête. J'étais d'un terrible pathétisme. « Tu as failli... perdre ta jambe ? » J'encaissais ça de façon assez impassible, mais je ne pouvais pas m'empêcher de m'en vouloir terriblement. La situation était déjà pathétique, mais elle avait failli tourner au drame irrévocable, tout ça à cause de moi. Nous étions alors repartis sur nos fameux discours d'inquiétudes l'un pour l'autre, je le rassurais sur ma présence et ma sécurité. « Et c'est tout ce qui compte pour moi. » Il me prit la main et la serra fortement. Je me sentais mal, incapable de lui rendre ce qu'il me donnait et qu'il devait espérer recevoir. Mais ma froideur était revenue à cause de l'angoisse que m'apportait cette situation.
Il avait alors commencé à s'inquiéter de l'état de la salle. Je lui dis que cela m'importait peu, et j'y mis même une petite pointe d'humour pour tenter de détendre l'atmosphère qui me glaçait le sang. Il fallait absolument que j'arrête d'être aussi froide avec lui, il le fallait pour lui. Il devait attendre le moment de nous revoir, tout comme moi, depuis bien longtemps ; mais maintenant que nous étions à cette sorte de rendez-vous, l'ambiance n'était pas extraordinaire. « Je suis sûr que ta maison est plus accueillante que cet endroit, je n'ai même pas de fenêtre. » Il était vrai que le manque de fenêtre devait devenir frustrant à la fin, cela voulait alors dire qu'il n'avait pas vu la lueur du soleil depuis tout ce temps. Cet endroit était finalement pire qu'une prison, même si les meubles n'étaient pas horribles. Il était enfermé nuit et jour dans ce trou, et ne pouvait même pas se changer d'air ou bien se repérer dans le temps. Il s'inquiéta de nouveau pour moi, mais je contournai le sujet. Je fis plus ou moins directement allusion à sa musculature qu'il devait retrouver rapidement, ce qui me gêna quelque peu, ce qu'il ne manqua pas de remarquer. Il sourit à mes paroles, et je savais très bien pourquoi. J'avais toujours cette naïveté et gêne sur le sujet, je détestais les contacts avec les autres mais dans la cachette j'avais eu une terrible envie de découvrir sous ma main ce qui m'avait toujours impressionnée chez lui. Ce contact m'avait aidé à me rassurer et à me dire qu'il était véritablement là et que je ne le perdais pas. Mais je ne m'étais pas doutée sur le coup des conséquences qu'il pouvait avoir sur lui, ou même sur notre relation. Je rougis un peu, puis oubliai l'histoire quand il se remit à parler. « Je sais oui. Malheureusement la nourriture tiens plus de la légende dans cette pièce » Il regarda rapidement les vivres qu'il avait entassé, je suivais son regard et ne pus que comprendre. « Et puis si on considère que tourner en rond est un entraînement physique alors je suis plutôt bien parti » C'était exactement lui, il ne cessait de se convaincre du bon et drôle côté des choses. Je lui adressais un sourire compréhensif. « Disons que c'est un bon début en effet » Je voulais continuer dans la même humeur qu'il avait prise avant, lui adressant un sourire bienveillant. Il fallait que je lui dise quelque chose de gentil, quelque chose qui lui ferait comprendre que je ne le prenais pas pour un pauvre type.
J'avais alors entrepris de faire un petit tour dans cette salle. Alors que je vantais ses mérites, Aiden me coupa plus ou moins. « Elle commence à devenir trop petite pour moi et pour mes pensées. » Je lui exprimai ma compassion et compréhension dans un regard. Nous étions tous les deux à bout de nerfs, ça crevait les yeux, mais rien ne nous faisait craquer pour l'instant. Nous restions forts, l'un pour l'autre, sachant terriblement que la douleur de l'un ferait flancher l'autre. « Tu devrais bientôt pouvoir sortir non ? Pas forcément longtemps, mais au moins pour changer d'air ? » Je remarquai ensuite une quantité assez importante de sang, ce qui semblait ne pas le mettre très à l'aise. Je fus surprise de sa réponse. « C'était ça ou devenir complètement fou … » Je ne m'étais pas imaginé que cet enfermement pouvait être si difficile. Je restais souvent à la maison, seule, mais la différence était que j'avais la liberté de bouger si j'en avais envie, alors que lui n'avait pas cela. Ce qui devait être d'autant plus difficile puisqu'il n'était pas du genre à rester passif. Il hocha la tête lorsque je dis que le sang était présent partout dans la pièce, puis je vis des larmes monter à ses yeux. Je ne l'avais vu verser qu'une seule larme dans la forêt, mais je n'avais jamais soupçonné qu'il puisse être aussi fragile. Je m'étais sûrement fait des films sur la force et le courage des hommes, rebelles qui plus est, que je n'avais jamais cru qu'ils puissent ressentir et surtout montrer ces faiblesses. Je me disais que les larmes étaient loin d'être marques de faiblesse, mais il fallait avouer que ce n'était pas non plus une force que de montrer les importances de ses émotions. Je me retenais de ne pas pleurer à cette vue. Je voulais m'approcher de lui et le serrer contre moi, mais la peur de voir du sang sur son lit m'en empêchait. Je ne souhaitais pas me retrouver au même endroit d'où il avait vécu toutes ces horreurs. Je restais alors planter là, comme un bâton sans vie qui ne réagissait à rien et qui ne ressentait rien. Et pourtant, je voulais tant le rejoindre.
« J'ai pas eu le temps d'arriver à la salle de bain. » Il souleva lentement son vêtement qui recouvrait la plaie, laissant apparaître les points de suture ainsi que la couleur jaune de la blessure. Je détournai vivement le regard, étant quelque peu dégoûtée de la vue que m'offrait Aiden. Je ne voulais cependant pas me présenter faible à cela, après tout ce qu'il avait dû vivre dans cette salle. Mon regard faisait alors des aller-retours entre ses yeux et le vide, j'étais toute tremblante mais essayais coûte que coûte de cacher ce dégoût. « Ça à fait mal, au début quand mon père m'a recousu, tellement que je me suis évanoui, et puis il à demandé à un médecin de venir et mon genou s'est mieux porté par la suite. Je n'ai presque plus mal, sauf quand je bouges trop vite. » Je sentais mon honte monter en moi, je devenais de plus en plus mal à l'aise face à la situation, ne savant que faire ou que dire. Mais je ne dis rien. Je ne voulais pas me mettre à pleurer comme je le faisais bien trop souvent depuis ces derniers temps, je souhaitais plus que tout lui prouver que je n'étais pas seulement la fille qui avait passé son temps à trembler dans la cachette, mais ce n'était pas moi. « Je t'ai vraiment manqué ? » Je sentis les larmes m'envahirent, mais je les retenais le plus possible pour ne pas le décevoir ou le faire s'inquiéter encore plus pour moi. Nous épuisions beaucoup trop de force à avoir peur de la sécurité de l'autre. Je savais que je devais lui répondre, mais tout ce que je pouvais lui donner était un regard pitoyable, embrumé par des larmes qui ne devaient pas couler. « Parce que à moi oui … Je .. Je suis en train de devenir fou enfermé là-dedans … Je n'ai pas arrêté de penser à toi. » Il m'adressa un regard qui amplifia ma honte d'être là, en bonne santé alors que lui avait été recousu sur la tas par son père et qui avait perdu tellement de force à cause de cela. « Je suis désolée... tellement désolée... C'est de ma faute tout ça, si j'avais pas réagi comme... comme une idiote... Je t'apporte que des ennuis... t'as bien fait de pas m'entraîner avec vous, j'aurais tout ruiné dès la première seconde... » Je repris mon souffle, qui devenait haletant suite à ma totale panique face à la situation que je ne pouvais plus contrôler. Je ne laissais pas à Aiden le temps d'avoir pitié de moi ou alors de se mettre en colère pour ma stupidité. Je voulais tout dévoiler, tout ce qui me pesait et me rendait malade. « Je suis qu'une incapable... Je sais rien faire, Rumer me déteste sûrement et... et je t'ai traité comme une merde pendant toutes ces années... » Je me rendis dans la salle de bain pour tenter d'échapper à sa présence et à son regard qui me pesait tellement je me sentais coupable de tout ce qui arrivait, mais je me doutais qu'il n'allait pas tarder à venir me chercher. Je profitais cependant de ce moment seule pour prendre de l'eau et me rafraîchir l'esprit qui devenait de plus en plus difficile à suivre depuis que j'avais vu sa plaie et ses points de suture. J'avais toujours eu horreur de ce genre de blessures, mais savoir que j'en étais la cause me rendait encore plus malade. Je noyais mes larmes incessantes dans l'eau, pour une raison que je ne connaissais pas, je voulais dissimuler tout ce que mon cœur ressentait et dont je ne supportais pas la force. Je voulais que cette souffrance permanente disparaisse, mais c'était le prix d'être avec lui. C'était le prix d'être avec la personne que j'aimais, même si cela devait provoquer des crises d'angoisse récurrentes ou des nuits de cauchemars. Les quelques minutes passées avec lui valaient bien plus. Je voulais qu'il vienne me chercher, qu'il me mente en disant que j'avais tort sur tout. Je voulais qu'il me serre dans ses bras comme jamais auparavant.
Aiden S. Bregstone
△ correspondances : 1696 △ points : 2 △ multicomptes : - j. baÿs-galor △ à Panem depuis le : 09/10/2011△ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées. △ âge du personnage : - vingt-quatre ans. △ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Jeu 5 Jan - 22:23
Tout ce que nous avions construit dans la forêt, toutes ces choses que je prenais pour acquises quand nous nous étions quittés, tout était en train de fondre sous mes yeux et il n'y avait rien que je puisse faire pour changer cette situation. Je me comportais comme un enfant trop sensible, en colère parce qu'il n'a pas eut ce qu'il désirait, j'étais un rebelle merde ! Je me devais d'agir autrement et d'arrêter ce ballet de larmes incessant qui s'empressait de me monter aux yeux. Personne ne pouvait tolérer un rebelle avec de telles émotions, que se soit mes compagnons ou la cause pour laquelle nous nous battions, peu importe si Avalon en avait fini avec moi et les sentiments que nous partagions, il fallait que je montre fort, encore plus fort que d'habitude. Mon père, Avalon, ce médecin rebelle qui m'avait gratuitement aidé, tous étaient en train de payer les conséquences de mes actes, de cette folie que j'avais laissé prendre vie en moi à force de rester enfermé dans cette pièce du matin au soir. « Tu as failli... perdre ta jambe ? » Les paroles d'Avalon me réveillèrent, comme une douche froide après un cauchemar trop horrible. Elle avait un ton d'indifférence que j'aurai pût reconnaître les yeux fermés et je dû déglutir plusieurs fois afin d'essayer de retrouver une voix à peu près normale. « Ça aurait été beaucoup moins pratique c'est sur, et je ne suis pas fan des opérations. » Je prenais encore une fois cette situation avec le sourire, sûrement parce que j'avais peur de me laisser emporter dans la folie, de nouveau, si je prenais mes paroles pour des faits. Oui, j'avais bien failli y passer cette nuit-là, mais j'étais conscient que la vie m'avait donné une seconde chance pour que je puisse réaliser ces actes pour lesquels je m'étais engagé.
Je voulu de nouveau détendre cette atmosphère pesante qui s'était installée entre nous, si bien que je saisi la main d'Avalon dans la mienne, cependant elle ne me rendit pas mon geste, comme elle l'avait fait avec le baiser que je lui avait donné quelques temps plus tôt. Une séparation était annoncée mais je ne voulais pas y croire, je ne pouvais pas me laisser aller à de telles pensées sans en avoir parler avec elle avant, quand bien même je pouvais sentir que quelque chose avait changé entre nous, comme si un lien fort s'était soudainement rompu. D'autres pensées m'envahirent et je dû les chasser au plus vite en m'excusant de l'état dans lequel ce trouvait la salle, on aurait très bien écrire avec la poussière qui se trouvait au sol, mais cette discussion était plus un moyen d'échapper aux pensées que me courraient dans la tête qu'une réel inquiétude sur la propreté. Avalon semblait avoir saisi le pourquoi de cette discussion puisqu'elle y contribua à son tour, je ne devais pas être le seul à me sentir mal à l'aise de cette pesanteur qui s'était installée entre nous. Puis, elle fit une remarque sur mon entraînement physique qui me décrocha un sourire timide, à l'instar de la plupart des adolescent de mon âge je n'avais jamais eu l'envie, ni même la pensée, de ce genre de contact physique, bien qu'il eut très dur de les nier alors que nous nous trouvions dans la cachette et que la jeune femme avait appuyée sa main sur mon torse nu. Je contribuais à cette discussion banale, parvenant à arracher un mince sourire à Avalon, ce qui me mis du baume au cœur, tout n'était peut-être aussi perdu que je le pensais.
« Disons que c'est un bon début en effet » Je hochais la tête et lui rendit son sourire, conscient qu'il nous faudrait du temps afin de passer outre cette atmosphère des plus froides. « Je pense ne pas avoir tout perdu. » Il était vrai que mes kilos en moins et ma blessure au genou m'empêchaient de faire des efforts physiques comme j'avais l'habitude de pratiquer, mais j'essayais tant bien que mal de garder une certaine forme, au cas où les choses tourneraient mal. Avalon entreprit un tour de la salle, qui n'était pour moi qu'une cage de plus, mais qui selon elle disposait des atouts nécessaires à ma captivité en sous-sol. « Tu devrais bientôt pouvoir sortir non ? Pas forcément longtemps, mais au moins pour changer d'air ? » Pour tout dire je n'étais sur de rien concernant ma propre avancée hors de cette pièce, c'est pourquoi je n'adressais à Avalon qu'un haussement d'épaules et un soupire presque inaudible. « Je ne sais pas encore ce que je vais faire, je n'ai presque pas de nouvelles de l'extérieur alors … pour l'instant j'attends. .. Je .. Je fais des plans d'attaque pour m'occuper. » Je souriait à l'entente de ma propre phrase, mes plans d'attaques comme j'aimais les appeler n'était que de vagues mots écrits sur des plans du Capitol, des feuilles, des schémas presque indescriptibles, et tout ça restaient entassés dans une boîte sous mon lit. Les rebelles devaient sans doute regretter de m'avoir nommé à la tête de la troupe, plus le temps passait et plus je montrais indigne d'être l'un des leur. Je passais mon temps à retenir mes larmes, à penser à Avalon et à devenir fou, enfermé dans cette pièce qui semblait rapetisser à mesure que j'y vivais. De nouveau je dû empêcher les larmes d'atteindre mes yeux, trouvant une place sur ce lit maculé de sang où mon père m'avait bravement recousu. J'aurai tant voulu être comme lui, fort, fier et brave dans n'importe quelles situations, ne laissant jamais abattre par le destin, j'étais indigne de porter son nom, de vivre sous son toit, moi qui passait mon temps à comporter comme un faible. J'effaçais le dernières traces des larmes qui avaient pût s'échapper de mes yeux afin de soulever lentement le tissu de mon pantalon, devoilant ma blessure à la vue d'Avalon. La jeune femme détourna les yeux aussitôt et je ne pouvais que la comprendre, après tout elle avait déjà eu beaucoup de mal à me soigner dans la forêt et moi je lui remettais mes blessures sous le nez. Pourtant, et malgré le regard dégoûté de la jeune femme, je lui détaillait avec précisions tout ce que j'avais enduré dans cette pièce, il fallait qu'elle sache que je m'étais battu, que je n'étais pas un lâche près à fuir à la moindre difficultés.
De nouveau je fût submerger par la tristesse et la froideur de l'atmosphère qui reniait entre moi et Avalon, si bien que je lui posait une question qui me brûlait les lèvres à telle point que je l'avais presque murmurée en m'adressant à elle. Il fallait que je sache, que je sois sûr de ne m'être pas trompé sur les sentiments qu'elle pouvait ressentir pour moi, sa absence de réponse fût une preuve de plus. Je contenais mes larmes, si bien que je pouvais sentir une colère folle monter en moi, une colère contre l'abrutit que j'étais quelques fois de poser autant de question, d'avoir autant de sentiments en moi. «Je suis désolée... tellement désolée... C'est de ma faute tout ça, si j'avais pas réagi comme... comme une idiote... Je t'apporte que des ennuis... t'as bien fait de pas m'entraîner avec vous, j'aurais tout ruiné dès la première seconde... » Avalon s'excusait de nouveau, ne donnant toujours pas de réponse à ma question, sa voix et ses yeux étaient embrumés de larmes et je dût faire un effort surhumain pour ne pas m'élancer à sa rencontre afin de la prendre dans mes bras. Elle ne me laissait aucun temps de réponse, cependant les mots ne me venaient pas et je ne trouvais rien à lui dire en contrepartie, je la laissais donc continuer tout en essayant de me montrer fort. «Je suis qu'une incapable... Je sais rien faire, Rumer me déteste sûrement et... et je t'ai traité comme une merde pendant toutes ces années... » Tout ce qu'elle disait me sonnaient faux aux oreilles, j'étais l'un des meilleurs amis de Rumer et je savais pertinemment qu'elle aimait sa soeur plus que tout au monde, cependant Avalon n'aurai sûrement pas pris la peine de me croire, si bien que je ne lui adressais toujours pas la parole, attendant que les mots viennent à moi plutôt que dire quelque chose que je pourrai regrette. Elle se rendit dans la salle de bain sans m'accorder un seul regard, ses mots frappant encore dans ma tête comme un refrain de chanson. J'aurai voulu m'élancer après elle, lui dire que tout n'était qu'un ramassis de conneries, mais ma propre colère m'empêchait de bouger.
Ce n'est qu'après quelques minutes de silence que je me décidai à aller la chercher, il fallait que je le fasse sans quoi j'aurai regretter de n'avoir rien fait pour l'aider, pour essayer de la calmer un tant soit peu. Je couvrait mon genou en remettant le tissu en place, prenant appui sur le lit afin de m'aider à me relever. Je me sentais comme un homme âgé ayant du mal à se déplacer, si bien que je dû prendre mon temps afin de ne pas aggraver ma blessure sur le chemin qui me séparait de la salle de bain. Elle se tenait là, des larmes tombant toujours sur ses joues, son visage trempé par l'eau qu'elle venait de laisser couler. Je me laissais glisser le long du mur, faisant attention à garder mon genou bien droit dans ma manipulation. « Ma mère à de suite deviner que j'étais amoureux de toi. Elle pouvait le lire dans mes yeux à chaque fois que je te voyais passer. » Je souriais à la pensée de la femme qui m'avait élevé et aimé plus que de raison, cette femme qui était partie sans moi, m'abandonnant à mon père. « Tu lui ressembles beaucoup, à ta façon mais, vous êtes presque aussi têtues. » Je ne savais pas pourquoi je lui disait tout ça, sans doute pour qu'elle remarque que j'étais comme elle, que j'avais mes peurs et mes faiblesses, mais que j'essayais toujours d'en tirer le meilleur parti afin de ne pas sombrer. « Je suis aussi coupable dans l'histoire. J'aurai dû te parler avant d'engager Rumer .. J'aurai dû attendre avant de t'imposer ce baiser dans la forêt … » La colère en moi était en train de s'apaiser, remplacé par une folle envie de détruire ce que la Capitol avait fait de nous, des esclaves dépités de toutes formes de vie, d'amour, de bonheur. « Je sais que Rumer t'aime Ava, et peu importe que vous ne soyez pas au summum de la communication, je sais que tu l'aimes aussi. » Rumer était l'une de mes amis, de mes alliées, et j'avais toujours deviné l'amour qu'elle portait à sa sœur dans savoir le montrer, tout comme je pouvais deviné qu'Avalon ressentait la même chose. « On doit apprendre, c'est comme tout … On doit apprendre à être ensemble si …» Je dût déglutir plusieurs fois avant d'être en mesure de prononcer les derniers mots de cette phrase, conscient qu'ils pourraient faire beaucoup de mal si jamais ils étaient mal interprétés par la jeune femme. « Si c'est vraiment ce que tu veux. » Je lui adressais un regard qui en disait long sur la situation dans laquelle nous nous trouvions, nous sortirons d'ici plus fort et unis que jamais ou bien nous sortirons avec la conviction que tout était finit.
Avalon R. Sweenage
△ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011△ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Ven 6 Jan - 22:53
« Ça aurait été beaucoup moins pratique c'est sur, et je ne suis pas fan des opérations. » Toujours et toujours des mots pour dédramatiser ce qui lui arrivait, et je ne dis rien pour ne pas déclencher une réaction que je ne souhaitais pas chez lui. C'était aussi que j'aimais en lui. Il était tout à fait sérieux, mais il savait quand il fallait dire ce genre de choses pour détendre les autres. Je retins cependant un sourire qui n'avait pas lieu d'être et qu'il aurait pu interpréter mal dans la situation dans laquelle nous étions à cet instant précis. La maigre discussion que nous avions dérivait petit à petit sur son état physique qui n'était pas idéal depuis qu'il était enfermé dans cette salle. En plus du manque de nourriture, il ne faisait plus d'entraînement physique. « Je pense ne pas avoir tout perdu. » Il était clair qu'il n'était pas non plus dans un état déplorable et totalement sans espoir. J'avais comme toujours rendu la situation bien plus tragique qu'elle ne l'était. Je le regardais alors pour évaluer de nouveau son état, malgré sa minceur il gardait tout de même une partie de sa vigueur. « Sûrement. Tu restes toujours plus fort que moi de toute façon. » Je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais dit cela. J'avais juste eu envie de détendre un peu les choses, mais je ne prêtai pas attention à cela plus longtemps et fit un tour dans la salle. Je lui demandais alors s'il n'était pas en état de sortir pour se changer un peu les idées, ne serait-ce que quelques minutes. « Je ne sais pas encore ce que je vais faire, je n'ai presque pas de nouvelles de l'extérieur alors … pour l'instant j'attends. .. Je .. Je fais des plans d'attaque pour m'occuper. » Des plans ? J'avais toujours voulu savoir à quoi ressemblait les occupations des rebelles, qui dans un sens je jalousais dans l'aventure qu'il vivait et non ma vie monotone. Mon visage s'illumina un peu de curiosité. « Je peux voir ? » Puis je me rendis compte immédiatement de ma bêtise. « Non, laisse. Moins j'en sais et mieux c'est pour nous tous. » Il était vrai que ce n'était pas dans mon intérêt, ni celui des rebelles du neuf que je sois au courant de e qu'ils pouvaient préparer. Même si je ne souhaitais pas cette situation, il y avait toujours des risques qui planaient au-dessus de nous et qui pouvaient nous rendre coupable de haute trahison contre le Capitole à tout instant.
Aiden me présenta sa blessure au genou alors qu'il m'expliquait ses évolutions. Il finit son explication par me demander si je m'inquiétais pour lui, mais je lui répondis par un discours au ton mélo-dramatique. Puis je m'étais enfuie dans la salle de bain. Cette fois-ci, j'avais finalement réussi à tout briser en quelques petites minutes. Alors que tout avait bien commencé, mes défauts avaient repris le dessus pour me rendre aussi froide qu'un glaçon. Je ne savais pas pourquoi je devenais comme cela quand la seule chose au monde que je désirais était d'être avec lui et de lui montrer que je l'aimais. J'étais partie sans un regard dans la salle de bain pour y noyer mon chagrin. C'était sûrement l'idée la plus bête qui pouvait exister à ce moment, alors qu'Aiden m'avait dit tant de belles choses que je ne pensais jamais entendre dans ma vie. Je restais dans la salle, pleurant mais essayant au maximum de rester silencieuse. Il ne venait pas, il n'allait pas me rejoindre et me laisser seule pour pleurer sur ma pauvre stupidité. Cependant, je ne pouvais pas lui en vouloir pour ce comportement, j'avais été exécrable face à toute ses tentatives de m'approcher ; alors à quoi pouvais-je m'attendre ? Il n'allait pas me plaindre tout le temps, lui aussi avait des problèmes, et bien pires. Les larmes finirent par couler plus abondamment, et je commençai à me mettre en colère contre moi-même lorsque j'eus la surprise de le voir. Il se laissa glisser le long du mur pour s'asseoir par terre et reposer son genou. « Ma mère a de suite deviner que j'étais amoureux de toi. Elle pouvait le lire dans mes yeux à chaque fois que je te voyais passer. » Pour la première fois depuis toujours, il parlait de sa mère. Jamais auparavant je ne l'avais entendu évoquer un souvenir ou une quelconque autre chose dont sa mère pouvait faire partie. Je crus voir un mince sourire se dessiner sur son visage, mais je n'eus pas le courage de répondre à ce qu'il disait. Je voulais l'écouter, je souhaitais en savoir plus sur lui ainsi que sur ses idées. « Tu lui ressembles beaucoup, à ta façon mais, vous êtes presque aussi têtues. » Ah ça oui pour être têtue, je l'étais. Je ne pouvais pas réellement savoir pour sa mère, je n'avais pas une mémoire très développée la concernant. Je ne me permis alors pas de faire un quelconque commentaire. Je m'assis cependant à côté de lui, sans pour autant le toucher. « Je suis aussi coupable dans l'histoire. J'aurai dû te parler avant d'engager Rumer .. J'aurai dû attendre avant de t'imposer ce baiser dans la forêt … » Je refusais ces paroles. Je n'étais pas d'accord, l'erreur ne venait en aucun cas de lui, mais plutôt de ma propre difficulté à accepter les choses que je n'avais pas moi-même décidées. J'aimais avoir le contrôle sur tout, et cette impuissance qu'il m'avait fait ressentir à ceux deux reprises m'avait fait faire la seule chose qu'il me restait : la fuite. Je lui fis comprendre mon désaccord en faisant un signe de tête. Puis je lui pris doucement la main, sans oser le regarder. « Je sais que Rumer t'aime Ava, et peu importe que vous ne soyez pas au summum de la communication, je sais que tu l'aimes aussi. » Il était vrai que je l'aimais comme personne. Ce n'était pas comparable à l'affection que j'avais pour Aiden, et tenter de l'expliquer était totalement inutile. C'était l'amour de deux sœurs qui, malgré les apparences, s'aimaient bien évidemment. J'étais tellement reconnaissante envers Aiden de tous ces mots. J'avais bien vu que la colère était montée jusqu'à lui, mais il persistait toujours à être là pour moi. A me dire qu'encore une fois je m'inquiétais pour rien du tout, et que je me faisais souffrir pour des choses qui n'avaient pas lieu d'être. Je serrais un peu plus sa main, de peur qu'il parte en me laissant là, dans mes pleurs qui ne cessaient plus. « On doit apprendre, c'est comme tout … On doit apprendre à être ensemble si …» Il avait du mal à terminer sa phrase, peut-être en avait-il honte ou peur. J'attendis patiemment qu'il termine son idée, pour que je puisse lui donner la meilleure des réponses qu'il devait attendre. « Si c'est vraiment ce que tu veux. » Il me regardait d'une façon nouvelle que je compris aussitôt. Il avait peur qu'une nouvelle fois je parte et m'enfuisse loin de lui et de cette crainte d'un sentiment trop fort que je ne maîtrisais pas. Mais je lui avais fait une promesse.
Je me mis alors devant lui, les deux genoux au sol, lui tenant toujours la main. Je ne pouvais pas le laisser dans cet état d'esprit, lui laisser croire que je m’enfuyais une nouvelle fois sous la pression des sentiments qui m'habitaient. Je ne pouvais pas. « Tu te souviens dans la forêt, tu m'as fait promettre de ne plus jamais m'enfuir. J'ai bien failli céder, encore une fois, à cette issue tellement plus simple ; mais je t'ai fait une promesse, je te trahirai jamais. » Je me rappelais tout ce que nous avions pu nous dire lorsque nous nous étions retrouvés coincés dans la forêt, je me souvenais même de notre petit jeu que j'avais finalement trouvé amusant avant que nous ayons à nous quitter. Il m'avait fait promettre que jamais plus je ne m'enfuirais devant lui si je n'arrivais plus à supporter tout cela. Et je tenais toujours mes promesses. « C'est juste que... je ne sais pas. Je n'ai jamais su être sincère et véritable avec les gens. J'ai toujours cette barrière qui gâche la vie de tous ceux qui essaient de s'approcher trop près, et la mienne par la même occasion. » Alors que j'avais essayé de garder mon calme en lui parlant, la fin de ma phrase fut marquée de nouveau par mes émotions. Mes peurs de le perdre étaient trop fortes, et je savais que je n'avais rien fait pour le mettre en confiance sur mes sentiments depuis que nous nous étions retrouvés dans cette salle. Tout devenait un cauchemar que j'avais provoqué moi-même sans le vouloir, c'était trop dur. « Aiden... je t'en supplie ne crois pas que j'ai changé depuis l'autre jour. » Les larmes coulèrent sur mes joues, je ne pouvais pas croire que nous en étions rendus là par ma faute. Je pris alors l'initiative de l'embrasser. Je posai délicatement une main sur son visage, et déposai mes lèvres sur les siennes pour échanger un baiser passionné, celui que j'aurai dû lui donner bien plus tôt pour effacer toutes ces craintes. Celui-ci prit fin au bout de quelques temps. Je lui souris et tentai un regard plein d'amour qui j'espérais serait suffisant pour lui assurer que tout allait bien. « On devrait peut-être retourné là-bas, ce sera plus confortable pour ta jambe. » Je lui tenais toujours la main, mais je dus la lâcher pour me relever. Il allait sûrement avoir des difficultés pour se relever, j'attendis alors qu'il se lève à son tour pour sortir de la pièce.
J'arrivai de nouveau dans la salle principale de cet endroit en sous-sol. La chaleur commençait à m'étouffer, ou peut-être était-ce l'impression d'enfermement, je ne savais pas. J'étais dans cette salle depuis à peine quelques temps et je me sentais déjà mal, oppressée et la chaleur était insoutenable. Il fallait dire aussi que j'avais sur moi l'un de ses gros pulls que nous sortions pour les temps très froids avec Rumer. Je l'ôtai donc rapidement, ne gardant sur moi qu'un t-shirt un peu trop large pour mon corps maigre de jeune fille. Je posai mon pull sur un des meubles lorsqu'Aiden sortit finalement de la salle de bain. Sa jambe semblait lui faire toujours autant mal, il fallait dire que je l'avais assez malmené en le faisant s'asseoir directement par terre dans la salle de bain. Je lui souris puis m'assis sur son lit, évitant avec précaution les taches de sang qui m'effrayaient quelque peu. « Bien sûr que tu m'as manqué. Tu me manques toujours. » Je baissais un peu le regard, n'étant pas très fière de ce que je disais ainsi que ce que j'allais dire. Je n'avais jamais ressenti ce manque, jamais je n'avais connu cette douleur au ventre qui vous tiraillait terriblement quand vous pensiez à la personne que vous aimiez. Toutes ces souffrances s'étaient imposées à moi ces derniers jours, sans lui. « Je veux me réveiller tous les matins en sentant ta présence à côté de moi, que tu me prennes dans tes bras quand j'ai peur ou que la douleur est trop forte. Je veux sentir tes mains sur ma taille, et tes lèvres sur les miennes. Je veux tout ça ! » J'avais honte de tout ça, alors qu'il n'y en avait aucune. Je l'aimais, c'était évident que ces contacts charnels étaient vitales pour que mes douleurs et inquiétudes ne prennent pas le dessus sur l'amour que je lui portais. J'étais une jeune fille qui n'avait jamais connu ce genre de choses, j'étais peut-être trop innocente pour cette relation. « Aiden... » Je n'étais toujours pas habituée à prononcer son nom, cela me demandait beaucoup d'efforts pour ne pas être submergée par des douleurs qui m'avaient envahis trop de fois par le passé. « Je t'aime tellement, je souffre trop de ne pas être avec toi. » Je sentais les douleurs au cœur me reprendre, ainsi que dans tout le corps. Je les détestais, mais pourtant c'étaient celles qui me faisaient réaliser à quel point Aiden comptait pour moi. Elles faisaient partie du marché. Le bonheur de ressentir cet amour devait être compensé par des souffrances. Les passions de l'amour me prenaient violemment, des années de rejet refaisaient surface.
Aiden S. Bregstone
△ correspondances : 1696 △ points : 2 △ multicomptes : - j. baÿs-galor △ à Panem depuis le : 09/10/2011△ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées. △ âge du personnage : - vingt-quatre ans. △ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Sam 7 Jan - 17:46
Il fallait toujours que je fasse passer l'humour avant tout dans une situation qui s'avérait dramatique ou dans un atmosphère froide comme celle dans laquelle nous étions plongés Avalon et moi. J'avais toujours fonctionné de cette manière, cherchant le bien là il ne pouvait se voir que du mal, essayant toujours d'être le plus optimiste possible, je préférais largement cette façon d'être à celle de certains de mes compagnons qui basaient les bras quand la situation devenait trop compliquée et que nous n'avions aucunes raisons d'y croire. Ils me l'avait souvent reproché, de me comporter de la sorte, ce pourquoi j'aimais la réaction d'Avalon qui ne dit rien à mes propos, sachant pertinemment que telle avait toujours été ma façon d'être. Ainsi j'avais entreprit un trait d'humour quant au fait qu'il me restait quand même de la ressource physique malgré les kilos que j'avais perdus. « Sûrement. Tu restes toujours plus fort que moi de toute façon. » Je sentis son regard se poser sur moi, comme si elle essayait de me passer aux rayons-x, cette pensée m'arracha un sourire bien que je ne le montrais pas forcément en l'exposant bêtement. Physiquement cela allait sans dire, j'avais profité d'une enfance plus riche en nourriture que les Sweenage ne l'avaient été et le corps de la jeune femme se voyait encore marqué par ce manque de nourriture qu'elle avait dut subir quelques temps, mais je n'étais pas sur d'être le plus fort d'entre nous deux, après tout je passais mes journées enfermé dans mon sous-sol, perdant un peu plus la tête à chacun de mes pas.
Mais peu m'importait qui était le plus fort des deux, nous étions arrivés à un point où cette force ne comptait plus puisque nous n'avions plus à nous fuir sans relâche, du moins c'était ce que je pensais avant qu'Avalon ne remette tout en question dans mon esprit. Pour faire fuir cette idée je lui parlais des plans que j'avais essayé d'élaborer afin de mettre en œuvre différentes tactiques pour de futures batailles, plan qui avaient tous échoués sous le lit sans jamais plus en ressortir. « Je peux voir ? » La voix de la jeune femme me sorti de mes pensées, j'affichais une moue dubitative quant à exposé mes plans aux yeux d'Avalon, après ils ne voulaient rien de plus que les égarement de mon esprit embrumé. « Non, laisse. Moins j'en sais et mieux c'est pour nous tous. » Je hochais la tête dans sa direction, il était vrai que sa sécurité aurait pût se trouver en danger si elle avait eu connaissance de ces plans. « Ce ne sont que les délires d'un homme jeune enfermé dans une pièce, rien de très intéressant. » Et puis l'atmosphère changea du tout au tout, Avalon repris la fuite devant moi comme je l'avais si souvent appréhender depuis son arrivée dans la pièce, il ne m'était jamais simple de la comprendre correctement, de pouvoir lire au fond de ses yeux ce qu'elle éprouvait réellement, si bien que je sentis la colère monter en moi quand elle pris la direction de la salle de bain. J'avais mis plusieurs minutes avant de me décider à la rejoindre, puis l'amour que j'éprouvais pour elle s'était emparé de moi et je m'étais élancé à sa suite. Votre vie passe et les gens qui en faisaient partis s'en vont, quelques fois ils vous reviennent de temps à autres mais dans la plupart des cas ils partent à jamais. Je ne sais pourquoi j'avais dévoilé à Avalon ces choses sur ma mère puisqu'assurément elle ne devait plus se souvenir de son visage, ni même des rares moments où elle avait du me voir en compagnie de ma génitrice, j'avais seulement éprouvé cette envie de lui en parler, de me remémorer des souvenirs que je pensais avoir enfermés au fond de moi. Avalon s'était assises à mes côtés pendant mon discours et avait serrait ma main dans la sienne tout du long, si bien que je pouvais sentir la colère se dissiper en moi.
Je savais pertinemment les liens qui l'unissait à sa sœur, et j'étais même le plus conscient de nous trois du lien entre Rumer et Avalon. La jeune femme serra ma main un peu plus fortement, ce qui me rassura dans le fait qu'elle n'avait pas pris mes paroles de travers, après tout je ne voulais en aucuns cas m'initier entre les sœurs Sweenage, si elles avaient des choses à se dire elles devaient se les dire en famille, j'étais loin de vouloir m'imposer dans ce cercle. Puis j'émis une parole qui me coûta beaucoup à dire, comme si les mots étaient restés coincés en travers de ma gorge, cependant je me devais de savoir, d'être conscient du fait qu'Avalon espérait la même chose que moi pour la relation que nous avions. La jeune femme se plaça devant moi, ses genoux de chaque côtés de mon corps, ne cessant de tenir ma main dans la sienne, je pouvais sentir que cet instant était d'une réelle importance pour nous deux, si bien que je la fixai directement dans les yeux. « Tu te souviens dans la forêt, tu m'as fait promettre de ne plus jamais m'enfuir. J'ai bien failli céder, encore une fois, à cette issue tellement plus simple ; mais je t'ai fait une promesse, je te trahirai jamais. » J'avais confiance en elle, je lui avait répété lorsque nous étions sorti de la forêt afin de rejoindre nos maisons respectives, cependant il était toujours agréable d'entendre ce genre de parole, si bien que je ne pût m'empêcher de lui adresser un demi-sourire de bonheur que je ne pouvais cacher. « Je me souviens oui, et je sais que tu n'ira pas à l'encontre de ce que tu m'as promis. Je t'ait déjà dit que je te faisait confiance. » De ma main libre je replaçais une des mèches rebelles de la jeune femme, ne cessant de lui sourire, attendant impatiemment le reste de ses paroles. « C'est juste que... je ne sais pas. Je n'ai jamais su être sincère et véritable avec les gens. J'ai toujours cette barrière qui gâche la vie de tous ceux qui essaient de s'approcher trop près, et la mienne par la même occasion. » Il était vrai que je n'avais jamais connu Avalon sans cette carapace qu'elle s'était formée après les décès successifs de son père et de Billie, il était rare qu'elle s'en débarrasse pour se montrer entière, presque nue, devant autrui, et je me sentais quelques peu fier d''avoir réussi à passer outre cette barrière dont elle parlait. « Il y a un début à tout. Je suis là pour toi Ava, pas contre toi. Je ferais toujours tout mon possible pour que tu soit heureuse, même si cela doit prendre des années avant que cette barrière ne cède. » J'avais toujours été des plus sincères avec Avalon, jamais je ne lui avait menti, jamais je ne le ferai. Je voulais qu'elle me moi tel que j'étais, sans artifices, sans mensonges, sans aucune retenue, il fallait que nous apprenions ensemble à vivre l'un avec l'autre. La fin de sa phrase avait été différente, comme si elle se retenait de na fondre en larmes, je serrais sa main dans la mienne, entremêlant mes doigts aux siens afin de lui montrer que j'étais toujours avec elle.
« Aiden... je t'en supplie ne crois pas que j'ai changé depuis l'autre jour. » J'éprouvais toujours la même sensation de picotement au fond du vendre quand Avalon prononçais mon prénom à voix haute, c'était une chose que je n'étais pas habituée à entendre mais qui faisait un bien fou à mon cœur douteux. Sans que je n'y attende Avalon déposa sa main sur mon visage, scellant ses lèvres aux miennes dans un baiser passionné, le genre de baiser que j'avais espéré recevoir la première que je l'avais embrasser aujourd'hui. Je lui rendis avec autant d'amour que j'en étais capable, essayant de ne pas gâcher ce moment par on ne sait quel moment de doute inutile qui se serait pas le bienvenu. Notre étreinte se brisa et je fermais les yeux un instant, conscient que ce genre de moment valait plus que n'importe quel autre, quand je les rouvris il ne me fût pas difficile d'apercevoir le sourire qu'abordait la jeune femme, sourire que je lui rendit sans aucune hésitation. « Merci. » J'avais prononcé ce dernier mot du bout de lèvres, comme un secret que l'on ne veut partager avec personne, ce moment n'appartenais qu'à nous et à personne d'autre. « On devrait peut-être retourné là-bas, ce sera plus confortable pour ta jambe. » Avalon se déroba à cette étreinte afin de se relever, il me fallu un peu plus de temps qu'à elle afin d'être de nouveau stable sur mes deux jambes, elle sortie la première, me laissant un instant seul dans la salle de bain pour quelques instant, le temps de retrouver un équilibre qui me permettrait d'avancer sans crainte de tomber.
Il devait sans faire une chaleur que je ne pouvais sentir puisqu'Avalon avait abandonnée son gros pull sur l'une des chaises qui trônait dans la salle, je ne pouvais pas en dire autant pour ma part puisque je m'étais accommodé à cette chaleur lourde qui faisait apparition de temps à autre dans cette pièce sans fenêtre. Cependant, la vision du corps de la jeune femme me donna soudainement chaud, bien que j'en avait vu plus que de raison lorsque nous étions dans la forêt et qu'elle m'avait soigné avec son t-shirt après ma bêtise d'être sorti seul, pourtant j'avais toujours un peu de mal à imaginer Avalon de cette façon, sans doute à cause du manque de connaissant que j'avais dans la matière. Elle s'essaya sur l'un des coins du lit, évitant tout contact avec les tâches de sang qui s'étaient éparpillées sur les draps, je ne mit pas longtemps à la rejoindre, essayant tant bien que mal de recouvrir le lit avec l'une des couvertures afin de pas perturber un peu plus Avalon. « Bien sûr que tu m'as manqué. Tu me manques toujours. » Ces paroles me heurtèrent, même si j'avais espéré les entendre plus d'une fois aujourd'hui elle avaient maintenant une sonorité différente que j'appréciais énormément. « Heureux de l'appendre Sweenage. » Je lui adressais un sourire heureux avant de m'installer à ses côtés, laissant en dehors du lit mon genou blessé. Il m'étais très dur de décrocher mon regard de son visage, j'étais comme absorbé par la beauté simple qu'il dégageait que j'avais toujours aimé. « Je veux me réveiller tous les matins en sentant ta présence à côté de moi, que tu me prennes dans tes bras quand j'ai peur ou que la douleur est trop forte. Je veux sentir tes mains sur ma taille, et tes lèvres sur les miennes. Je veux tout ça! » J'avais beau essayé de contenir mes émotions il me fût très dur de ne pas émettre un seul sourire à l'entente de cette phrase, et je savais pertinemment que mes yeux s'étaient eux-mêmes trahit rayonnant plus que de raison. Mon souffle était court, comme après un effort physique conséquent, je pouvais sentir me cœur battre plus que de raison dans ma poitrine et j'avais cette sensation de bien-être au creux du ventre.
« Tu l'aura Ava. Je veux me donner tout entier à toi, sans peur, sans mensonges. » Mes mots sortaient d'eux-mêmes, tous ces mots que j'avais imaginé lui dire sans en avoir l'occasion, toutes ces choses que je voulais vivre avec elle, tout ça était en train de ressortir en moi comme l'éruption d'un volcan. « Tu peut faire ce que tu veux de moi, je t'appartiens, je te veux toi, je te désire également … Je .. Je veux tout te donner. » Je me sentais prêt, je pouvais le sentir au fond de mon ventre et de mon cœur, quelque chose venait se s'enclencher, quelque chose qui me rendit subitement plus heureux. « Aiden... » Des frissons avaient pris place sur mes bras, me je ne laissait pas ce changement me distraire, il n'y avait pas eu de moment plus heureux dans toute mon existence jusqu'à présent, je voulais que cette sensation dure en moi. « Je t'aime tellement, je souffre trop de ne pas être avec toi. » Je pouvais sentir les larmes monter à mes paupières mais je ne voulais en aucun cas les laisser s'échapper, ce moment était bien trop important pour que je me montre sensible de nouveau. Ma main se fraya un passage jusqu'à la cuisse de la jeune femme, un peu en dessous de sa taille, je ne voulais que ce geste ne soit vu comme inapproprié, ce pourquoi je fis très attention à ne pas paraître rustre ou mal-élevé.
« Je t'aime moi aussi, il faut que l'on profite des moments que l'on à ensemble. » Je voulais que cet instant soit aussi spécial pour Avalon qui l'était pour moi, et sans allais-je faire une grande erreur mais je ne pouvais décemment supporter de rester ainsi sans le moindre geste. « Tu es ce qui compte le plus pour moi Ava. » D'un mouvement sûr de moi, qui pourrait me coûter cher si rien ne se déroulait comme prévu, je scellais mes lèvres à celles de la jeune femme, entreprenant un baiser qui était loin de ce que nous avions partagés auparavant, plus passionné, plus désireux et plus fort que les autres, ma main s'emparant de sa taille, la serrant avec ardeur, essayant de ne pas commettre un geste qui pourrait me coûter ma relation avec Avalon. Cependant, je sentis une chaleur différente s'initier en moi, quelque chose que je n'avais jamais connu auparavant, plus cette chaleur montait en moi et plus j'avais cette envie de partager beaucoup plus avec Avalon. Mes lèvre s'emparèrent de son cou sans que je ne sache si mon geste était déplacé ou non, ne sentant pas la gêne de la jeune femme, cependant je m'arrêtais de moi-même avec cette peur consciente d'en avoir trop fait. « Excuse-moi … Je … C'est nouveau pour moi … »
Avalon R. Sweenage
△ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011△ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Dim 8 Jan - 1:32
Nous avions le genre de discussions froides comme auparavant, même si celle-ci était plus longue. C'était moi qui provoquait cette pesanteur, j'en avais bien conscience. Mais je tentais désespérément de prendre le dessus pour arranger tout ça. Je venais de lui demander la possibilité de voir à quoi il s'était occupé ces quelques jours, puis je me repris lorsque je compris que c'était une bien mauvaise idée. Aiden montra son accord. « Ce ne sont que les délires d'un homme jeune enfermé dans une pièce, rien de très intéressant. » Je n'étais d'accord avec cela, il avait sûrement de bonnes idées pour être à la tête du groupe du Neuf. Mais je n'avais pas pris pas part au lancement d'un débat inutile qui nous aurait énervé l'un contre l'autre. Non, j'avais choisi une solution bien plus simple et lâche. J'avais fui. J'étais partie dans la salle de bain pour éviter son regard qui me mettait mal à l'aise. La situation avait été totalement différente dans la forêt, mais dans cette pièce tout semblait tout réel et je n'arrivais plus à tout assumer. Sous mes airs de jeune fille sans cœur, j'étais bien faible, totalement incapable de gérer une relation qui allait plus loin que de simples salutation polies. Aiden m'avait rejoint, et se mit à parler de sa mère et de me rassurer sur mes liens avec Rumer. Je lui pris la main pour lui faire comprendre que, même si les mots n'étaient pas là, le cœur ressentait bien plus. Puis lorsqu'il termina ses paroles, je décidai de me bouger un peu pour ne pas tout faire clapoter.
Je savais pertinemment que je me répétais continuellement à lui rappeler ces anciennes promesses, mais j'en avais besoin pour me convaincre moi-même que c'était la meilleure chose pour nous deux. Il souriait à mes paroles, et rien ne pouvait me rendre plus heureuse que de le voir ainsi. « Je me souviens oui, et je sais que tu n'ira pas à l'encontre de ce que tu m'as promis. Je t'ai déjà dit que je te faisait confiance. » Il replaça une de mes mèches de cheveux indomptables, et continuait à me sourire. Je ne pus m'empêcher de lui rendre, même si mon visage se ferma un peu plus lorsque j'entrepris de lui parler des mes problèmes relationnels qu'il connaissait que trop bien. « Il y a un début à tout. Je suis là pour toi Ava, pas contre toi. Je ferais toujours tout mon possible pour que tu sois heureuse, même si cela doit prendre des années avant que cette barrière ne cède. » Les paroles qu'Aiden venaient de prononcer me firent un bien fou. Je savais qu'il était là pour moi, mais c'était sans lassitude que je l'entendais de nouveau. Je sentis ses doigts s'entremêler aux miens, ce qui me donna encore plus de mal à retenir mes pleurs lorsque je voulus de manière dissimulée m'excuser une nouvelle fois pour ma maladresse qui avait failli nous coûter beaucoup aujourd'hui. Je ne lui laissai cependant pas le temps de me répondre, et me lançai dans un long baiser qui devait tout arranger, mais aussi lui prouver que mon amour était toujours aussi présent. Il me rendit ce baiser, qui fut sûrement l'un des plus beaux que nous avions partagé jusque là. Puis celui-ci prit fin et nous échangeâmes un sourire. « Merci. » Je souris encore plus à ce mot puisque je réalisais qu'il avait véritablement cru me perdre quelques minutes plus tôt. J'émis ensuite l'idée de quitter cette salle de bain qui n'était pas très confortable pour une discussion, mais surtout pour son genou.
Il y avait une chaleur oppressante dans cette pièce si bien que je ne pris pas la peine de réfléchir et enlevai mon pull pour me sentir mieux. Je sentais Aiden qui me regardait, se remémorant sûrement l'instant où je m'étais dévêtue pour pouvoir le soigner un peu mieux. Cela me mettait mal à l'aise, et je ne me retournai donc pas pour le regarder avant d'être assise sur le lit qu'il occupait depuis maintenant des journées. Alors que j'étais à peine assise, il s'approcha et dissimula sous une couverture les quelques taches de sang présentes. Je répondis à la question qu'il m'avait posé avant que je dérobe à son regard pour aller dans la pièce annexe. « Heureux de l'appendre Sweenage. » Il reprenait ce petit ton que j'adorais en m'interpellant par mon patronyme. Il me sourit avant de s'asseoir à mes côtés. « Comme si tu ne le savais pas déjà Bregstone... Je ne serais pas venue si tu ne m'avais pas manqué. » Ma phrase se ponctua par un sourire, marqué par une gêne de le voir me regarder avec tant d'insistance. Ces jours à m'inquiéter pour lui étaient devenus insoutenables, il avait bien fait de me faire venir à sa rencontre, sinon je serais devenue folle. Je partis ensuite dans un délire qui était sorti sans même que j'y prête attention. Dans un sens, je pouvais remercier mon impulsivité qui me faisait dire parfois bien plus que je ne le voulais, alors que ces pensées étaient tout à fait réelles et qu'il fallait qu'elles soient exprimées. J'avais honte de dire que j'étais si dépendante de ces contacts physiques, que je ne pouvais pas me sentir bien quand il n'était pas là pour me serrer dans ses bras. Mais je le dis quand même puisque cela me démangeaient trop. Après avoir trop gardé en moi certaines choses, il fallait qu'elles sortent pour que je me sente mieux et que je puisse lui permettre de me croire encore plus et ne de plus avoir peur sur nous deux et mes sentiments pour lui. Je remarquai que ces mots avaient un impact que je n'avais peut-être pas imaginé, mais je ne décidai pas pour autant de me défaire de cette situation en partant.
« Tu l'auras Ava. Je veux me donner tout entier à toi, sans peur, sans mensonges. » Je sentais bien que la situation tournait vers un niveau que je n'avais jamais imaginé vivre, et encore moins avec lui. J'avais remarqué que sa respiration était plus rapide que d'habitude, et la mienne en fit quelque peu de même. « Tu peux faire ce que tu veux de moi, je t'appartiens, je te veux toi, je te désire également … Je .. Je veux tout te donner. » Nous étions rendu à ce stade qui m'effrayaient tant, mais dont je ne pouvais nier mon envie. Dès la forêt j'avais ressenti cette tension qui pouvait exister, quand j'avais posé ma main sur son corps, cependant je n'avais jamais eu la moindre pensée sur une telle évolution possible. J'étais sûrement trop naïve pour imaginer Aiden autrement qu'un ami à qui je pouvais dire tout ce que je ressentais. Non, c'était tout d'abord la personne que j'aimais, il était alors évident qu'un désir physique s'installait petit à petit, attisé par le manque et les inquiétudes que nous avions ressenti depuis de longues journées. Il glissa délicatement sa main sur ma cuisse, ce qui me remit les idées encore plus en désordre, totalement folles. Dès l'instant du contact, j'avais ressenti cette chose dans tout le corps, une sensation que je ne pouvais décrire et qui me rendait éprise d'un trouble nouveau et déstabilisant. Je fermai les yeux pour tenter de me contrôler, mais déposai tout de même ma main sur la sienne, la serrant très fort pour essayer de libérer ce désir, sans pour autant la déplacer. « Je t'aime moi aussi, il faut que l'on profite des moments que l'on à ensemble. » Même si mon esprit était entièrement accaparé par la situation qui se profilait, je compris ses mots. Il était vrai que nous n'étions pas dans une relation très sûre et que tout pouvait arriver, même le pire. Bien évidemment ce n'était pas ce que nous souhaitions, mais il fallait en être conscients. « Tu es ce qui compte le plus pour moi Ava. » Je n'eus même pas le temps de comprendre ses paroles qu'il s'était élancé. Il déposa ses lèvres sur les miennes, et nous échangeâmes un baiser fougueux. Pas le genre que nous avions eu avant, mais plutôt du genre des deux amants qui ne voulaient plus jamais se quitter. Il s’empara de ma taille et me serra fortement. J'étais totalement impuissante sous son emprise, ce qui me fit lui rendre encore plus tout ce qu'il pouvait me donner. Mon cœur battait plus vite que je ne pouvais le croire possible, étant à la limite de la paralysie tellement l'effort qu'il faisait fatiguait mon corps. Aiden sépara se lèvres des miennes pour atteindre mon cou. La sensation était totalement inédite, je sentais tout mon corps trembler, ma respiration s'accélérer très rapidement et mon cœur taper de plus en plus fort sur ma poitrine. Je fermais les yeux pour être sûre de ne perdre aucun instant. J'échouais lamentablement à refouler le désir qui me prenait, mais Aiden coupa cet instant. « Excuse-moi … Je … C'est nouveau pour moi … »
Pourquoi s'excusait-il ? Il devait bien se douter que moi aussi je n'étais pas vraiment experte en la matière. Je n'avais que faire de savoir s'il avait déjà eu ce genre de relations, même si j'avais cru comprendre que ce n'était pas le cas. Je ne pouvais décemment pas le laisser dans cette gêne sans lui adresser quelques mots. « J'ai bien peur que nous soyons deux... » Je sentis mes joues me brûler. Tout ça était tellement gênant, mais à la fois je n'éprouvais aucun regret. Je voulais tout comme lui que nous passions cette étape, même si notre relation allait en être changée du tout au tout. Je lui souris et me mis à rire nerveusement avant de l'embrasser une nouvelle fois, un peu moins ardemment qu'avant. Étant totalement consciente qu'il n'allait pas en rester là, je me dégageai de notre étreinte et lui lançai un regard un peu gêné. Gênée, par ce que j'allais faire juste après. J'étais juste devant lui, je pris mon courage à deux mains et ôtai mon t-shirt informe assez rapidement. J'étais une nouvelle fois en sous-vêtements devant lui, sauf que cette fois-ci le contexte était à l'opposé. Nous n'étions plus aux moments où, dans un manque d'idées, j'avais dû utiliser mon propre t-shirt pour soigner sa plaie. Non, je désirais vraiment me montrer ainsi à ses yeux, même si je ne pouvais m'empêcher de ressentir cet embarras qui me prenait dans tout le corps. « Désolée pour ma maigreur... » J'avais repris cet air tout timide, parlant peu fort et évitant son regard même si je finissais toujours par retrouver ses yeux. Je pris quelques secondes pour apprivoiser cette peur puis me rapprochai de lui. Je lui tenais le visage, et lui offrit un baiser aussi fougueux que celui qu'il m'avait donné avant, peut-être même plus. Cette fois-ci, je sentais directement ses mains posées sur ma peau et cette sensation me traversait tout le corps. Mon cœur ne cessait de battre, toujours de plus en plus vite si bien que je crus qu'il allait exploser dans ma poitrine. Mon corps était brûlant, je sentais la chaleur sous ses mains, et rien ne pouvait plus maintenant me faire fuir loin de cette situation. Non. Plus rien. J'étais toute à lui.
Aiden S. Bregstone
△ correspondances : 1696 △ points : 2 △ multicomptes : - j. baÿs-galor △ à Panem depuis le : 09/10/2011△ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées. △ âge du personnage : - vingt-quatre ans. △ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Dim 8 Jan - 14:25
Ma respiration se faisait haletante, tout mon corps était aux aguets, tendu comme la flèche d'un arc, et je pouvais sentir mon cœur battre plus que de raison au fond de ma poitrine. Cette sensation était nouvelle pour moi, si bien que j'avais de plus en plus de mal à contrôler les passions et les désirs qui montaient en moi à mesure que je m'approchais d'Avalon. J'étais déjà parvenu à garder le contrôle en glissant ma main le long de sa cuisse, même si il m'avait fallu promulguer des efforts considérables pour essayer de garder un total contrôle de mes pensées et de mes envies. La jeune femme semblait autant touchée de moi, je pût le constater quand elle posa sa main sur la mienne et la serra fortement. Il était d'usage que les adolescents de notre âge, épris d'un sentiment d'amour des plus profond, se veulent de passer un cap dans leur relation, cependant j'avais constamment cette peur d'en faire trop, de ne pas être capable de gérer ce genre de situation en compagnie d'Avalon, alors quand elle posa sa main sur la mienne et que je la vis fermer les yeux à son tour, cela me rassura quelques peu sur le fait qu'elle ressentait la même chose que moi à cet instant. À peine avais-je fini ma phrase que cette excitation s'empara de moi, je m'élançais vers la jeune femme et lui donnait un baiser plus désireux et fort que tous ceux que nous avions échangés jusqu'à présent. Comme deux êtres tellement attirés l'un par l'autre ils nous étaient difficiles de résister à ce genre de tentations, après tout le manque et que l'inquiétude que nous avions ressenti des jours durant ne faisaient qu'augmenter le désir que nous avions. Avalon me rendit mes avances, ce qui me rassura, alors que je saisissait sa taille entre mes mains je pouvais sentir mon corps se mettre à trembler du tout au tout et la chaleur me monter à la tête. Je détachais mes lèvres des siennes pour prendre place dans son cou, je pouvais sentir le corps d'Avalon trembler sous mes mains, tout comme le mien quelques instants plus tôt, ce fait me réfréna dans mes avances et je séparais subitement notre étreinte.
Le rouge m'était monté au joues et je me répandais en excuses, avouant à Avalon que c'était bien la première fois que ce genre de pulsions prenaient par en moi, contrairement à ma peur de la voir fuir à nouveau, Avalon se tenait toujours devant moi, moins gênée que ce à quoi je m'attendais mais je pouvais tout de même décerné le rouge sur ses pommettes. « J'ai bien peur que nous soyons deux... » Cette réponse me toucha par son honnête et sa simplicité, il est vrai que je n'avais jamais connu Avalon avec un autre homme, comme elle ne m'avait jamais vu avec une autre femme. J'étais tout bonnement heureux d'être à ce point proche de la personne dont j'étais amoureux, si bien que je ne pût m'empêcher de sourire. Avalon me souri à son tour et se pencha sur mes lèvres pour m'arracher un baiser, plus doux, plus calme que celui que nous avions échangés quelques minutes auparavant. Mon corps s'était arrêté de trembler, mes pommettes avaient repris leur couleur mais je pouvais toujours sentir ce désir que j'avais envers elle et qui me bouillonnait dans les veines. « Il faut bien que l'on apprenne. » Mes propres paroles me firent sourire, comme un écho à ce que j'avais dit à Avalon quelques temps plus tôt sur le fait que nous devions apprendre à être ensemble, et cette situation faisait partie des choses que l'on se devait d'éprouver tout deux de la même manière, je ne voulais surtout pas engager quelque chose du genre si Avalon n'était pas prête à me suivre. Cependant, et à ma plus grande surprise, la jeune femme se dévoila à moi en se séparant de son t-shirt, me laissant ainsi une vue nouvelle sur son corps que je désirais tant. J'essayais tant bien que mal de ne pas me comporter en rustre, comme ces hommes qui se permettent certains gestes déplacés envers les femmes, mais mon regard dérivait de tant à autre et je me portais à croire qu'Avalon n'avait pas fait ça pour que mon regard l'évite tout bonnement. « Désolée pour ma maigreur... » Mon regard se fixa dans le sien, comme pour essayait de lui faire comprendre que tout ça m'importait peu. Avalon avait un ton des plus discret, timide, qui me fit sourire un peu plus. « Tu es parfaite. » Je voulais qu'elle croit en mes paroles et qu'elle soit sûre d'elle-même, assez en tout cas pour ne pas avoir peur de se montrer à moi comme elle venait de le faire.
La jeune femme repris les devants en attrapant mon visage, scellant ses lèvres aux miennes dans un baiser encore plus désireux que celui que je lui avait donné en premier lieu, je l'attrapais par la taille afin qu'elle prenne place au-dessus de moi, qui ne pouvais toujours faire de grands mouvement à cause de mon genou. Mes mains partirent à la rencontre de sa peau, effleurant son dos du bout des doigts, cherchant un contact physique avec n'importe quelle surface qui se trouvait à mon contact. Je sentais mon cœur battre de plus en plus dans ma poitrine, près à exploser à la moindre palpitation de trop, mon corps n'en était que plus attiré vers celui d'Avalon, je retrouvais avec plaisir le cou de la jeune femme, déposant mes lèvres à différents endroit de son corps, inlassablement désireux d'en découvrir plus. D'un geste confiant je séparais notre étreinte pour quelques secondes, laissant à mon tour le droit à Avalon de découvrir mon corps avec plus d'intensité, je me séparais de mon t-shirt que je jetait hors de lit avant de saisir de nouveau les lèvres de la jeune femme. Il n'y avait pas eu de moment plus heureux, plus simple et plus concret dans toute mon existence, j'étais comblé de bonheur, si bien que cela devait se ressentir dans les baisers que je donnais à Avalon. Les instants qui suivirent, ces instants où je me sentais plus vivant et plus heureux, tout ça n'appartenais alors qu'à nous, nos deux corps en symbiose parfaite et nos deux âmes liées maintenant à jamais, cet instant était notre, j'étais sien, à jamais.
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Le souffle chaud de la jeune femme traînait dans mon cou, je pouvais sentir son corps sur le mien, effleurant de mes doigts sa peau, telles étaient les seules choses qui comptait pour moi à ce moment précis. Je ne voulais pas ouvrir les yeux, de peur que tout ça n'eut était qu'un rêve et que la réalité revienne me frapper dans pleine face, ce pourquoi, même si j'étais totalement éveillé, je gardais les yeux fermés, laissant la chaleur et le bonheur m'envahir complètement. C'était bien la première fois que je me sentais à ce point reposé, comme si une vague de bien-être incessant virevoltant dans votre corps, tout était si clair, je n'avais jamais été autant sur de mes sentiments concernant Avalon, maintenant il n'y avait plus aucuns doutes, je ne pouvais plus me passer d'elle, pour le reste de mes jours. Je resserrais mon étreinte sur elle, ouvrant un yeux timide avant de savoir si elle était endormie à mes côtés ou bien si comme moi elle n'avait pas réussi à fermer l'œil à cause de cette sensation de bonheur étonnamment agréable. « Comment tu te sens ? » Je voulais connaître les sentiments qui évoluaient en elle, savoir tout ce qu'elle pensais, les effets qu'elle pouvait bien ressentir, je voulais tout connaître sur le bout des doigts. Je déposais un baiser sur son front tout en remettant en place une de ses mèches rebelles que j'aimais tant, à vrai dire j'aimais tout ce qui pouvait bien faire parti d'elle, autant physiquement que mentalement, et cette pensée m'arracha un sourire qui je lui adressais avec bonheur et amour. « Je crois que je n'ai jamais été aussi bien de toute ma vie. » Je tournais la tête en direction du plafond, savourant les instants que nous avions ensemble avant que la dure réalité revienne frapper, cette pensée m'envahit pendant quelques instants, Avalon devrait repartir d'ici afin de ne pas éveiller la curiosité des pacificateurs et je me retrouverais donc de nouveau seul ici. Je chassais cette de ma tête et reporta mon attention sur la jeune femme qui se tenait toujours à mes côtés, mes doigts effleurant toujours sa peau.
Mon regard se fixa dans le sien et ma main se déposa sur son visage, je m'approchais pour déposer un doux baiser sur ses lèvres, bien différents de tous ceux que nous avions échangés plus tôt. « Je trouve qu'on apprend plutôt bien. » J'osais un rire plus nerveux qu'autre chose, ne voulant pas gêner la jeune femme même si après tout ce qui nous avions vécu ensemble il me semblait impossible que nous ressentions encore ce genre de gêne. « Je ne veux pas que ce moment prenne fin. Je voudrais que tu restes dans mes bras pour toujours. » Cette peur de la voir partir reviens me frapper un peu plus si bien que j'avais besoin de lui faire partager afin d'entendre ses mots sur le sujet, sachant pertinemment que nous avions encore du temps devant nous avant qu'elle ne parte. J'attrapais ses lèvres de nouveau, c'était comme une attraction permanente vers elle que je ne pouvais nier, il m'était impossible de faire quoi que se soit contre ce genre de désir. Cependant, ce fût mon ventre gargouillant qui sépara notre étreinte, un sourire d'enfant se dessina sur mes lèvres alors que mon estomac s'empressait de me rappeler à l'ordre. « Tu as faim ? Je crois qu'il me reste des pommes … enfin je crois. » C'est douloureusement que je séparais mon corps de celui de la jeune femme, saisissant mes vêtements au passage et m'habillant à la hâte. Ma réserve de nourriture n'était pas grande mais mon père n'allait pas tarder à m'apporter à manger, si bien que je pouvais me permettre de piocher dedans sans hésitation. Mon regard se reporta sur la jeune femme tandis que je croquais un morceau de pomme, je repris place à ses côtés et lui adressa un sourire des plus amoureux. Rien au monde n'aurait pût mettre fin à mon bonheur.
Avalon R. Sweenage
△ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011△ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Dim 8 Jan - 20:24
Le moment était plus calme, nous nous étions séparés même si le désir était toujours autant palpable dans la situation. Nous avions tous les deux plus ou moins avoué notre innocence face à cette nouvelle relation, même si nous étions conscients que l'un et l'autre n'avait jamais connu personne d'autre. « Il faut bien que l'on apprenne. » Il souriait à ses paroles, et peut-être même à cette situation qui, il fallait l'avouer, même s'il était embarrassante par notre manque d'expérience, n'était pas pour nous déplaire. La décision se prenait maintenant, continuer ou bien tout arrêter net. Je sentais que ces mots étaient aussi là pour me donner une issue si jamais je n'étais pas prête à franchir ce nouveau cap. Il était drôle de penser que, quelques semaines plus tôt, nous étions plus qu'indifférents l'un à l'autre jusqu'aux insultes, qu'en une journée nous avions tout avoué, et que maintenant nous allions devenir de véritables amants. Je ne pouvais décemment mettre fin à tout cela, maintenant. Et de toute façon, je n'en avais aucune envie. J'enlevai mon t-shirt pour dévoiler une nouvelle fois mon sous-vêtement. Aiden ne pouvait pas retenir son regard de dévier à mon corps de jeune femme, et de toute façon je n'avais pas fait cela juste parce que la chaleur me prenait. Je rougissais tout de même, m'excusant de ce corps maigre peu agréable pour l'oeil. Il souriait, me rassurant de cet air qui m'avait toujours rendue folle de lui. Il n'était pas comme les autres dont on entendait parfois parler, il était vraiment conscient de ma personne et de tout ce que je pouvais ressentir.« Tu es parfaite. » J'eus de nouveau cette expression enfantine qui se manifestait quand on parlait de vous alors que vous étiez présent. Cette gêne de l'intérêt qu'on pouvait vous porter, mais qui au fond vous comblait énormément. Je ne lui répondis pas, ne sachant que dire, mais l'embrassai.
Ce baiser était encore plus fort, bien plus désireux que tout autre mot ou geste. Il m'attrapa par la taille, me déplaçant d'un geste sûr sur lui. Je souris en pensant que j'avais bien raison quant à sa force, et qu'il était sûrement loin d'être la personne la plus faible d'entre nous. Sentir cette pression de ses mains sur ma peau, puis ses doigts remonter dans mon dos ne pouvait avoir de valeurs, c'était tout simplement la plus belle des sensations que j'avais connu. Je sentais nos cœurs battre dans le même rythme accéléré, ainsi que cette chaleur qui se dégageait de nos corps, mais rien ne me gênait. Il m'embrassait dans le cou que je lui laissais prendre avec plaisir, puis ailleurs. Tous mes sens étaient en alerte, mais il brisa cette étreinte. Il enleva rapidement son t-shirt à son tour, dévoilant ainsi un corps que j'avais déjà vu auparavant. J'y déposai mes mains sans complexe, dessinant de mes mains des mouvements brefs ayant pour but de redécouvrir cette musculature qui avait quelque peu fondue, mais aussi de sentir cette ancienne blessure qui n'était qu'une cicatrice maintenant. Nos lèvres se retrouvèrent impatiemment, toujours aussi désireuses. Je me serrais contre son corps, l'embrassant à mon tour dans son cou mais je ne pus m'empêcher de rejoindre ses lèvres qui me manquaient déjà trop. Rien ne pouvait exprimer cela, aucun mot n'existait pour décrire ce que nous vivions. L'instant était parfait, tout comme le fut la suite. Je partageais cela avec Aiden, je ne pouvais être plus comblée par ce que je vivais. Nous étions maintenant liés par bien plus qu'une simple relation. Il était celui qui avait réussi à briser toutes ces craintes que je mettais entre moi et les gens, celui qui avait obtenu de moi bien plus que je ne pensais pouvoir donner. Il était juste celui que j'attendais.
***
Ma première fois s'était passée sur un lit plein de sang, dans une salle en sous-sol qui ressemblait plus à une prison qu'autre chose. C'était sûrement glauque, mais pas pour moi. C'était même le plus beau moment de mon existence. Aiden était à mes côtés, passant le bout de ses doigts sur ma peau. Même si j'étais dans un état proche du sommeil, je pouvais sentir ces frissons qui me traversaient dès que sa peau entrait en contact avec la mienne. Il était clair que tout ce que nous avions ressenti et que nous ressentions encore maintenant n'était pas prêt de s'effacer. Le bonheur était total et inoubliable. Il resserra notre étreinte, rapprochant encore plus nos corps. « Comment tu te sens ? » Il m'était impossible de mettre des mots sur ce que je ressentais. Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre pour que ce soit le plus juste possible et le plus véritable. Je me contentai de lui laisser un baiser dans le cou,n'ayant pas le courage de bouger pour atteindre ses lèvres. « Je t'aime » Je lui répondis dans un murmure, reprenant ma place auprès de son corps et reprenant ma somnolence, chose que je n'avais jamais connu et qui m'apportait une sensation de repos qui me manquait tellement depuis des années. Il m'embrassa sur le front, replaçant une mèche de cheveux toujours aussi rebelle. « Je crois que je n'ai jamais été aussi bien de toute ma vie. » Il me souriait, tout était parfait. C'était aussi le plus bel instant que je vivais, et je ne pouvais dorénavant plus douter quant à ce que je pouvais éprouver pour lui. J'étais sûre que ce n'était pas une illusion qui me faisait seulement me sentir mieux, non c'était un amour sincère et véritable qui ne demandait qu'à s'exprimer. Je posais ma main sur son torse, puis fermait mes yeux, tentant de chercher un sommeil qui pour une fois n'était plus agité par des peurs paralysantes. Je sentais toujours ses mains sur moi, c'était tout ce dont j'avais besoin pour me sentir bien. J'étais en sécurité avec lui, et je voulais que rien ne nous arrache à cela. Je chassais toutes les pensées qui me rappelaient cependant que cet instant n'allait pas durer et que je devrais le quitter à un moment. Je faisais tout pour que ce moment parfait reste graver dans ma mémoire et qu'il ne soit en aucun cas gâché par nos inquiétudes maladives.
Malgré mon envie de sombrer dans un sommeil bienveillant, mon esprit n'était pas enclin à l'accepter. Je gardais les yeux ouverts, puis reçut sa main sur mon visage comme la plus belle chose. J'étais comme dans une bulle avec lui que rien ne pouvait briser, et qui rendait chaque geste ou mot des plus beaux. Il déposa un baiser délicat sur mes lèvres. « Je trouve qu'on apprend plutôt bien. » Il se mit à rire quelque peu, et je ne pus contenir mes propres rires à l'entente de cette phrase. « Totalement d'accord! » Toute gêne s'était effondrée entre nous, comme si les instants précédents nous avait liés pour ne faire qu'un à jamais. J'avais maintenant cette assurance de pouvoir tout lui confier, jusqu'à la chose qui pouvait me rendre très embarrassée. C'était tout simplement la relation rêvée que je pouvais avoir avec Aiden. « Je ne veux pas que ce moment prenne fin. Je voudrais que tu restes dans mes bras pour toujours. » Il nous était tellement difficile de chasser ces inquiétudes permanentes sur une possible séparation qui nous briserait. Je ne pouvais que le comprendre puisque j'y pensais aussi. Il m'embrassa une nouvelle fois, chose qui ne me déplut nullement. Nous étions totalement inséparable. « Moi aussi, tu peux en être sûr. » Je lui rendis un baiser tout aussi délicat, et lui souris pour le rassurer et lui faire comprendre que tout allait bien pour l'instant, nous n'avions pas à nous soucier de l'avenir. La faim commençait à le prendre, et un sourire enfantin se dessina sur son son visage. « Tu as faim ? Je crois qu'il me reste des pommes … enfin je crois. » Je lui souriais aussi, laissant même échapper un petit rire. Je détournai le regard quand il se sépara de moi pour se relever. « Si tu veux, mais je n'ai pas très faim. » Il était maintenant habillé, et je lui adressais un sourire, toujours étendue sous les draps. Il était vrai que la faim ne me prenait pas, pourtant cela faisait longtemps que je n'avais pas réellement avalé quelque chose. Je remontais le drap qui s'était quelque peu dérobé sur mon dos, n'aimant pas vraiment la situation qui pouvait dévoiler ma poitrine à chaque faux mouvement de ma part. Aiden croqua dans la pomme qu'il venait de prendre puis se rapprocha de moi en m'adressant un de ses plus beaux sourires. J'étais littéralement aux anges.
Je pris avec attention le drap, sans me préoccuper du sang qui pouvait y être présent. Je le plaçai au-dessus de ma poitrine pour ne pas dévoiler ma nudité toute entière à Aiden. Même si nous avions franchi le cap d'une relation charnelle, je ne tenais pas à jouer les exhibitionnistes devant lui. Je me relevai un peu, lui prenant dans un sourire joueur sa pomme. « Voyons voir si cette pomme est si bonne qu'elle n'y paraît... » Je continuai de lui adresser un regard plus que joueur, puis croquai dans le fruit. Elle était plus que délicieuse, je n'en avais jamais mangé d'aussi bonne. Mon plaisir pouvait paraître bien original après tout. Mais les fruits n'étaient pas le genre de mets que j'avais l'habitude de prendre avec Rumer. « Mouais... je te la redonne. » Mes yeux pétillants trahissaient ces mots qui sonnaient faux, mais je ne voulais pas en manger plus et lui tendis la pomme instantanément. Je déplaçai mon regard sur ses lèvres qui me tentaient tant. Je luttais contre l'envie de les atteindre, me mordant la lèvre inférieure pour résister. Mais la tentation était trop forte pour que mon cœur faible de jeune femme combatte cette envie. Je posais mes genoux sur le lit, reposant mon corps sur mes pieds ce qui laissait mon dos nu à la vue d'Aiden s'il s'approchait plus de moi. Je l'embrassai, le drap ne tenant sur ma poitrine que par la pression de mon corps sur le sien. Je n'avais aucune envie de reprendre une nouvelle fois un contact charnel, mais je voulais juste lui faire sentir tout cet amour qui bouillonnait en moi depuis trop longtemps. Tous ces contacts, ces baisers me faisaient sentir vivante. J'avais l'impression que ma vie avait un véritable sens. Je n'étais pas amoureuse. C'était pire. Je sentais la présence d'Aiden partout, je sentais cet amour qui me brûlait les veines.
Aiden S. Bregstone
△ correspondances : 1696 △ points : 2 △ multicomptes : - j. baÿs-galor △ à Panem depuis le : 09/10/2011△ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées. △ âge du personnage : - vingt-quatre ans. △ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Lun 9 Jan - 19:21
Cette sensation était de loin la plus belle que je n'avais jamais ressenti, cette impression de légèreté s'était emparée de mon cœur, de mon âme toute entière, et avait bâti sa demeure au fin fond de moi. Des frissons s'emparaient de ma peau à chaque fois que mes doigts effleuraient la peau peau lisse et chaude d'Avalon, son souffle chaud dans mon cou n'avait pour effet que de me rappeler à quel point j'étais chanceux de l'avoir avec moi, pour moi, et combien ces moments passés ensemble étaient importants pour le reste de ma vie. Il n'y avait pas de mot à mettre sur ce genre de sensation, en tout cas moi je n'en trouvais aucuns assez fort pour décrire cette impression qui me secouait de la tête aux pieds et faisait battre mon cœur un peu plus fort, cependant je voulais savoir ce que la jeune pouvait ressentir, quels genre de sensation s'étaient emparés d'elle, si bien que je lui posait la question d'une voix douce. Je sentis ses lèvres atteindre mon cou, ne faisant que renforcer cette sensation de bien-être qui me parcourait. « Je t'aime » Sa voix n'était qu'un murmure à mes oreilles et pourtant ce deux mots valaient plus que n'importes quels autres. Je souris sans attente, me laissant prendre dans cette atmosphère calme et douce qui reniait dans la pièce. « Alors c'est tout ce qui compte. » Je lui adressais un regard amoureux avant de l'embrasser sur le front, replaçant d'une main l'une des mèches de sa chevelure dorée. Tout cela pouvait être ma vie si je le voulais, et dieu savait à quel point je voulais vivre tous ces moments avec elle, sans artifices, des instants simples et heureux comme nous l'avions en ce moment, je ne voulais pas que tout ça s'arrête même si je savais pertinemment qu'Avalon finirait par partir à un moment ou autre. Je balayais ces images de ma tête, faisant part à la jeune femme de cette sensation de bien-être qui s'était installée en moi, la décrivant comme la meilleure chose que je n'avais jamais connu. Avalon posa une main sur mon torse, ne qui ne fît que renforcer cet amour et cette passion que je lui vouait, il ne fallait rien de plus pour que je sois aux anges. « Je t'aime moi aussi. » Je voulais qu'elle l'entende à son tour, tout en sachant que ces paroles ne pouvaient vraiment exprimer tout ce que je ressentais pour elle.
Avalon et moi venions de franchir une limite, cette limite charnelle et désirable qui convertie l'amour en quelque chose de plus fort, simplement, comme si cela avait été une chose de plus normale. Je pouvais me sentir changer à l'intérieur, comme si quelque chose s'était développé dans mon cœur, brûlant dans mes veines comme jamais, si bien que je m'osais à une remarque amusante sur cette épate que nous avions traversée ensemble et sur le fait que cela avait très bien pour une première fois. Le rire de la jeune femme se mêla au mien, me comblant un peu plus de bonheur alors que je ne pensais pas cela possible. « Totalement d'accord! » C'était comme si cet acte n'avait fait que renforcé notre relation, abattant la frontière de la gêne qui aurait pût nous mettre mal à l'aise auparavant, et je ne pouvais être qu'heureux de savoir qu'Avalon et moi partagions la même sensation. « Je pense qu'on peut êtres fiers de nous Sweenage. » Je m'aventurais encore à ce petit jeu qui me faisait tellement de bien qu'Avalon se prêtait à jouer avec moi comme si il avait été la chose la plus simple et naturelle au monde. Maintenant que nous avions franchit cette étape je me sentais prêt à me battre encore plus, à donner le meilleur de moi-même pour arracher un monde meilleur aux mains sanglantes du Capitol qui privait d'honnêtes gens d'une vie normale et heureux, et moi je voulais vivre ma vie heureuse aux côtés d'Avalon, être celui qui serait toujours à ses côtés et faire tout mon possible pour la voir sourire, s'épanouir et aimer ce monde meilleur que je voulais pour nous. Avalon me rendait plus fort, peut importe ce qu'elle pouvait bien en penser, j'étais certain de cet fait, sans elle je n'étais plus apte à faire quoi que se soit, comme déconnecté, alors qu'à ses côtés je me sentais le pouvoir de déplacer des montagnes. Je lui fit part du fait que je ne voulais pas voir ce moment prendre fin, que j'aurai voulu la garder toute ma vie dans mes bras, ce à quoi j'y ajoutais un baiser doux. « Moi aussi, tu peux en être sûr. » La jeune femme me rendit un baiser que je lui rendis sans attendre, m'adressant un sourire par la suite qui réchauffa quelques peu mon cœur inquiet de la voir partir.
La faim me tirailla soudainement, me tirant de mon petit cocon de bonheur que je m'étais forgé autours de nos deux corps, ce qui me fit sourire fut le bruit imposant de mon estomac, après tout je n'avais pas mangé depuis plus de deux jours, et tout cet effort physique m'avais donné faim. J'étais comme un enfant qui, après avoir trop joué à l'extérieur, était soudain pris d'une faim incommensurable, sauf que contrairement à mon enfance je ne pouvais manger autant que mon estomac le voulait dû aux réserves que je me devais de garder pour les jours à suivre. Je me levais en hâte après avoir demandé à Avalon si la faim la prenait également, il me fût difficile de briser cette étreinte rassurante qui couvrait nos deux corps et j'arrivais à percevoir le fait qu'Avalon avait tourné le regard alors que je m'étais levé, ce qui me fit sourire. « Si tu veux, mais je n'ai pas très faim. » Je lui lançait un regard amusé avant de remettre mes vêtements l'un après l'autre, prenant grand soin de le faire le plus lentement possible, conscient que ce jeu n'était autre qu'une petite provocation à l'égard de la jeune femme car, après tout, je n'avais plus de physique à lui cacher. « Comme tu veux, mais tu es bizarre. » Un autre sourire vient frapper mon visage alors je saisissait une pomme sur la table, me rapprochant d'Avalon tout en croquant un morceau de fruit juteux. Elle se releva quelques peu, prenant soin de couvrir les parties de son corps nue, je ne pouvais lui en vouloir d'agir de cette façon et je comprenais le fait qu'elle ne voulait pas se montrer de cette manière. Elle avait un de ces sourires joueurs sur les lèvres, de ceux qui vous font craquer immédiatement, et j'étais comme subjugué par l'image qu'elle m'offrait et qui faisait battre mon cœur un peu plus vite. « Voyons voir si cette pomme est si bonne qu'elle n'y paraît... » Elle me pris les fruits des mains et en croqua un morceau, ce moment était plus que magique, nous étions comme tous les couples qui ne se soucient guère de la gêne, de l'embarras, et qui se forge un amour sans limite, joueur et curieux.
« Mouais... je te la redonne. » Avalon replaça la pomme dans ma main, ses yeux trahissaient sa phrase, si bien qu'elle m'arrache un autre rire enfantin que je ne pût contrôler. Je pouvais voir son regard se promenait sur mon visage, se mordant la lèvre inférieur dans une expression qui me fît fondre encore un peu plus, j'étais presque sur qu'elle ignorait l'effet que cela pouvait avoir sur moi mais je me sentais de plus en plus heureux de lui appartenir, cette sensation courrait dans mes veines et me fît frissonner. « J'ai trouvé quelque chose d'encore plus appétissant que cette pomme. » Je m'approchais d'elle tandis qu'elle replaçait convenablement le drap sur son corps, se dressant à ma hauteur pour se saisir de mes lèvres. La pomme fût envoyée au loin alors que mes mains prirent position dans le cou de la jeune femme, essayant de lui rendre ce baiser qu'elle était en train de me donner avec tout l'amour dont j'étais capable. Cependant, et bien que mon envie fût contraire, je mis fin à ce baiser intense afin de pouvoir respirer de manière convenable sans risquer que mon cœur ne s'emballe un peu plus. « Je suis vraiment chanceux. » Ma voix n'était qu'un murmure, je voulais qu'Avalon soit la seule à entendre, qu'elle comprenne l'intensité de ma voix et qu'elle réalise à quel point je mesurais mes mots. Je pris place à côté d'elle, renfermant le draps sur son corps en la fixant dans les yeux, sachant pertinemment qu'il ne serait pas de bonne augures d'être plus aventureux. « Je suis vraiment heureux Ava. » Ma main se saisi de la sienne, mes doigts s'entremêlant aux siens. J'étais plus que sérieux un cet instant, si bien que je voulais que mes paroles aient un vrai sens pour Avalon. « Je veux … C'est ça, ma conception du bonheur … Être avec toi, sans penser à autre chose … C'est tout ce qui compte à mes yeux. » Mes lèvres s'étirèrent dans un sourire discret, déposant un léger baiser sur son épaule. Je voulais lui dire tout ça, je voulais qu'elle sache à quel point sa présence me faisait du bien, à quel point je ne pouvais être plus heureux que dans ces simples instants.
« Merci … de m'avoir offert cet instant. » Je pesais mes mots, mon regard fixant le sien pour qu'elle puisse comprendre l'intensité de mes paroles, ma main toujours dans la sienne. Les mots que je m'apprêtais à prononcer étaient à double tranchant, si bien que j'eus quelques peu peur de lui dire, mais je m'étais toujours promis d'être honnête envers elle et j'espérais qu'elle remarque ce fait et qu'elle ne m'en blâme pas. « Tu sais … Je garde toujours en tête l'idée que tu viennes avec moi … dans le Treize. » Je n'abaissais pas mon regard, fixant toujours mes yeux dans les siens. « Je sais que c'est sans doute … un peu tôt pour partir mais … quand il sera temps. » Ma voix se faisait plus douce, plus inquiète que je ne l'aurai voulu. Je ne pouvais qu'Avalon prenne mes paroles de travers qu'elle fuit de nouveau devant moi et le futur que je voulais partager avec elle. « Je veux passer ma vie avec toi Ava. »
Avalon R. Sweenage
△ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011△ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Mar 10 Jan - 16:06
« Alors c'est tout ce qui compte. » Aiden eut quelques gestes amoureux en m'embrassant sur le front et en me remettant une mèche de cheveux en place. Ces sensations étaient tellement bizarres, des ressentis totalement différents de ce que je pouvais avoir eu auparavant. Cette relation m'avait comme fait prendre conscience qu'il fallait absolument que je sois plus enclin à accepter ces gestes d'amour qui me faisaient tant de bien. « Je t'aime moi aussi. » Des larmes de joie auraient pu me venir aux yeux, mais mon cœur était trop dans l'euphorie du moment et rien ne pouvait altérer tout cela. Aiden tenta alors de rire en vantant nos mérites dans la situation. Je ne pouvais que rire de ce qu'il disait, ses petites phrases avaient tujours eu le don de m'arracher de larges sourires. « Je pense qu'on peut êtres fiers de nous Sweenage. » Je souris d'avantage, étant complètement hilare intérieurement de ce que j'allais dire. « Sweenage, tu dis bien. Parce qu'on ne peut pas dire que le genou de M. Bregstone ait beaucoup aidé... » Je ne pouvais dissimuler le petit rire moqueur mais gentil qui me prenait. Je n'avais jamais eu de relations avec quiconque qui pouvait me laisser dire des choses comme cela. Aucun ami avec qui rire des instants les plus tristes, aucune famille avec qui je pouvais tout dire. J'avais toujours été cette sorte de glaçon qui ne pouvait même pas fondre aux plus grandes chaleurs. Mais Aiden me faisait découvrir tout ce côté, tout ce que je pouvais vraiment être quand j'étais heureuse. Je l'aimais, cela ne faisait aucun doute et mes yeux pétillants ne disaient pas le contraire. Cette situation, tout, j'étais heureuse.
« Comme tu veux, mais tu es bizarre. » C'était vrai que mon manque était assez étrange. J'avais perdu beaucoup de force ces derniers jours sans rien apporter à mon corps pour me rendre de la vigueur. Mais quand l'appétit n'était pas là je n'avais aucune envie de me forcer pour me rendre malade et gâcher de la nourriture. Cependant sa phrase me faisait rire par sa spontanéité, rire qui se voulut peut-être un peu nerveux puisqu'Aiden prenait bien son temps pour se revêtir. Je n'avais plus vraiment de raison d'être gênée, mais ce n'était pas vraiment le genre de situation dont j'étais habituée. « J'aurais plutôt dit étonnante, ça sonne mieux, mais bon... » Je haussai les épaules et esquissai un sourire pour entrer dans son petit jeu. Il se leva prendre une pomme et s'approcha de moi, je lui pris le fruit d'un geste voleur et lui rendis après en avoir croqué un bout. Elle était délicieuse, mais je n'étais pas gourmande et ne voulais pas le priver de ce qu'il avait pris pour lui. Cependant le fruit ne resta pas longtemps dans ses mains. « J'ai trouvé quelque chose d'encore plus appétissant que cette pomme. » Je lui adressai un regard pétillant et désireux qu'il vienne m'apporter cette chose, mais je ne pus me retenir lorsqu'il fut assez proche de moi. Tout aussi amoureusement, nous nous embrassions une nouvelle fois, laissant tous les problèmes que nous pouvions avoir de côté. Rien ne comptait plus à mes yeux que ces instants, je ne voulais pas les voir filer entre mes doigts sans lui faire comprendre qu'il était tout pour moi et que le quitter serait la pire des choses qui pouvaient nous arriver. Aiden mit fin à ce baiser langoureux. « Je suis vraiment chanceux. » Il me dit ces mots dans un murmure qui amplifiait encore plus leur intensité. Je déposai un simple baiser sur ses lèvres alors qu'il s'assit à côté de moi, prenant soin de me recouvrir entièrement du drap, marquant ainsi chez lui la délicatesse et le respect que j'avais espéré recevoir. Je ne pouvais m'empêcher de montrer un sourire timide et enfantin, puis dans un murmure presque inaudible le remerciai. Je ne pouvais pas avoir rêvé ces instants tellement ils étaient parfaits, Aiden était bien plus que je m'étais imaginée. Il était si prévenant, toujours quelque peu apeuré de me faire fuir par un mot blessant ou autre, il me disait tant de belles choses que je croyais parfois être dans un rêve qui semblait réalité. « Je suis vraiment heureux Ava. » Il me prit la main d'une façon toujours aussi fusionnelle, je savais qu'il ne fallait perdre aucun instant de ce que nous partagions. « Je veux … C'est ça, ma conception du bonheur … Être avec toi, sans penser à autre chose … C'est tout ce qui compte à mes yeux. » Il me sourit et déposa ses lèvres son mon épaule nue. Ses mots étaient parfaits, je voulais moi aussi plus que tout être avec lui sans avoir à me soucier d'autre chose. Juste, lui et moi. « C'est ce que je veux aussi. J'ai trop gâché notre temps pour te laisser partir maintenant. » Je lui souris et serrai un peu plus sa main. C'était en cet instant que je pouvais être la plus fière de ce que nous venions de partager, je n'étais pas qu'une pauvre fille à ses yeux mais bien plus. Mon cœur ne pouvait que s'en sentir comblé.
« Merci … de m'avoir offert cet instant. » Même si ce n'était pas moi qui avait en quelque sorte provoqué les choses, je ne pouvais que lui être reconnaissante de ce qu'il ressentait. Il savait que ce n'était pas le genre de relation qu'une jeune fille et encore moins moi donnait au premier venu. J'étais heureuse de lui avoir accorder cela, après tout c'était le seul qui comptait à mes yeux et je n'aurais pas pu lui refuser dignement. « Merci plutôt à toi pour... ton attention. Tu es bien trop gentil avec moi, je te donnerais tout ce que tu veux. » Il me regardait profondément, ce qui me laissa douter que les paroles suivantes n'étaient peut-être pas faciles pour lui, ce que je compris dès ses premiers mots. « Tu sais … Je garde toujours en tête l'idée que tu viennes avec moi … dans le Treize. » Le Treize. Non, il n'avait pas le droit de me demander ça maintenant. Je regrettais déjà de lui avoir dit que je ferais tout ce qu'il voudrait, je sentais la panique devant la situation se fondre en moi, mais je ne pouvais pas quitter son regard sans lui briser le cœur. « Je sais que c'est sans doute … un peu tôt pour partir mais … quand il sera temps. » Je retenais les larmes, baissant le regard pour ne pas lui montrer ma déception. « Je veux passer ma vie avec toi Ava. » Évidemment que je voulais passer ma vie avec lui, sinon nous n'aurions pas passé ces instants ensemble. Mais parler du Treize maintenant... Je le prenais comme la pire des trahisons étant donné que je n'étais pas dans la position de lui refuser. Je me demandais comment j'avais fait pour en pas voir venir cette nouvelle proposition. Je savais bien malgré moi qu'Aiden n'était plus en sécurité dans le Neuf et qu'il devrait fuir dès que possible, mais je ne voulais pas quitter le district, c'était trop.
Et me revoilà partie dans mes peurs et angoisses. Ces instincts de fuite que j'avais tant réussi à contrôler depuis que j'étais arrivée revenaient faire surface alors qu'il ne fallait pas. J'aurais voulu me comporter ne adulte, mais je n'étais qu'une jeune fille de dix-sept ans, bientôt dix-huit qui ne connaissait rien à la vie et que tout effrayait. Je repoussai Aiden, mettant un main sur sa joue avec une petite poussée pour lui faire comprendre de détourner les yeux. Je pris rapidement et sans un mot mes vêtements, me vêtis et quittai ce lit plein de sang totalement défait qui était preuve de notre culpabilité de relation charnelle. Je m'en voulais tellement de réagir comme ça, de me défaire de lui alors qu'il avait été tellement délicat à me parler de cette possible fuite, mais je ne pouvais pas. Le Neuf c'était Billie, mon père, Rumer... Même si c'était synonyme d'une vie pourrie, c'était ma vie. On ne savait même pas à quoi s'attendre au treize, c'était peut-être pire... Alors que le Neuf, c'était... la maison. Il pouvait bien essayé de me retenir par ses paroles, je ne l'écoutais même pas. Je ne voulais plus rien entendre, il n'aurait pas dû parler du Treize, il le savait très bien. Je lui avais dit dans la forêt que je n'accepterais jamais d'aller là-bas. Je rassemblais mes affaires, ne voulant pas perdre une seconde de plus dans cette prison juste pour mettre un manteau si laid et dégoûtant que tout ça me donnait envie de vomir. Je retenais les larmes, toujours et encore. J'étais sur le point d'ouvrir la porte et de partir lorsque je repris mes esprits. Les larmes roulèrent sur mes joues, et je le regardai, toujours assis sur ce lit, coupable de ses mots. Je lâchai la poignet de la porte, mais aussi e que j'avais dans les mains. Je retournai d'un pas maladroit à ses côtés, fuyant son regard le plus possible. Je m'assis à côté de lui, et lui pris la main. Ces mots étaient les plus durs à dire, mais je le devais. C'était ça ou le perdre à jamais et je ne pouvais m'y résigner. « Si... Si c'est ce que tu souhaites... » Les larmes coulaient abondamment, je lui avais donné beaucoup et j'étais maintenant disposée à contre cœur à tout renier pour lui. Cette pensée me brisait, mais il le fallait. « Si c'est la seule solution... je... je te suivrais. » Je savais au fond de moi que c'était la seule chose raisonnable qu'il nous restait, même si je le refusais. Nous n'aurions plus à nous cacher, ni à avoir peur de chaque personne ou de chaque sortie. Je savais cependant qu'au Treize Aiden serait toujours confronté aux risques en agissant pour la rébellion, mais c'était lui et je l'aimais aussi pour cela. « Je ne veux pas te perdre. Je dois arrêter de partir comme ça, je suis désolée Aiden. C'est trop dur, tu dois m'aider. » Les larmes coulaient sans cesse, je me sentais plus à nue que quelques minutes auparavant, dans une situation terriblement gênante par son pathétisme. « Je veux que tu saches que je t'aime, mais je fais tout l'inverse. Je veux rester avec toi, j'irai au Treize quoi qu'il m'en coûte si tu me le demandes, mais j'ai peur... Ici, c'est la seule chose que je connais, j'ai peur de découvrir de nouvelles choses et qu'on se trompe totalement. Je suis pas comme toi, je suis lâche. Pardonne-moi. »
Aiden S. Bregstone
△ correspondances : 1696 △ points : 2 △ multicomptes : - j. baÿs-galor △ à Panem depuis le : 09/10/2011△ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées. △ âge du personnage : - vingt-quatre ans. △ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie
Sujet: Re: i'm not leaving without you ♣ avalon. Mar 10 Jan - 20:44
« Sweenage, tu dis bien. Parce qu'on ne peut pas dire que le genou de M. Bregstone ait beaucoup aidé... » Avalon avait sur le visage un regard moqueur qui faisait pétiller son regard tandis qu'un air faussement indigné s'afficha sur le mien, j'étais touché en plein fierté et masculinité par la jeune femme, bien qu'elle n'avait pas tout à fait tord. Je ne pris la peine de lui répondre, faisant semblant d'être touché par cette remarque, mais mon sourire d'enfant trahissait ces expressions de bonheur que je ressentais au plus profond. Cet instant était parfait, magique, extraordinaire, rien ne pouvait décrire les émotions qui me traversaient, aussi bien qu'il fallait inventer de nouveau mots à mettre sur cette relation. Mon ventre émit un bruit sonore qui me force à séparer mon corps de celui d'Avalon, me levant afin de réduire mon estomac au silence par le biais d'une pomme que je pris sur la table en bois qui occupait cette pièce épurée. Je m'étonnais du fait que la jeune femme n'était transite par la faim alors que mon corps criait famine, la décrivant comme une personne bizarre de manière affective. « J'aurais plutôt dit étonnante, ça sonne mieux, mais bon... » Un sourire s'afficha sur mon visage tandis que je me tournais de nouveau vers elle, mes habits sur le dos et une pomme à moitié croquée dans ma main. « Il n'y pas de mot pour te décrire, ils sont tous fades comparés à ce que moi je vois en toi. » Je m'approchais d'elle d'un mouvement lent, son sourire et son regard en disait long sur le bonheur qu'elle pouvait ressentir et je ne pût m'empêcher de glisser un baiser langoureux et doux sur ses lèvres, séparant notre étreinte à cause de mon cœur chavirant quelques minutes plus tard. Il n'y avait pas de doute sur le fait que j'étais le jeune homme le plus chanceux du monde, de la voir pour moi et rien qu'à moi dans ce genre de moment, si bien que je ne pût m'empêcher de lui dire dans un murmure auquel elle me répondit par un baiser léger sur mes lèvres que je reçu comme le plus beau des cadeaux.
Je voulais lui dire tout ce qui me passait en tête, tout ce que j'avais sur le cœur et que je ressentais à cet instant. Je pris place à côté d'elle, attrapant sa main pour la serrer dans la mienne, lui dévoilant mes pensées les plus douces concernant la relation que nous avions et le fait que je voulais vivre le reste de ma vie à ses côtés. « C'est ce que je veux aussi. J'ai trop gâché notre temps pour te laisser partir maintenant. » Avalon m'adressa un sourire que me fît chaud au cœur, je lui rendis sans une once d'hésitation, heureux de savoir -même si je n'en doutait pas- qu'elle partageait les mêmes pensées et rêves que moi. Nous étions un couple, du moins j'aimais nous visualiser de cette façon, nous étions devenus aussi proche que deux amants se connaissant depuis bien longtemps, j'étais à elle, de mon corps à mon âme. « On dit que l'amour commence toujours par la haine. » Je lui offris un sourire et un regard joueur, conscient que quelques semaines plus tôt nous n'étions que deux étrangers l'un pour l'autre, incapable de s'avouer l'amour que nous ressentions. Je la remerciais de m'avoir offert ce moment intime, un moment qui comptait beaucoup dans sa vie autant qu'il pouvait compte dans la mienne, et elle me l'avait offert à moi, sans hésitations et sans mensonges, chose qui comptait énormément pour moi. « Merci plutôt à toi pour... ton attention. Tu es bien trop gentil avec moi, je te donnerais tout ce que tu veux. » Ces mots qui me touchèrent au plus profond et avaient plus de valeurs qu'elle ne pouvait s'en douter. Les larmes de bonheur me montèrent aux yeux mais je me devais de ne craquer, même si cet instant était plus que parfait j'avais versé trop de mal dans les dernières semaines, je me contentais donc de lui offre mon sourire le plus sincère, accordé à un regard de plus amoureux. « Tu m'as déjà beaucoup donné Ava, crois-moi. » Cet instant était parfait et je ne pouvais empêcher la culpabilité de me prendre alors que mes pensées s'aventurèrent à notre futur, ce futur que je voulais bâtir pour nous et qui ne se déroulait pas sur la terre poussiéreuse du neuf.
Mes paroles allaient entraîné quelque chose auquel je ne m'attendais pas, ainsi, après avoir fait mon discours à Avalon sur le fait que j'aimerais que nous partions ensemble d'ici, son regard envers moi changea du tout au tout. Je regrettais déjà d'avoir mentionné le treize dans notre discussion alors que ce moment entre nous était plus que parfait, mais il fallait que j'en parle puisque mon départ était prévu dans très peu de temps. Avalon lâcha la main, l'atmosphère changea pour quelque chose de plus angoissant, de plus noir que les instants précédents, d'une main elle poussa ma tête pour que je détourne le regard. J'avais de nouveau tout gâché en mettant en avant mes inquiétudes et mes idées, ces idées que je voulais partager avec elle puisque je me voulais complètement honnête envers elle, cependant la culpabilité m'envahis en l'espace d'un temps, mon regard toujours détourné de la jeune femme dont j'entendais les bruits. Je ne pouvais rien, quand bien même j'aurai voulu la retenir par des paroles je savais que cela ne servirait à rien, Avalon avait toujours était têtue et peu importe ce que je pourrai bien lui dire son esprit s'était déjà éloigné d'ici, m'oubliant et me détestant à la fois. Je passais nerveusement une main dans mes cheveux, baissant la tête sur mon corps, incapable de faire le moindre geste, d'émettre le moindre son. Le neuf était notre maison, la terre qui nous avait vu grandir, apprendre, haïr, aimer et malgré tous les souvenirs que j'avais ici elle n'était symbole que de malheurs, de jeux et de souffrances, si bien que je ne comprenais pas l'attachement d'Avalon à cette terre qui lui avait pris sa jeune sœur puis son père. Je pouvais l'entendre, rassembler ses affaires en hâte, se préparer à quitter cette pièce et ne jamais revenir, m'oubliant pour un autre, et j'espérais au fond de moi qu'elle trouverait meilleur parti qu'un pauvre rebelle entêté. Cependant, il se passa sans doute beaucoup de chose dans l'esprit d'Avalon pour qu'elle revienne se poster à mes côtés, serrant sa main dans la mienne. Je détournais toujours la tête, coupable de mes mots, de mes idées, et je ne voulais pas voir le regard haineux qu'elle était en train de m'adresser. « Si... Si c'est ce que tu souhaites... » Ses mots me chamboulèrent, si bien que je relevais la tête, essayant de fixer mon regard dans le sien mais les yeux d'Avalon se voulait fuyant sur les miens, aussi bien je ne cherchais pas à la forcer. Des larmes coulaient sur son visage et je me détestais pour avoir été le déclencheur de sa tristesse. « Si c'est la seule solution... je... je te suivrais. » Je l'écoutais, encore incapable de sortir le moindre mort, couvert par la honte et avec cette envie de la serrer fort contre moi pour ne plus jamais la quitter.
« Je ne veux pas te perdre. Je dois arrêter de partir comme ça, je suis désolée Aiden. C'est trop dur, tu dois m'aider. » Je voulais l'aider, plus que tout, mais pour l'instant je n'avais en tête rien d'autre que ma culpabilité d'avoir parlé ainsi dans un moment tel que celui que nous partagions quelques instants plus tôt. Nous avions partagés de grandes choses, vécu un moment passionné ensemble, et je n'avais fait que remettre mes inquiétudes sur le tapis, profitant de cet instant de faiblesse afin de faire passer mes idées, j'avais cette impression sordide de n'être rien d'autre qu'un traître. Je serrais sa main dans la mienne, comme pour sentir qu'elle était toujours bel et bien là et que tout ça n'était pas une illusion, essayant de focaliser mon esprit sur ses paroles et non pas sur la honte que je ressentais. « Je veux que tu saches que je t'aime, mais je fais tout l'inverse. Je veux rester avec toi, j'irai au Treize quoi qu'il m'en coûte si tu me le demandes, mais j'ai peur... Ici, c'est la seule chose que je connais, j'ai peur de découvrir de nouvelles choses et qu'on se trompe totalement. Je suis pas comme toi, je suis lâche. Pardonne-moi. » Je fixais enfin mon regard dans le sien, essayant d'établir un lien entre nos deux esprits afin d'assécher les larmes qui coulaient sur son visage et dont je me sentais plus que responsable. « Je suis désolé. » Tels fût les premiers mots que j'adressais à Avalon, avec une envie subite de me dresser au milieu de la pièce et de fuir tel le lâche que je croyais être. « Ça n'était pas le bon moment pour en parler mais … Je devais le dire, tu comprends ? » Je déplaçais ma main libre sur sa joue, avec cette peur qu'elle ne me rejette, pour essuyer les larmes qui ruisselaient encore des ses yeux. « Cette terre .. le neuf … Je sais ce qu'il représente pour toi et je ne cherche pas à t'enlever cette image mais … » J'avais encore plus peur de mes prochains mots, j'allais m'enfoncer dans terrain miné qui représentait beaucoup pour Avalon et je ne voulais pas la perdre à cause de ces mots, il fallait que je fasse très attention à mes prochaines paroles. « Je donnerai plus que ma vie pour que tu puisses les revoir rien qu'une fois... » Ma main tentait toujours d'effacer les larmes de la jeune femme, caressant lentement son visage. « Billie … ton père … Si seulement je pouvais t'offrir cette chance de les revoir tu sais que je le ferais. »
Je me levais d'un mouvement lent, lâchant sa main avec regrets, abordant une boucle de mouvement qui n'était pas sans rappeler les cents pas que je faisais trop souvent depuis ces dernières semaines. « Je veux pouvoir être en mesure de te donner une vie meilleure Avalon, et je crois .. J'espère … qu'elle se trouve au Treize. » J'employais son nom complet, mesurant la porté de mes mots comme si ils étaient des bombes que je lâchais sur nous. D'un mouvement rapide je reviens m'asseoir à ses côtés, tel un fou qui je sais où se placer dans une conversation. Je repris sa main avec douceur, tout comme elle l'avait fait avec la mienne quelques instants plus tôt. « J'ai peur moi aussi. » Mon regard se déroba au sienne. Je ne voulais qu'elle voit mes faiblesses, je ne voulais pas les montrer aux yeux des autres, je voulais qu'il garde de moi cette image de rebelle fort et indépendant qui s'écroulait à chaque fois que je pensais à Avalon. « Je peur de ne pas savoir comment m'y prendre avec cette guerre, peur qu'un jour tu te réveilles en voyant que je ne suis pas celui qu'il te faut, peur que mon père … » Ma voix se bloqua à cet instant, devenant plus fragile, plus basse que je ne l'aurai imaginé. « Que mon père se fasse tuer si on découvre qu'il me cache et me supporte … » Je levais les yeux au ciel, essayant de retenir de mon mieux les larmes qui tentaient de franchir la barrière de mes paupières, toujours aussi incapable de regarder Avalon directement dans les yeux mais ma main serrant toujours la sienne avec amour. « Ava … le neuf ne nous apporta rien d'autre que des malheurs et des larmes … même si il représente ta vie, j'en suis conscient … Mais moi je t'aime, et je ferai mon possible pour que tu sois heureuse, que tu n'ai plus à avoir peur de rien. Je te le promets. »