AVALON ROSALYNN SWEENAGE

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Je me vois mourir dans d'atroces souffrances. Du genre, fouettée par le Capitole sur la grand-place à cause de ma soeur qui a un goût plutôt prononcé pour illégalité. Ou alors je vais mourir de faim. Je ne sais pas vraiment quelle solution est la mieux, du moins la 'moins pire'. Tout ce que j'espère, c'est ne pas finir égorgée ou un truc gore dans le genre pendant les Hunger Games. Mais de toute façon, je ne serai pas nommée pendant la Moisson, c'est ce qu'il faut se dire.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

J'aurais donné ma vie pour que ma soeur n'aille pas participer aux Jeux, seulement j'étais trop jeune à cette époque pour le comprendre. Je n'avais que douze ans cette année-là, et ma soeur en avait treize. C'était ma première Moisson alors vous vous doutez bien que je n'allais pas me porter volontaire, cela aurait été suicidaire. Surtout que contrairement à moi, elle avait une petite chance de gagner, elle était habile et plutôt déterminée malgré son jeune âge. Maintenant, il ne me reste que ma plus grande soeur, et je compte bien la garder celle-ci.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Quelque chose qui m'aide dans la vie ? Honnêtement, je ne vois pas vraiment. Mes défauts sont indénombrables et mes qualités se noient certainement dans toutes celles-ci. J'ai tout de même développé une faculté d'observation grâce à ma discrétion exacerbée. Mais pour le reste, je n'ai aucune force physique, aucune agilité ou don spécial pour quelque chose. Il ne me reste qu'à compter sur la chance, mais cela ne court pas vraiment les rues dans le Neuf.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Ma soeur a participé. Billie n'avait que treize ans, j'en avais douze. Ma première moisson. J'étais pétrifiée, et je l'ai vu s'éloigner de nous sans pouvoir bouger ni dire un seul mot. Comme la plupart des natifs du Neuf, elle y est restée. Ma soeur a tout fait pour m'éviter de voir les images de sa mort, laissant place à mon imagination. Ce fut la seule, bien que la peur de voir Aiden y partir, ou même d'autres jeunes que je voyais à l'école, me rendait folle.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

La réponse est évidente je pense. Quand on voit sa soeur y mourir, et même des personnes que l'on connait à l'école, on ne peut pas vraiment dire que le visionnage des jeux est une partie de plaisir. Malheureusement nous sommes obligés d'en regarder un minimum, mais je en vais certainement pas chercher à en voir plus.


JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A paradoxalement peu de chance d'être tiré lors des Moissons. Ma soeur a mis un point d'honneur pour que je ne prenne pas de tesserae, ainsi mon nom n'est inscrit qu'au minimum, contrairement à d'autres qui sont obligés d'en prendre pour survivre.. J'EXERCE LE MÉTIER DE rien du tout. Je divague un peu partout, remplissant des tâches pour avoir un peu d'argent. Cependant, depuis quelques temps je vais régulièrement à la boulangerie du coin pour faire le ménage ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime pas trop ça. Mais bon, c'est beaucoup moins risqué que ce que fait ma soeur pour nous nourir.. JE SUIS DANS LE neuvÈME DISTRICT. AYANT dix-sept ans, JE peux malheureusement PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende extrêment cela. Ma soeur ayant déjà perdu la vie là-bas. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

" they've promised that dreams can come true.
but forgot to mention that nightmares are dreams, too. "

~
C'était une journée de printemps comme toutes les autres, à un seul détail près. Le Capitole avait envahi le district pour sa fameuse Moisson annuelle qui devait nous prendre une jeune fille et une jeune garçon. Je n'avais que douze ans cette année-là. C'était la première fois que mon prénom trouverait place dans l'urne, la seconde fois pour Billie. La seconde, oui, parce qu'il n'y en au jamais une troisième. Après les discours officiels que nous devions supportés chaque année, et toute la folie du l'hôtesse qui semblait dérangée, le temps était venue de choisir la tribut féminine qui partirait aux jeux pour la soixante-dizième édition. Le suspens était à son comble, la pression commençait à dangereusement se montrer, puis le couperet tomba enfin. « Billie Sweenage. » Le silence resta total sur la grand-place de l'hôtel de justice, comme chaque année. Il était hors de question d'acclamer un enfant qui partait vers la mort, encore plus quand celui-ci n'avait que treize ans et qu'il n'avait aucune chance contre les brutes des districts plus aisés. J'étais paralysée, entendant son nom résonner dans mon esprit pendant de longues secondes, et je ne réalisais pas que l'on allait m'arracher ma grande sœur. Billie, âgée seulement d'un an de plus que moi venait d'être désignée pour participer et mourir dans l'abominable arène des Jeux. Je voyais, j'entendais ma plus vieille soeur pleurer de rage. Elle aurait voulu se porter volontaire, mais elle était désormais trop âgée. Quant à mon père, il tenait Billie dans ses bras, et ne voulait la lâcher. Cependant, elle dut rejoindre l'hôtesse du district sur la grande place où le tirage au sort était effectué ; elle fut arracher aux bras de mon père qui ne supporta pas de perdre à nouveau une personne qu'il chérissait. Pour cause, ma ère était morte en couche, en me donnant naissance. Ce fut un terrible drame pour la famille entière, et mon père ne s'en remit jamais. 

En voyant la cadette de la famille partir vers la mort, nous ne pouvions tous retenir nos larmes. Malgré ses aptitudes développées pour son âge, il était totalement improbable qu'elle revienne en vie de ce périple. Après lui avoir adressé des adieux déchirants lors du peu de temps qui est accordé aux proches, nous retournâmes chez nous, dans notre maisonnette assez pitoyable. Même si mon père avait un métier de chasseur qui pouvait nous assurer la survie grâce à quelques pièces qu'ils arrivaient à nous ramener, la richesse n'était pas vraiment au rendez-vous, loin de là. Et les choses empirèrent avec le temps. Nous étions obligés de regarder la diffusion des Jeux, obligés de regarder notre chère Billie souffrir. A notre surprise, elle ne fut pas prise par un Carrière, mais par une jeune fille, qui elle aussi ne souhaitait qu'une chose : sauver sa peau. On ne pouvait pas lui en vouloir pour cela, même si c'est une chose plus que difficile. Je vous passerai les détails de sa mort. Nous l'avions vu en direct, les caméras n'avaient rien manqué. Mon père sombra dans une dépression plus ou moins aiguë, et Rumer, ma plus vieille soeur, commença sa lutte contre le Capitole.



~
Les journées étaient toutes aussi monotones que les autres. Mon père partait au travail de bonne heure, rejoignant les rares derniers chasseurs du Neuf qui exerçaient encore, Rumer s'en allait on ne savait où pour des occupations encore plus sombres, et moi, j'allais à la boulangerie ou ailleurs, tant que l'on me laissait quelques petits travaux à effectuer comme reprendre des vêtements ou nettoyer quelques poussières. On aurait pu l'envoyer dans les champs, mais les conditions étaient trop durs pour mon petit organisme, et de toute façon je soupçonnais mon père, ou même ses amis de faire en sorte que je n'avais pas à y aller. Comme toujours, Rumer était la première à la maison quand j'arrivais. Nous attendions notre père pour manger, puis nous allions au lit. Il n'y avait rien d'autre à faire. Mais cette soirée fut bien différente des autres, et ce fut sûrement celle qui lança tout notre avenir. Ce soir-là, nous ne vîmes pas notre père entrer à la maison pour prendre du repos de sa longue journée de travail. Non. Ce fut M. Bregstone, le maire, que Rumer découvrit à la porte, porteur d'une bien funeste nouvelle. J'étais à la porte de la chambre quand il s'installa à un siège pour lui dire ce qu'il s'était passé, mais nous n'avions pas besoin d'attendre ses mots pour comprendre la raison de sa venue. « Il y a eu un accident dans la forêt. Je... je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé mais, votre père, il... ne reviendra pas. Je suis désolé les filles. Je sais que ça va être difficile, mais je serai là au moindre besoin, n'hésitez surtout pas. » Je voyais les mots du maire hésitants, et Rumer toujours aussi impassible. De mon côté, je réussissais à peine à masquer les larmes qui coulaient sur mes joues. M. Bregstone nous laissa alors toutes les deux, ne voulant pas s'imposer ou devant tout simplement retrouver sa famille. Ma grande sœur resta à mes côtés toute la nuit pour essayer de consoler ma tristesse d'être l'une des dernières survivantes de cette famille déchirée.

Même si Rumer avait l'âge de s'occuper de moi dignement, l'aide que le maire nous avait promise fut très précieuse. Ce n'était pas grand chose, quelques petites réparations dans la maison qui tombait presque en ruines, ou bien quelques repas chaud, mais nous arrivions à nous débrouiller seule. J'avais appris à garder la maison dans un état potable, à aider Rumer quand elle revenait de ses occupations. Cependant, même si mon comportement semblait plus ouvert, mon caractère restait mauvais, voire quasiment invivable. Je détestais qu'on parle de moi, qu'on me regarde... En fait je détestais tout le monde, de tous ceux qui savaient encore profiter d'une vie pas terrible, mais qui valait tout de même le coup d'être vécue. J'avais perdu tout espoir dans ma vie, et cela se confirma quand je découvris les raisons des absences prolongées de ma sœur. Elle partait des journées complètes pour quoi ? Pour une révolte ? N'importe quoi. Comme si elle pouvait se permettre ça. Nous n'étions plus que toutes les deux dans la famille, et je ne tenais pas à rester la dernière en vie. Mais voilà, le fils du maire était aussi stupide qu'elle et l'avait même invitée à rejoindre son petit groupe de délinquants qui risquaient la pendaison toutes les deux secondes. Il avait déjà une belle vie, un avenir tout préfait avec son père qui lui léguerait sûrement sa place, il devait trouver cette nouvelle petite distraction très amusante, tant pis pour les conséquences.

FEELINGS I CAN'T FIGHT

Ouf j'aurais supprimé mon message sinon x)
JE L'ÉCOUTE & JE DANSE DESSUS À CAUSE DE TOI LÀ

Bien je sais pas mais j'essaye

Oui j'ai remarqué, il est trop bien

(oui je sais, j'ai fais exprès avec les arbres itou )

Ouais & à côté de ça tu délaisses ma fiche, c'est dégueulasse

Parce que je n'ai aucune idée d'où elle vient j'aimais bien le district 3 (la pêche je crois ?) mais bon

Bon bah ce sera la pêche
ADMINISTRATRICE SADIQUE ? MOI ?