(Heather) Joanie Spencer

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Bon Dieu, me dites pas que vous pensez à des choses morbides comme celle là /ZBAFF/ Bon je l'avoue, il m'est déjà arrivé de penser à ma mort comme tout le monde en fait. Le moment où je pense le plus à ma mort, c'est lors du visionnage des Jeux de la faim et je peux vous dire une chose c'est que s'il y a une chose que je ne veux pas, c'est bien de mourir dans les mêmes conditions que certains pendant ces jeux: pris dans les flammes ou encore dévorée par des moustiques mutants: vraiment effrayant.. Bref pour ma part, je me vois mourir entourée des gens que j'aime et chez moi. Je n'aimerai pas mourir pendant une guerre, ça m'effraierai de voir les gens mourir autour de moi jusqu'à mourir moi-même. Bref, arrêtons de parler de la mort parce que en parler m'angoisse et m’oppresse parce que en vérité: la mort j'aimerais qu'elle arrive sans que je m'en rende compte, penser à une mort dans la souffrance me fait extrêmement peur.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Mourir pour quelqu'un? Euh oui bien sûr: mes parents mais ça n'arrivera pas parce que de toutes façons, ils refuseraient. Je pense que c'est surtout eux qui sont prêts à sacrifier leur vie pour moi. Donc en fait, je crois que je ne pourrais me sacrifier pour personne vu que depuis la mort de mon frère, je n'ai plus confiance en personne à part mes parents chéris. Par contre, je pense être capable de me sacrifier, de mourir pour une bonne cause, une cause qui me tient à cœur plus que tout comme celle de faire tomber le Capitole et de mettre enfin fin à ces jeux complètements débiles qui durent déjà depuis plus de 75 ans.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je ne possèdes pas vraiment de capacités mais finalement, à bien réfléchir, je pense que j'ai quelques "talents" innés qui pourraient m'être d'une grande aide à la fois dans la vie mais aussi dans les Hunger Games s'il s'avérait qu'à son tour, la deuxième et dernière enfant Spencer soit tirée au sort. Premièrement, je pense être assez réfléchie pour survivre et savoir ce que je doit faire. De plus, je suis très rapide et sait courir très rapidement ce qui peut m'être bien utile lors du bain de sang par exemple. Je sais que je peux courir très rapidement car un jour, nous mourrions de faim et j'avais volé un pain chez le boulanger,il ne m'a pas vu et j'ai tout de suite fuit, comme mon ombre ce qui à fait que personne ne s'en est aperçu. Enfin je suis très agile et étant très mince, je peux grimper facilement comme je le faisait dans mon enfance, avec mon frère quand nous grimpions aux arbres, je m'en rappelle comme si c'était hier.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Mon frère chéri est parti il y a six ans de cela, il n'est jamais revenu. J'avais treize ans à cette époque. Lors de son départ, on s'était fait des promesses comme celle de faire ensemble un repas pour papa et maman comme nous l'avions prévu, lors de son retour. A cette époque, je n'imaginais même pas le perdre, c'était une possibilité bannie pour moi mais je l'ai vu mourir, à travers l'écran de notre minuscule écran de télévision. Au début, je n'ai pas voulu y croire, je me suis dit qu'il allait revenir bientôt mais cela n'est jamais arrivé. J'ai été dépressive un bon bout de temps, ne voulant rien manger mais petit à petit, une force intérieure me disait que Cameron, mon frère chéri aurait voulu que je sois forte. J'ai donc reprit pieds, avec une soif de vengeance envers le gouvernement mais je ne pouvais rien faire pour laisser libre cours à mes idées de vengeance car je devais avant tout protéger mes parents. J'ai donc repris ma vie de soumission au Capitole tout en étant persuadée qu'un jour ,vengeance serait faite pour mon frère et tous ces gamins qui meurent chaque année d'une façon inhumaine, dans l'arène.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Me joindre à eux? Le rêve pour moi mais je ne le peux pas. C'est dans ce genre de moments que j'aimerai être libre, indépendante et rattachée à personne mais malheureusement, au jour d'aujourd'hui, je dois prendre soin de mes parents chéris qui n'ont plus que moi. Mais je n'ai qu'une seule envie: que cette révolte arrive à faire tomber le gouvernement en place même si j'ai tout de même une crainte: le nombre de morts que cela risque d'entraîner: des centaines de centaines sûrement... Une chose est sûre c'est que je suis de tout cœur avec ce mouvement même si je ne peux pas encore me joindre à eux, j'ai trop peur des conséquences sur ma famille.



JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 31 chance d'être tiré au sort . J'EXERCE LE MÉTIER DE fabricante de vêtement pour les Pacificateurs ET POUR TOUT VOUS DIRE, Je n'aime pas.. JE SUIS DANS LE 8ÈME DISTRICT. AYANT 18 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

(c) gif:ablogofthrones via fuckyeahemiliaclarke (Tumblr)

Nous sommes dans le District 8: le district de Panem dont la principale industrie est la production textile. Cependant, en ce moment même, ce n'est pas un vêtement qui est entrain d'être confectionné mais plutôt un bébé qui est entrain de naître: une adorable petite fille qui, dans le futur portera le nom de Heather Joanie Spencer. Ce soir du 11 janvier 2293, les futurs heureux parents: Melrose et John s'en souviendront toute leur vie. Il fallut quand même près de quinze heures de travail entre le début des contractions et l'expulsion ,et aussi l'aide de quatre personnes pour que cette petite princesse vienne au monde. A vrai dire, elle n'avait pas vraiment l'air de vouloir quitter le cocon douillet du ventre maternel et après tout, au vu de son destin, on pourrait se dire qu'elle avait raison de ne pas vouloir quitter cette espace protecteur mais, il le fallait: la vie était ainsi, dure et brutale mais aussi tendre comme les bras de ses parents la serrant dès sa première bouffée d'oxygène dans ce nouveau monde. Dès ses premières minutes de vie, tout le monde était gaga devant cette petite fille qui souriait toujours et qui adorait attraper les doigts de tous ceux qui passaient près d'elle et ne plus les lâcher. La jeune Joanie n'était pas pour autant la première chez les Spencer bien que vu l'effervescence régnant dans la maisonnée, on aurait pu le croire. Un frère aîné: Cameron était arrivé trois ans avant elle et on aurait pu penser que, comme de nombreux autres enfants, les deux frères et sœurs ne s'entendraient pas vraiment mais ce ne fut pas le cas, loin de là. Dès la naissance de sa petite sœur, Cameron fut très protecteur et doux envers elle, il n'y a jamais eu de jalousie de l'un envers l'autre, juste de la tendresse et un lien très fort.

Mon enfance se passa comme l'enfance de n'importe quel enfant pauvre du district huit. A quatre dans la famille, le seul argent gagné par ma mère et mon père à l'usine de fabrication de costumes de Pacificateurs ne suffisait pas. On m'avait toujours appris à être honnête , à ne pas tricher, à ne pas voler , toutes les bonnes choses quoi. Mais un jour, alors que j'avais sept ans, ma mère était malade et n'avait pu travailler. L'argent gagné par mon père avait en grande partie servi à acheter des médicaments de sorte que nous mourrions de faim. Dans la nuit, une idée me vint en tête. Je me faufilais hors de mon lit et pris la direction de la chambre de Cameron. Je le réveillais doucement et alors qu'il demandait, encore tout endormi: "Mmh.. Qu'est ce que tu veux Jo', il est quelle heure." je répondis sans attendre: "Demain tu vas voler de la viande, j'irais chercher du pain" Jamais une idée comme celle là ne m'était venue en tête mais un ventre réclamant à manger était plus fort que tout. Mon frère se permit de rajouter: "Tu es folle Jo' et si on se fait prendre?..." et je m'empressais de lui répondre: "On mourra et alors ça reviendra au même que si on se laisse mourir de faim..". Mon aîné ne trouva rien à redire et le lendemain, dès l'aube, nous étions en route pour commettre un acte criminel: du vol mais avions-nous le choix? Haute comme trois pommes, j'étais déjà obligée de me battre pour survivre. Me voilà donc en direction de la boulangerie et une fois arrivée, ni vu ni connu, je passe derrière les gens et vole un pain, le plus beau que je puisse avoir avant de repartir en courant le plus vite possible. Apparemment, personne ne m'a vu mais je ne m'arrêtes pas de courir. J'ai l'impression que mon cœur va éclater et c'est seulement arrivant à notre cachette secrète à moi et à Cameron que je m'arrête et m'assoit pour reprendre mon souffle. Je l'attends comme prévu, de longues minutes passent et un tas d'idées négatives me passent par la tête :*et s'il s'était fait prendre?* mais alors que je commençais à vraiment m'inquiéter, je vois mon cher frère au bout de la rue tenant dans sa main un gros sac rempli de nourriture qui m'alléchait déjà. Il avait pris plus que prévu et je ne pu m'empêcher de le taquiner en disant: "C'est toi qui disais que j'étais folle?..." Après avoir repris chacun notre souffle, nous nous apprêtions à rentrer chez nous, nous attendant par la même à recevoir une bonne leçon mais notre père ne dit rien , notre mère non plus. Ils avaient l'air de savoir que ça arriverait, de s'y attendre. Sans un mot, papa prit nos sacs et mit le tout à cuire. Le soir, nous nous régalâmes comme ce n'était point arrivé depuis bien longtemps et dès le lendemain, la vie reprit. Maman était guérie et tout redevint comme avant: plus de vol mais de la nourriture primaire. Bien des fois, on eut envie d'aller prendre un peu de cette nourriture trop luxueuse pour nous mais nous savions que le vol était mal alors nous nous accommodions de ce que nous possédions et de l'amour régnant au sein de notre foyer familial.

Mon enfance fut des plus banales et petit à petit, mes parents me préparaient pour rentrer à mon tour dans l'usine de fabrications des vêtements des Pacificateurs. La gouvernement? Je le détestais déjà, depuis toujours pour les restrictions qu'ils nous imposaient mais cette haine grandit encore lors de la moisson des 69ème Jeux de la Faim. J'étais en âge d'être tirée au sort depuis l'année d'avant et mon frère, ayant refusé que je me rajoute des Tesserae, mon nom n'était que trois fois présent dans la boule. Je priais intérieurement pour ne pas être tirée au sort et par chance, c'est une autre petite fille qui fut tirée au sort. Par chance... voila un grand mot que j'aurais préféré ne jamais utiliser pour un événement comme celui-là:une petite fille allant à la mort. Le gouvernement nous rendait pire que des animaux sans sentiments, nous ne sommes rien à leurs yeux mais je ne veux pas me laisser imprégner par leur esprit: JAMAIS. Revenons en à la moisson des 69ème Hunger Games du district 8. Le tour était maintenant au garçon et quand j'entendis le nom de "Cameron Spencer" je cru être dans un cauchemar, un très mauvais cauchemar. Ce n'était pas possible, j'allais me réveiller. Mais non le cauchemar continuait, ce n'était que la réalité et quand je vis mon frère s'approcher de l'estrade, je m'apprêtais à crier *Noooooooon* mais, je croisais son regard, et ce cri d'horreur resta bloqué dans ma gorge. Les adieux furent déchirant et pas assez longs. Au fond de moi, j'étais persuadée qu'il allait revenir, qu'il allait être le héros mais ce n'était qu’illusions. Les promesses que nous nous étions faites, mon fragile équilibre personnel, tout cela fut détruit quand je le vit se faire tuer d'un coup de couteau en plein cœur à travers l'écran de notre télévision. Je courais me réfugier dans ma chambre et pleurait toutes les larmes de mon corps. Je venais de perdre un frère et mon meilleur ami, mon seul ami. Je ne m'en rendais pas vraiment compte, je n'arrivais surtout pas à y croire mais petit à petit, l'horreur devint plus grande, je finis par me rendre compte qu'il ne reviendrai pas, Jamais et je n'avais plus envie de rien, plus envie de vivre. Pendant près d'un mois, je cessais de me nourrir mais, petit à petit, une force intérieure, une force animale, une soif de vengeance m'aida à reprendre pieds.Après tout, mes parents venait de perdre un fils, si leur autre enfant mourrait, ils n'y survivraient pas. Je repris goût à la vie mais plus rien ne fut comme avant. Nous n'étions plus que trois à la maison et selon mes parents, cela avait du positif: moins de quantité de nourriture à acheter donc plus d'argent à mettre pour autre chose.Cette idée me répugna au début mais je finis par me dire qu'ils avaient raison. Je me faisais horreur à moi même à penser ces choses là mais, ce gouvernement nous rendait inhumain, nous ne sommes plus que des bêtes, des pions d'un jeu de dames qui se battent pour survivre. Les moissons continuent de se suivre toutes identiques et chaque année de nouveaux gamins partent, les mêmes horreurs se perpétuent encore et encore et moi de mon côté je n'ai qu'une envie: les venger tous mais que peux bien faire une jeune fille seule? Rien surtout quand la vie de ses parents pourrait aussi dépendre de ses faits et gestes. Je continue donc de me soumettre, de faire sérieusement mon travail et ma vie d'habitante du district 8, le sourire toujours aux lèvres. Cependant, un nouvel espoir à vu naissance: une rumeur de rébellion venant du district 13, celui que tout le monde croyait détruit, exterminé. J'y crois de tout cœur, je veux croire que c'est vrai et que le gouvernement actuellement en place peut bientôt toucher à sa fin. L'espoir n'a jamais été si proche et même si je ne peux y participer vu que je veux avant tout protéger ma famille, j'espère de tout cœur que cela aboutira à quelque chose en ne faisant pas trop de victimes martyres..

Clover G. Yzernay a écrit:

Les Joanie c'est toutes des nulles.