Blythe Sunny Atwood-Stone

featuring mary elizabeth winstead © tumbl

NUMBER ONE .

NUMBER TWO .

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Question difficile sur laquelle Blythe ne s'est jamais réellement penchée pour réfléchir. Ce qu'elle sait c'est qu'elle pourrait aisément mourir en tombant dans les escaliers ou d'une toute autre façon totalement ridicule. Plus sérieusement, comme elle ne réfléchit pas souvent à ça - si ce n'est jamais - elle a longtemps considéré que sa vie se résumait à mourir après avoir passer toute sa vie mariée avec un homme qu'elle n'aimerait pas, qui se chargerait de l'éducation de leurs enfants, elle n'aurait pas son mot à dire et qu'en plus, il la tromperait avec la première blonde sexy qu'il trouverait. Finalement, peut-être qu'elle devrait songer à trouver mieux comme mort, ou comme vie pour commencer.

POUR QUOI OU POUR QUI POURRAIS-TU MOURIR? Blythe n'a pas vraiment d'idéaux pour lesquels se battre, des principes qu'elle défendrait au prix même de sa vie. Non, elle a été élevée dans l'ambiance "sois belle et tais toi". Le dernier homme qu'elle a aimé s'est barré du jour au lendemain, mais puisqu'il ne lui reste plus rien pour se battre, elle a décidé de partir à la recherche de ce type, peut-être est-il devenu la seule personne pour qui elle pourrait mourir.

NUMBER THREE .

Une journée comme une autre, plus ou moins belle dans la vie d’une petite fille. Cette petite fille s’appelle Blythe, une petite fille comme une autre, une petite fille comme toutes les autres petites filles du capitole. Son père était abondement riche, un homme déjà bien placé dans la société et qui travaillait dur pour toujours aller plus haut, négligeant ainsi sa famille. Sa femme quant à elle, n’était qu’une femme banale, mariée à ce type pour servir les intérêts de sa famille, très riche elle aussi. Elle était coincée dans ce mariage. Toute sa vie durant, elle s’était dit qu’elle finirait par l’aimer, avec le temps et pourtant après dix ans de mariage, elle ne l’aimait pas plus. Bien sûr, elle lui avait donné un enfant au début de cette union stupide, une petite fille qu’elle aimait par-dessus tout, elle était devenue sa seule raison de vivre dans ce monde dans lequel elle avait bien souvent l’impression de n’être qu’une vulgaire décoration. Une femme plus ou moins jolie que l’on sortirait juste pour faire beau. Était las de cette vie, mais elle avait Blythe, sa petite fille son rayon de soleil, cet enfant qui finirais sûrement comme elle, mariée avec un homme riche juste pour les intérêts de son père, elle ne l’aimerait pas, il ne l’aimerait pas et ils feraient semblant. Elle aurait aimé lui offrir mieux que ça, une vie qu’elle aurait pu diriger, une vie qui puisse la rendre heureuse, mais elle n’en avait pas les moyens, elle n’était que la potiche servant de décoration, elle ne pouvait rien décider, pas plus pour sa fille que pour sa propre personne. Décidément, elle détestait ce monde dans lequel elle vivait. Elle détestait l’argent et tout ce qui allait avec, elle rêvait presque de partir loin pour aller crever la dalle quelque part. Oh oui, elle était un peu égoïste quelque part, beaucoup de personnes rêverait d’être à sa place, beaucoup de personne tuerait pour avoir sa place, sa grande maison, sa garde robe, son argent et surtout le contenu de son assiette, ils donneraient cher pour ne pas voir leurs enfants contraint à participer à un jeu dont le but d‘être le dernier survivant, elle, elle savait que sa fille serait épargnée parce qu‘elle faisait partie d‘un monde de richesse. Ils étaient malheureux les pauvres. Elle l’était aussi. Peut-être que c’était ça la vie, juste le malheur et encore le malheur pour tout le monde sans exception. Ce jour là, cette journée banale dans la vie de Blythe, fut un peu moins banale, ce jour là, sa vie changea, elle allait enfin pouvoir dire adieu à son malheur, on pourrait presque penser qu’elle aurait attendu ce jour toute sa vie et pourtant, c’est le jour où elle perdit la vie. Une journée comme une autre, la dernière de sa vie. Un accident, rapide et sans issue, elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment et tout s’arrêta. Ce jour la, Blythe se retrouva seule dans un monde pour lequel sa mère l’avait jusque là préparée, mais elle n’était peut-être pas prête. Elle avait encore besoin de sa maman, elle en aurait toujours besoin et pourtant, elle ne serait plus jamais là, et qui le remarquera si ce n’est elle. Son monde s’est écroulé ce jour là, elle avait à peine dix ans et avait l’impression de tout perdre et pourtant, aux yeux de bien des gens, c’était une journée comme les autres.

Adolescente, jolie fille, Blythe avait tout pour plaire, enfin, elle plaisait surtout parce qu’elle était riche, son père était riche, elle était presque la fille parfaite rien que pour ça ! Pourtant, elle ne s’en rendait pas vraiment compte, sans doute un peu trop naïve, elle se faisait facilement avoir par les garçons, ou par les gens en général. Elle n’était pas juste la fille à papa pleine de fric, de toute façon, là où elle vivait ils étaient tous comme ça alors elle était comme les autres bien que son père ait été à cette époque bien mieux placé dans la société qu’il ne l’avait été avant. Il était très important, alors elle le devenait aussi. Elle voulait croire que son petit ami ne voyait pas que ça en elle, elle espérait qu’il soit sincère quand il lui murmurait des mots doux, qu’il ne fasse pas juste semblant de s’intéresser à ses histoires, à la danse, à la musique et au dessin, ses choses qui composaient sa vie et qui lui plaisait tant, elle aimait bien les partager avec le dit petit ami. Elle espérait tellement de lui, comme elle espérait tellement de tout le monde. D’ailleurs, elle espérait même que son père daigne un jour la remarquer, lui dire qu’il l’aimait, qu’elle était importante à ses yeux et pourtant, elle continuer d’avoir l’impression d’être à ses yeux qu’un nouveau coffre fort sur lequel il pouvait compter pour agrandir sa fortune. Elle avait tant d’espoirs, tant de naïveté. Elle aurait du croire sa mère toutes les fois où elle lui avait dit que la vie n’était pas belle, que la vie n’était qu’argent et que le bonheur à côté c’était rien, ça n’existait pas. Elle ne l’avait pas cru et pourtant, elle avait trouvé son petit ami avec une autre fille, une pauvre fille qu’elle n’aimait pas du tout, ce genre de nana qui ne vit que pour faire chier les autres. Elle n’avait pas cru sa mère et voilà que maintenant, elle était d’autant plus malheureuse, s’il avait été prête, ça n’aurait pas été bien grave, ça n’aurait été qu’une épreuve de plus dans sa vie, une épreuve qu’elle aurait pu traverser la tête haute, mais non, elle avait décidé de n’en faire qu’à sa tête et d’idéaliser les choses alors qu’elle savait que le monde n’était pas beau, elle savait que les gens souffraient, mais elle pensait quand même que le bonheur pouvait exister. Quelle idiote. Non décidément, la vie était pourrie pour tous le monde même s’il y avait quand même des gens ayant un peu plus de chances que d’autres, elle faisait partie de ses gens. Zut, voilà qu’elle idéalisait quand même sa situation ! Bougre d’adolescente, tu aurais du savoir que tu fonçais droit dans le mur !

Et voilà, elle aurait du s’en douter, la vie n’allait pas aller en s’arrangeant. Tout allait mal, entre des gens qui s’entretuent dehors pour une politique débile et elle qui se retrouve fiancée au premier gars qui peut aider son père à gagner plus de bénéfices, elle avait largement de quoi se demander dans quel monde de cinglés elle vivait ! Elle était bien contente d’échapper aux massacres, elle avait dépassé l’âge de participation et de toute façon, elle ne faisait pas partie du bas de l’échelle, alors on ne l’aurait jamais envoyée là bas, pourtant, capitole devrait songer à montrer l’exemple en envoyant deux de ses gosses là bas ! Enfin non, remarquez, ça fait déjà deux enfants qui ne sont pas condamnés à souffrir et aucun gosse ne devrait avoir à vivre ça. Blythe avait envie de pleurer quand elle pensait à ses enfants, il y avait beaucoup de choses qui lui donnaient envie de pleurer. Elle n’était pas une digne habitante de capitole, ses gens qui regarde cette émission insensée dans leur canapé à plusieurs millions de dollar, fixant bêtement leur dernier écran plasma en bouffant des chips de luxe ! Monde de fou. Elle n’avait pourtant pas le choix, elle était là dans ce monde contrainte à obéir à ses règles sans essayer de les comprendre. On racontait parfois des histoires du passé, un passé qui semblait être à Blythe bien plus idéal que ce présent dans lequel elle avait l’impression d’être sanglée au volontés de son père, cet homme qu’au fond elle connaissait à peine. A peine vingt-cinq ans et la voilà fiancée à un type qu’elle ne connait presque pas, ils se sont dit bonjour une fois alors qu’il passait dans la grande maison dans laquelle elle vivait. Elle lui avait souris et ils avait suivit une direction différente. Au delà de ça, ils ne s’étaient pas vus. Il paraitrait qu’en homme riche et relativement cultivé, il avait assisté à son ballet de danse, elle ne savait pas si ça lui avait plu, elle ne savait pas si elle lui avait plu. Elle savait juste que d’ici quelques temps, elle deviendrait son épouse, elle lui ferait peut-être des enfants et elle finirait comme sa mère ! Une vie toute tracée que sa mère aurait aimé qu’elle décide de fuir. Fuir, ça semblait au moins la moitié d’une bonne idée. Elle pouvait continué à s’afficher avec son fiancé pour faire bonne figure et en dehors de ça, elle pouvait bien vivre sa vie, une demi-fuite. C’est-ce qu’elle fit. Et elle fini par rencontrer un homme. Il était différent de ceux qu’elle avait connu jusque là, elle l’avait remarqué au premier regard. Une soirée presque banale dans la vie de Blythe, une énième soirée mondaine. Elle l’avait bousculé bêtement et tout aurait pu s’arrêter là et pourtant cette soirée sembla être le débouché sur ce qu’elle avait cherché ses derniers temps. Quelque chose de mieux que son quotidien, est-ce qu’un homme rencontré au hasard dans une soirée pouvait changer son quotidien ? Elle n’en savait rien, elle voulait essayer, qu’importe le résultat, ce serait toujours mieux que son putain de quotidien. Elle était fiancée et pourtant, c’est une histoire remarquable qu’elle entreprit avec cet homme rencontré à une énième soirée mondaine. Une histoire qui aurait pu changer sa vie. Elle rêvait de lui demander de l’emmener avec lui, loin de ce monde de fous, elle voulait rester avec lui pour toujours, elle l’aimait. Elle avait trouvé l’amour, cette source de bonheur qui peut changer la vie. Elle voulait l’aimer, elle voulait qu’il l’aime, elle voulait le bonheur qu’elle avait convoité, celui en qui elle avait cru alors qu’on le lui avait interdit, il était là, à porté de main et pourtant, il disparu aussi vite qu’il était venu, en une bousculade bien plus violente.

La fuite. Elle aurait du s’y résoudre depuis longtemps. Quitter le capitole, quitter cette partie du monde dans laquelle elle n’avait pas vraiment l’impression de vivre. Il était parti lui. Où, elle ne le savait pas mais soudainement prise d’une détermination qui n’était pas dans ses habitudes, elle avait décidé de le retrouver. Pourquoi ? Elle n’était pas vraiment sûre. Lui demander pourquoi il s’était barrer comme ça ? Lui demander si elle avait fait quelque chose de mal ? Peut-être l’engueuler un peu ou juste lui dire qu’elle avait besoin de lui, qu’il lui avait montrer qu’elle valait peut-être mieux que la femme qu’elle était condamnée à devenir en restant avec son fiancé à capitole. Elle avait tout quitter, le luxe de sa vie quotidienne, n’emportant que quelques affaires et un peu d’argent - beaucoup pour ceux n’étant pas du capitole - et son chat. C’était une grande aventure qui commençait désormais, elle n’avais jamais connu que capitole, sa vie de princesse, la bonne nourriture, les vêtements de luxe, les bains à bulles et toutes les choses inutiles qui composent la vie des riches. Elle n’avait jamais été autant motivée à accomplir quelque chose dans sa misérable existence, le soucis étant, qu’encore une fois, sa naïveté allait l’amener à se heurter à un mur, de nouvelles erreurs, encore, comme si elle aimait ça. Décidément, s’il fallait retenir quelque chose sur Blythe, ce serait certainement son idiotie hors du commun !

NUMBER FOUR .

Hello peuple ! Moi c'est Jean-Yves ! *baff* Anaïs si vous préférez, la dernière fois que j'ai vérifié, j'avais 18 ans. Je n'ai pas lu le livre, de toute façon, je ne sais pas lire. Bizarrement, depuis le bac de français je lis plus, déjà, en deuxième première, je n'ai lu aucun des livres que j'avais à lire pour le bac et j'ai eu treize, respect
Bref, cela dit, ça à l'air d'être sympa, avec un petit truc à la battle royale, j'adhère alors peut-être que cet été au bord de la plage *ou juste en geekant parce que je pars pas* je le lirais, si j'ai le bac, parce que si je l'ai pas je saute du haut d'une falaise (a)
Sinan, parce que je ne vais pas que parler de moi, ce serait prétentieux et j'en vaux pas la peine x) Je kiffouille le forum, c'est N'amour qui me l'a montré et j'ai dit "je kiffe le design" après jsuis allée lire le contexte et j'ai dit "Ça ressemble à Battle royale, j'adhère" tout ça pour dire que j'aime