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Sujet: CLEVERS ▲ no ordinary family. Lun 2 Jan - 15:56
3 years ago...
Beaucoup de gens disent que le famille compte plus que tout, qu'on doit tout faire pour la protéger et chérir. Pas moi, parce que ma famille je la déteste. Mis à part mon grand frère Julius, chacun des membres qui la compose me dégoute plus que tout. Ils sont tous ce que je déteste au Capitole: ils n'aiment qu'eux, ont besoin de luxe pour vivre, ne regardent que les apparences, s'amusent de voir mourir tous les ans 23 jeunes des districts, sont imbus de la personne, ne pensent qu'à l'argent, n'ont aucune morale. Je n'en pouvais vraiment plus de vivre ici, je n'étais pas à ma place. Je n'étais pas comme eux et ils n'étaient pas comme moi. Je ne pouvais pas vivre en fermant les yeux sur l'injustice qui caractérisait Panem, ça m'était totalement impossible. En discutant avec une femme que je savais être du même avis que moi, j'avais découvert qu'un important réseau de rébellion c'était développé autour des habitants du District 13. Depuis que j'étais née, j'avais toujours entendu dire que ce district avait été rayé de la carte ainsi que leurs habitants après avoir tenté de se rebeller, cette histoire on la racontait à tous les enfants de Panem pour qu'ils restent dans la crainte de représailles du Gouvernement si jamais ils avaient l'idée de sortir du rang. Jamais je n'aurais imaginé que tout cela était un mensonge puisque les habitants du District 13 vivait sous terre désormais pour être à l'abri. J'avais alors fréquenté quelques réunions de rebelles et j'avais pris une décision importante: j'allais quitter le Capitole pour aller vivre au District 13 et rejoindre la rébellion. Mes amis rebelles m'aidaient d'ailleurs à élaborer mon évasion et prévoir le voyage que j'allais devoir faire à pied sur une bonne partie du trajet. Je continuais cependant à suivre mes cours de médecine et à garder mes habitudes pour que ma famille ne se rende compte de rien. Je ne voulais pas que mes parents sachent quand je prévoyais de partir car je savais que sinon ils feraient tout pour m'en empêcher en me mettant sous surveillance continue ou je ne sais quoi de peur que leur cher nom de famille soit associé à la rébellion à cause de moi. Et je ne voulais rien dire à Julius car je ne voulais pas qu'il soit triste de me voir partir. J'avais aussi décidé de quitter mon petit ami pour les mêmes raisons et pour être sûre qu'il ne tente pas de me faire changer d'avis. D'ailleurs en ce moment, j'essayais de passer un maximum de temps avec Julius car je savais qu'il allait énormément me manquer une fois que je serais partie. Je voulais profiter de chaque instant avec lui. Cet après midi je n'avais pas cours alors j'avais demandé à Julius de passer l'après midi avec moi dans la maison familiale profitant de l'absence des parents qui étaient partis en voyage. Quand Julius arriva, je lui sautais au coup. Il devait se demander pourquoi je faisais ça à chaque fois que je le voyais en ce moment mais c'était plus fort que moi, j'avais besoin de ça sachant que dans moins d'un mois je ne serais plus là et ne pourrait plus le faire. « Je suis contente que tu ais pu venir! » Je relâchais mon étreinte sur mon grand frère et lui demanda « Tu veux faire quoi cet après-midi? ». Seulement avant que Julius ne réponde j'entendis un bruit et regarda dans la direction de l'entrée où j'aperçus mon abruti de petit frère. Je chuchotais alors à l'intention de Julius « Oh chiotte, y a l'autre imbécile qui va nous faire chier... »
Invité
Sujet: Re: CLEVERS ▲ no ordinary family. Ven 6 Jan - 1:08
L'après midi arrivait à son apogée quand enfin j'eus l'occasion de pouvoir m'extirper du salon. Les jeux avaient beaux être finis, nous les stylistes n'avions jamais vraiment le temps de nous poser. En ce moment, je travaillais sur un gros projet qui visait à créer une gamme des vêtements basés sur le "style" des habitants des districts. Oui, oui, c'est à dire quasiment des haillons. Mais bon, les gens du Capitole ont parfois des goûts forts étranges qu'il faut cela dit respecter. Une fois, j'avais notamment eu droit à une demande de robe très spéciale, étant donné qu'il fallait qu'elle fasse croire aux yeux de tous, que sa porteuse était en réalité nue. Ridicule. Et puis, à vrai dire, je n'ai pas le temps de me poser des questions, Amy, ma petite sœur, avait insisté pour que nous passion l'après midi ensemble dans la maison de notre enfance, et je ne ratais jamais aucune occasion de la voir. Elle est moi avons un lien très particulier. Elle est la prunelle de mes yeux, je l'aime plus que tout au monde. Plus que la vie et même plus que l'amour lui même. Il en a toujours été ainsi, puisque c'est quasiment moi qui l'ai élevé. Enfin, pas au sens du terme où on l'entend, mais j'ai toujours porté une attention bien particulière à son éducation. Dès son plus jeune âge, j'ai essayé de lui apprendre le réel sens de la vie, pour ne pas que la simplicité d'esprits de nos parents ne prennent le dessus sur son intelligence. Je sais, ce n'est pas beau de parler comme ça, mais c'est vrai. Nos parents ne sont pas méchants, mais ils ne comprennent juste pas. Ils ne comprennent pas l'importance capitale de chacun de leur geste en temps qu'habitant du Capitole, ni l'impacte que cela peut avoir. Et c'est justement ça, que j'avais en tête d'éviter pour Amy. Je dois avouer, que le travail est plutôt bien fait. Enfin j'espère ! Quoi qu'il en soit, j'arrivais à notre lieu de rendez vous...
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas remis les pieds ici, et pourtant, rien n'avait changé. L'herbe était toujours aussi verte, et les murs toujours aussi blancs, si bien que la perfection de cette maison en était presque effrayante. C'est avec nostalgie que je souris devant les tonnes de plantes et autres fleurs posées soigneusement sous les fenêtres. Je nous revis Amy, Hadès et moi hilares, arrachant les feuilles une à une, sous le regard limite assassin de notre mère. Ses plantes étaient toutes sa vie ! Un petit rire s'échappa de ma bouche. Décidément, tout avait changé, sauf cet endroit. D'un geste vif, je poussais la porte d'entrée, et passa la tête à l'intérieur. Personne. Quelques courtes secondes d'observation s’écoulèrent avant que je me décide à rentrer. Après avoir soigneusement enlevé mes chaussures et mon manteau, je décidais de me poser un peu sur le canapé, pourquoi pas en sirotant une petite boisson fraiche. Fatigué de ma journée, j'empruntais donc en trainant les pieds, le couloir menant à mon salut. Malheureusement pour moi, mon idée fut coupée net dans son élan par l'impact que provoqua sur moi une autre personne. A l'instant même où j'avais dépassé l'encadrement de la porte du salon, Amy, s'était jeté à mon cou, comme si elle ne m'avait pas vu depuis six mois. Je souris, tout en desserrant un peu l'étreinte de ses petits bras sur mon dos, puis déposais un baiser sur son front. C'est vrai qu'elle m'avait manqué ! « Je suis contente que tu ais pu venir ! ». Encore une fois, je soulignais comme son attitude était étrange. Pas vraiment le fait qu'elle me saute au cou, mais tout de même. On se voyait souvent ou pourtant j'avais l'impression de lui être vital, dès qu'elle avait un moment de libre, elle me demander de le passer avec elle. Et à chaque fois, à chacun de nos moments, je pouvais remarquer chez elle un quelque chose de suspect. Je ne sais pas, j'avais l'étrange impression qu'elle avait vraiment envie de me dire une chose, sans pouvoir le faire. J'avais l'étrange impression, qu'elle me cachait un je ne sais quoi, et cela me plaisais que moyennement. Mais bon, si j'avais l'occasion de passer du temps avec elle, pourquoi m'en plaindre hein ? « Pour toi, je peux me libérer de tout ma belle ! » dis-je sur un ton semi-ironique, semi-sincère. Amy semblait plutôt en forme. En fait, elle semblait plus radieuse que jamais. Comme si quelque chose la rendait fabuleusement heureuse. Je pinçais mes lèvres en signe de suspicion, sans que ma sœur ne le remarque. « Tu veux faire quoi cet après-midi ? ». « Oh ben tu sais... » Un bruit étrange nous fit tous deux tourner la tête. Un bruit de clappement de main, que nous ne mîmes pas longtemps à identifier. A quelques pas de nous, appuyé contre la porte d'entrée, Hadès nos petit frère tapait des mains en nous observant. Son regard et son sourire insolent hérissèrent mes poils. « Oh chiotte, y a l'autre imbécile qui va nous faire chier... ». Je donnais un cou de coude discret à Amy pour lui faire comprendre que ce n'était décemment pas une manière de parler à son frère. Malgré mon initiative, sa remarque me tira un sourire. Ces deux là ne s'aimaient vraiment pas ! Ma relation avec Hadès était à peut près l'opposée de celle que j'entretenais avec Amy. Bien que j'eusse essayé avec lui, tout comme avec elle quelques années auparavant, de lui inculquer de meilleurs valeurs, il n'a jamais voulu m'écouter. Il a toujours été le petit chouchou de nos parents, ce qui n'a pas vraiment aidé et l'a rendu particulièrement prétentieux. Parfois même invivable. Je comprenais pourquoi Amy ne pouvait pas le voir en peinture, mais je ne peux le détester. Je crois que je me sens responsable de sa stupidité. Responsable de ne pas avoir réussi à l'aider... Enfin bon, il n'était pas très surprenant qu'il soit là, étant donné qu'il profitait de l'immense maison familiale dès qu'il en avait l'occasion. « Hadès ! Je suis content de te voir aussi. Cela faisait longtemps ». J'inspirais un grand coup, sachant ce que ma proposition risquait de déclencher. « Que diriez vous de faire quelque chose tous les trois pour une fois ? Nous n'avons pas souvent cette occasion non ? » Je sentis immédiatement le regard qu'Amy me jeta. Oups, mauvaise idée probablement, car je vis Hadès commencer à sourire. Il allait commencer son show, comme d'habitude...
Dernière édition par Julius G. Clever le Jeu 19 Jan - 18:31, édité 2 fois
Invité
Sujet: Re: CLEVERS ▲ no ordinary family. Dim 8 Jan - 1:31
La journée n’avait pas été des meilleures. Las, et fatigué, l’envie de me retrouver seul m’incita à ne pas rentrer à mon appartement. Je savais que j’y aurais retrouvé Hulk, tout content de sa journée de travail, empressé de me parler de ses shootings. Habituellement j’aurais était plus qu’enjoué de l’écouté et l’aurais félicité. Nous aurions probablement dîné puis serions sortie dans un de ces endroits à la mode au Capitole, où il est de bon ton de se montrer. Je n’avais cependant pas la tête aux festivités ni à tout autre sociabilité. Mes projets n’avançaient pas, si devenir juge des Hunger Games était mon souhait le plus cher, certains ne s’incommodait pas de me mettre des bâtons dans les roues. J’avais besoin de calme. Un lieu de sérénité où je pourrais me vider les pensées. La maison familiale était dans ces moments là mon refuge. Cela n’était guère surprenant, j’y avais passé de belles années d’enfance, malgré deux perturbateurs à ce tableau si parfait dans mes souvenirs. Je ne mettais jamais vraiment entendu avec mon frère et ma sœur. Du moins pas jusqu’à ce que je puisse m’en souvenir. J’avais toujours eu l’impression de ne pas faire partie de leur monde. Julius, se sentait supérieur au Capitole et avait essayait de m’en détourner. Si je ne m’étais pas laissé abuser par ces discours moralisateurs de pseudo valeurs humaines, ma sœur Amy s’était laissé aveugler quelques années avant ma naissance. Elle ne jurait que par Julius. Peut-être étais-je jaloux d’être « exclus » de leur lien de fraternité, mais leur comportement l’un envers l’autre m’avait toujours exaspéré au plus haut point. Je franchis le portail de l’immense propriété. Les murs blancs de la villa étaient bordés d’hortensias bleus et fushia. J’abaissai la poignée de la porte d’entrée, elle n’était pas verrouillée. Etrange… Il me semblait pourtant que mes parents se trouvaient en vacances. La maison était supposée être vide. J’entendis des voix qui semblaient provenir du salon. « Je suis contente que tu aies pu venir ! » Le dédain s’empara de moi. Si cela faisait plusieurs mois que je n’avais pas entendu cette voix, je ne pouvais oublier le son fluet de la voix de ma sœur. Amy était ici, et je ne pouvais me faire aucun doute sur l’autre personne en sa présence. Je me postai sur le pas de la porte du salon, regardant ce pathétique spectacle, pleins de dégout. Amy, accroché au cou de Julius qui me tournait le dos, ne semblait pas avoir remarqué ma présence.
« Pour toi, je peux me libérer de tout ma belle ! »
Le ton mielleux sur lequel ces deux-là se parlaient m’énerva. Tout dans leur attitude exhalait leur attachement sans limite l’un pour l’autre. Alors que leur petit jeu continua, je décidai de me manifester, et me mis à applaudir.
« Oh chiotte, y a l'autre imbécile qui va nous faire chier... »
Sa remarque ne m’atteint pas. Je les écrasais de mon mépris intérieurement.
« Mais que voilà ! Comme c’est touchant ! Ces retrouvailles sont si… émouvantes… ! Amy dans les bras de ce cher Julius, digne d’un Rodin. Je serais presque ému par cette démonstration du lien si fantastique entre un frère et une sœur, n’est-ce pas Amy, que je vous décernerais bien un oscar ! »
Amy me fusilla du regard, quand à Julius, il n’était pas si différent de d’habitude, il avait cet air satisfait de lui-même, comme un apôtre de bonne parole.
« Hadès ! Je suis content de te voir aussi. Cela faisait longtemps ».
En effet, bien longtemps. Il me gratifiait de ce regard qu’il avait toujours lorsqu’il s’adressait à moi. Je n’aurais réellement su décrypter le sentiment qui s’y caché derrière, mais cela ressemblait énormément a de la pitié et de la culpabilité. Il respira un grand coup puis, s’adressant à Amy comme à moi, lança hésitant :
« Que diriez vous de faire quelque chose tous les trois pour une fois ? Nous n'avons pas souvent cette occasion non ? »
Je manquai de m’étouffer avec ma propre salive, je vis Amy poser un regard noir et lourd de sens sur Julius. De toute évidence elle partageait mon ressentie à cette proposition. Cela devait faire des années que nous n’avions pas passé du temps entre nous trois. Ce genre de moment surement anodin et habituel pour des frères et sœurs normaux. Mais nous n’étions pas de ces familles aimantes les uns envers les autres. Nous nous détestions. Plus exactement, je les détestais, et ils me le rendaient tout aussi bien. Je ne détestais pas mon frère comme je détestais Amy, je ne le supportais pas. J’aurais pu aimer Julius, il était tout de même mon grand frère. Mais il avait essayé de me changer, de me laver le cerveau. Je ne pouvais avoir confiance en lui, je ne pouvais me fier à lui. La déception que je lisais dans son regard lorsqu’il le posait sur moi n’était rien d’un lien fraternel puissant et indestructible. Ce lien avait été rompu depuis bien des années. En réalité, je doutais qu’il n’ait jamais existé. Quand à Amy, tout son être me révulsait, je haïssais ce qu’elle représantait. C’en était presque viscérale. Passez du temps avec eux ? Un sourire s’étira sur mon visage :
« Hé bien soit, allons jouer à la famille modèle, tout sourire par devant, lame acérée par derrière. Nous pourrions échanger des rires, nous raconter nos vies, oh oui ce serait tellement bien ! » Je jouais de ma voix en imitant Amy sur cette dernière phrase. Mon ton était si sarcastique que le visage de Julius se figea. « Pourquoi ne pas nous retrouver autour d’un de ces hydromels si populaires en ville. Ou bien encore rester ici, faire un feu dans la cheminée et former un parfait tableau de famille, des frères et des sœurs qui s’adorent. Ne serait-ce pas magnifique ?! je dois avouer que moi-même j’hésite… Je ne sais exactement laquelle de ces deux propositions me tentent le plus : passer un moment avec vous, au pays des pâquerettes dorés où tout est beau et où tout les gens s’aiment,ou bien, et je dois avouer que celle qui va suivre pèse le poids dans la balance : rester sur un pied pendant plus de deux heures, un doigt dans l’œil, en mâchant des bouts de verres. »
Julius ne sembla pas comprendre, quand à Amy elle semblait se contenir en lançant quelques regards désespérés à ce dernier.
« Je vais être plus clair : passer un moment avec vos personnes méprisables serait pour moi une telle torture que je préfèrerais subir milles tourments. Mais si vous voulez jouer à la famille parfaite, commençons tout de suite. Toi, Amy, je sais que nous ne nous sommes pas toujours entendue, mais viens, je te pardonne. Je te pardonne d’être la personne que tu es. Oh quand à toi Julius, comment te tenir rigueur d’avoir toujours voulu me changer. Je voudrais bien faire un effort, mais même avec toute la volonté du monde, et toute ma bonne fois, je ne saurais trouver un brin d’estime à votre égard. »
J’avais peut être était un peu dur, mais je les assénai de tout mon mépris, releva la tête, et pour le bouquet finale, arborai mon plus beau et mon plus satisfait de mes sourires. Je me sentais supérieur à eux. Je perçu le dépit dans l’expression de Julius. Feindre l’amour entre nous était une idée abolie. Il n’y avait désormais plus que du dédain et de la rancune..