Je venais tout juste de chuter de mon lit, d'une façon grossière qui m'était bien sûr fidèle, à cet instant je regrettais d'avoir eu un sommeil trop agité, car désormais il était genre impossible pour moi de me rendormir tranquillement après m'être aussi joliment écraser la face contre le parquet laissant sous moi mon pauvre poignet, mais j'avais connu bien pire que la douleur était des moindre. Lançant de simples jurons sachant que j'étais obligé de me lever, je n'allais tout de même pas rester avachi par terre, tel une vache qui décide de faire sa sieste à l'ombre et non je devais me lever et pour ça je venais d'utiliser mon poignet douloureux pour me redresser sans aucune difficulté avec la grasse d'un chat. Je m'étais tourné alors dans un doute pour vérifier si Freya, ma colocataire de chambre, ne m'avait pas vu tomber ainsi de mon lit, il est vrai qu'en ce moment j'avais bel et bien le sommeil agité, mais restons honnête, je n'étais pas n'importe qui, c'était bel et bien moi, Loukas Carvalho, celui qui parait au premier abords prétentieux et sans cœur puis en approfondissant un peu on peut découvrir que j'étais quelqu'un d'amusant voir doux, mais ça restait très rare à voir, car je restais connu pour avoir un cœur de pierre, à voir si j'en avait vraiment un car personne ne m'avait jamais vu si ce n'était versé une simple larme ou une quelconque petite faiblesse même quand je me faisait mal je me relevait et couvrait toute la douleur qui m'envahissais, je n'avais pas froid aux yeux. Heureusement, ma colocataire de chambre dormait à point fermer, ma chute ne semblait pas l'avoir réveillé une vraie loque humaine celle là, mais pour une fois ça m’arrangeais bien sinon elle m'aurait fait chier pendant des jours avec cette histoire. J'avais tourné les talons et ébouriffé ma chevelure qui était déjà dans un bel état. J'avais sans doute ouvert les yeux trop tôt, mais à quoi bon rester allonger à faire la conversation avec le plafond, oui ça me prenait souvent, j'allais sans doute nager un bon coup pour me réveiller et ensuite me prélassait sous un arbre ou me défoulait contre celui qui voudra se battre ou le punching-ball qui était bien moins amusant puisque c'était un objet inanimé mais bon. Je m'était étiré de tout mon long laissant échapper un juron voyant l'heure et j'avais commencé alors ma journée par me trempait dans l'eau fraîche de la piscine rien d'extraordinaire pour finir devant un café au lait et un croissant qui semblait très appétissant mais j'avais la tête ailleurs, cette étrange rêve expliquait assez bien la situation, il m'était certes arrivé des maintes fois de faire des rêves érotiques, mais c'était la première fois que son visage m'était apparue. Cela ne me réussissait pas de ne pas sortir tous les soirs pour voir ailleurs et me changer les idées, qui a dit que je restais jour et nuit dans ma chambre, je m'amusais souvent dans les bars malgré l'interdiction des rebelles et la seule fois où je ne prenais pas ma petite dose de décontraction je pensais à elle. C'était une obsession et je savais que pour mettre fin a tout cela il fallait accomplir mes désirs une fois les choses faites, je pourrais de nouveau m'amuser sans voir son visage en général je n'étais pas du genre à m'enticher d'une fille, mais elle était dès plus troublante même que je n'avais bu que la moitié de mon café au lait et je n'avais même pas touché une croûte du croissant, j'avais pourtant pour habitude de toujours tout manger. Ce n'était pas étonnant de me voir traîner dans la salle de tir, non que j'imaginais la tête de quelqu'un précisément, mais disons que j'étais énervé et quand c'est ainsi j'ai tendance à tirer un peu trop bien et aux endroits fatidiques. Je n'était pas une personne à embêter il n'y avait pas l'ombre d'un doute, je traînais dans tous les endroits où je pouvais évacuer ma putain de colère habituelle, mais cette fois ce qui m'énervais c'est le fait de voir sans cesse le visage de la même fille cela ne me ressemblait pas du tout. Seize heure passée et me voilà devant un whisky, peut-être un peu trop tôt, mais je voulais effacer ce si jolie visage qui me faisait frémir, puis j'avais enchaîné plusieurs verres jusqu'à ce que je sente que je n'étais pas certain de pouvoir rentrer au district treize sans faire de dégâts au passage, si je l'avais senti pourquoi je ne m'était pas tout simplement arrêté si je l'avais fait cela aurait évité cet accrochage avec cet arrogant personnage dont je n'avais pas cherché à savoir son nom, mais je n'avais pas apprécié un de ces mots, plus le fait que je ne tenais pas très bien, sur mes deux jambes, il s'était révélé que ce personnage était plus âgée que moi, non plus fort, mais disons que j'avais sans doute estimé sa force et surestimer la mienne ayant les idées plus clairs. Mise à part mon poignet qui m'était légèrement douloureux ce matin me fit un peu plus souffrir, trois autres hématomes venaient s'ajouter au tableau de blessure sur mon joli minois, pas étonnant de ma part c'était très rare que mon visage était saint. Lèvres saignant, apophyse droit ayant pris un tint dangereusement violet foncé dominant sur les autres particule de coups rougeâtres, le coup du sang était obligatoire. C'était une fois dehors l'air frais en pleine face que j'avais senti que j'avais sans doute pris de bons coups, je m'était passer la main sur mon visage et je soupirais. Ce n'était pas ma première bagarre dans le district dix alors que j'étais censé me faire discret, car à la base j'étais considéré comme juste mort, mais comme d'habitude j'étais passé outre leur foutue règlement. À présent je marchais tranquillement vers le district treize, je connaissais très bien le chemin, mais d'un coup, une idée me vint de faire un petit détour, comme un dé-clique, sobre je ne l'aurais surement pas fait, mais disons que avec l'alcool que j'avais abimer et les coups que je m'étais pris j'avais besoin d'un petit réconfortant. Une fois devant la porte entrebâillé de la demeure, j'avais tout de même un air de garçon tout a fait lucide quoique c'était un peu difficile à distinguer, je venais de toquer à la porte des bouts des doigts en attendant une quelconque réponse.