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△ correspondances : 5888 △ points : 1 △ multicomptes : (l. c. meery) △ à Panem depuis le : 04/09/2011△ humeur : cruellement arrachée à sa famille △ âge du personnage : vingt sept ans pour toujours
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Sujet: MILENA&HUNTER ϟ Keep the streets empty for us Sam 31 Déc - 10:25
hunter&miléna
❝ keep the streets empty for us ❞
C'était censé être une mission relativement simple. Dangereuse, mais simple. Le risque était d'être aperçus par les pacificateur, d'avoir à combattre ou de devoir s'enfuir sans la marchandise. Comment est-ce que ça avait pu arriver ? Je porte une main à mon front, je dois m'être ouverte dans ma chute parce qu'il saigne. J'ai été entrainée pour ne pas avoir peur, pour ne pas paniquer. Mais j'ai peur et mes mains tremblent tandis que je me relève difficilement pour observer les alentours. C'était censé être facile, je n'étais même pas inquiète.
Notre ordre de mission était simple. Un train entier de médicaments plus sophistiqués les un que les autres partirait du district 6 pour rejoindre le capitole. Une occasion rêvée pour le 13. Nos médicaments étaient loin de valoir les remèdes miracles du capitole. Le moment le plus propice à l'attaque, c'était lorsque le train traversait les plaines du un. Trop loin de tout ville, nous n'avions que peu de risque d'être repérés par des civils. Et les pacificateurs ne nous attendaient pas dans des districts tel que le 1. Pas encore. Mon unité avait été mise sur la mission. Nous étions six soldats avec moi. Je dirigeais l'opération. C'était la première fois qu'on me confiait une mission dans un district carrière, l'un des district chéri du capitole. J'étais fière. Mais je n'avais pas peur. C'était une mission de routine. Plus facile que certaines infiltrations que j'avais réussies dans des districts pauvres.
J'avais donc quitté le district 13 tôt ce matin là. Par hoovercraft. J'avais pris mon petit déjeuné avec la tribut survivante que l'on m'avait attribuée, Kathleen, avant de partir. Cette gamine. Son sale caractère, son allure combative même en territoire ami, son refus apparent de se plier aux règles. Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'elle me ressemblait beaucoup. Et encore plus à celle que j'étais à 17 ans. Et je ne pouvais faire taire cette petite intuition au fond de moi qui me disait qu'elle ferait une excellente soldate, si elle s'en donnait la peine. Enfin bref, j'avais avalé rapidement ce qu'il y avait sur mon plateau, sans rien confier à la jeune fille de la mission. Je ne serai pas partie plus de deux jours, quelqu'un d'autre la surveillerai pendant ce temps. Et c'était confidentiel. Les tributs n'avait pas assez d'accréditation pour avoir connaissance des activités du 13.
J'avais quitté le grand réfectoire pour me diriger vers la salle de commandement. Un dernier debriefing, et nous nous étions dirigés mon équipe et moi vers l'hoovercraf qui nous conduirait à proximité du district 1. A la frontière avec le 6. Nous avions une bonne heure de marche rapide après ça pour arriver au lieu où l'attaque aurait lieu. Et une demie heure pour nous préparer avant l'arrivée du train. J'enfilai la combinaison noire en cuir que j'étais tenue de porter. Que tous les soldats était tenu de porter. Une seule petite différence avec celle d'un soldat habituel. Au lieu d'un triangle ouvert sur l'épaule, sur la mienne il y en avait deux. Montrant que j'étais sergent. Assez discret pour que nos ennemis ne repèrent pas le chef de mission rapidement si nous venions à être pris, mais assez visible pour que nos alliés le distinguent si ils savaient quoi chercher. Je pris place sur la banquette à côté de mon équipe. Sous les ordres depuis deux ans, ils avaient tous prouvés leur valeur. J'étais contente de les avoir à mes côtés. C'est aussi grâce à eux que je n'étais pas inquiète. Non, pas inquiète.
Comment ça avait pu arriver ? Comment je me retrouvais blessée et projeté à plusieurs mètres du train. Oui, l'explosion. L'explosion...
Tout s'était déroulé parfaitement. Nous avions arrêté le train et neutralisé les quatre pacificateurs chargés de sa surveillance, ainsi que le conducteur. J'avais une sorte de... Une boule au ventre ? C'était censé être facile, mais là ça l'était presque trop. Quatre pacificateurs ? Alors que le treize s'était déclaré ? C'était facile... J'avais fait taire la petite voix au fond de moi qui me disait de ne pas y aller. J'étais une soldate. Une soldate n'écoute pas une petite voix au fond d'elle. Nous étions montés ans le train. Moi la première. C'était un train de marchandise, pas de lumière. J'avais allumé ma lampe torche, et mon unité avait fait de même. Je l'avais braquée sur un carton, que j'avais ouvert d'un coup de couteau dans l'ouverture. Je l'avais ouvert méticuleusement. Nos ordres étaient clair. Décharger le train de ses médicaments, tous en cartons, et attendre l'hoovercraft. Je voulais juste vérifier. J'ouvris le cartons en grand avant de froncer les sourcils. « Ouvrez vos cartons ! Ouvrez les ! » J'avais crié, avant d'en éventrer un autre. Je me tournai vers mon unité. Il m'avait obéi, il avait éventré leur cartons. Quand votre supérieur direct vous donne un ordre, vous ne réfléchissez pas.
Ce n'étaient pas des médicaments. Ce n'étaient pas des médicaments. Mon cerveau tournait à tout allure. Pourquoi ? Pourquoi tant d'explosifs ? Nous avions intercepté le mauvais train ? Non c'était celui là, aucune erreur possible. Nos informateurs s'étaient trompés ? Je ne comprenait pas.
Ou plutôt si, je compris. Je compris à la fois rapidement et trop tard. Une bouffée d'adrénaline envahit mon corps. « Courrez ! » Je hurlai sur mes hommes. Je me relevai sans même prendre le temps de ramasser ma lampe torche, avant de me mettre à courir le plus rapidement possible. Je sautai du train, fit trois foulées et...
L'explosion. Ce fut si rapide que je ne distinguait rien. Juste un bruit pire que le tonnerre. Nous étions trop près, encore beaucoup trop près du train... Je sentis mes jambes décoller du sols, ma tête le frapper, puis plus rien.
Comment ça avait pu si mal tourner ? Un piège, c'était un piège. Je n'étais restée que quelques secondes inconsciente avant de me relever. Mon front, mon front était ouvert. Mon poignet gauche surement cassé, à cause de la chute. Peut être une côté fêlée, mais je m'en tirai plutôt bien. Je ne m'en faisait que pour le coup que j'avais reçu à la tête. Je m'étais relevée péniblement. Je m'étais retournée. Le train n'était plus que débris et flammes. « Soldate Evans ! Soldat Parker ! » Je criai leur nom, ainsi que ceux de mes autres hommes. Mais personne ne me répondis. Je fis quelques foulée pour récupérer mon flingue là où nous avions laissé les armes. Mais elle n'étaient plus là. J'étais seule. Ils étaient tous morts. Et j'étais désarmée. J'attrapai le couteau, le poignard passé à la ceinture, avant de courir vers le train. J'eus un haut le cœur. Mon intuition m'avait surement sauvée. Les autres n'avaient pas couru aussi vite. Et ils étaient là. Leur corps, parfois démembrés, et du sang, du sang partout. Je me mis à courir. Le plus vite possible, pour mettre de la distance entre moi et le train. Au cas ou tout n'aurait pas explosé. Je ne le vis pas venir. J'étais paniquée.
Je sentis un coup, un coup dans mon dos qui me fit tomber à terre, m'assommant quelques secondes. Puis une main. Une main s'enroulant autour de mon cou et faisant décoller mes pieds du sol. Lui
Hunter Blackbird-Crowley
△ correspondances : 700 △ points : 0 △ multicomptes : alexiane, pepper-swann (leevy) △ à Panem depuis le : 13/07/2011△ humeur : opportuniste △ âge du personnage : trente-quatre ans △ occupation : général et connard en chef de panem
Sujet: Re: MILENA&HUNTER ϟ Keep the streets empty for us Sam 31 Déc - 17:31
J'étais en effervescence. Ce jour allait être probablement le plus existant de ma vie. Ce moment tant attendu allait arriver. Ce moment dont j'avais rêvé durant des nuits entières, dont j'avais imaginé la moindre issue, dont j'avais prévu tous les scénarios possibles. Ce jour où je pourrais l'avoir. Elle. Ainsi que ma vengeance. Deux en un. Je n'en espérais pas tant. Miléna. Durant cette journée, elle allait vivre les pires heures de sa vie. Grâce à moi. Uniquement grâce à moi. Je devais me venger. Notre première rencontre remonte à quelques années déjà. Elle avait tenté de me piéger. Elle m'avait prise pour un débutant. Quelle idiote. Pensant stupidement qu'en me séduisant, je pourrais lui révéler de nombreuses informations utiles pour le district treize. Quelle stupide femme, je me demanderais toujours comme elle est parvenue à devenir soldate. Quoi que, vu son physique, j'ai ma petite idée. En réalité, je devais lui accorder le fait qu'elle était une battante. Et j'appréciais cela chez elle. Voilà pourquoi je ne l'avais pas tuée dès que j'avais découvert le plan qu'elle avait préparé. Une erreur. J'avais commis une seule erreur, et c'était avec elle. Et depuis ce jour-là, j'espérais en silence avoir enfin l'occasion de me venger.
Grâce à Jade, je savais qu'un petit groupe du district treize envisageait d'attaquer un train de médicament venant du district six en provenance du Capitole. À vrai dire, c'était logique. Les médicaments du district treize n'étaient pas ce qu'ils se faisaient de mieux. Ils avaient certainement besoin de refaire leur stock. L'attaque d'un train de médicaments élaborés était donc une évidence. Merci Jade, pour une fois que tu ne m'exaspères pas. Mon plan était parfait. Préparé à la minute à laquelle j'avais découvert cette information capitale. J'avais mis un petit groupe de Pacificateurs dans la confidence. Seulement trois d'entre eux étaient au courant de ce que je préparais. Leur mission consistait simplement à m'aider à piéger le train. Avant que le train parte en direction du Capitole, nous avions déchargés toutes les caisses de médicaments, les déplaçant dans deux hovercrafts qui iraient jusqu'au Capitole. Malgré tout, le train prendrait le même chemin. Sauf, que les caisses seraient remplies d'explosifs. Des explosifs que je me ferais une joie de faire exploser. Le contenu du train avait donc été modifié, mais pas son itinéraire. La suite était simple. J'agirais seul. Quatre Pacificateurs étaient prévus pour la protection du train. Ils n'étaient pas au courant de ce que j'avais manigancé quelques heures plus tôt. Je m'étais rendu très tôt au point stratégique de l'attaque, à savoir lorsque les rebelles arrêteraient le train pour voler son contenu. Caché derrière des plaines ou des arbres durant de nombreuses heures, je commençais même à me demander si Jade ne m'avait pas mené en bateau. Mais ce n'était pas le cas. Ils arrivaient.
Toujours caché, j'observais à l'aide de mes jumelles le déroulement de ma distraction du jour. Le petit groupe mené par Miléna, composé de six soldats passaient à l'attaque. Les quatre Pacificateurs étaient maîtrisés avec aisance. Si je les avertis, ils se seraient forcément grillés. Et voilà. Enfin. Ils allaient s'attaquer aux cartons. Découvrir à quel point ils sont stupides de croire que leur misérable district peut battre le Capitole. « Courrez ! » entendis-je. Cette voix paniquée était celle de Miléna. Je ne peux cacher ma joie en découvrant que j'avais réussi.
Et soudain, ce bruit. Ce bruit si délicieux que j'attendais avec une impatience folle. Ils avaient marché. Ils avaient ouvert les fameuses caisses censées contenir les médicaments, ils avaient été piégés comme des débutants. Je regardais avec un sourire leurs corps voler tout autour du train. Du sang, des bras, même une tête. Seule Miléna s'en était sortie. C'était parfait. Incroyablement parfait.
Le plan. Il avait fonctionné. Parfaitement, proprement, faisant son lot de morts, épargnant la seule vie que j'avais décidé d'épargner. Miléna. Oh ma chère Miléna. Ma douce ennemie, celle pour laquelle je ressentais bien plus que de la haine. Une irrésistible envie de lui fracasser le crâne de mes belles mains à chaque fois que mes pensées se tournaient vers elle. La seule personne que je serais capable d'achever rapidement, juste pour le plaisir de voir le district treize l'a sauvé, afin que je recommence, encore et encore. Sourires aux lèvres, je regardais depuis ma cachette le visage de la jeune femme se décomposer alors qu'elle découvrait les dégâts causés par mon équipe. Quel merveilleux spectacle. La soldate, si forte d'apparence, m'offrait la vision de sa vulnérabilité. J'étais heureux. Terriblement heureux d'avoir pu toucher un point sensible, d'avoir décimé son équipe. Son calvaire ne faisait que commencer. Étant la seule en vie, Miléna se maudirait toute sa vie pour ces pertes humaines. Du moins, ça, ce serait ses angoisses futures. Son calvaire immédiat serait causé par moi, et unique par moi. Cette pensée dessina mon plus beau sourire sur mes lèvres.
J'étais un chasseur. Un chasseur qui visait sa proie depuis de nombreuses semaines, même de nombreux mois. Espionnant ses moindres mouvements, me renseignant sur ses moindres faits et gestes, jusqu'à trouver le moment opportun pour l'attraper. Un chasseur et sa proie tant attendue, voilà ce que nous étions. Et tel un parfait chasseur, j'allais jouer avec ma proie. J'étais loin d'elle, mais sa rapidité m'étonna presque. En seulement quelques secondes, Miléna arrivait à mon niveau, et je stoppai la jeune femme dans sa folle course. Sortant du bois au moment le plus décisif - à savoir lorsqu'elle passait à quelques centimètres de moi - je lui lançais l'énorme pierre que j'avais fermement gardée attachée à ma main. En bon chasseur, j'avais très bien visé ma proie. Son dos. Outch. J'avais presque mal pour elle. Qu'importe, cela ne m'empêcha pas d'émettre un rire aussi froid que méchant. Attrapant son fin cou d'entre ma main, je soulevais la jeune femme avant de la plaquer violemment contre moi. Libérant sa gorge quelques secondes afin de lui donner une maigre chance de reprendre sa respiration, je resserrais pratiquement immédiat son cou, cette fois avec mon bras. « Miléna, ma chère Miléna. » lui murmurai-je froidement à l'oreille. « Quelles charmantes circonstances pour nos retrouvailles. » Je passai mon autre bras autour de son abdomen pour l'attirer un peu plus vers moi. Une légère grimace s'afficha sur mon visage, la blessure causée par cette stupide tribut morte aux Jeux me faisaient toujours mal. Je reportais mon attention sur Miléna. Elle était prise au piège. Même en se débattant comme une folle, elle ne sortirait pas de la prison formée par mes muscles. « J'espère que tu n'étais pas trop attachée à ... enfin, à ces choses par terre. » dis-je en sous-entendant ses coéquipiers, sans vie et éparpillé à quelques mètres de nous. Mon rire semblait raisonner dans ces lieux où nous étions seuls. « Tu sais, ma belle, j'ai tant rêvé de ce moment. J'ai rêvé de mille façons de me venger. J'ai fait de magnifiques rêves en imaginant ton beau visage ensanglanté, ton corps meurtri par mes coups, et ta voix me suppliant de t'épargner. » Mon visage se rapprocha encore plus du sien. J'effleurai son cou, sa joue, son front et ses oreilles avec mes lèvres. Je devais la dégoûter. Et j'adorais ça. « Cependant, tu peux t'estimer chanceuse. J'ai décidé d'être clément avec toi, joli coeur. Je ne vais pas te laisser mourir, soit heureuse. J'ai d'autres plans pour toi. J'espère que tu aimes les petites fêtes. » Gardant la jeune femme collée contre moi, je commençais à avancer en direction de ma voiture, cachée quelques mètres plus loin. « Allez, arrêtes donc d'être de montrer autant de résistance. Tu vas voir, ça va te plaire. » Sur ces paroles, je mis encore un peu plus de force pour traîner la jeune femme. Elle pouvait continuer à imposer sa résistance, ce serait d'autant plus amusant.
Miléna E. Andréis-Wheeler
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Sujet: Re: MILENA&HUNTER ϟ Keep the streets empty for us Sam 31 Déc - 19:18
Lui. Je me rappelais de tout. De chaque détail de cette mission, qui avait eu lieu 3 ans auparavant. Je revoyais tout, chaque moment. Trois semaines... J'avais passé trois semaines en immersion, sous couverture, au district 5. L'homme qui nous avait abrité vivait au village des vainqueurs, mais notre cible, notre cible était bien le grand hangar à nourriture. Celui qui abritait ce qui devait partir au Capitole. Mais il était surveillé, très surveillé. Trop bien surveillé. Pas moyen de l'attaquer, pas comme ça, pas sans perte humaine. De notre côté en tout cas. Nous n'étions que 5, 5 déployés sur la mission. C'était trop peu pour affronter les pacificateur. Raven avait un plan. Raven, rien que d'y repenser me faisait mal au cœur. Le meilleur moment pour attaquer, c'était lorsque le capitole venait chercher la nourriture. Voler quelques ressources sans éveiller les soupçons serait bien plus facile à ce moment là. Seulement il y avait un problème.
Personne ne savait quand est-ce que le Capitole venait récupérer le fruit du labeur des habitants du cinq. Personne, sauf le chef pacificateur. Le plan de Raven était simple. Quelqu'un devait gagner sa confiance. Quelqu'un devait se rapprocher de lui et lui soutirer l'information. J'avais 22 ans à l'époque. Qui se méfie d'une femme, et d'une femme âgée de 22 ans. Je me suis portée volontaire. Parce que je savais que Raven se répugnait à me le demander. Mais c'était comme ça. C'était la meilleure solutions. Cela ne pouvait qu'être moi.
Lui. Je le revoyais encore parfaitement, trois ans auparavant, poser les yeux sur moi, la première fois. Il m'avait terrorisée d'un seul regard. Il avait l'air fou, profondément fou. Mais je m'étais approchée, j'avais ravalé mon dégout. Il paraissait jeune pour un homme qu'on m'avait décrit comme si cruel. Lui... J'aurais pu fermer les yeux et ressentir encore une fois la haine que j'avais ressentie pour lui lorsque pour avoir l'information, cette précieuse information, je l'avais laissé me toucher, lorsque j'avais découvert qu'il m'avait piégée, et le pire, lorsque Raven avait compris ce que j'avais fait pour avoir cette fausse information...
Je le détestais. Je le détestais tant qu'en d'autre circonstance, j'aurais été ravie de l'avoir en face de moi. Pour lui faire regretter d'être né, pour lui faire mordre la poussière. Pour le tuer, froidement et sans hésitation. Mais pas maintenant. Non pas maintenant. J'étais blessée, encore choquée par le coup que j'avais pris sur la tête dans ma chute, je ne pouvais pas. Je n'aurais pas la force de venir à bout de lui, je le savais. Surtout si la seule arme que je possédais c'était ce couteau, ce couteau ridicule par rapport aux armes qu'il devait avoir. Ne serait-ce que par rapport à celles qu'ils nous avait volé. Nous. Moi, il n'y avait plus que moi.
Lui. Lui qui devait me haïr autant que je le haïssait. Lui qui me tenait par la gorge, me serrant si fort que je suffoquait déjà. Il jouait avec moi. Il m'avait piégée comme il m'avait piégée trois ans auparavant. Il devait se sentir si fier de lui. Je le haïssait, je le haïssait d'avoir réussit, réussit une seconde fois. Mais cette fois ci Raven n'était pas là pour venir me chercher, je n'avais pas tout une équipe derrière moi. Cette fois ci j'étais seule. Il desserra ses doigts pour me laisser respirer quelques secondes, et j'en profitai pour tenter de me retourner, mais violemment, il passa tout son bras autour de mon cou pour resserrer encore plus fort, pour empêcher presque complètement l'air d'aller et de venir vers mes poumons. Je tentai de me débattre, mais la pression sur ma gorge m'empêchais de réfléchir convenablement. Et plus je tentai de lui donner des coups, plus la pression se resserrait. C'était clair. J'allais mourir étouffée. « Miléna, ma chère Miléna. Quelles charmantes circonstances pour nos retrouvailles. » Sa voix. Cette voix... Ainsi il savait donc très bien qui j'étais. Il se souvenait de moi aussi bien que je me souvenais de lui. J'aurais voulu lui répondre, lui dire d'aller en enfer, mais j'étais incapable de lui répondre. Les seuls bruits qui passaient mes lèvres était des gémissement plaintifs, je tentais de respirer tant bien que mal. Mon couteau était tombé dans ma chute, ma seule arme était tombée lorsqu'il m'avait faite tomber avant de m'attraper par le cou. Mes mains agrippèrent le bras qui tenait ma gorge, tentant de lui faire lâcher prise, le griffant. Je sentis son second bras s'enrouler autour de mon abdomen, me ramenant contre son corps. Je détestais cette sensation, celle de captivité, de vulnérabilité, d'impuissance totale face à la situation. Il me tenait complètement. Et il avait l'air de bien en profiter, ce sale avorton de l'enfer. Je voulais lui arracher la langue, qu'il arrête de murmurer à mon oreille. « J'espère que tu n'étais pas trop attachée à ... enfin, à ces choses par terre. » J'empêchai des larmes de rage de couler le long de mes yeux. Cela ne l'aurait que plus amusé. Je fis le plus grand effort du monde pour lui répondre. Parce qu'il n'avait pas le droit d'insulter leur mémoire et d'en rester impuni. J'avais déjà du mal à respirer mais tant pis. Il n'avait pas le droit. « Tu... Tu vas payer pour ce que tu viens de faire espèce de porc. »
Il éclata de rire. Tu m'étonne, ce psychopathe devait se délecter de ma souffrance, du sang des miens. Je ne voulais pas regarder, je ne voulais plus jeter un seul coup d'oeil vers ce carnage. Je voulais le tuer. Et plus question de la faire froidement et d'une balle dans la tête. J'allais lui arracher les yeux avec les dents. Je lui trancherai chaque doigt un par hein, je retrouverai sa famille, ses amis si il en avait, et je les assassinerai en l'obligeant à regarder. Ensuite je l'électrocuterai. Je le dépècerait. Il paierait. J'étais sure d'une chose, il paierait. « Tu sais, ma belle, j'ai tant rêvé de ce moment. J'ai rêvé de mille façons de me venger. J'ai fait de magnifiques rêves en imaginant ton beau visage ensanglanté, ton corps meurtri par mes coups, et ta voix me suppliant de t'épargner. » J'avais du mal à respirer, j'étais en train d'étouffer, et pourtant tout ça n'eut plus aucune importance, ma souffrance ne fut rien comparé à mon dégout lorsque je sentis ses lèvres dans mon cou, que je le sentis glisser vers ma joue, vers mon oreille. J'aurais voulu lui planter un couteau entre les yeux, pour qu'il arrête. Le simple contact de son bras enroulé autour de mon abdomen me dégoutais, mais ça, ça c'était pire. Je me sentais dégradée, dégradée et impuissante. Je préférais mille fois la pression qu'il exerçait sur ma gorge que la sensation de ses lèvres sur ma peau. En parlant de la pression, il avait quelque peu relâché la pression sur ma gorge. Peut être voulait-il prendre son temps pour me tuer... Comme pour joindre la parole au geste, il susurra à mon oreille. « Cependant, tu peux t'estimer chanceuse. J'ai décidé d'être clément avec toi, joli coeur. Je ne vais pas te laisser mourir, soit heureuse. J'ai d'autres plans pour toi. J'espère que tu aimes les petites fêtes.»
Bien sur que non. Bien sur qu'il ne comptait pas me tuer. Il n'avait pas le droit. J'étais certainement le premier soldat du 13 qu'ils attrapaient vivant, il devait avoir des ordres. Mon sort n'étais guère mieux, mais il ne comptais certainement pas me tuer. Ils allaient me torturer, tenter de me faire parler avec des techniques que je n'imaginaient pas. Je savais quelle était la solution dans ce cas là. Je la connaissais. Mais je ne comptais pas m'en servir. Pas tout de suite. Je n'avalerais cette foutue pilule que si j'étais sure d'avoir fait ce qu'il fallait pour ma survie. Cette foutue pilule qui arrêterait mon cœur et qui était dans une couture de ma manche... Chaque soldat du 13 avait la sienne. Et les ordres étaient clair. En cas de capture, il fallait la prendre. C'était préférable à la torture, c'était préférable à des renseignement sur le 13 dévoilés. Il desserra sa prise au cou, et resserra celle à mon ventre. Et se mis en marche. J'en étais sure. Il m'emmenait au capitole. J'étais une prise bien trop importante. Je tentai une fois de plus de me défaire de lui, mais sa prise était bien trop puissante... « Allez, arrêtes donc d'être de montrer autant de résistance. Tu vas voir, ça va te plaire. » Il était pire. Pire que ce dont je me souvenais et que je pouvais imaginer. Me voir complètement soumise et maitriser devait l'exciter, devait le remplir de bonheur. Je ressentit une poussée d'adrénaline. Il avait beau me trainer avec force, mon poignet cassé, ou au moins souffrant d'une bonne entorse, plus rien ne comptait.
Violemment j'arrêtais de marcher, résistant à lui. Je fis basculer son poids vers l'arrière, déployant toute ma force pour le faire tomber. Et je réussis. Il tomba, moi avec, mais ce fut assez pour que j'échappe à son étreinte destructive. Un coup de coude dans le ventre, je me relevai ignorant la douleur de mon poignet. Me retournant je m'assis sur lui, bloquant ses bras avec mes jambes, de façon à pouvoir à mon tour lui faire tout le mal que j'avais envie de lui faire. J'attrapai son col violemment, sans vraiment me soucier de lui faire mal. Et je lui assenait un premier coup de poing au visage de ma main blessée, ce qui m'arracha un hoquet de douleur. Mais je n'étais plus moi. La douleur ne m'importait pas, je pouvais la supporter, tant elle n'était rien comparée à ma satisfaction de voir mon poing s'écraser sur son visage. Je lui redonnais un second coup, puis un troisième, avant de finalement me mettre à hurler, à lui hurler dessus. « Ça t'éclate toujours autant ?! Tu prends toujours ton pied là ?! » Je lui assenai un coup de plus. Je ne tentai même pas de me calmer. Le frapper me faisait un bien fou. Non finalement, j'allais le tuer à force de coups. Le rouer de coups jusqu'à la mort. « Tu vas payer ! Tu vas payer pour ce que tu leur as fait ! Une personne comme toi ne mérites même pas de respirer ! » Je lui assenai un coup de plus, lui ouvrant le visage juste au dessus du sourcil, comme j'avais ouvert sa lèvre quelques secondes auparavant. Et pour frapper de toute mes forces, je le faisais. Je le faisait parce que je voulais qu'il souffre autant que j'avais pu souffrir. « Ca va me plaire ? Et toi ça te plait là ? Tu sais quoi ? Moi aussi j'ai rêvé du moment ou je te retrouverai, et ou je te massacrecrai comme tu le mérites. Moi aussi je vais prendre mon pied à te détruire Hunter Blackbird-Crowley ! » Je hurlai, plus que je n'avais jamais hurlé. Je lui assenait un coup de plus, toujours sur l'arcade sourcillière. Je voulais que son visage saigne comme le mien, je voulais qu'il saigne comme les membres de mon unité saignaient à présent. Et je voulais lui montrer que moi non plus. Je n'avais rien oublié de lui.
Hunter Blackbird-Crowley
△ correspondances : 700 △ points : 0 △ multicomptes : alexiane, pepper-swann (leevy) △ à Panem depuis le : 13/07/2011△ humeur : opportuniste △ âge du personnage : trente-quatre ans △ occupation : général et connard en chef de panem
Sujet: Re: MILENA&HUNTER ϟ Keep the streets empty for us Dim 1 Jan - 22:13
Heureux. Voilà bien le seul mot qui correspondait à ma personne à ce moment précis. J'avais tant attendu ce moment. Depuis trois ans. Depuis notre rencontre. Son misérable plan n'avait pas marché. Et pourtant. Miléna avait essayé de se moquer de moi. Elle pensait que ça marcherait, quelle petite idiote. Essayer de se payer la tête d'un Pacificateur, actif depuis plus de dix ans au sein de Panem, qui a acquis une certaine expérience est tout bonnement du suicide. J'en avais bien profité. Je me souviens parfaitement. J'ai beau être un homme qui apprécie grandement la gente féminine, je n'en reste pas moins sceptique et intelligent. Une aussi belle jeune femme que Miléna qui a soudainement une attirance pour un Pacificateur, vous ne voyez rien de louche ? J'ai appris à me méfier. Je sais que le costume de Pacificateur repousse la plupart des habitants de Panem, y compris les femmes. Il n'y a que les femmes du Capitole qui peuvent réellement trouver un intérêt sans arrière-pensée aux Pacificateurs. Les dames des districts n'iraient jamais, ô grand jamais, tenter de séduire un Pacificateur. Sauf si elles attendent quelque chose en retour. Et dans son cas, une information capitale pour ses amis les rebelles. Je n'avais pas été dupe. Dans le déroulement des faits, nous pouvons dire que Miléna fut l'arroseur arrosé. Elle s'est fait prendre à son propre jeu. Rien que cette idée me décrocha un nouveau rire. Demander à une jeune femme de vingt-deux ans sans aucune expérience de réaliser une mission d'une telle importance était ... stupide ? Même ce mot est trop faible. Leur mission consistait à se mettre dans la poche le chef Pacificateur. Moi. Pourquoi ? Car j'étais la seule personne à savoir quand les chargements de nourritures mis en sécurité dans le hangar du cinq allait partir pour le Capitole. J'avais joué avec elle tel un chat avec une souris. Son envie de réussir et de prouver à ses supérieurs qu'elle méritait sa place dans les rebelles l'avaient poussée si loin qu'elle était prête à tout. Et je l'avais bien évidemment deviné. J'en avais profité. Oh oui, j'en avais terriblement profité. J'avais besoin de compagnie, elle était séduisante et prête à tout. La suite était logique. Rien de mieux que d'être en contact avec le corps d'une innocente et naïve jeune femme. Après avoir profité d'elle, je lui avais servi l'information qu'elle attendait sur un plateau d'argent. Elle était ravie. Elle n'attendait que ça depuis des mois. Elle était persuadée d'avoir réussi sa mission. J'imaginais déjà l'état d'esprit dans lequel elle était. Victorieuse, fière d'elle, heureuse. Haha. Elle devait déjà s'imaginer en train de monter en grade, de devenir la petite chouchoute de Coin. Devenir respectée par ses pairs, et être quelqu'un d'important au sein des rebelles. Et pourtant. Ce fut tout le contraire. Je n'ai jamais su la suite de l'histoire, mais j'imagine aisément que plus personne n'avait le moindre respect pour elle. Sa crédibilité est redescendue à zéro. Et surtout, oh surtout, son état d'esprit devait être complètement chamboulé, détruit, cassé. Et ce, grâce à moi. Je me souviendrais toute ma vie dans sa tête lorsqu'elle avait appris la nouvelle. Qu'elle avait découvert qu'elle avait été stupide, idiote, naïve, ridicule, pathétique. Je l'avais espionné, tandis qu'elle et son équipe avait cru dur comme fer à mon information, déclarant que le Capitole viendrait chercher la nourriture dans la journée, alors qu'en réalité, les soldats du Capitole venaient deux jours plus tard. Car oui, si elle avait tenté d'user de ses charmes sur moi, c'était simplement pour obtenir cette information. Quand le Capitole viendrait-il chercher les réserves de nourritures, fruits de dur labeur des paysans du district cinq ?
Naïve. Voilà bien le seul mot qui correspondait à Miléna à ce moment précis. Deuxième fois que je dominais la jeune femme. Deuxième fois qu'elle échouait dans une mission importante. Deuxième fois qu'elle me montrait à quel point elle était misérable. Mais ne dit-on pas jamais deux sans trois ? Je souriais à cette simple idée. J'aimais cette position de force. J'aimais me sentir fort. Je l'étais. Bien plus fort qu'elle, c'était une évidence. Et bien que je tenais son fragile petit cou dans ma main, et que j'exerçais une pression à chaque seconde plus fort, elle tentant quand même de se débattre. Miléna essaya même de se retourner quand je lui laissais quelques secondes pour reprendre sa respiration. Naïve, vraiment. Comme si elle pouvait reprendre le dessus sur moi. Comme si elle était assez forte face à moi. Je rigolai presque face à l'image pathétique qu'elle me donnait. Tentant de se débattre alors qu'elle était affaiblie par l'explosion, par la pression exercée sur sa gorge et désormais par celle exercée sur son ventre. Ses petits gémissements rendaient nos retrouvailles encore plus intéressantes et piquantes. Elle tenait de bouger ses bras, mais cela ne donnait rien, si ce n'est quelques griffures sur mes avant-bras. « Oh ma petite tigresse, ne t'affaiblis pas si vite. » chuchotai-je en libérant brièvement son ventre pour caresser ses cheveux noirs corbeaux. « Tu... Tu vas payer pour ce que tu viens de faire espèce de porc. » Je ne pus retenir un léger soupir. Je rapprochai mes lèvres de son oreille. « Oh, tu ne m'avais pas habitué à tant de vulgarité, ma jolie. » J'espérai l'atteindre avec le reste de mon discours. Et bien qu'elle ne montrait pas la moindre émotion, je savais bien que c'était le cas intérieurement. Je voulais la torturer psychologiquement, avant de passer par son physique. La torture psychologique était parfois mille fois meilleures que la torture physique. Miléna n'adressait pas le moindre regard à ses partenaires, enfin anciens partenaires maintenant. Elle ne voulait pas les voir ainsi. Je pouvais comprendre. Mais elle était ma chose. Et elle en subirait les conséquences. Elle ne voulait pas regarder ? J'allais l'y aider. L'imagination est plus forte que la raison, n'est-ce pas ? « Tu ne veux pas leur dire au revoir ? Si tu cherches bien, tu dois pouvoir trouver ce qui ressemble à ... un visage. Peut-être même plusieurs. Bon, bien évidemment, il faut faire abstraction de la montagne de sang qu'ils ont laissé. Tu y crois, toi, que le corps humain contient quatre à six litres de sang ? On dirait qu'ils étaient des exceptions ! » Je pris une petite pause afin d'éclater de rire. « Vraiment, tu es sûre que tu ne veux pas jeter un oeil ? Tu serais tellement indigne de ne pas leur dire au revoir. Après cet incroyable sacrifie qu'ils ont réalisés. » Je ne comptais pas l'attaquer physiquement. Oh oui, car je n'allais pas faire couler son sang maintenant. J'avais un autre plan pour elle. Un plan prévu depuis longtemps.
Résistante. Voilà bien le seul mot qui correspondait à Miléna à ce moment précis. Dans ma tête, cela sonnait presque comme un compliment. Oui, cela en était un. Je tentais de l'attirer vers moi, mais elle s'arrêta nette. Sans que je puisse réagir, elle me fit basculer afin que je tombe. Et elle y arriva. Étonnant. Je l'emportais avec moi dans ma chute. Elle reprit position, me bloquant les bras avec ses jambes. Je ne pus m'empêcher d'avoir un sourire. Je l'avais poussée à bout, à en croire les quelques coups de poings qu'elle m'asséna. Résistante. Oui. Car malgré l'explosion qui l'avait touchée, elle essayait quand même de combattre. Et j'aimais ça. Cela me ferait d'autant mieux sentir la victoire que j'aurais tôt ou tard sur Miléna. « Ça t'éclate toujours autant ?! Tu prends toujours ton pied là ?! » Je ne pus contenir un sourire malgré ma bouche en sang. « Tu n'imagines pas à quel point. » eus-je le temps de dire avant que son poing vienne s'abattre une nouvelle fois sur mon visage. « Tu vas payer ! Tu vas payer pour ce que tu leur as fait ! Une personne comme toi ne mérites même pas de respirer ! » Son dernier coup de poing m'ouvrit la lèvre, je sentis mon sang couler le long de mon menton. Elle pourrait enfin être fière de quelque chose. Avoir fait couler mon sang, bien que cela ne représentait rien par rapport à ce que j'avais fait à son équipe. « Ca va me plaire ? Et toi ça te plait là ? Tu sais quoi ? Moi aussi j'ai rêvé du moment ou je te retrouverai, et ou je te massacrecrai comme tu le mérites. Moi aussi je vais prendre mon pied à te détruire Hunter Blackbird-Crowley ! » Elle hurlait. Cela me faisait sourire. J'avais réussi à déclencher quelque chose en elle. J'avais une réaction. Je la laissais profiter de sa position dominante encore quelques minutes.
Qu'elle savoure sa brève victoire avant de tomber au plus bas. Alors qu'elle s'apprêtait à m'asséner un ultime coup de poing, je lui saisis sa main en plein vol. Son poignet avait l'air en sale état, et je ne me fis pas prier pour le lui tordre violemment, étendant au passage un craquement agréable à l'écoute. Et voilà, cassé. J'attrapai la jeune femme par les cheveux, avant de l'approcher de mon visage. « Ecoutes-moi bien, ma chère. Je déteste qu'on se foute de moi. Tu ne sais même pas à quel point j'ai horreur de ça. Si tu savais ce qui est arrivé aux personnes qui se sont foutues de moi avant toi, tu ne ferais pas la maligne. Je te haïs, Miléna. Et les personnes que je déteste finissent mal, très mal. Ce n'est pas toi qui va me massacrer, mais c'est bien le contraire qui va se produire. Sois réaliste, Miléna. Tu ne vaux rien. Strictement rien. Qui compte sur toi ? Qui te regrettera quand tu seras morte ? Dis-le moi, qui ? De toute évidence, ta disparition passera inaperçue. Ce qui est parfait, pour ma petite vengeance. » Ma voix n'était pas teintée de moquerie, ou de sarcasme. Elle était froide, remplie de colère. Je la fis basculer en avant, la faisant tomber au sol. Je me positionnais accroupi à ces côtés, tenant une nouvelle fois sa gorge à ma merci. « Maintenant, comme je te l'ai dit, j'ai des plans pour toi. Si tu n'opposes aucune résistance, peut-être que nous pourrons trouver un arrangement. » Toujours en la tenant par la gorge, je me relevai, l'emportant avec moi. Mon visage saignait toujours. Mon arcade sourcilière était totalement détruite. Mes lèvres étaient imbibées de sang. Je passais ma langue sur ces dernières. « Le sang. J'ai toujours adoré ce goût. Je me demande bien quel goût à le tien. » Je laissais échapper un rire. Une nouvelle fois, je rapprochai la jeune femme de moi. « Et ne t'avises plus jamais de recommencer cette petite anarchie. » Glacial. Mon ton était glacial. Soupirant, je traînais la jeune femme par la gorge jusqu’à ma voiture, espérant qu’elle ne tente plus la moindre évasion. Jouet. Voilà bien le seul mot qui correspondait à Miléna à ce moment précis.
Miléna E. Andréis-Wheeler
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Sujet: Re: MILENA&HUNTER ϟ Keep the streets empty for us Lun 2 Jan - 0:58
J'étais prise au piège. Comment allais-je pouvoir me sortir de cette situation ? Les quelques parties de mon cerveau qui étaient encore fonctionnelle, et non privée de sang à cause de l'étau du pacificateur réfléchissait à deux cents à l'heure à une façon de me tirer de là. D'échapper à son contrôle. De rentrer chez moi au district 13. Parce qu'il ne suffisait pas lui échapper. L'hoovercraft n'était pas venu. Il n'était pas venu. Il aurait déjà du être là. Pour achever la mission. Ils avaient du voir l'explosion. Le feu. Je savait au fond de moi pourquoi il ne s'étaient pas présenté. Je le savais. Ils avaient vu l'état des lieux. Ils avaient compris que nous étions tombés dans un pièges. Soit ils avaient supposé que nous étions tous morts, mais ils ne prendraient pas la peine de vérifier je le savais. Soit ils avaient décidé qu'il était trop risqué de tenter de nous récupérer. Les règles du jeu. Je les connaissais. Elles étaient dures, mais je savais dans quoi je m'engageais. J'étais libre de quitter l'armée. A tout moment. Nous l'étions tous. Le 13 n'était pas le capitole. Les règles étaient dures parce que les risques étaient grand. Je savais ce qu'on attendait de moi. On attendait de moi que j'avale cette petite pilule dans la couture intérieure de ma manche. Que je mette fin à mes jours. Au fond c'était préférable à la torture, je le savais aussi. Mais j'étais une battante. Et ça rien n'y personne ne pouvait le changer. Non, je me battrais jusqu'à que je sois sure que j'avais tout fait pour vivre. Je n'abandonerai pas. Je ne pouvait pas imaginer ce qui m'attendais. Mais il y avait deux choses que je n'étais pas prête à abandonner sans me battre. La vie et la liberté. La liberté arrivait en première. C'est peut être aussi pour ça que je ne pouvais pas supporter la captivité dans laquelle Hunter me tenait pour le moment. Ca et le fait que je ne supportais pas de le sentir si prêt de moi. Pas encore. « Oh ma petite tigresse, ne t'affaiblis pas si vite. » Sa main lacha mon ventre a ma grande surprise et satisfaction, mais ce fut de courte durée, puisque quelques secondes après je le sentais caresser mes cheveux. Ote tes sales pattes. Tout de suite. Je voulais l'égorger avec les dents. Violente ? J'étais violente ? Oui on me l'avait assez dit.
Il me provoquait. Il voulait voir quand j'allais craquer. Je le savais. J'avais envie de lui cracher au visage, mais je ne voulais pas lui donner se plaisir. Non, il n'y arriverai pas aussi facilement. J'étais une soldate, pas une pauvre adolescente paumée avec laquelle il pouvait jouer. Non, je ne lui ferais pas ce plaisir. Celui de me faire craquer émotionnellement. J'avais vécu pire que lui, survécu à des épreuves bien pire. Et je n'avais pas dix sept ans à l'époque... Des plus coriaces que lui avaient tentés de me briser, et sous prétexte de m'aider, de me guérir. J'avais survécu à la torture psycologique de médecin qui sous la couverture de m'aider avaient tenté de me persuader que j'étais folle. Je pouvais gérer un pacificateur trop sur de lui... « Oh, tu ne m'avais pas habitué à tant de vulgarité, ma jolie. » Il voulait joueur ? Il allait jouer. J'allais jouer. J'allais lui montrer que moi aussi je le détestait. Que moi aussi j'étais disposée à jouer. Il avait parlé tout prêt de mon oreille. Je tournai la tête. Lentement. Quelques centimètres. Etre prêt de son visage, lui parler à quelques milimètre. Refoulant mon dégout et faisant comme si je m'amusait moi aussi. « Crois moi tu ignores à quel point je suis pleine de surprises... » Je voulais avoir l'air sure de moi. Fière. Lui donner l'impression que je m'ennuyais presque pourquoi pas. J'étais une soldate. J'avais été entrainée à ralentir les battement de mon cœur quand j'étais affolée. A ne pas faillir quand j'étais terrorisée. « Tu ne veux pas leur dire au revoir ? Si tu cherches bien, tu dois pouvoir trouver ce qui ressemble à ... un visage. Peut-être même plusieurs. Bon, bien évidemment, il faut faire abstraction de la montagne de sang qu'ils ont laissé. Tu y crois, toi, que le corps humain contient quatre à six litres de sang ? On dirait qu'ils étaient des exceptions ! » A ne pas pleurer quand le désespoir s'emparait de vous. A ne pas vomir quand on était secouée de haut le cœur. « Vraiment, tu es sûre que tu ne veux pas jeter un oeil ? Tu serais tellement indigne de ne pas leur dire au revoir. Après cet incroyable sacrifie qu'ils ont réalisés. » A ne pas hurler quand tout devenait insoutenable. J'étais dans l'armée du 13 depuis des années maintenant. Mais j'avais l'impression de ne jamais avoir été en danger. Pas comparé à aujourd'hui. Pas dans mes missions dans les district, ni même quand on avait arraché les tributs de l'arène.
Haine, douleur, peine. Tout se bousculait dans ma tête. Il ne le savait peu être pas mais c'était lui qui m'avait donné la force nécéssaire pour me libérer de son étreinte forcée. Pour le faire tomber au sol. Pour avoir la force nécéssaire pour garder ses bras le long de son corps, coincés entre mes cuisses. Pour le frapper de toute les forces de mon poignet blessé. Coup après coup je sentais l'inflamation devenir terrible dans mon poignet. Je sentais la douleur me parcourir. Ou plutot je ne la sentais plus. Je la sentais mais elle ne me faisait plus rien. La rage était plus forte. « Tu n'imagines pas à quel point. » Il me provoquait. Encore, encore encore. Je le savais. Mais je savais ce qui me restait à faire. Laisser agir la violente qui sommeillait au fond de moi. Laisser agir cette gamine de 15 ans qui avait attaqué un de ses médecin, qui l'avait mordu au sang et lui avait cassé le coude. Laisser agir cette femme prête à tout qui avait laissé le pacificateur la toucher trois ans auparavant. Laisser agir cette femme sans scrupule qui s'était emparé de Raven alors qu'il était fiancé. La partie la plus sombre de moi. Oh, je n'avais pas peur d'elle. Je la chérissait. J'avais besoin d'elle. Je l'entendais hurler. « Ca va me plaire ? Et toi ça te plait là ? Tu sais quoi ? Moi aussi j'ai rêvé du moment ou je te retrouverai, et ou je te massacrecrai comme tu le mérites. Moi aussi je vais prendre mon pied à te détruire Hunter Blackbird-Crowley ! » Je l'entendais. Ca lui plaisait ? Alors je ne pus m'empêcher de me pencher vers son visage, pour effleurer sa peau en chuchotant à son oreille. « Si ça te plait à ce point alors tu ne m'en voudras pas de continuer jusqu'à que tu n'ai plus figure humaine... » Une voix froide. Une menace. Je me calquais sur les siennes. Je levai ma mon poing pour le frapper une fois de plus. Une fois de plus mon point maculé de son sang s'écrasa sur son visage. Je relevai le point pour frapper encore une fois...
Mais il se saisit de mon poignet. Il avait violemment dégagé son bras coincé par ma cuisse. Il avait saisit mon poignet, et il le tordit violemment. Un bruit sec de craquemment horrible se fut entendre. Clairement, distinctement.
Je ne pus retenir un hurlement de sortir de ma gorge. Un cri de douleur cette fois ci. Plus de haine, plus de rage. Un vrai hurlement. Cassé, il était cassé ça ne faisait aucun doute. Sans me laisser un centième de seconde de répis, il se saisi de mes cheveux pour ramener contre lui. « Ecoutes-moi bien, ma chère. Je déteste qu'on se foute de moi. Tu ne sais même pas à quel point j'ai horreur de ça. Si tu savais ce qui est arrivé aux personnes qui se sont foutues de moi avant toi, tu ne ferais pas la maligne. Je te haïs, Miléna. Et les personnes que je déteste finissent mal, très mal. Ce n'est pas toi qui va me massacrer, mais c'est bien le contraire qui va se produire. Sois réaliste, Miléna. Tu ne vaux rien. Strictement rien. Qui compte sur toi ? Qui te regrettera quand tu seras morte ? Dis-le moi, qui ? De toute évidence, ta disparition passera inaperçue. Ce qui est parfait, pour ma petite vengeance. » Je te hais Miléna. Moi aussi je te hait. Si tu pouvais savoir à quel point. La suite était attendue, logique, il tentait de me faire du mal, de briser mon mental comme il tentait de le faire depuis le début de nos retrouvailles. Il avait raison. Je savais ce qu'il allait se passer. Le 13 allait me déclare morte. Annoncer mon décès aux quelques personnes qui tenaient à moi. Et ce serait tout. Voilà ce qu'il adviendrait de moi. Pourquoi ne pas abandonner alors ? Prendre cette petite pilule ? Tout le monde allait me croire morte, pourquoi ne pas le devenir simplement ?
Je fermai les yeux. Un centième de seconde. Son visage.Son visage s'afficha à moi. Mon cœur s'accéléra, recommançant sa lutte. Raven. Peut être ne m'aimait-il plus. Peut être ne voulait-il pas être avec moi. Mais jamais il ne croirait à ma mort. Jamais. Sans s'être battu. Sans m'avoir vue sans vie, vue de ses propres yeux. Je le savais parce qu'il en était de même pour moi. Jamais il ne croirait à ma mort. Hunter ne m'atteindrait pas. Il avait tort. Je le savais. Il avait tort. Il avait tort. Ma voix fut un souffle. Un murmure. Parce que la douleur était forte. « C'est faux. Il va venir me chercher. Et tu regretteras d'avoir touché ne serai-ce qu'un seul de mes cheveux... Tu le regretteras... » Je ne m'attendais pas à ce qu'il save de qui je parle. Je m'en foutais. C'était autant pour lui que pour moi à vrai dire.
Il me fit basculer sur le sol. Repris rapidement sa prise sur ma gorge, serrant si fort cette fois ci que ses ongles s'enfonçaient dans la fine peau de mon cou, serrant si fort que je suffoquait en quelques secondes. Il me laissa respirer avant de resserer. « Maintenant, comme je te l'ai dit, j'ai des plans pour toi. Si tu n'opposes aucune résistance, peut-être que nous pourrons trouver un arrangement. » Je lui crachai au visage pour seule réponse. Des plans pour moi ? Il allait faire quoi ? Surement me torturer avec ses collègues pour en apprendre plus sur le 13. Puis il me ferait exécuter sur la place publique, au capitole. Qui sait... C'est ce à quoi je pensais en tout cas. J'avais sous estimé sa haine pour moi... Il me souleva du sol, comme si je ne pesait pas plus lourd qu'une enfant de dix ans. Il faut dire que j'avais cessé d'opposer toute résistance. « Le sang. J'ai toujours adoré ce goût. Je me demande bien quel goût à le tien. » Un rictus sur mon visage. Il n'obtiendrait rien de plus. « Ne te prives pas... Plus rien ne saurais m'étonner de ta part... » Une provocation. Parce que je ne pouvais pas abandonner. Non, pas face à lui. Pas face à cette ordure. Encore une fois il me rapprocha de lui. Je ne tentais même plus de masquer mon dégout. « Et ne t'avises plus jamais de recommencer cette petite anarchie. » Je ne pouvais pas bouger de toute façon. Il me poussa sur le siège passager de sa voiture. Ligotta mes poignets. Il avait réellement tout prévu. Il s'installa à côté de moi. Pris le volant, et démarra la voiture. Où l'emmenait-il ? Au capitole en voiture ? C'était un voyage de deux bonnes heures mais c'était possible. Je posai ma tête sur l'appui tête. L'observant avec tout le mépris dont j'étais capable. Et ce n'était certainement pas suffisant pour montrer à quel point j'aurais voulu le voir bruler vif. « Alors, qu'est ce que tu as prévu pour moi ? Quel genre de torture pour que tu te rendes compte que jamais je ne cracherais la quelconque information sur le district treize ? Vas-y. Etonnes moi si tu en est capable. » Ironie. Je jouait l'ironie. Alors que mon cerveau tournait à fond, envisageant tous les moyens de me sortir de là. Parce que prendre cette pilule je ne pouvais m'y résoudre. Je voulais vivre. Je n'avais pas été entrainée à l'abandon. Je ne voulais pas laisser les gens que j'aimais derrière moi, sans pouvoir avoir la certification que j'avais tout fait pour leur revenir.
Hunter Blackbird-Crowley
△ correspondances : 700 △ points : 0 △ multicomptes : alexiane, pepper-swann (leevy) △ à Panem depuis le : 13/07/2011△ humeur : opportuniste △ âge du personnage : trente-quatre ans △ occupation : général et connard en chef de panem
Sujet: Re: MILENA&HUNTER ϟ Keep the streets empty for us Mer 4 Jan - 0:09
En temps normal, je n’aurais jamais été aussi fier. Je détenais un soldat du treize entre mes mains. Je pouvais en faire ce que je voulais. Le tuer. L’amener au Capitole. L’échanger. En temps normal, j’aurais eu une multitude de possibilités en ayant un soldat rebelle dans mes mains. J’aurais eu mon heure de gloire, je serais devenu une véritable célébrité au Capitole pour cette magnifique capture. Sauf, qu’en temps normal je serais tombé sur un simple soldat du treize ayant été trop peu discret, ayant été trop peu combattif, ayant été trop peu malin. Mais non. Je tombais sur Miléna. L’offrir au Capitole était une solution bien trop facile. C’était une jeune femme spéciale à mes yeux, et son sort tomberait aux mains du Capitole. Un jour, c’était une évidence. Mais pas aujourd’hui. Je refusais que ce soit aujourd’hui. Pas avant d’avoir pu lui offrir les plans dont j’avais rêvé. Elle n’était pas un soldat comme les autres, elle était bien plus. Beaucoup plus. Je ne pouvais me résoudre à l’offrir au Capitole. Et, bien même que cette fois-ci je lui laisserai la vie sauve, notre prochaine rencontre ne serait pas si chanceuse pour la demoiselle. La prochaine fois, je l’a tuerais. Dans d’atroces souffrances. Le Capitole lui offrirait une mort bien trop rapide à mon goût. Ou alors, ils l’a laisserait tout simplement en vie, emprisonnée dans une cellule durant des années avant de mourir de vieillesse. En temps normal, j’aurais été fier. Non, en réalité, j’étais déjà incroyablement fier. Je l’avais retrouvée. Et elle garderait un souvenir impérissable de ma personne.
Miléna s’avançait. Elle n’était qu’à quelques millimètres de mon visage. Elle acceptait enfin de rentrer dans mon jeu. Je l’avais provoquée, et je commençais seulement à pousser à bout la jeune femme. Enfin. Elle décidait de participer et de ne plus me laisser m’amuser seul. « Crois moi tu ignores à quel point je suis pleine de surprises... » Je ne cachais pas mon sourire d’avoir face à moi un joueur digne de ce nom. C’est alors que je mis son imagination à contribution. Décrivant ce qui nous entourait, donnant les détails. Plus aucun mot. Même dans ce petit jeu, et non plus dans la torture physique, j’étais et je resterai le meilleur. Elle avait essayé, je devais lui reconnaître ceci. Miléna avait tenu le coup … quelques minutes ? Quelques secondes ? Son expression presque ennuyée et amusée se transformait peu à peu. Elle disparaissait. Mes paroles la heurtaient de plein fouet, j’en étais pleinement conscient. Mais j’aimais sa résistance. J’appréciais le fait qu’elle tente de paraitre impassible, de tenter d’être indifférente face à la haine qu’elle ressentait réellement au fond d’elle-même. Je savourais tellement ma victoire que je remarquai à peine son changement d’expression, et surtout ses mouvements qui lui permirent de prendre le dessus.
Première victoire. Première et unique victoire qu’elle n’aurait jamais sur moi. La jeune femme avait réussi à inverse nos rôles. En quelques secondes, elle était parvenue à me clouer au sol. Félicitations, Miléna. Bravo, tu remontes dans mon estime. Je ne te connaissais pas aussi douée. Elle avait progressé depuis notre dernière rencontre. Et j’espérais vraiment que c’était en partie grâce à moi. Grâce à la chute brutale de son piédestal que je lui avais infligé quelques années plus tôt. Je me mis à imaginer, ou plutôt à rêver, de Miléna, combattant et s’entraînant durant des heures en imaginant m’avoir face à elle. J’en étais sûr. J’étais sûr que son regain de force était mon œuvre. Je l’avais brisée. Telle un vase, en des milliers de morceaux. Elle avait dû se reconstruire, elle y avait été obligée. C’était stupide de me prendre ainsi. Miléna croyait-elle réellement me faire peur et s’asseyant ainsi sur moi afin de bloquer mes bras ? Pensait-elle sérieusement que je la craindrais ? Elle aurait dû se douter que cette situation n’était pas pour me déplaire. Miléna jouait inconsciemment avec moi. Ce même jeu de séduction qui avait débuté il y a déjà trois ans. Pour elle, cela n’était pas un jeu agréable. C’était forcé, et écœurant. Ce n’était pas ce que je ressentais. J’aimais ce petit jeu. C’était bien la seule chose qui m’empêchait de lui ôter la vie depuis trois ans. J’aimais jouer avec elle, car je savais bien que cela l’a dégoutait. C’était tellement bon de voir sa tête quand je m’approchais d’elle. L’horreur se lisait sur son visage à chaque mouvement que j’effectuais. Miléna pensait réussi son cou. Réussi à me briser, à me tuer, aussi physiquement que mentalement. « Si ça te plait à ce point alors tu ne m'en voudras pas de continuer jusqu'à que tu n'ai plus figure humaine... » J’esquissai un nouveau sourire, avalant au passage quelques gouttes de mon sang. Succulent. Mais sa menace l’était encore plus. Sa voix froide était censée me donner des frissons, mais cela me provoqua qu’un simple ricanement. « Fais-toi plaisir chérie. » Des mots doux. Des mots qui, en temps normal, reste dans l’intimité d’un couple amoureux et heureux. Je l’a traitais telle une amante, et j’étais sûre que cela l’a dégoutait au plus haut point. Et honnêtement, j’étais tenté de découvrir où se situait ses limites. Miléna avait déjà mis ses menaces à exécutions, mais parviendrait-elle réellement à me défigurer comme elle l’espérait ? Un coup. Un seul et unique coup. C’était le seul que j’autoriserais à venir s’écraser une nouvelle fois sur mon visage. Un seul coup. Un seul et unique coup afin qu’elle domine la situation quelques secondes de plus. Un deuxième. Elle tentait un deuxième. Je fus plus rapide. Tirant mon bras de sa cuisse, je repoussai violemment ce coup qu’elle espérait m’asséner. Un poignet en sale état. Un poignet coincé dans la force de ma main. La suite était logique. Un demi-tour de cercle forcé par moi. Et le délicat bruit d’un craquement signifiant que l’os venait de se briser.
Un cri. Ou plutôt un hurlement. Un son incroyablement agréable. Je pourrais l’écouter des heures et des heures. Un rictus envahit mes lèvres. Je ne pouvais retenir un sourire. Miléna redescendait violemment sur terre. Une bonne leçon pour la jeune femme. Saisissant cette dernière par les cheveux, je l’agrippai fortement, comme si j’avais peur qu’elle s’éloigne, bien que je sache que cela était impossible en étant entre mes mains. Les paroles qui suivirent furent certainement les plus personnelles que je n’avais jamais déclarées. Surtout face à un ennemi. Pour la première fois depuis longtemps, j’avais évoqué ma sœur. Pas clairement, Miléna ne réagirait pas. Quant à moi, j’avais réalisé bien trop tard que je m’étais dévoilé plus qu’il ne le fallait. Ma sœur. La première personne qui m’avait infligé pareille humiliation, celle qui se rapprochait le plus de ce que m’avait fait subir Miléna. Rien que le fait de me remémorer autant de moments désagréables intensifiait ma haine envers Miléna. Sachant de quelle manière avait fini ma sœur, Miléna avait tout intérêt à se tenir tranquille durant les prochaines heures. « C'est faux. Il va venir me chercher. Et tu regretteras d'avoir touché ne serai-ce qu'un seul de mes cheveux... Tu le regretteras... » J’eus besoin de réfléchir pendant quelques instants afin de deviner de qui elle parlait. Et le déclic m’apparut. Lui. Il. Son amant. Du moins, s’il l’était toujours après sa délicate mission trois ans auparavant. Si cet homme avait découvert notre petite coucherie, et j’en mettrais ma main à couper que cela n’est pas resté secret durant trois ans, que cela s’est su tôt ou tard. Je l’avais aperçu de loin, ce type. Et il n’avait pas l’air rigolo. Encore moins capable de pardonner une telle trahison. Je regardais les alentours avant de plonger mon regard dans celui de la jeune femme. « Hum. Personne à l’horizon. Je pense que tu ne représentes pas grand-chose pour ce type. Ouvre les yeux. » Quant à ces stupides menaces qui suivirent ses propos, je ne pris même pas le temps d’écouter ces dernières en entier. C’était pathétique d’espérer qu’elle obtiendrait une vengeance sur moi. Deux rencontres, deux fois où je remportais la bataille. Jamais deux sans trois, il était inutile de compter sur son fiancé pour me remettre à l’ordre.
Sa gorge était ma prisonnière. La jeune femme était complètement dévouée à moi désormais, prise au piège de ma force. Son cou avait l’air minuscule dans ma main. J’avais l’impression de tenir un simple jouet. Un simple jouet sur lequel j’effectuais quelques pressions l’a privant d’oxygène, avant de relâcher le tout pour qu’elle reprenne des courtes bouffées d’air. Je tentais d’être gentil, de la rassurer sur sa possible mort. Elle n’aurait pas lieu, pas aujourd’hui. Et pour seule réponse, Miléna me gratifia d’un magnifique crachat sur mon visage. Et comme je détestais cette horrible insulte, je me contentais d’abattre mon poing sur son délicat visage. Quand j’attrapais la jeune femme afin de la relever, elle me parut étonnamment légère. À moins d’une cure d’amaigrissement miracle donnée par le bon dieu en quelques minutes, cela signifiait qu’elle n’opposait plus aucune résistance. Malgré tout, je restai sur mes gardes. Je craignais un coup foireux, et qu’elle profite d’un instant d’égarement de ma part pour tenter de s’enfuir. « Ne te prives pas... Plus rien ne saurais m'étonner de ta part... » Je lui adressai mon plus sourire avant d’humecter mes lèvres teintées de sang. Je savourais ce goût, ce goût de sang que j’appréciais tant. Et comme elle m’y avait invitée, je me penchais légèrement, n’étant plus qu’à quelques centimètres de ses lèvres. « Comme tu m’y invites. » déclarai-je froidement avant de poser mes lèvres sur le coin de sa bouche, là où j’avais frappé quelques secondes auparavant, et là où la jeune femme m’offrait avec facilité son sang. Mes lèvres s’imbibèrent de son sang et j’en profitais pour glisser une brève embrassade sur les siennes. « J’avais oublié à quel point tes lèvres sont douces. » dis-je alors, en m’éloignant lentement de son visage. Je passais ma langue sur le coin de ma bouche. « Oh, et ton sang est délicieux. Bien meilleur que le mien, j’en suis presque jaloux. » Je laissais échapper un ricanement tandis que je relevais la jeune femme tout en la tenant fermement contre mon corps.
Miléna avait réellement cessé d'opposer quelconque résistance. Notre petit corps à corps précédent m'avait bien plu, mais j'étais également ravi de découvrir le visage de la douce et docile Miléna. Elle m'obéissait enfin, et le chemin jusqu'à ma voiture se fit dans le calme et le silence. Je poussais la jeune femme à l'intérieur, sur le siège passager. Je pris soin de ligoter ses poignets à l'aide d'une corde. Lorsque nous serons arrivés à destination, elle aurait à faire à d'autres matériaux pour maintenir ses poignets, elle avait donc tout intérêt à savourer cette corde. Me plaçant derrière le volant, je démarrais la voiture afin que nous ne perdions pas trop de temps. J'avais tout prévu, et chaque minute comptait désormais. Cependant, je sentis son regard appuyé sur moi. Malgré tout, je ne détournais pas le regard de la route. « Alors, qu'est ce que tu as prévu pour moi ? Quel genre de torture pour que tu te rendes compte que jamais je ne cracherais la quelconque information sur le district treize ? Vas-y. Etonnes moi si tu en est capable. » Je laissai échapper un rire. Je tournais brièvement le regard en sa direction. « Tu le découvriras bien assez tôt. » J'hésitais à lui confier la suite de mes pensées. Je fis encore trois bons kilomètres dans le silence le plus total avant d'enfin prendre ma décision. « Je ne te demande pas la moindre information sur le district treize. Etonnant, pas vrai ? Et pourtant. Tu peux être tranquille. Je vais simplement mettre à exécution ma vengeance personnelle contre toi. Je ne serais pas seul. En réalité, tu es ... un cadeau. Ce sera donc ton maître d'un soir qui décidera quelles tortures t'infliger. Désolé de te décevoir. » Je détournais le regard afin de me concentrer sur la route. De toute évidence, Miléna découvrirait tôt ou tard ce qui l'attendait. Autant qu'elle s'y prépare.
Miléna E. Andréis-Wheeler
△ correspondances : 5888 △ points : 1 △ multicomptes : (l. c. meery) △ à Panem depuis le : 04/09/2011△ humeur : cruellement arrachée à sa famille △ âge du personnage : vingt sept ans pour toujours
can you save me? statut: On ne touche qu'avec les yeux, coeur et corps pris par un homme jaloux. relationships:
Sujet: Re: MILENA&HUNTER ϟ Keep the streets empty for us Mer 4 Jan - 16:03
Avais-je rêvé de le tuer pendant toutes ces années ? Les trois ans qui avaient passés ? Je n'irait pas justqu'à prétendre le contraire, j'étais de mauvaise foi, mais pas à ce point là. Mais certianement pour plus de raison qu'il ne le pensait. Pas juste parce qu'il m'avait fait perdre la face. Ca je m'en était relevée. J'avais avancée. J'avais été promue sergent. Mon orgeuil qui avait été blessé avait cicatrisé. Pas totalement guéri, j'attendais le jour où je l'aurait de nouveau en face de moi pour ça, mais cicatrisé. Non, ce n'était pas pour cette atteinte à mon amour propre que je lui en avais le plus voulu toutes ces années. Je le tenais responsable. Je savais que j'étais la principale fautive, mais je le tenais pourtant responsable. Responsable de ce qui c'était passé avec Raven, responsable d'avoir pourri, entaché notre relation. C'était sa faute, sa faute si j'avais du faire ce que j'avais fait, et je considérais toujours que Raven aurait du comprendre. Qu'il aurait du se rendre compte que c'était la seule solution. Mais j'avais été manipulée. Je l'avais laissé me toucher, et je l'avais laissé faire pour rien.
Et pour ça je le détestais plus que quiconque. Plus même que le docteur Andrews, cette femme qui avait tout fait pour briser l'adolescente perturbée que j'étais, tout fait pour me faire oublier l'existence de Siloë, qui avait réussit quelques secondes à me laisser penser que j'étais folle. Mais je l'avais vaincue, elle je l'avait vancue. Ne restait plus qu'Hunter. Il était mon ennemi numéro un, et quand je disais que moi aussi j'avais rêvé de nos retrouvailles, de la façon dont je pourrais l'abattre, je ne mentais pas.
J'aurais du savoir. J'aurais du le savoir, qu'en étant pas au mieux de ma forme, je ne pourrais pas le retenir bien longtemps. Mais quel autre choix avais-je ? Courir ? Pour aller ou ? Et ma tête avais commencé à tourner, quelques minutes auparavant. Peut être après tout avais-je était plus touchée par l'explosion que je le croyais. Peut être après tout que je fesais bien une hémmoragie interne, et que j'étais de toute façon condamnée. Je le saurais assez tôt de toute façon. Ma tête tournait, et je n'y voyais plus net, plus clair. Alors la seule chose que je pouvais faire, c'est rester là, le frapper, le frapper, et prier pour réussir à l'affaiblir assez pour... Pour quoi ? Aller mourir tranquille dans la forêt ? Non je n'étais pas bien optimiste quand à mon avenir. Mais je ne voulais pas mourir de ses mains. Je ne voulais plus qu'il me touche. Je préférais encore mourir dévorée par des bêtes sauvages que de son oeuvre. « Fais-toi plaisir chérie. » M'énerver. Il cherchait à m'énerver. Je le savais. Je tentai de rester calme, réfléchie, je tentais au plus profond de moi. J'ai j'étais blessée, malheureuse, et pour l'une des première fois dans ma vie, j'étais plutôt terrifiée. Mes chances de survies étaient minces, très minces, j'allais surement mourir dans d'atroces souffrance, je le savais. Pourquoi je me battais encore ? Pourquoi mon poing s'abbatais encore sur son visage ? Parce que je voulais qu'il souffre. Je le voulais tellement, et le fait qu'il le prenne à la légère, qu'il me provoque en lêchant le sang sur ses lèvres, en me parlant comme dans l'intimité d'un couple me rendait folle de rage. Qu'il souffre. Je voulais qu'il souffre. Pas qu'il s'éclate.
Il renversa la situation. Je savais au fond que je ne pourrais pas le retenir longtemps, tant mes forces s'amenuisaient déjà. C'est injuste. Ce n'était pas comme ça que j'étais censée le retrouver. Non pas comme ça, c'était trop injuste. En combat singulier, à armes égales et surtout état de santé égal, j'aurais pu avoir ma chance de lui faire payer. Mais pas là. L'issue de ce combat était écrite, je la connaissais. Je ne fus qu'à moitié surprise quand je sentis sa main attraper mon point. Et pourtant une lueur de peur traversa mon regard. Alors que mes yeux étaient plongés dans les siens. Je vis ce qu'il allait faire. Je le compris avant qu'il le fasse. Il était trop tard. Violemment, rapidement, il fit faire un demi tour à mon poignet. Le cri qui m'échappa par contre je ne l'avais pas prévu. Mais la douleur était trop insupportable. Des larmes perlèrent aux coins de mes yeux, que je ravalait avec difficulté. Si bien que je n'eus pas besoin de forcer la haine et la douleur dans mon regard lorsqu'il m'attrapa les cheveux pour me raprocher le lui. Tu vas mourir. Voilà ce que mes yeux devaient lui dire, non ce qu'ils lui disaient à coup sur. « Hum. Personne à l’horizon. Je pense que tu ne représentes pas grand-chose pour ce type. Ouvre les yeux. » Je savais qu'il n'en savais rien. Qu'il ne savait probablement pas de qui je parlais. Qu'il disait cela pour me faire mal, me blesser, comme il cherchait à le faire depuis le début. Etait-il possible qu'il ait orchestré ce piège sachant que je serais de la mission ? Qu'il m'avait consciement laissée en vie ? Qu'il avait tout fait pour que je sois l'unique survivante, tout ça dans le but de me faire souffrir ? Je soutins son regard. Sans rien dire. Il pouvait y voir ma seule réponse. Colère, haine. Je tentai de cacher la détresse comme je pouvais. Je ne voulais pas que ses paroles me touchent, je savais qu'elle n'aurait pas dues. Que j'étais entrainée à ne pas me laisser entrainer comme ça. A ne pas le laisser m'atteindre. Mais je lui avait donné moi même le couteau pour qu'il le retourne dans la plaie. « Tu ne resprésente pas grand-chose pour ce type. Ouvre les yeux. » Il avait tort, il avait tort, voilà la phrase que je tentais de me répéter en boucle. Un type comme lui ne savait rien de l'attachement profond, le genre d'attachement qui me liait aujourd'hui encore à Raven.
C'est cette pensée qui me donna la force de ne pas lui donner satisfaction en une réponse qu'il aurait réussit encore une fois à détourner à son avantage. La seule réponse à laquelle il eu le droit c'est un crachat sur le visage. Son point s'abbatis à son tour sur mon visage, m'ouvrant la lèvre. Mais ce coup là je l'avais vu venir. Ma tête tourna dangereusement pendant qu'il me relevait brusquement. Je tenai à peine sur mes jambes, si bien que je me surpris à le remercier mentalement pour me tenir si fort, si près de lui. Je me serais effondrée dans le cas contraire. Il se retourna vers moi. «Comme tu m’y invites. » Il approcha son visage du mien. Une terreure fugace travers mes yeux. Qu'est ce qu'il allait faire ? Plus rien ne m'aurais étonné de sa part, il m'aurait faite cuire pour me dévorer que je n'en aurais pas été étonnée. Ce type était le mal absolu, pire que la gangrène. Ce qu'il fit par contre, je ne l'avais pas vu venir. Il m'avait surprise je devais lui reconnaître ça. Il posa ses lèvres au coin des miennes, m'embrassant fugacement, avant de se reculer doucement. J'eu un haut le cœur. J'aurais vomit si j'avais pu. Mais mon estomac resta bien accroché. Un frisson d'horreur me parcouru pourtant. Je fut transportée trois ans auparavant. Là ou notre étreinte était allée beaucoup plus loin qu'un baiser, là ou je l'avais laissé aller bien plus loin qu'un baiser. J'avais du me retenir de hurler et de paniquer cette nuit là. J'avais du me retenir de le frapper et de partir en courant. Mais je l'avais fait. Je n'étais pas une gamine, j'étais une soldate. Et aujourd'hui, c'était encore pire. « J’avais oublié à quel point tes lèvres sont douces. » Il jouait. Il jouait avec moi. J'étais prête à parier qu'il s'éclatait, que mon humiliation était le meilleur quart d'heure de sa misérable vie. « J'avais oublié à quel point tu embrassais mal... » Moi je ne jouait pas. Mon ton haineux était clair. Je le méprisais, plus que je n'avais jamais méprisé quelqu'un. Pour ce qu'il était, pour ce qu'il m'avait forcé à faire. Ce qu'il me forçait encore à faire aujourd'hui. Mais je n'étais pas une pauvre gamine. Une des pauvres gamines sans défense avec lesquelles ils devaient adorer s'amuser. Je n'étais pas sa pute. Je le regardai avec horreur passer sa langue sur les lèvres, avalant mon sang. « Oh, et ton sang est délicieux. Bien meilleur que le mien, j’en suis presque jaloux. » Comme tout réponse je me contentai de cracher sur ses bottes. Un mélange de salive et de sang cette fois ci.
Il me déposa dans sa voiture, m'attachant les poignet bien sur sans délicatesse aucune envers mon poignet fracturée par ses mains, m'arrachant une grimace de douleur. Il devait prendre son pied, j'en était sure. C'était en faisant souffrir autrui que les types dans son genre prenaient leur pied. Et j'étais persuadée que ma souffrance lui était hautement agréable. Il me détestais tant, pour une raison qui m'échappait. Parce que je m'étais jouée de lui trois ans auparavant ? Il m'avait stoppée, avait retourné la situation à son insu. C'est moi qui avait été humilié, c'était moi qui avait été salie. Pas lui. Je l'interrogeai sur mon sort. Je savais qu'il n'allait pas être agréable. « Tu le découvriras bien assez tôt. » Il avait tourné les yeux vers moi pour me répondre. Brièvement. Avant de conserver un long silence. Un silence qui dura plus de deux minutes. Finallement, pour une raison qui m'échappait, il reprit le fil de sa phrase. « Je ne te demande pas la moindre information sur le district treize. Etonnant, pas vrai ? Et pourtant. Tu peux être tranquille. Je vais simplement mettre à exécution ma vengeance personnelle contre toi. Je ne serais pas seul. En réalité, tu es ... un cadeau. Ce sera donc ton maître d'un soir qui décidera quelles tortures t'infliger. Désolé de te décevoir. » Un cadeau ? J'étais un cadeau ? Mon maître d'un soir, je détestais cette tournure de phrase. Et je n'étais pas certaine de comprendre. Avait-il le droit de faire ça ? Le président Snow serait-il seulement au courant qu'un soldat du 13 avait été attrapé ? Non, c'était évident. Il aurait éxigé qu'on me conduise à lui. J'étais la première, la première représentante du district rebelle qu'il devait attraper. J'aurais été précieuse à ses yeux. Non, je n'étais qu'un cadeau, pour ne sais quel jeux morbide et malsain. Encore une fois j'eu un haut le cœur. Je ne voulais pas vivre ça. Quand on torture pour des informations, on se soucie de l'état du prisonnier. Il faut qu'il soit encore capable de parler. Quand on torture pour le plaisir, parce que c'était vraisemblablement ce qui m'attendait, tous les sévice inimaginables sont permis. Qu'allait il advenir de moi ? Serais-je laissée morte ou finalement livrée à Snow, dans un état entre la vie et la mort ? Je ne voulais pas. Je ne voulais pas vivre ça.
Je compris. Pourquoi on nous donnait ces pilules de cyanure. Pas juste pour éviter que l'on parle. Pour nous. Je préférais mourir que vivre ce qui m'attendais. Je m'étais battue, je m'étais assez battue pour ne plus me sentir coupable envers mes proches. J'avais assez lutté. J'avais mal. Et peut être qu'il avait raison. Peut être qu'au fond il n'y aurait pas grand monde que ma mort boulevererait, dont elle changerait la vie. C'est pour cette raison que je jetai un oeil à ma pochette intérieure, dans la doublure de ma manche. Je jetai un oeil à Hunter. Il fallait que j'agisse rapidement. C'était ma seule chance. Ma seule chance de m'éteindre avec le peu de paix qu'il me restait, sans douleur. Comment en venait-on à prendre ce genre de décision ? De se donner la mort ? Il fallait du courage, c'était certain, mais je vais vous dire ce qu'il fallait surtout. De la peur, de la détresse, et la certitude que la souffrance que l'on allait connaître serait insupportable. Dans un mouvement rapide et sans aucun signe alarmant, je portais mes liens à ma bouche, ouvris la petite poche d'un coup de dent et attrapai la pilule entre mes lèvres. J'allais être livre ça y est.
Mais c'était sans compte sur Hunter. Je ne sentis pas le coup venir. Un coup violent, un coup qui projetta ma tête contre la vitre. La pilule m'échappa, tomba a mes pieds. Je ne pus rien faire pour la retenir. Parce que déjà mes yeux se fermaient, et je luttait pour ne pas perdre connaissance. Je sentis le sang qui coulait contre la tempe, puis ma vue se brouilla.
Je ne dus pas rester inconsciente plus de quelques secondes, puisque j'ouvris difficilement les yeux, alors que Hunter garait violemment la voiture sur le bas côté. Il descendit le la voiture en claquant la portière. Je l'observai faire le tour pour venir de mon côté. Et je me surpris à prier pour qu'il m'achève. Il ouvrit la portière. Je soutins son regard, avant de me mettre à hurler avec toute la haine dont j'étais capable. « Tue moi ! Vas y tue moi ! Je ne me laisserais pas faire, je ne serais pas la docile petite esclave de tes rêves alors vas y TUE MOI ! »
Hunter Blackbird-Crowley
△ correspondances : 700 △ points : 0 △ multicomptes : alexiane, pepper-swann (leevy) △ à Panem depuis le : 13/07/2011△ humeur : opportuniste △ âge du personnage : trente-quatre ans △ occupation : général et connard en chef de panem
Sujet: Re: MILENA&HUNTER ϟ Keep the streets empty for us Jeu 5 Jan - 15:40
Il est clair que Miléna avait toutes ces raisons de me détester. C'était la raison pour laquelle elle agissait ainsi. Qu'elle me détestait ainsi, qu'elle me traitait ainsi. En y réfléchissant bien, elle avait toutes ses raisons de me haïr à ce point. En réalité, elle en avait plus que moi. Beaucoup plus que moi. Mais elle était responsable de ses actes. Elle était responsable de cette haine envers moi, elle était la seule fautive de l'histoire. Elle avait voulu être maline, jouer à la plus forte, et elle avait échoué. Il était inutile d'espérer, d'espérer quoi que ce soit d'un Pacificateur, même avec un petit numéro de charme. Elle s'était fait avoir et elle me détestait pour cela. Mais Miléna était fautive. Je ne l'aurais jamais forcée à passer la nuit avec moi. C'était la seule règle que je m'autorisai. L'unique et seule règle. Pas de contrainte sexuelle. N'allez pas chercher pourquoi, c'était ainsi. Et je n'avais pas contraint Miléna. Non, c'était elle, et uniquement elle qui s'était fourrée dans ce pétrin. C'était elle qui avait tenté de me séduire. C'était elle qui avait accepté de passer la nuit avec moi dans le seul but d'obtenir une information. Ironiquement, elle passerait presque pour une escort. Et pourtant, elle me haïssait juste pour avoir posé sa main sur elle, alors que c'était elle qui m'avait provoqué ? Non, il y avait autre chose. Autre chose de bien plus blessant.
J'avais obtenu ma vengeance. Je l'avais obtenu, du moins, j'allais l'obtenir grâce à Phoenix. Mais je l'a laisserais en vie. Je l'a laisserai en vie pour le simple plaisir de la capturer une troisième fois, et de l'amener au Capitole cette fois. Elle pourrait très bien déclarer que ce n'était pas la première fois que je l'a capturais, et que j'avais déjà eu l'occasion de l'amener à notre grand Président, mais qui croirait la parole d'une petite peste rebelle ? Personne, probablement personne. De ce fait, ma victoire serait encore plus agréable une troisième fois. Miléna, elle, devrait espérer encore des semaines, des mois, peut-être des années avant d'avoir sa vengeance. Car, oui, ce n'était pas aujourd'hui qu'elle l'obtiendrait. Je n'avais pas aimé qu'elle me crache dessus comme une vulgaire bête. Je n'avais pas hésité à lui le faire savoir à l'aide de mon poing. Elle avait très bien compris ce qui m'avait déplu. Et qu'elle avait plutôt intérêt à ne pas recommencer. De toute manière, j'avais repris le dessus sur elle. J'avais réussi, je l'a tenais entre mes mains, tels une proie. L'horreur pour elle, le bonheur pour moi.
Je savais que la simple idée de m'avoir près d'elle l'a dégoutait au plus haut point. Je savais bien que cela n'était pas une situation qu'elle adorait, loin de là. Et justement, ça me plaisait. Ça me plaisait d'avoir cette proximité avec la jeune femme en sachant très bien qu'elle se retenait de ne pas m'hurler dessus et d'exprimer son dégout, bien que certaines de ses expressions l'a trahissaient. Poser mes lèvres sur les siennes était l'aboutissement total du dégoût qu'elle pouvait ressentir pour moi. Je savais bien qu'elle détesterait ça, bien plus que toute torture physique. « J'avais oublié à quel point tu embrassais mal... » Je ne pus m'empêcher d'émettre un rire. J'essuyai le reste de son sang avec mon pouce, avant de plonger une nouvelle fois mes yeux dans les siennes, ces mêmes yeux qui ressentaient une colère non dissimulée envers moi. Mon simple sourire valait bien que n'importe quelle réponse. ''Qu'importe ce que tu penses, tu n'es pas en mesure de discuter''.
Miléna était désormais ... docile. Du moins, bien plus que quelques minutes auparavant. Elle s'était révélée être tout de suite plus douce. Sûrement dû au fait des nombreux coups que je lui avais porté, ou simplement l'affaiblissement dû à l'explosion. Celle-là, d'ailleurs, qui avait détruit toute son équipe. Je regardai autour de nous. Il n'y avait vraiment plus rien. Le train fumait encore, des flammes crépitaient et l'odeur de corps brulé chatouillait mes narines. J'avais réellement commis un ... massacre. Et la seule personne qui était toujours en vie était celle que j'avais autorisé à respirer. Si cette capture ne devait pas rester secrète, j'aurai été ravi de me pavaner au Capitole en me vantant de cette mission si bien réussie, si parfaite, qui s'était déroulée sans aucun souci. La seule personne qui serait au courant de cette mission si parfaite serait Phoenix. Ah Phoenix. Miléna ne le savait pas encore, mais elle serait son cadeau. Son cadeau de mariage. Phoenix avait un goût très prononcé pour la torture, les cris, le sang. Il était l'un, voire même le seul, Pacificateur qui se révélait doué dans son travail et qui n'avait pas la moindre idée rebelle. Car, oui, malheureusement, la plupart de nos collègues ne sont pas aussi durs qu'on le souhaiterait. Mais Phoenix... Phoenix n'avait pas peur de se salir les mains. Ainsi, il méritait un cadeau de mariage digne de ce nom. Dans quelques jours, il unirait sa destinée à celle d'Aileen et je désirais lui offrir le plus merveilleux des présents. Une rebelle du treize à torturer, à sa merci, uniquement pour lui durant toute une soirée. Quoi de mieux ? Il allait être ravi. Oui, il allait m'adorer pour ce cadeau.
J'aurai dû faire plus attention. Perdu dans mes pensées, j'avais baissé ma garde quelques secondes. Seulement quelques secondes. Quelques secondes qui avaient suffi à Miléna pour élaborer son plan, et ainsi le mettre en action. J'aurai dû m'en douter. J'aurai dû me douter, que les rebelles n'étaient pas sans ressource dans les situations à haut risque et menaçant leurs vies comme je le faisais actuellement. J'aurai dû prévoir, prévoir cette petite pilule de cyanure cachée dans sa manche. J'étais tellement excité par la capture de ma grande ennemie que je n'avais pas réfléchis plus longtemps. C'était logique, pourtant. Les soldats du treize risquent constamment leurs vies. Chaque déplacement représente une menace sur leur vie. Ils pouvaient être à tout moment sous la menace d'une torture, comme c'était le cas avec Miléna. Putain, c'était logique. C'était évident que le treize, bien qu'étant dur avec ses soldats, ne les laisseraient jamais finir ainsi. Une mort pleine de souffrance. Je surveillai Miléna du coin de l'oeil. En une micro-seconde, je vis ses mains s'approcher de sa bouche. Elle avait prévu son coup. C'était planifié. J'aurai dû me concentrer sur la route, mais la tentative de suicide de Miléna m'avait profondément mis en colère. Il était hors de question qu'elle finisse ainsi. Un coup. Un simple coup. Ma main avait décidé pour moi. Je m'étais retrouvé à agripper violemment sa tête afin de la pousser de toutes mes forces contre la vitre située à ses côtés. Le bruit du verre cassé, ce bruit me confirma que le choc était violent. La vitre était désormais teintée de sang. Ce n'était pas mon but, de blesser Miléna, même si j'en avais rien à faire. Mon but était que cette pilule empoisonnée s'échappe de sa bouche le plus rapidement possible. Je garai la voiture sur le bas-côté, et j'en sortis sans même renfermer ma porte. À peine avais-je ouvert la portière que la jeune femme hurlait comme une dégénérée. « Tue moi ! Vas y tue moi ! Je ne me laisserais pas faire, je ne serais pas la docile petite esclave de tes rêves alors vas y TUE MOI ! » Je ne réagis pas immédiatement à ses paroles, me contentant de ramasser la pilule de cyanure à ses pieds pour l'a lancé le plus loin possible du véhicule. « Tu ne m'en laisses pas le choix. » Ainsi, je voulais qu'elle ait de l'espoir. Un peu d'espoir, cet espoir de lui ôter la vie. Mais ça n'arrivera pas. Je soupirai avant de plonger la main à l'intérieur de ma veste de Pacificateur, sortant ainsi une seringue de calmant. Je comptai l'utiliser qu'en cas de dernier recours, et cela en était un. La jeune femme m'agaçait au plus haut point. Je désirais faire le voyage tranquille, sans que sa voix hurlante et énervante me coupe de toute sérénité jusqu'au Capitole. Tenant la jeune femme par les cheveux, je plongeai la seringue dans le cou avant d'en libérer le produit, un sédatif plutôt ... puissant. Enfin, de quoi avoir la paix durant plusieurs heures. J'eus juste le temps d'apercevoir une larme couler sur la joue de Miléna avant que cette dernière sombre dans un profond sommeil. Cette supplication silencieuse me décrocha un simple rire avant que je reprenne la place de conducteur et que je me rende au Capitole accompagné de ma victime du jour, cette fois dans un silence des plus agréables.
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