| Sujet: Tout ce qui brille est voué à s'éteindre || Light C. Windsor Mar 20 Déc - 0:26 | |
| Light Constance Windsor❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Pour me présenter je pense que je serai bien brève, car je n'aime pas m'étendre en de longs et fastidieux discours. Je me nomme Light Constance Windsor et je suis la fille unique de deux riches habitants du district deux . Je fais sans doute l'orgueil de mes parents car on me dit fort belle et docile . Un sorte de demoiselle bonne à marier, qui ne saurait déplaire aux désirs de ses procréateurs. Ces derniers sont de fervents Capitoliste et j'ai souvent eu l'impression de vivre dans le musée personnel du Président Snow. Personnellement mon coeur appartient aux rebelles ou plutôt à l'une d'entre eux. J'ai 19 ans aujourd'hui, et j'ai l'impression pourtant d'avoir longuement vécu déjà. Je pense être de ces personnalités fortes et pourtant discrète dont le gens ferait mieux de se méfier. Je peux être à la fois douce, docile, aimable, et serviable comme je peux être violente, cruelle, moqueuse et méchante avec ceux qui oseraient croire que je suis faite pour leur être soumise. J'ai beau être belle et le savoir, je n'en suis pas pour autant idiote. Quant aux jeux, je pense que je ne dois plus rien en craindre, à présent que je suis morte .
about games and relative.
(merci de répondre aux questions en suivant les indications de lignes. certaines questions sont seulement pour certains personnages, merci de supprimer celle(s) qui ne correspondraient pas au vôtre.)
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? La mort est une tortionnaire de la pire espèce, qui a la prétention de croie qu'elle a le pouvoir de séparer deux âmes soeurs faits pour vivre ensemble dans un bonheur omettant son existence. La mort est une jalouse, qui exècre la beauté du soleil et la brillance de la lune. La mort ne saurait être aimé de qui que ce soit, elle est bien seule, et englouti avec elle les âmes de ceux qui auraient voulu vivre loin d'elle longtemps. La mort est injuste et sadique. C'est une cruelle marâtre qui persécute ses enfants, une lionne laissant sa progéniture mourir de faim. C'est une sadique qui aime à faire souffrir ceux dont elle vole les âmes. La mort n'a que faire de l'amour, de l'espoir ou de l'amitié. Il n'y a rien de plus cruelle que la mort à mes yeux. Elle m'a pris mon homme et mes espoirs. Elle m'a pris mes rêves, et le contrôle que je pouvais avoir sur ma vie. La mort est ma plus vile ennemie, et je la vaincrais.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Certains pourraient répondre qu'ils mourraient pour leur famille, ou pour la liberté. Je n'aime pas mes parents, ce ne sont que de vils capitolistes qui ont donné leur vie pour le Président Snow. Ils n'ont plus de rêves et interdisent les miens. Je crois que je ne prends pas trop de risque à dire que mes parents sont déjà morts, ou plutôt qu'ils n'ont jamais su vivre. Je ne pourrais pas donner ma vie pour mes parents, c'est un fait, pas plus que je ne pourrais la donner pour le Président Snow, ou le Capitole. La liberté n'est qu'un leurre, et l'espoir est sans doute vain. Mais il y a une chose pour laquelle je pourrai mourir : l'amour. C'est bien niais de ma part de penser que l'amour éternel existe, mais j'aime y croire. J'ai cru aimer un homme qui est mort aux jeux. J'aime en réalité une femme qui me croit morte à mon tour, à la suite de son frère. Alors, si je devais mourir pour quelqu'un ce serait bien pour elle. Ô Douce reine de mon coeur, j'ai su prouver, déjà, que ma mort ne vaut rien face à ta vie. Pardonne ma prétention et ma folie, je suis morte pour que tu puisse continuer de vivre.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? L'un des avantages à avoir des parents persuadés qu'ils peuvent vivre à la manière des habitants du Capitole, c'est qu'ils font tout pour vous instruire de toutes les manières possibles, sur n'importe quel sujet que ce fut. Les miens m'ont appris les rudiments de la médecines. J'ai appris avec le temps à guérir les maux de mes semblables, que cela soit un mal de tête, un mal de ventre, ou une douleur atroce, un os brisé, ou pire encore. Cela peut être bien avantageux, mais le problème vient du fait que la vue du sang me répugne. Une autre chose, plus utile encore, c'est le mensonge. Ce dernier fait parti de ma vie depuis si longtemps que j'ai presque failli oublier ce que les termes d'honnêteté et de vérité signifiaient. Il m'est devenu facile de persuader mes paires d'un fait absolument faux. Grâce à cela j'ai pu cacher à mes parents la vérité d'un amour qu'ils m'auraient interdit sinon. Mais je suis fatiguée de tout cela. Je suis fatiguée de mentir sur ce que je suis. Je veux vivre à présent, en étant parfaitement moi.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? C'est bien peu de dire que des proches ont participé aux jeux. Les êtres qui comptaient le plus dans ma vie sont partis aux jeux, ou ont failli y partir. Le premier de ceux-là n'était autre que l'homme que j'aimais. Mon petit ami, appelé aux jeux il y a trois ans. Il y laissa sa vie. Je l'ai vu mourir sur les moniteurs qui se trouvaient dans le district. J'ai suivi son parcours, priant le ciel qu'il me revienne. Mais il n'est jamais revenu. L'année suivante, alors que j'espérais bien que ce cauchemars prenne fin, c'est sa soeur, celle que je considère comme mon âme soeur, qui fut appeler à sa suite. La soudaine évidence qu'elle ne devait pas mourir aux jeux elle aussi, faute de me voir mourir également, me poussa à me révolter, et à me crier volontaire pour prendre sa place. Ainsi, lors des jeux il y a deux ans, à mon tour, je suis morte pour des milliers de gens.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Suite à ma mort, je me suis réveillé dans le district treize. Mais à vrai dire, je ne suis pas de ces rebelles qui espérent simplement la disparition du Capitole. Ainsi, mon but fut de tout simplement quitter le district treize pour retrouver celle que j'aimais, chez elle, chez moi. Je retourne ainsi au district deux, pour retrouver ma tendre Delilah, et ce sera à elle dés lors de choisir la voie que nous suivrons. Je n'aime pas le Capitole qui m'a pris les personnes qui comptaient le plus pour moi. Mais j'ai également peur de tout perdre dans une révolution qui ne verra sa fin que dans la mort de centaines d'habitants.
➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ? Bien mal à tout vous dire. Et c'est sans doute pour cela que j'ai pris la décision d'en sortir, le plus tôt et le plus vite possible afin de retrouver la lumière du jour. Cette lumière si douce qui doit me permettre de retourner auprès de celle que j'aime pour vivre de nouveau, à ses côtés.
(les résidents du capitole n'ont pas à remplir le paragraphe ci-dessous, merci de le supprimer dans ce cas!) (remplissez le paragraphe en choisissant le champ qui correspond à votre personnage. il vous est bien sûr possible de changer le texte pour que cela colle mieux, mais garder la trame de départ tout de même. message à supprimer quand la fiche est postée.)
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante.. DU COUP, MON NOM A très peu de chance d'être de nouveau tiré au sort . J'EXERCE LE MÉTIER DE carriériste ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime pas spécialement. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT 19 J' aie déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'y suis morte. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT. tell us your story. " Il était un fois un conte, plus merveilleux encore que tous les autres contes ... - Tu sais qu'en réalité, j'ai toujours préféré les histoires d'horreurs ? "
Dans le district deux la majorité des habitants vivent de manière aisé. Il y a à l'est du district un quartier qui se différencie des autres par la diversité de ses habitants. Dans ce district une immense maison surplombe toutes les autres et leurs faits de l'ombre. C'est la demeure de la famille Windsor, de riches carriéristes qui ont eu la chance de tomber sur des pierres précieuses d'une quantités incroyables, qu'ils envoyèrent au Capitole. Ainsi la richesse de cette famille était assurée depuis longtemps. Paradoxalement, la maison la plus proche de celle des Windsor était sans doute la plus pauvre du district. Cette dernière appartenait au De Massari, une famille unie et nombreuse dont le destin et celui des Windosr allait être étroitement lié. Plus que Lady Windsor l'aurait voulu. Cette dernière fut marié au fils unique de la riche famille à l'âge de dix-huit ans alors qu'elle était déjà enceinte. Si l'accouchement eut lieu il laissa de lourdes séquelles qui empêchèrent la demoiselle d'avoir d'autres enfants suite à cela. La fille unique de la Lady fut nommée “ Light Constance Windsor ” fut élevée dans cette tour d'ivoire, et reçut une éducation à domicile qui lui permis d'être aussi voir plus savante encore que les enfants du Capitole. Mais ce qui était à la base une chance, devint très vite un problème pour la jeune fille qui aspirait à autre chose qu'à devenir une gentille fille sage de ses parents pro-capitoliste. Dans son salon siégeait un tableau immense représentant le Président, sa femme et ses enfants. La jeune fille, quand elle était enfant s'arrêtait souvent face à ce dernier, et elle regardait les très du jeune Nox Snow pendant des heures. Il lui semblait voir une bande de démons, non plus des êtres humains, mais des monstres. Elle entendait souvent parler de meurtres commis pas les habitants des districts et durement réprimandés par les Pacificateurs - autrement dit les soldats du Capitole. Les soldats de Snow. Elle n'éprouvait pour eux nul compassion, ni aucune forme de haine ou de terreur. Elle ne les craignait pas. Mais elle n'appréciait pas pour autant cette loi du Talion que Snow avait mis en place. A ses yeux, cela rabaissait les hommes à un statu d'animal sauvage et stupide. Elle lisait beaucoup d'auteurs d'autrefois. Elle découvrait un monde désordonné, certes, mais où la liberté avait pris le pas sur le profit. Elle espérait un jour pouvoir revivre dans une telle société. Et égalité commençait à son niveau, se disait-elle. C'était à elle d'agir comme s'il n'y avait aucune différence entre elle et ceux qui habitaient au-dehors. Elle sortie, un jour alors qu'elle était âgée de treize ans. Elle sortie de chez elle, une après-midi, alors que sa mère et son père s'étaient rendus à une sorte de conférence, ou elle-ne-savait-quoi pour disserter sur la place grandissante de la rébellion dans leurs quotidiens. Ils avaient espéré que la gouvernante que la gamine avait pu l'empêcher de sortir, mais il n'en était rien, et Constance avait pris la décision d'aller faire un tour à l'extérieur. Cela changea sa vie à jamais. Elle connaissait ses voisins, les De Massari, mais de vue, surtout. Elle ne leur avait parlé que rarement. Cela ne l'avait pas empêché de constater qu'il y avait deux enfants là-bas, sous sa fenêtre, de l'autre côté du jardin, qui devaient avoir à peu prêt son âge. La jeune fille, brune, était une véritable beauté, et son frère un régal pour les yeux. Constance ne se souvient pas quand est-ce qu'elle est tombée amoureuse de ce jeune homme. Tous semblaient les séparer. Ils avaient beau être voisin, ils venaient de deux mondes différents. Elle était fille unique, ils avaient une famille nombreuse. Elle était riche. Eux avaient du mal à vivre avec leurs ressources. Elle était une pro-Capitoliste, et elle n'imaginait pas un instant qu'ils le fussent également. Mais elle n'en avait cure en réalité. Ce jour-là, elle prit la décision d'oublier tout cela. Elle s'approcha des deux enfants qui jouaient dans la ruelle : “ Bonjour, je m'appelle Constance Windsor. Est-ce que je peux jouer avec vous ? ” C'était très puéril, c'était très enfantin, sans doute trop vis-à-vis de ces enfants qui n'éprouvaient que rarement la joie de l'innocence. Mais, à sa grande surprise Delilah De Massari lui sourit, tout comme le frère de celle-ci. Et dans leurs sourires, elle découvrit un semblant de joie d'enfant. Une famille, une véritable famille, et enfin un semblant d'amour. Nous avions tous les trois plus de douze ans, et au vue des lois de Panem, nous pouvions être tirés au sort pour participer aux jeux de la faim. La première fois que nous sommes allées ensemble à cet immense rassemblement des jeunes de notre district je crus que mon coeur allait s'arrêter. Voilà ce qu'écrit Constance dans son journal. Tous ces visages défaits, tristes, désespérés. Je n'avais pas pris conscience de cette terreur la première fois. Mais à présent que je découvrais quelque chose d'agréable dans la vie, je remarquais tout cela. A travers les yeux des De Massari, je prenais conscience du monde qui m'entourait. De sa beauté, mais aussi de son injustice, de sa dérision. Nous étions égaux, certes, face à la mort uniquement. Il n'y avait que ce droit là qui était commun à tous les enfants de ce monde. Et encore, pas réellement, car les enfants du Capitole ne connaissaient pas cette peur. Ni ce soulagement, horrible lorsque ce n'est pas votre nom qui est sèchement annoncé par la femme venue du Capitole. Constance, ainsi que les enfants De Massari, eurent de la chance pendant longtemps. Ils purent jouir d'une vie faites essentiellement de jeux. Malgré le fait de leur obligation envers le Capitole, ils passaient le plus clair de leurs temps ensemble. Ils devinrent inséparables, cachés du regard des parents de Constance. Lorsqu'elle eut quinze ans, Constance eut enfin la force d'avouer au frère de Delilah ses sentiments, profonds pour lui. L'amour, le plus ardent, la dévorait depuis longtemps. Il la regarda de son beau regard vert étincelant, et après un sourire ravi, la prit dans ses bras pour l'embrasser. L'amour, le plus pur, l'amitié la plus sincère d'une soeur envers la petite amie de son frère, et la joie d'une enfant abandonnée de ses parents, qui goutait enfin à une existence brillante d'amour et de joie. Voila le conte de fée dans lequel grandissait Constance. La jeune fille était connue pour sa naïveté, sa gentillesse et ses sourirs éclatants. Bien plus rêveuse que Delilah, cette dernière n'hésitait pas à la faire redescendre sur terre. Quant bien même l'une était rêveuse, l'autre terre-à-terre; l'une riche, l'autre pauvre; l'une abandonnée, l'autre entourée d'une famille aimante; les deux jeunes filles ne sauraient dés lors grandir et être l'une sans l'autre. " Tu crois qu'il va revenir ? Je l'espère, je pense qu'à cela. Je ne rêve que de lui. - Je cauchemarde plutôt. Il ne reviendra pas. "
Elle tenait fermement la main de Delilah. Elles avaient seize ans à présent. Elles n'étaient pas réellement très proches, mais le frère de Delilah, le petit ami de Constance, était un lien entre les jeunes filles qui les avaient obligés à passer beaucoup de temps ensemble. Constance aimait ce jeune homme plus que tout au monde, et cela n'avait pas échappé à ses parents qui avaient fini par lui interdire de le voir, de lui parler, ou même de le regarder. N'ayant cure de ces interdits, la jeune fille eut tôt fait de se donner au jeune homme lors d'une soirée qui restera à jamais graver dans son esprit. Elle s'était donnée corps et âme à cet homme qui était devenu toute sa vie. Elle l'aimait à en perdre la raison, et c'est effectivement la raison qu'elle perdra ce jour-là. La fille qui représentera le district deux fut piocher d'abord. Delilah tout comme Constance avaient énormément de chance d'être tirer au sort.... mais le sort désigna une enfant de douze ans pour les représenter. Les deux jeunes filles soupirèrent dans un même temps. Injustice. Les garçons ensuite. Constance tourna la tête vers la gauche et son regard croisa celui de son homme. “ ******* De Massari ” “ Non.... ” Elle ne le quittait pas du regard. Pourtant il baissa le sien, et marcha vers l'estrade où se tenait la garce qui représentait le Capitole. Constance, le suivant du regard ne cessait de répéter “ Non ” Priant le ciel, la fatalité, les dieux pour que cela ne soit qu'un terrible cauchemar. Puis soudainement, elle comprit. Elle le voyait sans doute pour la dernière fois de sa vie. Son coeur manqua un battement. Elle se tourna vers lui, et les pleurs jaillirent en même temps que sa voix, impérieuse, suppliante : “ NON !! Je vous en supplie ! Non !! ” Elle criait, hurlait en s'élançant vers lui. Mais les soldats habillés de blanc du Capitole la retinrent. Elle le regarda, suppliante, le visage défigurée par la soudaine évidence qu'elle ne pourrait jamais plus le toucher, l'embrasser, ou l'aimer. La peur, le désespoir, la mort progressif de l'espoir. Tous les jours elle suivit l'avancée de son amant sur les téléviseurs qui se trouvaient sur la grande place. Elle venait parfois, même, au milieu de la nuit, et le regardait, espérant ne pas apprendre sa mort. Elle venait le plus souvent qu'elle pouvait. Ses parents le déplorer, mais à mesure du temps ils y virent là une preuve de l'intérêt de la jeune fille pour les jeux, et espérèrent que cela lui donnerait le gout du Capitole. Un soir, alors qu'elle venait encore une fois regarder les avancés des vingt-huit candidats, elle sentit une présence à ses côtés : Delilah De Massari. La jeune fille était venue également prendre des nouvelles de son frère. Constance alla alors vers elle. Elle lui pris la main, et lui sourit. A sa grande surprise Delilah la laissa faire. Elles regardèrent l'écran, et prièrent. Un coup de feu, un matin avant l'aube. Le sang, les cris, et les pleurs d'une famille au désarroi. Constance passa devant la maison des De Massari. Une bougie était installée à une fenêtre. Alors qu'elle était restée allumée pour porter chance à *******, elle était à présent éteinte. Il était mort. La nouvelle de cette perte atroce enferma Constance dans une douleur abominable. Elle prenait conscience de toute l'injustice de ce monde. Les jeux n'étaient pas uniquement des images reportées sur un écran, une histoire, un film d'horreur. C'était une réalité tangible et insupportable, qui la faisait suffoquer. Elle croisa Delilah en ville, et le regard de cette dernière la désarçonna. La jeune fille souvent joyeuse et moqueuse, était éteinte et haineuse. Constance perdit son sourire, et pleura durant des mois. Elle ne sut pas qui gagna les jeux cette année-là, et n'en avait cure. SEs parents ne comprenaient pas ce qu'il se passait, mais ils remarquèrent que leur fille passait beaucoup de temps avec La fille De Massari cette sale Rebelle . Une fois encore ils lui interdirent d'approcher Delilah. “ Je n'ai cure de vos interdits et de vos désirs. J'ai l'envie de la voir et lui parler, car elle seule comprend ma souffrance. Je vous hais tous autant que vous êtes, et j'espère qu'un jour vous brûlerais dans vos jeux de l'enfer.” répondit-elle sous le cou de la colère, sous les yeux consternés d'une mère qui la gifla durement. Elle, sa fille, sa seule enfant... Elle s'en excusa à la seconde, mais cela ne satisfaisait pas Constance qui partie de chez elle en claquant la porte. Elle alla chez les De Massari, où elle fut accueilli les bras ouverts. Elle avait trouvé une véritable famille, et quant bien même ils n'avaient pas les moyens de la nourrir, ils l'acceptaient chez eux à bras ouverts. La jeune Constance passa l'année à se rapprocher de Delilah. Elles se comprenaient, et plus encore, elles semblaient véritablement s'aimer. D'un amour si sincère qu'elles n'en avaient pas réellement conscience. " J'espère que tu n'as pas peur, parce que je suis terrorisée. Alors pour me souvenir de ton sourire, je regarde les caméra et j'envoie ces baisers, mon amour. Rappelle-toi de moi. "
Durant deux ans, Constance resta en froid avec ses parents. Le plus clair de son temps elle le passait auprès de Delilah, au point qu'elle ne voyait le monde qu'à travers les mots de la jeune fille, et son regard. Elle passait le plus clair de son temps avec la jeune fille, mais au vue de la situation de sa famille, elle ne pouvait pas se permettre de devenir un poids économique. Elle aimait beaucoup trop les De Massari pour cela. Alors elle vivait encore sous le toit de ses parents, qui acceptaient de la nourrir à condition qu'elle joue son jeu à la perfection. Elle était une fille superficielle, qui faisait attention à son visage, à sa beauté, à ses faits et gestes pour toujours convenir à ce qui était en vigueur au Capitole. Une vraie poupée sans réelle convictions. Juste une poupée. Elle faisait cela très bien, et à force elle se perdait elle-même dans ce rôle et en venait à la fois à apprécier le mode de vie des riches du Capitole, et l'envie de justice et de liberté en vigueur dans les esprits des rebelles. Elle jouait sur les deux tableaux, et force était d'accepter le fait qu'elle préférait de loin la vie auprès de Delilah qu'avec ses parents. Elle se prenait à rêver d'une vie loin du district deux, dans un monde où Delilah et elle pourrait s'aimer sans se cacher cette vérité évidente : elles s'appartenaient l'une l'autre. Elles avaient dix-huit ans. Une fois encore elles se tenaient devant l'estrade du Capitole. La jeune femme, immonde, avec sa perruque blondes et sa robe rose moulante, mit sa main dans le bocal, et la fit tourner pendant deux minutes. La main de Constance serra plus durement celle de Delilah. Elle avait un mauvais pressentiment. C'était leur dernière année. Elle pouvait encore espérer y échapper. Ils étaient des centaines à passer à travers le filet. “ Lucy Delilah De Massari ” Constance regarda Delilah, et cette dernière lui offrit un sourire navré. Son dernier sourire. Elle lâcha sa main et parti vers les Pacificateurs qui devaient la conduire jusqu'à l'estrade. “ Non ! Delilah !!! NOOOON !! ” Constance réfléchit une demie seconde avant de courir vers la jeune fille. Encore une fois elle fut stoppée par les Pacificateurs, et il lui semblait revivre une scène qui datait de deux ans en arrière. Son coeur se déchira, mais sa volonté s’accrut. Elle regarda Delilah. Une dernière fois. Sa famille avait assez souffert, la sienne ne méritait qu'une douleur atroce pour leurs convictions et leur idolâtrie pour Snow. Il était temps que l'équilibre soit rétablie. Une mort pour une vie. Pas celle de Delilah, la sienne. Injustice. “ Je suis volontaire pour être tribut. Tout s'arrêta autour d'elle. Elle prit la place de Delilah. Un dernier regard mes yeux. Un dernier sourire mes lèvres. Un dernier soupir mon âme, avant de sombrer dans le néant. Elle était habituée à plaire aux habitants du Capitole. Ainsi lors de l'entrainement et des présentations des tributs, Constance réussit à produire son effet. Mais la jeune fille, loin d'être violente, et d'aimer tuer, ne réussit pas à sauver sa peau une fois enfermée avec les autres enfants terrorisés. Beaucoup étaient plus jeunes qu'elle, et elle n'eut pas la force de les tuer. En réalité, elle réussit surtout à disparaitre, à se cacher, et à survivre du mieux qu'elle pouvait. Cela fonctionna les premiers jours, mais les cris, et les coups de jeu incessants eurent raison d'elle. Elle sombra dans la folie et le délire. Un jour, elle trouva un jeune homme en train de se nourrir de baies, et cela la rendit folle. Elle se jeta sur lui en criant, un couteau qu'elle avait elle-même aiguisé à la main. Stupidité. Il lui planta son propre couteau dans le ventre et partie en courant. Elle tomba, regarda le ciel artificiel. Et sombra dans le néant. " Laissez-moi partir ! Je ne peux pas la quitter ! A jamais et pour toujours, Delilah, je serai tienne ! Laisse moi te revenir... "
“ Vous êtes dans le district treize. ” Horreur. Désespoir. Incompréhension. Elle était persuadée d'être morte. En réalité, elle était vivante, bien vivante, cachée sous terre, sauvée par des rebelles qui espéraient pouvoir lever une armée contre le Capitole. Et la seule idée qui ne quittait jamais l'esprit de Constance, toujours romantique et rêveuse était le sourire de Delilah. Le dernier sourire qu'elle avait reçu de Delilah. Elle la croyait sans doute morte. Elle était, la cicatrice prêt de son coeur le prouvait. Elle était morte. Ou pas. Pas tout à fait. Horreur. Elle devait partir d'ici, s'échapper. Delilah. Delilah, je te reviendrais ! Elle se fichait de se battre contre le Capitole. Elle voulait vivre. Elle ne désirait que vivre, et si possible aux côtés de Delilah, cette femme qui comptait plus que quiconque dans sa vie, cette femme qu'elle aimait. Elle n'avait plus peur de le dire, de le crier sur tous les toits. Elle aimait Delilah. Comment expliquer cela ? “ Laissez moi partir. J'irai au district deux, et je vous ramènerai une rebelle. Sans doute la plus fervente de toute. ” Une promesse. Une excuse. Constance, après prêt de six mois sous terre fut menée au district deux. Elle n'avait toujours pas le désire de se battre contre le Capitole. Elle ne voulait pas se battre. Elle ne voulait pas tuer. Elle voulait aimer Delilah, lui dire qu'elle était envie, que tout irait bien. Mais rien ne pouvait être aussi simple. Rien ne le sera jamais. Elle fut conduite au district deux. Elle portait un long manteau noir, et sous le couvert de la nuit, elle se dirigea vers la maison de De Massari. Deux bougies se trouvaient sur le rebord de la fenêtre. Eteintes. La jeune fille eut soudainement une hésitation. Delilah l'avait sans doute vue mourir. Comment allait-elle réagir à son retour soudain. Elle regarda derrière elle. Le rebelle qui l'accompagnait lui fit mine que tout allait bien. Constance inspira profondément. Elle tapa deux coups à la porte de Delilah. La lumière s'alluma à l'intérieur et des pas légers s'avancèrent vers la porte ...
reality is here.
Bonjour, tu es qui ? Je suis Dieu. D'où tu viens ? Des nuages :D ! C'est quoi ton petit pseudo ? Toujours le même Et t'as quel âge ? C'est un secret ** ! Le livre, tu l'as lu ? Toujours pas ! XD Et tu l'aimes, non ? Bah en fait pas du tout c'est pour ca que je me suis ré-inscrite ici OO Le forum, à la hauteur de tes attentes ? Noooooope il est juste nul (:
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Dernière édition par L. Constance Windsor le Dim 25 Déc - 19:27, édité 22 fois |
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