| Sujet: FINLEY&CATALINA Ҩ Finding out the truth Mer 18 Jan - 14:59 | |
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Je me sentais mieux. Je me sentais... En vie depuis la première fois depuis des semaines, depuis des mois. Pour la première fois je ne demandais pas ce qu'il allait advenir de moi, pourquoi le 13 allait nous utiliser, pourquoi j'avais été sauvée, pour la première fois depuis des mois... J'étais heureuse d'être en vie. Oui, j'étais en train de m'en rendre compte. J'avais dix sept ans, j'avais dix sept ans et je ne voulais pas mourir. J'étais trop jeune. Il me restait une vie à vivre. Le poids de la mort de Finley me pesait toujours sur le cœur, mais j'avais accepté, j'avais accepté que jamais je ne le reverrait qu'une vengeance ne me le ramènerait pas. J'avais commencé à faire mon deuil. Et j'avais surtout compris, compris que si je voulais un jour le venger ce n'était pas sur la tête d'Alexiane que je devait poser un flingue. Non, ce qu'elle avait fait était impardonnable, et pour ça je ne ressentirait jamais autre chose que de la pitié et de la haine envers elle, mais le vrai responsable de la mort de Finley n'était pas un tribut. Les jeux, les jeux m'avaient pris Finley. Le jeux, le capitole, le monde dans lequel nous vivions. Alexiane n'aurais pas une vie heureuse, elle n'aurait pas une happy ending, et d'un côté ça me consolait d'une certaine manière. Jamais, jamais je ne pourrais lui pardonner ce qu'elle lui avait fait. Elle ne lui avait pas accordé une mort propre. Nous l'avions presque tous fait. Accorder une mort propre à nos ennemis. Mais pas elle. Et cela avait été volontaire. Pour cela Alexiane Hawthrone resterait toujours mon ennemie. Mais mon pire ennemi était le capitole, j'en avais pris conscience.
La vie au treize n'était peut être pas ce qu'il y avait de mieux, mais c'était une vie. Et c'était la seule que j'avais. Et que j'aurais propablement jusqu'à la fin de mes jours. Mais c'était mieux que rien. J'aurais pu mourir dans l'arène. Ici il me restais toujours l'espoir. Kathleen avait raison, je ne devais pas fuir l'espoir. Sans cet espoir qu'un jour je serais heureuse à nouveau, cet espoir qu'un jour mon frère trouverait le chemin du 13, sans tout ça je ne pourrait pas continuer à me lever tous les matins. C'était cet espoir qui me faisait vivre. Elle avait raison. J'avais recommencé à sourire, recommencé à rire grâce à Liyam et grâce à Kathleen. Nous survivrons. Toutes les deux avions survécu à l'arène, on pouvait bien réussir à vivre au 13 non ?
J'étais entrée dans la salle d'entrainement, sans réellement savoir pourquoi. Kathleen s'entrainait depuis plusieurs semaines pour rejoindre les rangs du 13, c'était sa raison de continuer. Je le savais. La curiosité m'avait porté ici. La ressemblance avec les stand d'entrainement me frappa. Je restai choquée quelques secondes avait de m'approcher d'un recoin ou des couteaux étaient entreposés, à quelques mètre de cible. Je caressai le manche d'un couteau doucement. L'envie de m'en saisir était forte. Un couteau, j'avais tellement fait de mal avec un de ses semblables. Mais je devais, je savais que je devais le faire. Le carrière du 2, le type du 11, et même la fille du 5 dont j'avais appris qu'elle s'appelait Luna, je devais le faire, parce que c'était eux ou mois. Et c'était ma ironiquement également ma rencontre avec Alexiane qui m'avait apporté cette révélation. Elle avait tué Finley parce qu'elle le devait. Je les avais tué tous les trois parce que je le devais. C'était ainsi. Je n'étais pas un monstre. Mais pourtant l'envie de m'emparer du couteau et de le ficher au mileu de la cible était forte. Pourquoi ? Parce que je savais que j'en était capable, capable de ne pas manquer ce tir. Ma main se referma sur le couteau, le tirant vers moi. Je le retournai dans ma main pendant quelques secondes, l'observant, notant son poid, sa forme. Il n'était pas identique mais ressemblait à ceux de l'arène. Je pouvais le ficher dans la cible, même pas à dix mètres de moi. J'avais réussis des tirs plus compliqué. J'avais tellement envie. Je me plaçai face à la cible, me concentrai quelques seconde, avant de lever le couteau... Un bruit de porte. Je me retournai, baissant mon couteau.
Mon monde s'effondra. Toutes mes certitudes, ce que j'avais cru durant... Non, c'était impossible.
Le couteau me glissa des mains pour tomber sur le carrelage. Non, c'était impossible. Il me l'avait dit, pas de garçon, aucun garçon. Je devais halluciner, comme cette fois ou ma folie passagère m'avait poussée à embrasser ce type à l'infirmerie, pensant que c'était Finley. Mais il avait l'air si réel. Il me regardait avec un regard que je ne lui connaissais pas, indéchiffrable, mais c'était lui. J'en était sure, je le sentais au plus profond de moi. Je fis quelques pas pour me rapprocher de lui. « Co... Comment ? » Une larme glissa le long de ma joue. Pas de la tritesse, non bien différente de toutes les larmes que j'avais pu verser depuis la mort de Finley, depuis ma sortie de l'arène. Une autre. Je cherchais mes mots, mon cœur battait à cent à l'heure, j'étais littéralement transportée. Non, c'était impossible. Je fis un pas de plus dans sa direction, et un autre, jusqu'à être arrivée à son niveau. J'hésitai quelques seconde. Puis ma main monta, très lentement. Se posa sur sa joue. Un autre larme coula le long de mon visage. « Finley... » Son prénom, depuis combien de temps n'avais-je pas eu l'occasion de prononcer son prénon, en face lui. Ma main s'attarda sur sa joue, depuis combien de temps n'avais-je pas eu l'occasion de toucher son visage. Je clignai des yeux, il était toujours là. Je ne cherchai même plus à comprendre pourquoi.
Il était là. Mon dieu il était là, en vie, avec moi...
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