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| Hého Hého on rentre du boulot *sifflote* ¤ Adam | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Hého Hého on rentre du boulot *sifflote* ¤ Adam Sam 17 Déc - 20:59 | |
| Frappe, frappe, encore une fois, frappe, frappe, entraine toi jusqu’au bout, entraine toi-même si tu dois en souffrir la récompense sera encore plus belle. Ne t’arrête pas, tu dois continuer, comme si ta vie en dépendait. Ta vie en dépend de toutes façons… Les jeux sont terminés, cela veut dire que la moissons s’approche de plus en plus. Plus que quelques mois, tu dois t’entrainer, être la meilleure, il faut que tu gagnes. Ne te laisse pas déconcentrer, ton seul objectif, la seule chose que tu doive faire, t’entrainer, être celle qui sera victorieuse et qui recevra les honneurs et non pas un de ces corps mutilés et sans vie que l’on renvoie dans son district dans un cercueil de bois flottant… Les sommets, pas les bas fonds. La lumière de la victoire et non les ténèbres de la mort. Tout ce que je voulais c’était pouvoir retrouver les yeux brillants et le sourire ravis de ma petite sœur après les jeux… Je voulais la revoir, et surtout qu’elle ne soit pas obligée de devoir revivre tous les ans ma mort sur les écrans… La fille de la gagnante des seconds jeux de l’expiation… Le capitole se ferait une joie de remontrer ma mort tant de fois qu’il le serait nécessaire. Pour montrer à tous les habitants des district qu’il ne suffisait pas d’avoir gagné les jeux une fois pour que le sort laisse votre famille tranquille… Même si la victoire d’une carrière ne pourrait que les arranger. C’était une fille du district onze qui avait gagné les troisièmes jeux de l’expiation, certes elle s’était battue comme une lionne mais les carrières avaient étés vraiment nuls… Cela allait nous donner mauvaise réputation en plus de ça… Cette année les carrières seraient les rois et reines du jeux et j’en deviendrai la seule survivante. Les jeux étaient cruels mais le capitole donnait des avantages à ceux qui savaient se plier à leurs règles, à ceux qui avaient acquis durant toutes ses années leurs petites faveurs. Leurs enfants souffraient moins en général, les rebelles étaient des égoïstes, ils ne pensaient pas que dans leur district, celui qu’ils avaient quitté, les hommes, femmes et enfants seraient traités avec encore plus de cruauté et de partialité… Ils étaient tellement bêtes… Il ne fallait surement pas leur en demander beaucoup après tout a part Logan, nous passerons rapidement sur sa personne, quelle personne à peu près éduquée avait décidé de se liguer à la rébellion?
Je secouai la tête déconcerté par temps d’idiotie dans la tête des habitants des autres district… Puis passant une main dans mes cheveux je m’assis sur le sol littéralement vidée de toute force. L’entrainement auquel je m’astreignais tous les jours devenait de plus en plus pesant pour mon organisme, au fur et à mesure que l’excitation laissait place au stress et que le jour de la moisson avançait à grands pas. Mais il ne fallait pas que je craque, cela ne pouvait que m’aider! Même si je devais en saigner, à force de frapper contre une planche en bois ou à force de lancer des couteaux ou de manier des épées. Mes parents s’inquiétaient et avaient peur que je me blesse plus gravement que les petites égratignures avec lesquelles je rentrais tous les soirs mais il fallait qu’ils comprennent que l’arène ne serait pas aussi protectrice avec moi qu’eux. Et que là bas, ils ne pourraient rien faire pour moi. Je serais seule, je l’avais déjà compris il y a bien longtemps mais je ne m’en formalisais pas, cela ne me faisait même pas peur. Les jeux ne me faisaient pas peur pour le moment en tout cas… Mais je restais sure de moi. Je ne pouvais pas faire autrement. Je n’étais pas une carrière pour rien! Si je ne voulais pas y participer je n’avais qu’à laisser quelqu’un prendre ma place si jamais j’étais tirée au sort. Cela arrivait tous les ans de toute façon alors je n’aurais pas de problème si jamais. Mais le fait était que je désirais ardemment participer aux jeux de la faim. Et que pour l’instant, à part ma famille je ne laisserai personne derrière moi si jamais j’en venait à perdre. Ce qui n’arriverai pas!
A nouveau je secouai la tête pour faire sortir ces pensées de ma tête. Décidemment il fallait que j’arrête de penser, cela ne m’apportait jamais rien de bon en ce moment. J’étais impulsive et cela me réussissait plutôt bien jusque là! Alors pourquoi tenter de changer? Une petite voix dans ma tête me répondit bien vite avec l’accent typique de ma mère quand elle était agacée que si je partais aux jeux sans aucune préparation je serais tuée le premier jour. Et ça c’était inconcevable. Ces pensées m’obligèrent à me lever à nouveau pour continuer à m’entrainer. Je devais absolument être la meilleure… Cette idée m’obsédait depuis trop de temps maintenant. Je parlais jeu, mangeais jeux, rêvais jeux… Certaines personnes de mon entourage ne me reconnaissaient même pas. Pourtant j’étais toujours la même il n’avait pas à s’inquiéter. Durant mes pauses je redevenais la fille égocentrique et pourrie gâtée qu’ils avaient toujours connue… Oui car j’étais comme ça, tout le monde le savais, je ne m’en cachais pas. J’agaçais certes beaucoup de monde avec mes manières mais je le valais bien! D’un geste las je sortis mes couteaux de ma ceinture et les lançai un geste précis contre l’arbre, un des rares qui se trouvait ici, que j’avais en face de moi. En plein dans le mile, décidément je m’améliorais de jour en jour. Je commençais à me dire que j’avais de plus en plus de chances de sortir victorieuse de ces jeux. Faisant un grand sourire j’allai récupérer mes couteaux, enfoncés dans l’écorce et les rangeai à nouveau. Je n’étais même pas sure de vouloir continuer à m’entrainer. Il commençait d’ailleurs à se faire tard et la nuit tombait petit à petit. Alors, rangeant tout mon matériel dans mon sac à dos je commençai à descendre vers chez moi lorsque des bruits dans les tréfonds de la mine me firent m’arrêter. J’avais l’habitude de voir des mineurs là mais cela ne ressemblait en rien à ce que j’entendais en général. Alors descendant doucement dans les profondeurs de la terre je guettai quelconque signe de présence. Je ne me doutais pas qu’il me serait plus difficile d’en sortir alors que, glissant sur une pierre mouillée je tombais un ou deux mètres plus bas. Heureusement, sans me casser quoi que se soit. Me relevant pestant contre moi-même je commençai à marcher vers je ne sais trop où en tentant de ne pas tomber plus bas. |
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| Sujet: Re: Hého Hého on rentre du boulot *sifflote* ¤ Adam Dim 18 Déc - 10:48 | |
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Il faisait déjà nuit dehors quand Adam entra dans une des nombreuses mines du district deux. Il venait tout juste d’être nommé pacificateur. Il se souviendrait longtemps de ces trois longues années à apprendre ce métier auquel il tenait tant. Il avait ça dans le sang, devenir pacificateur, un homme à la fois respecté et haïs par toute une population. Mais il s’en fichait parce que lui aussi, il les détestait tous. Et bientôt il vengerait ses parents, il tuerait tous ces hommes rebelles qui n’étaient que cupide et avide de liberté. Mais, Adam, lui était libre, il n’avait besoin de rien d’autre que ce qu’il avait déjà ! Oui, Adam était toujours hanté par cette haine qui l’accompagnait depuis tellement d’années. C’était juste une habitude à présent. La tempête avait beau être passée, elle ne pouvait pas effacer les traces de son passage.
Le jeune pacificateur attrapa une de ces lampes de poche qui provenait du district trois. Il l’alluma et cligna des yeux, éblouie par la lumière. Il se trouvait dans une des carrières qui n’étaient plus en activité. Adam prenait soin de ne pas marcher n’importe où sachant qu’un simple faux pas pourrait lui être fatal, mais l’adresse était un de ses points forts, et en quelques minutes, il atteint le bout du tunnel. Il se trouvait à présent dans une espèce de grotte. À part sa lampe, il n’y avait aucune source de lumière ni aucun objet de nature humaine. Il décida d’aller s’assoir un moment contre la paroi humide, pour réfléchir. Bientôt, il rentrerait dans son district natal, le sept. Il ne savait pas trop ce qu’il devait en penser... Que ressentirait-il en rentrant chez lui ? Mais, était-ce encore chez lui ? Tout avait changé. En trois ans, il avait compris beaucoup de choses. Les pacificateurs étaient devenus comme une deuxième famille... Il n’avait plus personne, mais de toute manière, il n’avait jamais eu personne. Adam resterait seul. La solitude ne le dérangeait pas. Après tout, mieux valait être seul que mal accompagné !
Des bruits de pas effleurèrent les tympans du pacificateur. Il réagit instantanément. Il se leva et inspecta les alentours. Il n’y avait qu’une entrée dans la grotte, si quelqu’un se promenait dans les mines à ce moment précis, Adam le prendrait sur le fat. C’était interdit. Et Adam punissait tout ceux qui osaient braver les interdits. Il éteignit sa lampe, l’obscurité s’installa. Les bruits de pas se firent de plus en plus clair. La personne était toute proche. Elle avançait rapidement, comme si... elle se sentait menacée. Soudain, sans qu’Adam ne puisse mieux réfléchir, une jeune femme passa comme une rafale près du pacificateur. Il avait sentit le mouvement de ses cheveux. Avant même qu’il puisse soupirer, une deuxième silhouette se détacha de l’ombre, mais Adam se rattrapa et assomma d’un coup de lampe l’inconnu. Il alluma la lumière pour découvrir que la personne évanouit était un des siens: un pacificateur. La rage commençait à monter. Comment avait-il pu ? Il se retourna pour découvrir la coupable de son erreur. Une jeune adolescente, il lui donna une quinzaine d’années. Elle avait des cheveux d’un blond vénitien magnifique et ses yeux maquillés de noir lui donnaient un petit air de sauvageonne. Il sourit à cette pensée. L’étrangère était habillée d’une combinaison noire et Adam remarqua qu’elle tenait un petit couteau dans sa main. Il devina alors qu’elle s’entraînait quelques instants auparavant. Mais, même si l’adolescente avait beaucoup de charme, qu’elle était jeune, et savait sans doute se battre, Adam n’avait pas l’intention de la laisser s’en aller. Il s’approcha d’elle, jusqu’à se trouver à seulement quelques centimètres de son corps. Il pencha la tête, appréciant le sentiment de supériorité qu’il avait et souffla froidement:
-Je viens de te sauver la vie en assommant l’un de mes coéquipiers. Alors je te laisse cinq secondes pour m’expliquer ce que tu faisais dans les mines, ou je te promets que tu vas regretter le jour de ta naissance, Blondie !
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| Sujet: Re: Hého Hého on rentre du boulot *sifflote* ¤ Adam Lun 19 Déc - 12:06 | |
| L'ambiance était particulièrement pesante dans la carrière, quel nom étrange d’ailleurs quand nous pensions que mon statut avait le même nom que celui de ce lieu... Pourtant il n'y avait aucune ressemblance entre cet endroit et nous... Enfin outre le fait que nous étions fourbes, dangereux, que chaque faux pas pouvait être fatal à la personne que nous traquions... Si, en réalité je commençais à comprendre la raison pour laquelle nous étions appelés ainsi. Nous n'étions que des monstres en réalité, mais qui ne l'était pas dans cet endroit? Quelle personne, ayant au minimum réussis n'était pas un monstre? Entre les habitants du capitole qui observaient chaque année des enfants s'entretuer et qui vivaient dans la luxure alors que d'autres mourraient de faim, les habitants des districts riches qui s'enrichissaient en servant de larbins aux plus favorisés, et enfin, les pacificateurs, des hommes et femmes qui avaient choisis de servir le capitole et qui punissaient quiconque enfreignaient les lois, le plus souvent par la mort... Alors, nous n'étions pas plus mal lotis que les autres, nous les carrières... Je devais me faire une raison de toute façon, dans ce monde il n'y avait aucune place pour la pitié ou la compassion tout n'était que meurtre et pots de vins et il fallait avouer que jusque là cela ne m'avait jamais gênée, je n'y avais jamais réfléchis en réalité... De toute façon cela ne changeait rien, j'avais eus la chance de bien naitre et j'allais en profiter. Dans Panem il ne fallait pas vivre mais survivre et tenter de réussir le plus possible... Et de profiter de ce que l'on pouvait faire... J'allais participer aux jeux et si je ne les gagnais pas je serais délivrée de cet endroit à jamais, si je les gagnais et bien je deviendrais célèbre et je n'aurais plus jamais à penser à tout ça... Une libération dans les deux cas. Plus le temps passait et plus j'étais pressée d'être aux jeux... Je n'osais même pas imaginer de ne pas être tirée au sort... Cette année je me porterai volontaire même si j'avais promis à ma famille de ne pas le faire... Il fallait que je me prenne en main et si j'attendais que mon nom, présent sur seulement cinq petits papiers se décide à sortir du lot, je ne participerai jamais aux jeux et c'était une chose que je ne supporterai pas. Je voulais faire quelque chose de ma vie, et la seule chose que je pouvais faire à mon âge c'était les jeux alors il ne fallait pas se priver.
Je soupirai et passai une main dans mes cheveux emmêlés par les heures d'entrainement et la marche que je m'étais imposée dans cette étendue lugubre. Je ne devais pas avoir fière allure dans ma combinaison noire, certes qui faisait ressortir mes formes mais qui me donnait plus l'air d'une espionne ennemie que de la petite fille du maire et mes cheveux mal coiffés... Mon maquillage, de plus, avait du couler à cause de la chaleur et des larmes que j'avais laissé couler me faisant mal durant mon entrainement... Je ne me faisais pas d'illusions sur le fait que si un pacificateur passait par là j'aurais du mal à faire valoir mon histoire, sauf si celui ci était issus directement de mon district ou que j'avais eus le plaisir de le rencontrer durant sa formation... Mais cela n'était pas le cas de tous alors j'espérais qu'il ou elle ne serait pas trop borné... Car même s'il y avait la possibilité que je ne croise aucun être hostile cela m'étonnerait... Depuis que la révolte était en marche les pacificateurs étaient de plus e plus présents, même dans un district tel que le mien où le capitole était vénéré tel un dieu... Et les carrières étaient des endroits particulièrement protégés alors je ne doutais pas que dans quelques minutes peut être, je serrais suivie par un représentant de l'ordre, un gardien de la paix, mon cul oui! Bientôt, si on les laissait faire, il n'y aurait pas assez de mondes pour qu'il n'existe autre chose que la paix... Soudain, j'entendis des pas derrière moi. Je sursautai et me tournai brutalement vers le bruit. Un silhouette plutôt massive, sur laquelle j'arrivais à distinguer des armes s'approchait d'un pas rapide de moi. Je pris quelques secondes pour réfléchir, fuir ou attendre qu'il arrive? Devant l'homme qui se rapprochait dangereusement je choisis la première solution et accélérai encore un peu plus, assez... Stressée car affolée était un mot un peut trop fort pour qualifier ce que je ressentais... Les pas se rapprochaient, je n'allais pas assez vite.
J'entendais mon cœur battre à cent à l'heure, et soudain un grand bruit, puis le silence. Me tournant je vis un autre homme penché sur une masse, le pacificateur avait été assommé. Je pus enfin respirer normalement jusqu'au moment où j'aperçus les armes que mon sauveur avaient sur lui... Un pacificateur aussi, j'étais bien tombée tiens... Je décidai de m'arrêter pour ne pas me mettre plus en danger car, non loin, un gouffre assez profond pour que je me tue en tombant me bloquait la route... Passant une main dans mes cheveux les renvoyant en arrière j'attendis qu'il s'approche patiemment en serrant mon petit couteau pour ne pas perdre toute contenance. Décidément j'étais encore une piètre tueuse... Prenant une mine calme, froide et sure de moi j'écoutais ses paroles en levant les yeux au ciel devant son air de supériorité avant de l'observer de haut en bas. Hum... Pas mal le gosse... En effet il n'avait pas l'air bien vieux. Surement un pacificateur depuis peu... Je fus un peu déçue par le fait de ne pas l'avoir rencontré avant, durant sa formation... Mais ne fis aucun commentaire sur ce fait, préférant ne pas trop la ramener ne me trouvant pas en situation de supériorité pour le moment. Lorsqu'il eut finit je laissai échapper un rire dédaigneux et répondis d'une voix calme et mesurée: "Mais oui, je ne suis pas sure que mon grand père, le maire, apprécie que l'on me fasse regretter le jour de ma naissance vous ne croyez pas?" Finis je en haussant un sourcil. |
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| Sujet: Re: Hého Hého on rentre du boulot *sifflote* ¤ Adam Lun 19 Déc - 15:55 | |
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Si il y avait bien une chose qu’Adam détestait, c’était les carrières. Ces enfants qui s’entraînaient chaque jours pour participer aux jeux de la faim et en sortirent vainqueur. Dans l’arène, ils formaient un groupe. Les plus forts s’alliaient pour mieux piéger les plus faibles. Mais, certes les carrières étaient les plus forts, les plus entraînés, les plus habiles pour manier les armes, mais certainement pas les plus intelligents ni ceux qui auraient pu rester des journées entières sans manger. Les carrières ne sont pas capables de supporter la faim. C’est ce qu’Adam avait toujours cru et il le pensait encore souvent en regardant les Hunger Games. C’était pour cela qu’il les détestait, parce qu’ils se pensaient forts mais étaient beaucoup plus fragiles que de simples enfants de district moins aisés. Néanmoins, Adam s’en fichait. Devant lui, il avait sans doute une des carrières du district deux. Il n’aimait pas sa façon hautaine de le regarder. Pour qui se prenait-elle cette gamine ? D’un rire cristallin la blonde lança:
- Mais oui, je ne suis pas sure que mon grand père, le maire, apprécie que l'on me fasse regretter le jour de ma naissance vous ne croyez pas?
Eh bien, au moins il avait la réponse à présent. Ainsi donc cette gamine n’était autre que la petite fille du maire. Certes, elle était donc privilégiée mais, cela ne lui donnait pas le droit d’être arrogante, ni de se promener dans les mines à cette heure si tardive. Il y avait autre chose qui intriguait le pacificateur. La blonde ne devait pas avoir beaucoup de chance d’être tirée au sort, alors pourquoi s’entraînait-elle ? En l’observant avec plus de précisions, Adam remarqua que sa combinaisons de cuir était déchirée au niveau du mollet droit. De plus, son maquillage avait coulé, laissant des traces noires le long de ses joues. Avait-elle pleuré ? Adam eut envie de sourire... C’était rare d’avoir la chance de voir une Carrière aussi... vulnérable. Adam aurait pu en faire une seule bouchée si il avait été dans l’arène... Mais, il n’avait jamais eu l’occasion de prouver à tous qu’il était le plus fort. Parfois quand il était jeune, la nuit, en observant le ciel céleste, le jeune brun aimait s’imaginer dans l’arène, affrontant mille dangers. C’étaient sans doute les rêves dont il se souviendrait toujours...
Reportant son attention sur la petite fille du maire, il se rappela qu’il ne connaissait pas son prénom. Il n’en avait pas besoin certes, mais par simple curiosité il aurait aimé en savoir plus sur cette jeune fille. Car, il devait l’avouer, elle l’intriguait beaucoup. Néanmoins, il ne devait rien laisser passer. Il devait garder ce masque qu’il portait depuis tellement d’années, désormais. Le pacificateur réfléchit un instant. Si il emmenait la jeune femme chez son grand-père, certes elle se ferait réprimander, mais rien de plus. Pourquoi ne pas jouer avec elle, un petit peu... ? Adam se déplaça autour de la jeune femme, tel un chasseur tournant autour de sa proie. Un sourire sadique se dessina sur les lèvres du jeune homme et il porta une main à sa ceinture. Il en attrapa un couteau, sûrement une de ses plus belles armes. La jeune blonde ne bougeait pas. Étrangement, le ton supérieur qu’elle avait pris quelques minutes plus tôt avait disparu. Adam préférait cela... Elle l’avait cherché, et elle allait le trouver. Il ne fallait pas réveiller le mal qui sommeillait en lui. Car Adam avait en quelques sortes de facettes. Il y avait le pacificateur docile et intelligent, celui qui faisait tomber toutes les filles, qui était adoré de ses supérieurs... Et il y avait l’autre Adam. Un homme dangereux, sadique, désireux de vengeance. Il se nourrissait de haine, se délectait de la douleur de ses victimes. C’était un monstre...
-Certes. Mais, que dirait ton grand-père si je lui disais que tu as assommé un des gardiens de la paix, et qu’en plus de cela, tu traînais toute seule dans les carrières ? Au fait, sait-il que tu t’entraînes pour la prochaine Moisson ? Allez... ne sois pas têtue... Comment t’appelles-tu déjà ?
Il cessa son petit manège et se rapprocha d’elle. Il sentait les battements affolés de son cœur et ne s’en réjouissait que trop. Il attrapa alors une mèche des cheveux de la gamine et l’arracha avec son couteau. L’enfant semblait outrée par ce geste mais Adam n’en avait pas terminé. Il attrapa un briquet dans sa poche droite et l’alluma. La flamme dévora la mèche scintillante et la transforma en cendres. Adam était un magicien, un monstre.. Et il pouvait faire ce qu’il voulait de n’importe qui. Il était le maître.
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| Sujet: Re: Hého Hého on rentre du boulot *sifflote* ¤ Adam Lun 19 Déc - 22:11 | |
| Je ne savais pas qu'elle attitude je devais adopter, en réalité je préférais rester naturelle et tant pis si ce cher pacificateur me trouvait arrogante et trop sure de moi, qu'il décidait de me punir, je resterai moi même, je n'avais pas l'intention de m’aplatir devant celui qui serait bien trop heureux que je m'humilie comme tel. Je n'allais pas lui donner ce plaisir. Il pouvait toujours se brosser pour me voir me soumettre. Je ne m'étais jamais mise en position d'infériorité en seize année, ce n'était donc pas aujourd'hui que cela allait commencer et surement pas en face de ce pacificateur là. Je ne le connaissais, il était certes plutôt bien fait, même très bien fait, capable de faire craquer n'importe qu'elle jeune fille de mon âge. Je ne disais pas que ce n'était pas le cas mais je ne pouvais pas penser à ça alors que je risquais de me faire torturer par ce bel homme. Surement pas physiquement car mes parents n'apprécieraient vraiment pas le fait que je revienne blessée de mon expédition. Et surtout pas accompagnée d'un pacificateur. Je n'avais jamais été plongée dans des histoires louches, je n'avais jamais fait d'acte qui aurait pu être considéré comme hors la lois... Enfin sauf quelques expéditions dans les carrières alors que mon moral, au plus bas, m'obligeait à prendre mes distances avec ceux que je côtoyais chaque jour. J'avais en effet, de ponctuelles sautes d'humeurs, parfois violentes qui ne plaisaient pas particulièrement à mes parents... Quand à moi, j'espérais juste que je tombe durant une crise comme celle ci pendant les jeux. J'étais totalement hors de contrôle et je ne savais même plus ce que je faisais, si je tuais des gens je ne m'en rendrais même pas compte c'était surement ça qui faisait que je pouvais être une formidable carrière... Le fait de pouvoir ne pas répondre de ces actes, de ne pas souffrir de faire souffrir, de pouvoir tuer sans risquer de le regretter par la suite. C'était la seule chose qui faisait que les gagnants perdaient la raison par la suite, le dégout de ce qu'ils étaient devenus. Surement la dernière gagnante de ces jeux, la jeune fille du district onze serait frappée du même mal... Je la plaignais déjà la pauvre fille. Elle n'avait rien demandé elle, tout ce qu'elle voulait c'était retrouver sa vie d'avant. Mais dans son district, qui la regarderai comme avant en sachant très bien qu'elle avait tué d'autres enfants... Est ce que ses parents, ses frères et sœurs si elle en avait accepteraient de la voir dormir dans la même maison qu'eux? Surement se retrouvera-t-elle seule et abandonnée de tous pour avoir survécus... Les jeux étaient injustes... La vie l'était...
Tel un chasseur le pacificateur se rapprocha de moi, tournant autour de ma personne tel un prédateur, se réjouissant de son semblant de victoire comme un tueur sans froid et sans pitié. Je m'étais trompée au premier regard sur sa personne. Au début il m'avait presque parut gentil, ce n'était pas le cas, loin de là. Cet homme, aux allures d'ange devait être un des pires pacificateur, capable de passer de la gentillesse au sadisme en quelques secondes... Quel homme… Quel homme… Je restai calme, mais les battements de mon cœur laissaient transparaitre mon stress. Je me haïs quelques secondes, d’avoir l’air aussi faible face à cet homme qui avait l’air aussi fort et sur de lui. Je le détestais aussi, de me prendre comme ceci au dépourvu et de me traiter comme il le faisait. Je n’étais qu’une enfant! Je n’étais pas encore faite pour tant de dureté et de cruauté. Roh mais que disais je? Je n’étais pas une enfant… Je devais être forte! Il était hors de question que je fasse quoi que se soit qui pourrait me mettre dans une situation plus basse que celle-ci… Je l’écoutais sans broncher, je ne voulais qu’une chose qu’ils s’en aille, qu’il me laisse rentrer chez moi. Je commençais de plus à avoir froid. Mais il ne fallait pas que je montre ma faiblesse. Je devais être forte, décidemment j’étais encore une fois une piètre tueuse sans cœur… J’avais encore besoin de me durcir, d’être plus forte… Plus froide et cruelle. Cela pouvait être un bon entrainement… Restant stoïque alors qu’il s’approcha de moi j’ouvris de grands yeux à la fois choquée et outrée lorsqu’il coupa une mèche de mes cheveux, de mes magnifiques cheveux blonds… Et, qu’avec un sourire sadique il la fit bruler. Mais je me repris vite, je ne garderai surement pas les cheveux longs bien longtemps de toute façon, et puis, les cheveux ça repoussait… Finalement je repris mes esprit et secouai la tête en le regardant: « Bon Dieu oui, mon grand père est au courant que je m’entraine. Même le premier à être au courant. Et je suis sure qu’il sera plus qu’heureux de me voir revenir saine et sauve! Il se fait tard et il doit s’inquiéter. » Continuai-je en pensant à cet homme que j’aimais tellement… Puis écoutant sa question j’haussai un sourcil, que cela pouvait il lui faire? Mais je me décidai quand m^em à lui répondre: « Je doute que cela vous avance à quelque chose, très cher, mais je me nomme Pandora, Pandora Camryn Montgomery » |
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| Sujet: Re: Hého Hého on rentre du boulot *sifflote* ¤ Adam Mer 21 Déc - 14:52 | |
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Les bacs à sable, c’est nul, c’est salissant et quand t’es un gamin sans amis, ce n’est d’aucun intérêt. Les glissades, ça passe encore, mais après deux fois, ça devient barbant. On monte, on descend, on monte, puis on descend. C’est bon, on a compris. Le seul truc amusant dans un parc, ce sont les balançoires. Les pieds dans le vide, le vent qui effleure les joues. L’impression de voler, l’impression d’être libre. C’était vraiment le seul truc amusant dans ce foutu parc. Pas besoin de parler avec les autres, pas besoin d’être bon avec un ballon, pas besoin d’avoir des jouets dernier cri. Juste un bout de bois et des chaines. Rien de plus. Ah si.. des autres gosses à torturer, sans arrêt. Le sadisme d’Adam ne datait pas d’hier. Ce goût pour la douleur, l’humiliation des autres, il l’avait depuis son plus jeune âge. À cet instant, dans cette grotte, l’homme de vingt-deux ans redevenait le gamin des bacs à sable. Il souriait comme un enfant qui venait de déballer ses cadeaux sous le sapin. Quelle sensation étrange de ressentir quelque chose, certes, quelque chose de mauvais, mais cela faisait si longtemps. Alors qu’il se délectait de la souffrance de la blonde, celle-ci inspira profondément pour lui parler:
- Bon Dieu oui, mon grand père est au courant que je m’entraine. Même le premier à être au courant. Et je suis sure qu’il sera plus qu’heureux de me voir revenir saine et sauve! Il se fait tard et il doit s’inquiéter.
Adam haussa les épaules. Devait-il la croire ? Même si il était au courant de ses heures passées à s’entraîner, s’aventurer dans les carrières étaient interdit, et de plus, il faisait nuit. Une petite fille n’avait rien à faire dans les recoins sombres des mines. Adam soupira, après tout ce n’était pas ses affaires. Il n’avait qu’à ramener l’arrogante blonde chez elle, se faire féliciter par le maire de la ville. Ça ne pourrait qu’être bénéfique pour sa carrière. Oui, c’est ce qu’il allait faire.
- Je doute que cela vous avance à quelque chose, très cher, mais je me nomme Pandora, Pandora Camryn Montgomery .
Un sourire se dessina sur les lèvres du pacificateur. Pandora, dans la Grèce antique, était une déesse très puissante. On disait d’elle qu’elle possédait le don de tous les dieux. C’était étrange que la petite fille du maire, celle à qui il venait de brûler une mèche de cheveux portait le prénom d’une des déesses les plus fortes de l’antiquité. Il chassa ses pensées très vite. Peu lui importait de connaître son nom, même si il le lui avait demandé plus tôt. C’était juste qu’il aimait connaître l’identité de ses victimes, de ceux qu’il punissait. Il haussa les épaules et rangea son briquet dans sa poche ainsi que son couteau. Il empoigna la blonde dans un geste brusque et l’entraîna vers la sortie. Faire le chemin inverse pour retourner à la surface n’était pas une chose aisée. Surtout accompagnée d’un boulet. Pandora ne cessait de s’agiter et Adam n’avait pas l’intention de la lâcher. Après quelques centaines de mètres parcourut, il en eut assez. Il plaqua l’adolescente contre la paroi, bloquant son bassin avec sa main droite et attrapant son bras pour le coller en hauteur contre la roche. Il baissait la tête pour pouvoir regarder la blonde dans les yeux et petit à petit ses iris furent attirés par les prunelles scintillantes de la gamine. Il sentait son coeur battre contre son torse et la chaleur de son corps contre le sien. Il pouvait même goûter à l’odeur de son parfum... Soudain, il se pencha contre le cou de la jeune fille pour lui souffler à l’oreille:
-À présent, tu arrêtes de te débattre, ou je pourrais faire quelque chose que je regretterais par la suite...
Pour accompagner ses mots, il commença à descendre sa main droite le long du bassin de Pandora. Il glissa sa main un peu plus bas puis... la remonta doucement et s’écarta. À présent, une lueur de désir brûlait dans les yeux d’Adam. |
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| Sujet: Re: Hého Hého on rentre du boulot *sifflote* ¤ Adam Mer 21 Déc - 19:52 | |
| Je me demandais ce qu'il se passait dans la tête de ce pacificateur, en dehors de ses prunelles remplies d'une once de sadisme et de son attitude autoritaire, je me demandais quelle avait été sa vie avant de devenir pacificateur. S'il avait toujours été angélique à l'extérieur, démoniaque à l'intérieur... Ou s'il était devenu comme ça avec le temps. Si ses gestes, minutieux à l’extrême le poursuivaient depuis son enfance ou si son séjour dans mon district pour apprendre le métier lui avait permis de les roder à la perfection... Cela m'étonnerait mais après tout, cet homme je ne le connaissais pas, loin de là... Je ne savais même pas quel était son nom, alors que lui connaissait le mien... Je me sentais tellement inférieure à ce moment là, cela en devenait même indécent... J'étais la petite fille du maire, fichtre! Je n'avais pas à m'aplatir comme une simple habitante lambda des district... J'étais du district deux, une des habitantes les plus respectables et respectés de ces lieux et je me faisais traiter comme une gamine… Une gamine hors la loi en plus. Il y avait de quoi être révolté! Mais je voulais le connaitre, même si je ne pouvais pas lui demander comme ça qui il était en réalité… J’étais trop curieuse, bien trop curieuse car si je n’avais pas entendu un bruit dans les carrières je n’y serais pas descendu et je ne serais pas dans cette situation désormais… De plus, je me devais de connaitre le plus de personnes possibles dans ce district, ou dans les autres, c’était des alliés de plus, même si lui serait surement plus un ennemis… J’osais espérer que non même si c’était plutôt mal partis…
Devant le sourire d’Adam je me retrouvai à frissonner, je ne savais vraiment ce qu’il pourrait me faire si je le retranchais dans ses limites… Si je gardais mon attitude arrogante et fière et que je continuais à être une vrai peste comme j’étais à l’habituelle, que me ferait il? Je n’étais plus aussi sure qu’il me ramène chez moi comme si de rien n’était… Cela ne pourrait que l’aider dans sa carrière, d’avoir l’appuis du maire du district mais… Il devait être aussi têtu que moi alors je doutais bien qu’il se laisse faire par une jeune telle que celle qu’il avait en face de lui. Je n’étais pourtant pas si insupportable que ça si? Apparemment oui, mais ce n’était pas ce qui m’intéressait le plus, c’était surtout le nombre d’armes que le gardien de la paix portait sur son corps. Il y avait des couteaux, des armes à feu, je ne voulais même pas les compter tellement cela me faisait froid dans le dos… Je ne désirais qu’une chose, pouvoir rentrer chez moi en réalité. Il faisait froid, je frissonnai, autant parce que je n’étais pas en situation de force que parce que je n’étais pas fort couverte… Je regrettai immédiatement de ne pas avoir pris une tenue plus chaude, parce que je n’avais pas vraiment prévu de quitter cet endroit aussi tard… La lune montait doucement dans le ciel, il faisait presque nuit noire, je ne voulais montrer que j’avais peur. Je ne devais pas avoir peur en plus.
Il haussa les épaules, il n’avait pas l’air enclin à me faire du mal en tous cas… J’étais un peu rassurée et je repris du poil de la bête et lorsqu’il me prit fermement par le bras pour m’entrainer vers la sortie je me débâtis comme une lionne que l’on enlève à ses petits, je me disais que même s’il m’amenait vers chez moi je ne pouvais pas rester sans rien faire, me laisser trainer comme une gamine apeurée… Je donnais des coups, avec un peu de chance je réussirai à le faire tomber et je pourrais prendre mes jambes à mon cou… Je me doutais bien que cela ne serait pas si facile… Avec une force herculéenne il me plaqua contre le mur de la grotte en bloquant mes bras en hauteur et mon bassin contre la paroi. S’approchant de mon oreille il me dit d’une voix qui me fit froid dans le dos d’arrêter de me débattre sans quoi il pourrait me faire des choses que je n’apprécierai pas forcement… Grognant je serrai les dents avant de dire arrogante, comme à mon habitude: « Etes vous surs que vous regretteriez votre geste en réalité? » |
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| Sujet: Re: Hého Hého on rentre du boulot *sifflote* ¤ Adam Ven 23 Déc - 11:48 | |
| Adam détestait les enfants. Ceux-ci étaient des créatures répugnantes qui ne cessaient de s’obstiner pour des raisons futiles. Il haïssait cela. Et puis peut-être aussi parce que lui n’avait pas eu l’enfance rêvée. Mais il s’en fichait, une fois de plus. Il n’avait pas à se plaindre. Certes, ses parents étaient morts, assassinés par des rebelles, mais il se vengerait. Il retrouverait ces assassins. Il se l’était juré. Mais pour l’instant, il se trouvait dans une grotte, avec une gamine. Et il devait l’avouer elle lui faisait envie. Elle était certes jeune, mais ses formes étaient déjà dessinées et seulement un fou aurait pu dire qu’elle ne dégageait rien. Depuis le début, Adam se sentait attiré par la blonde, peut-être aussi parce qu’il adorait qu’on le provoque au fond, même si au final, il était toujours le gagnant.
« Etes vous surs que vous regretteriez votre geste en réalité? »
Adam adorait cela. Elle continuait à le pousser à bout. Elle le cherchait ? Elle allait le trouver. Il ne répondit pas et se pencha en avant pour frôler le cou de la jeune femme. Elle sentait très bon, une odeur innocente et infantile. Il entama un parcours, longeant la veine jugulaire de la jeune femme pour arriver le long de sa mâchoire. Il n’avait qu’à bouger un petit peu pour toucher ses lèvres et faire d’elle tout ce qu’il voulait. Mais, il ne pouvait pas se permettre cela. Il venait tout juste d’être promu pacificateur, la moindre erreur lui porterait préjudice. Et une gamine d’un pauvre district ne valait pas le coup de perdre son boulot, son seul espoir d’arriver à ses fins. Il allait s’écarter quand il sentit la main de la jeune femme derrière son dos. Il la regarda alors, interrogateur.
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| Sujet: Re: Hého Hého on rentre du boulot *sifflote* ¤ Adam Ven 30 Déc - 15:03 | |
| L'atmosphère devenait électrique, autant par la proximité de nos corps que par les tensions qui régnaient entre nous deux. Nous nous détestions, cela se voyait au premier regard, les regards noirs qu'il me lançait, l'attitude désobligeante, irrespectueuse et arrogante que je prenais en sa présence... Nous aurions surement du nous battre et moi m'enfuir pour aller me plaindre à mon grand père qui pourrait faire du mal à la réputation de ce jeune pacificateur bien trop entreprenant à mon gout. Du moins c'est ce que je raconterai à mon grand père, qu'il avait tenté de me faire du mal, par tous les moyens, je le ferais tomber, sombrer de son piédestal et faire disparaitre de son joli minois ce sourire satisfait et supérieur. Il allait comprendre que celle qu'il considéraient comme une pauvre gamine de district avait au moins quatre fois plus de pouvoir que lui, pacificateur sans renommée... Il allait voir qu'être petite fille de maire au district deux, cela avait de nombreux avantages, célébrité, richesse et influence... Beaucoup d'influence... Et ça il ne le savait pas et cela pouvait lui couter cher très cher. Mais même si c'est ce que j'aurais du faire, lui donner un coup bien placé, assez fort pour pouvoir m'enfuir et aller me cacher derrière l'ombre de papi je ne voulais pas faire ça, le danger cela me faisait me sentir bien, et puis le corps de cet homme contre le mien n'était pas si désagréable pour tout avouer. La chaleur de son souffle sur mon visage froid me donnait des frissons, c'était une sensation particulièrement appréciable. Quelques instants sa mine se renfrogna, je me demandais à quoi il pensait, je n'aimais pas pas savoir quelque chose et là c'était vraiment mystérieux, sa personne était mystérieuse et j'avais envie d'en découvrir les multiples facettes... De creuser jusqu'au fond de son être, qu'il n'ai plus aucun secret pour moi... J'étais bien trop curieuse disait souvent mon grand frère qui regrettait toujours de m'avoir appris à crocheter des portes, notamment celle de sa chambre qui renfermait 'innombrables secrets qui méritaient un bon chantage pour que je me taise... Il savait pourtant que je ne cafterai jamais, j'avais un certain sens de l'honneur tout de même... Même si j'étais une véritable peste parfois j'aimais ma famille et lui aussi je l'aimais et ce malgré le fait que je lui en faisais voir de toutes les couleurs, j'étais sa petite sœur je n'avais pas le choix, sa vie serait bien trop facile sinon.
Je sortis de mes pensées en même temps que le pacificateur qui s'approchant un peu plus de moi et fit glisser ses lèvres dans mon cou et sur ma mâchoire, je n'eus envie que d'une chose durant quelques centièmes de seconde, finir le chemin qui séparaient nos lèvres et gouter à ce plaisir interdit qui m'attirait tellement à chaque fois que je le croisais. J'aimais ça et je ne résistais jamais bien longtemps à la tentation, à la douce tentation qu'étaient les lèvres et le corps d'un homme... Je me disais souvent que j'étais bien faible mais étais ce une faiblesse d'apprécier les bonnes et belles choses? J'en doutais pour tout avouer... C'était tellement bon que cela ne pouvait pas être défendu, pourtant ça l'était, mais cela ne devrait pas... Pourquoi m'empêcher d'éprouver du plaisir alors que dans moins d'une année je serais surement morte? Oui, certes j'étais forte, mais les jeux étaient injustes et il y avait plus de chances que je meure plutôt que je gagne... Mais cela ne me démoralisais pas, j'y participerai quand même s'était certain... Soudain le pacificateur, dont je ne connaissais pas le nom de plus, s'écarta peut être pris d'un doute. Haussant un sourcil je bloquai sa fuite d'une main dans son dos et observai avec un sourire malicieux son regard étonné puis je demandai en faisant la moue déçue qu'il hésite ainsi: "J'ai surement autant à perdre que vous si l'on nous surprend, de quoi avez vous peur? D'une pauvre habitante des district? Avez vous peur que je le dise à quelqu'un? Quelle gloire cela m’apporterais? Rien, même plus de problèmes qu'autre chose, et pourtant je ne suis pas entrain de battre en retraite... Êtes vous courageux ou êtes vous un lâche?" J'aimais bien titiller ses émotions je voulais voir ce qu'il ferait pour faire taire mes accusations, il n'était pas lâche, je le savais bien mais lui, le savait il? Aurait il besoin de me prouver que ce n'était pas le cas? |
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| Sujet: Re: Hého Hého on rentre du boulot *sifflote* ¤ Adam | |
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