Nemesis Envy. Lokearth

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Ma mort sera violente, triste et profondément solitaire, je n'arrive pas à imaginer les larmes de quelqu'un sur ma dépouille. Depuis mon plus jeune âge, j'ai l'intime conviction que ma mort sera lente et douloureuse, presque pitoyable, comme ma vie. La mort d'une personne n'est rien d'autre que le reflet de sa vie et ma vie est chaotique, malsaine, narquoise, alors ma mort sera à la hauteur de cette vie misérable. Une vie qui ne m'a apportée que souffrance encore et toujours, une vie qui ne faisait que renforcer ce mur que je me tuais à faire tenir, ne pas être déçu, ne plus ressentir la peur, ne plus avoir peur de perdre quelqu'un. Je mourrais seule et je suis certaine qu'aucune larme ne lavera mon corps rigide et froid, pourtant...j'aimerais tant que ses larmes inondent mon visage.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Aussi con que cela puisse paraître, sous mes airs de femme de glace et sous mon cynisme et ma violence, je suis quelqu'un qui a du cœur , pourtant je ne me sacrifierais pas pour n'importe qui, je n'ai pas envie de mourir pour une pourriture. Je n'irais pas aider l'un de mes collègue si je vois que le risque est trop grand, au contraire, j'observerais sa mort avec le sourire aux lèvres. Malgré cela, je pourrais mourir pour Lonan, pour le protéger je suis prête à tout, même à être hait de tous, même si on me traite de chienne de la société, même si Lonan me déteste et n'accepte pas mes choix. Je pourrais mourir pour qu'il ne lui arrive rien, je suis dans l'ombre, je veille sur lui, mais même si mon cœur a toujours été avec lui, je le cache assez bien pour qu'il ne puisse pas se rendre compte de ce que je fais aujourd'hui. Je soutiendrais Lonan et s'il le faut je me ferais démembrer pour qu'il ne lui arrive rien, même si je dois me mettre le monde entier à dos, je le jure...personne ne touchera à l'un de ses cheveux.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

Je suis la fille d'un pacificateur qui lui-même avait un père pacificateur, je suis la fille d'une pourriture et pourtant si je dois lui céder quelque chose, c'est qu'il est un bon entraîneur. Depuis mon plus jeune âge, il m'a appris à me battre, il m'a appris tout ce qu'il savait, même si c'était d'une façon très spéciale. Mon agilité à me déplacer en forêt et autre, c'est mon principal atout, je suis rapide et agile, ainsi ce ne serait pas me lancer des fleurs que de dire qu'au corps à corps je suis certainement la meilleure dans mon domaine et qu'il est presque impossible de m'attraper.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Je me souviens encore de cette boule au ventre que j'avais à l'instant où son prénom avait fait échos au fond de mon âme, Lonan, mon meilleur ami, le seul qui me comprenait, ma vie. Je n'ai même pas eu le courage et la force de lui dire que je voulais qu'il revienne en vie. C'était un sentiment très étrange, je savais que d'autres allaient mourir, mais je voulais que Lonan se batte de toutes ses forces pour gagner. Je n'avais que dix ans et lui douze ans...la seule et unique chose que j'ai vue à cet instant, c'était son dos dans le brouillard, un brouillard que j'avais créé avec mes propres larmes. Ma cousine a péris pendant les jeux et sa famille ne s'en est jamais remise, le père s'est pendu et la mère s'est ouvert les veines. Triste, pitoyable, voici ce à quoi les habitants des districts sont réduits. Ce fut à cet instant, à l'instant où je ne pensais plus revoir Lonan que j'ai fait ce choix, le choix de jouer un double jeu.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

C'est là où ça devient intéressant, aux yeux du monde je ne suis rien d'autre qu'une chienne du gouvernement actuel et pourtant je jubilerais d'apprendre que les rebelles sont enfin avec nous. J'irais même jusqu'à égorger un autre pacificateur pour les couvrir, mais je ne le montrerais pas, car au fond, je suis pacificatrice, je me dois de faire respecter les règles. Cependant, je suis une jeune femme patiente et sournoise, manipulatrice, j'attendrais le meilleur moment et je me ferais toute petite et lorsque le moment sera venu, lorsque tout sera en place je retournerais ma veste d'une façon théâtrale ! Parce que la liberté n'a pas de prix et que le destin ne me contrôlera jamais, au final je suis pour cette rébellion, cependant, j'attendrais le meilleur moment pour frapper, car je ne veux pas prendre de risques inutiles.



JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 0 chances d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE Pacificatrice ET POUR TOUT VOUS DIRE, je n'aime pas réellement, mais je le fais croire. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT 25 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson . ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

➺ Dis, tu te souviens de la promesse qu'on s'est fait ? Tu te souviens du premier bisous que tu m'as donné ? Parce que moi je m'en souviens tu vois...

tell us your story.

« Seigneur, cette enfant n'a même pas versée une larme pendant l'enterrement de sa propre mère... » Indignées et mesquines, mon regard se posait sur ce groupe de vielles femmes, elles avaient raison, j'étais à peine âgée de cinq ans et je n'avais pas versée une seule larme pendant les funérailles. Pourtant, j'avais vu de mes propres yeux ma mère se faner petit à petit et se vider de ses forces. J'avais vu la maladie qui rongeait son âme, j'avais même vue son regard vide lorsqu'elle souffla son dernier souffle, mais papa me disait que pleurer c'était la parole des faibles, les larmes ne servaient à rien dans ce monde, alors chaque fois qu'il me frappait j'avais appris à me relever encore et encore. La main de mon père était dans la mienne, j'avais l'impression qu'il ne voulait pas que je regarde autour de moi, pourtant mes yeux de petites filles se posèrent sur un petit garçon, il avait l'air en colère, ses poings étaient serrés son regard perdu. Je penchais ma tête sur le côté, le fixant longuement, espérant qu'il pose ses yeux sur ma petite personne et au bout de longues minutes, son regard azur croisa le mien. Pendant de longues minutes nous, nous dévisagions, sans rien dire, jusqu'à ce qu'il s'approche lentement de moi. Il me tendit un mouchoir avant d'approcher ses lèvres jusqu'à mon oreille.« -C'est des fleurs de lune, ma mère dit qu'elles sont rares, je te la donne, courage... » Je ne répondais pas, restant de marbre et lorsqu'il posa le mouchoir dans le creux de ma main, je le serrais de toutes mes forces, le regardant s'éloigner de moi, mon cœur se serrait pour une raison que j'ignorais, il paraissait tellement fort et ce fut son dos, l'image de ce dos si fort qui me marquait plus que de raisons.


« Nemesis revient tout de suite ! » Des larmes inondaient mon visage, sans me retourner je courrais encore et encore, j'imaginais la silhouette de mon père, j'imaginais sa colère et j'imaginais ses poings sur mon corps lorsque je rentrerais. J'avais peur, pourtant il me disait que c'était pour être plus forte, je n'aimais pas cela et si au début les mots me rassuraient, ils ne suffisaient plus. Buttant contre une pierre je vins me cogner contre quelqu'un, relevant légèrement le regard vers cette personne, les larmes qui coulaient encore, ma vue était embrumée. « -Hey, fait gaffe ! Mais c'est la fille de cet enfoiré de pacificateur ! » Mon cœur loupa un battement, tandis que je me relevais difficilement, j'avais l'habitude d'encaisser les moqueries et les méchancetés des autres, c'était justifié dans un sens. Mon père était une ordure et je savais que même ma mère ne l'avait jamais aimée, elle avait été forcée de l'épouser. Je toisais mon interlocuteur du regard en serrant les poings, prête à me battre, lorsque je vis le sourire narquois de ce garçon qui faisait le double de ma taille. Je n'avais aucune chance. « -Fait pas ta maligne, tu sais que je suis plus fort ...outch ! » Je reculais d'un pas, voyant une pierre qui tombait sur le sol, le garçon se tenait le front en gémissant, je regardais autour de moi, lorsque mon regard se posa sur un garçon qui avait des pierres dans le creux de sa main, jouant avec. « -Hey ! On t'as jamais dit qu'attaquer les filles c'est un truc de lavette ?! » Ricanait mon sauveur tout en sautant sur ses jambes et en se posant en face de moi. Ce dos. C'était le garçon de l'enterrement. « -Lonan ! Tu prends la défense de la fille d'un pacificateur ! T'es malade ??! » Je fronçais légèrement les sourcils, voulant m'avancer pour lui mettre la raclée de sa vie, lorsque le bras de mon sauveur me barra la route, il me regardait du coin de l'œil en souriant légèrement. Il était déjà très beau. Trop beau et trop charismatique pour être réduit à cette vie. « -Oh regarde là-bas !! » Hurlait-il tout en montrant du doigt le ciel, puis sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, sa main se trouvait dans la mienne et mes jambes le suivaient, j'entendais son rire si mélodieux et lorsque nous, nous trouvions enfin seul, il sortit un mouchoir et il pensa mes blessures . « -T'es courageuse ! Mais pas très maligne, tu n'aurais pas fait le poids face à lui ! » Je soufflais légèrement dans le vide, laissant ma frange se promener sur mon front. Ce qui le fit rire. « -C'est quoi ton prénom ? » Me demandait-il doucement tout en m'ébouriffant les cheveux. « -Nemesis... » Murmurais-je doucement en scrutant son visage d'une façon très curieuse. Il se mit accroupis devant moi, poing fermé tendu vers moi. « -Moi c'est Lonan...je serais ton protecteur je te le promets, personne te fera du mal maintenant ! » Sa voix était calme et enjouée, innocent et naïf, mais tellement touchant, que pour la première fois depuis mon enfance, je me mis à pleurer devant quelqu'un. Moi qui cachait constamment mes larmes, je m'étais jetée dans le creux de ses bras en sanglotant pendant de longues et interminables minutes. Lonan. Jamais je n'oublierais ce prénom.

« Tous les hommes meurent un jour mais peu d'entre eux vivent vraiment. » Cette phrase avait été dit d'une façon si douce, presque inaudible, je posais ma tête sur son épaule, admirant le crépuscule. « -C'est beau...dis tu crois qu'un jour ça s'arrêtera ? » Demandais-je doucement tout en fermant les yeux. « -On pourrait se sauver tu sais ? Partir loin de tout ! Juste toi et moi ! » Naïfs, nous n'étions rien d'autre que des enfants qui n'avaient pas consciences de la dure réalité qu'était ce monde, je riais aux éclats avant de me redresser, mon écharpe glissa sur le sol. Ce qui avait attiré le regard de mon ami sur mes hématomes. « -Nemesis...il a recommencé c'est ça ? » Je fus parcouru d'un long frisson, imaginer Lonan faire face à mon père, c'était quelque chose que me faisait horriblement peur. Secouant ma tête de droite à gauche, j'attrapais mon écharpe, l'entourant une nouvelle fois autour de mon cou. « -Non tu te trompes Lonan, je suis tombée... » Mentais-je en grimaçant avant de l'embrasser sur la joue. Mentir était quelque chose de mal, mais parfois c'était une nécessitée. Levant mon regard pour regarder mon ami qui semblait perdu dans ses pensées. « -La moisson approche à grands pas...et j'ai déjà douze ans... » Murmurait-il, sans me regarder, un long frisson venait de parcourir mon corps. C'était une fatalité, je pouvais perdre Lonan à tout moment et ça, c'était quelque chose que je me refusais. Je posais ma main dans la sienne, la serrant de toutes mes forces, je devais devenir plus forte, car sans même m'en rendre compte, Lonan était devenu plus qu'un ami, il m'était vitale et le perdre aurait été la fin de ma propre vie.

Vivre la peur au ventre, cette peur qui ne faisait que grandir de jour en jour, la peur d'entendre notre prénom s'annoncer, la peur de partir au combat. Pourtant, dans cette foule, moi qui était si loin de lui, je pouvais voir qu'il n'avait pas peur. Je ne voulais pas qu'il soit envoyé au combat, je ne voulais pas vivre avec cette peur, la peur de perdre mon seul point de repère. « -Lonan E. Misty ! District numéro deux ! » Je sentais mes jambes se couper sous mon propre poids, mon coeur se serrait de plus en plus, j'avais la nausée, ma tête tournée et pourtant j'étais incapable de me montrer. Incapable de courir au travers de cette foule et de lui dire que je voulais qu'il reste en vie. Je le voyais qui s'avançait, prêt à affronter son destin, un destin morbide. « -Non... » Me murmurais-je à moi-même, je n'avais que dix ans et pourtant, je courais de toutes mes forces, poussant des gens que je ne connaissais pas et qui importaient peu. Son dos. Je ne voyais que son dos et rien d'autre, je n'entendais même pas les pleurs des autres personnes, ceux des familles qui étaient confrontées à la même peur que la mienne. « -Lonan ! Je t'interdis de perdre tu entends ? Tu dois rester en vie ! Si tu perds je jure d'aller te chercher en enfer s'il le faut ! » Hurlais-je de toutes mes forces au beau milieu de cette foule. Je n'étais même pas certaine qu'il m'ait entendu sur le coup et pourtant j'aurais jurée le voir s'arrêter...il ne s'était même pas retourné, je ne vis que son dos et ce fus la dernière image d'une enfance innocente avec lui que je gardais en mémoire.

La suite, sans mon ami, elle me paraissait vide de sens, je supportais mon père, ivrogne qui ne faisait rien d'autre que le mal autour de lui. Je m'entraînais encore et encore, si mon père était heureux de voir que je prenais réellement cette histoire au sérieux, pour moi ce n'était rien d'autre qu'un moyen d'oublier l'absence de Lonan. La peur de voir son corps dans une boite en bois. Oublier voici ce que je voulais et plus les jours passaient, plus cette peur ne faisait que devenir plus grande. Puis, ce fut son retour en force, sa victoire, ma fierté, mais aussi le début d'une descente en enfer. Le refus de le voir pour une raison bien plus sombre qu'il ne l'imaginait. Une peur violent physiquement et sexuellement, ma séquestration, mes mensonges lorsque je disais haïr Lonan pour qu'il me laisse en paix, mon but étant de l'éloigner de mon père qui avait le pouvoir de détruire sa famille. Les années passèrent, les sévices aussi, mon engagement pour devenir pacificatrice, mon entraînement de deux ans. Le bourrage de crâne des autres, la tristesses des gens que je voyais jours après jours et la fierté de mon père qui m'avait incité à devenir comme cela. La déception de Lonan lorsqu'il a appris le chemin que je prenais, puis le silence entre nous. Le silence d'une enfance brisée , d'une promesse oubliée, d'un amour sourd. La mort de mon père, mort naturelle à cause de l'alcool, un soulagement, ma solitude et cette façon dont j'avais de regarder Lonan de loin, car aujourd'hui je ne suis plus une petite fille. Aujourd'hui je me protège à ma façon et je le protège indirectement. Je voulais devenir plus forte et je le suis, pourtant je ne suis pas heureuse, mais la vie, le voir sourire, ça n'a aucun prix.

j'aime pas megan, mais alors pas du touut
Bienvenuue, bon courage pour ta fiche .

Ta fiche est vraiment géniale Quelle ordure le père de Nemesis
Je te valide donc avec plaisir!
Avalon viendra te mettre ton rang et ton groupe plus tard, tu peux déjà poster

Tu viens d'être validé, mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay