horace swànn ezra holyfire

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ?

Ma mort.. je ne suis pas un peu jeune pour parler de cela ? J'espère compléter à merveille mon métier de Pacificateur, me trouver quelqu'un de sympa et avoir, peut-être, des enfants. Mourir dans mon lit, dans mon sommeil; emporté par les bras d'un Morphée trop insistant. Quelque chose de calme, sans violence ni sang ni guerre. Juste ça, la mort. Perte d'un être cher. Après, je veux revivre, voir les gens me pleurer ou simplement rire devant mon visage figé à jamais. Je ne pense pas que je mourrais, mettons, d'un couteau dans l'abdomen. Si c'était le cas.. je ne serai jamais amené assez vite chez quelque guérisseur. Et je pense que la plupart me donnerait la porte. J'ai longuement cru que j'allais mourir lors des Jeux, sans doute car j'avais pris trop de tesserae. J'ai tellement cru que j'allais crever dans la violence, le jour de la Corne d'Abondance sans doute. C'est pourquoi aujourd'hui, je ne désire qu'une vie tranquille, l'angoisse de mourir précipitamment envolée avec mon statut de mineur.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je n'ai pas trouvé l'amour de ma vie. Le seul amour que je voue, c'est pour la République, le Capitole, Snow en personne; notre pays. Notre noble pays, sa nation, ses Districts, son agencement. Tout ça.. ce gouvernement juste et plutôt bien foutu, oui, je pourrais mourir pour. Même si l'ambiance est un peu tendue en ce moment, cette pseudo-révolution qui se met en place, je ne pense pas que je mourrais sous les coups des révoltés. Mais je pourrais le faire. Pour le plus grand bien : le bien commun. Parfois, j'imagine, il faut savoir faire des sacrifices. A ce jour, je ne crois pas en avoir fait assez pour une cause que je pense juste.

➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ?

De nature plutôt svelte, il faut dire que la force n'a jamais été mon point fort. Je veux dire, certes, j'ai fait une longue formation pour devenir Pacificateur.. mais je ne suis pas devenu le gars le plus balèze de ma Division pour autant. Je suis plus dans la souplesse, l'agilité que me permet l'armure parfaite faite pour mon métier. Cela me confère également une certaine rapidité, bien dosée pour attaquer à l'épée, seule pratique ou j'excelle. Sinon.. sinon, c'est plutôt moyen. Évidemment, je suis apte à utiliser toute sorte d'armes (même inconnues) mais je n'aurais jamais l'impression d'être.. normal. A l'aise. Je suis très bon pour désarmer quelqu'un (et, parfois, lui faire les poches) mais c'est à peu près tout.

➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ?

Je suis du côté de ma nation, ma juste et grande nation. J'appartiens aux côtés du président Snow et je n'en ai aucune honte. Je ne suis pas payé pour réfléchir mais bel et bien pour agir sous les ordres de telle ou telle personne. L'intention, la conséquence et l'immoralité que peuvent avoir mes actes m'indiffèrent. Je n'ai jamais été une tête pensante. Je ne le suis pas et ne le serai sans doute jamais. Cette situation, à l'instar de beaucoup de choses, je m'en fiche. Tout ce qui m'importe, c'est les ordres. Et les ordres ne peuvent pas être détournés, aussi injustes et méchants soient-ils. Il faut bien des gens comme moi pour faire une nation aussi belle et grande que la notre... Certains diront que je dois me rappeler des temps moins durs, du temps où on pouvait courir un peu sans se faire questionner pendant quatre heures. Certains diront que je devrais écouter mon cœur, me rebeller et peut-être rejoindre le treize et l'aider. Mais c'est faux. Personne ne peut pirater le Capitole. J'imagine que c'est une technique subtile de celui-ci pour trouver les révoltés et les tuer. Un à un. Jusqu'à l'extinction complète de la race impure, celle qui nous mènera à notre perte. Coin, aussi factice soit elle, doit disparaître de la mémoire de nos habitants et ne pas influencer sur l'équilibre précaire de notre politique. Je ne veux pas perdre ma position dans la société. Alors si il faut tuer.. j'imagine que je tuerai.

JE VIENS D'UN MILIEU modeste, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE arrive en petites quantités à tous les repas. TOUTEFOIS MON NOM N'A aucune chance d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE pacificateur ET POUR TOUT VOUS DIRE, JE n'ai pas d'avis à formuler là-dessus, je ne fais que travailler. JE SUIS DANS LE troisIÈME DISTRICT. AYANT vingt-trois ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je le vis très bien. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

— swànn ! on dîne ! Et je me précipite, dans toute ma candeur innocente, pour manger de ce ragoût dégoûtant que j'ai l'honneur de goûter tout les soirs. Je traverse le petit jardin et je rentre par la porte de derrière dans ma maison. C'est une vieille masure, qui a sûrement appartenu à mes grands-parents avant mes géniteurs. Mais je l'aime bien, la connais par cœur. Je me sens proche de cette maison. Comme moi, elle est instable et plutôt esseulée, à l'écart des autres. Je suis le petit gamin crispant de la classe, celui qui fait sourire et crier en même temps, tout mignon mais véritable petit diable autrement. Des fois, on me donne des punitions. Comme ranger la salle après les cours. J'adore ça. Je vois ça comme des défis. Je vois la vie comme un grand défi. J'essaie de prendre le moins de temps possible, je m'empare de mon sac quasiment vide et je cours dehors. J'ai un long chemin à faire, mais je cours, trébuche, tombe, me relève et marche. Tout ça, c'est de la rigolade. La guerre et loin, je suis trop jeune pour les jeux de la Faim et, tout simplement, je suis heureux. J'aime beaucoup la vie et ce qu'elle m'apporte. Par exemple, tout les sept jours, nous faisons de la randonnée, mon père, ma sœur et moi. Je suis toujours le premier arrivé, toujours le premier descendu en glissant sur les fesses. Des vrais moments de famille voilà ce que c'est. — et tes mains, petit dégoûtant ? Ça, c'est ma mère. Sans doute la meilleure de l'univers. Elle est chercheuse dans le coin. Ma mère est très belle, et c'est sans doute pour cela que beaucoup de gens lui font de l’œil, surtout des hommes. Aussi pour ça qu'elle a toujours ce qu'elle veut; capacité dont ma sœur a hérité. Je me passe les mains sous l'eau que, heureusement, nous avons courante. La porte s'ouvre sur mon père débraillé, fatigué de sa journée à l'usine. Pourtant, il sourit. Je me mets sur la pointe des pieds et lui embrasse ses deux joues mal rasées. Il ébouriffe mes cheveux. Voilà à quoi ressemble ma vie, la vie. Je suis gentil, ils sont gentils, le monde est gentil avec moi. Mais j'imagine que toute chose a une fin.

Au début, personne n'y croit. — elena cubbins. Ma sœur a toujours ce qu'elle veut, je crois vous l'avoir expliqué. Pourtant, elle n'a jamais voulu cela. Des applaudissements fusent, pas très convaincants. Je ne dis rien. Je balaie du regard la petite assemblée. Il y a mes parents dans un coin, qui ne laissent rien transparaître - comme toujours. Il y a ma sœur, un peu pâlotte, qui s'avance. Un, deux, trois pas. La fierté est une notion que tout le monde apprend à un moment ou à un autre d'une existence. La mienne retient mes larmes, construit un mur entre mes sentiments et mes organes. Un autre nom. Je n'ai d'yeux que mon pour aînée, plus belle et imposante que jamais. Je grave son image sur ma rétine. Je m'efforce de lui sourire et elle me fait un petit signe de main, avant de se faire avaler par son nouveau responsable. Je ne veux pas lui mentir, je pense en la regardant. Sans doute la dernière fois que je la vois. Elle se lève et me saute dans les bras, je la serre contre moi. Papa et Maman ne veulent pas la voir, sûrement pour ne pas rendre les choses pires. Je ne vais pas lui dire que tout va bien se passer. — tu sais que t'es belle, hein ? Elle marmonne quelque chose et m'embrasse la joue. Dans ma famille.. on est trop fiers pour faire ça en public. Et la salle est sûrement surveillée par mille caméras. Mais on s'en fiche. Elle me serre une dernière fois, laisse une dernière marque de larmes sur l'épaule de mon t-shirt. Ses mains s'agrippent à mes joues. — tu t'occupes de papa et maman ? Maman est enceinte. Encore. Papa va faire une dépression du départ de ma sœur. Maman va sûrement faire une fausse couche. Je n'en dis rien, je hoche la tête avec vigueur. Elle pose son front contre le mien. — rends ce monde meilleur. Et on me l'arrache en douceur, puis brutalement. Je suis dans le couloir, et tout ce qui lui reste de moi, c'est le bouton de chemise qu'elle m'a arraché. — il le sera jamais sans toi ! je hurle et je sais qu'elle m'entend.

Cela ne veut peut-être rien dire mais on ne choisit pas ce que le cœur veut communiquer. Au moins saura-t-elle que je l'aime, chose que je n'ai jamais dit. On faisait semblant de se détester, trop occupés à faire croire qu'on ne s'aimait pas alors qu'elle voulait tout dire pour moi. Nous assistons à sa mort en direct. Il est trois heures tapantes et elle.. et elle se noie. Nous n'avons jamais appris à nager, les lacs nous semblaient trop froid. Je la revois encore, les traits tirés par l'effort de rester à la surface. Son corps poussé au supplice, ses bras dansant quelque chose de désordonné qui, au final, ne servit à rien. Juste ça. Son sac qui flotte. Elle se fait détrousser. L'hovercraft passe. Plus d'Elena Cubbins. En assistant, durant la soirée, à ça, oui, je pleure. Quand je revois sa mort, la rediffusion avec les commentaires immondes à se couper les veines. C'est de la faute des rebelles. J'ai été bien endoctriné. On m'a dit qu'ils étaient les méchants et le Capitole les gentils. Comment je pourrais penser autrement, alors que ma sœur vient de mourir ? Ma raison s'envole. La cause des Hunger Games ? Des rebelles qui, une cinquantaine d'année plus tôt ou plus qu'en sais-je, ont décidé d'essayer de renverser un Capitole infaillible. Des rebelles qui ont récolté les Jeux en récompense. Voilà pourquoi des centaines de gens sont morts. A cause d'une poignée d'attardés mentaux. Je sais que c'est injuste. Que mon esprit devrait se focaliser sur le gouvernement, ou, je ne sais pas, une cause plus possible. Mais la doctrine.. la doctrine est trop forte. C'est la vie, j'imagine. Et il faut la peupler de faibles comme moi.

Et t'oublie. La doctrine va trop loin. On juge ton comportement trop impulsif, à la penche trop rebelle pour être juste. Tu fais un bon Pacificateur mais un mauvais moralisateur. On te trouve une salle à l'ombre, on patauge dans ton crâne et on efface tout ce que tu as été, tout ce que tu est, tout ce que tu devais devenir pour ta sœur. On ne te laisse qu'un souvenir, ta sœur. Tuée par des rebelles venus d'on ne sait où, tuée alors qu'elle ne faisait que cueillir une pomme dans un arbre trop haut. On te raconte des mensonges, on te donne ton identité mais pas en entier. On siffle et tu cours, petit chien ignorant de la vérité. Tu as tout oublié, tu n'as plus qu'à te reconstruire sur des bases fausses. Tu n'as que ça. Des choses fausses. On t'attribue un nom. Après quelques tests, te voilà de retour dans ton District. Au revoir, le gentil Cubbins. Bonjour, Holyfire. Feu salvateur...

ça fait plaisir d'entendre ça j'aime beaucoup ton pseudo et ton avatar *-*

merci beaucoup à toi

Ton pseudo .
BIENVENUUE, bon courage pour ta fiche ( et réserve-moi un lien ).

Bienvenue parmi nous
Bonne chance pour la suite de ta fiche ! Le début est très prometteur !
Un Pacificateur, j'exige un lien avec mon DC
Je te réserve le beau jeune homme pour la semaine