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 (mission 8) maxwell ~ want to play a game

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Caesar Flickerman
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MessageSujet: (mission 8) maxwell ~ want to play a game   (mission 8) maxwell ~ want to play a game Icon_minitimeLun 6 Fév - 18:44


“ want to play a game ”
maxwell maccormack


L’hiver est agréable à Panem. Pas uniquement à cause de la météo, car si les températures sont relativement agréables, la neige fait son œuvre et provoque parfois quelques dérangements. Non, si la saison est agréable, c’est principalement grâce à la sérénité qui règne dans l’air. Panem n’a plus connu d’ère aussi calme depuis des années. Les Hunger Games sont terminés et les citoyens ne sont plus confrontés à la violence quotidienne de ces jeunes qui s’entretuent. Le gagnant semble faire l’unanimité, Andro s’est montré réellement combatif et attachant, assumant ses actes sans pour autant s’en vanter, parvenant à satisfaire autant les adorateurs des Hunger Games que les opposants. Les Pacificateurs se veulent moins oppressifs et si le temps de travail n’a pas été diminué, les risques d’être châtiés sont moindres. Le gouvernement se fait plus discret, probablement encore marqué par l’assassinat d’Ulysses Deverell qui a failli mettre une nouvelle fois le pays à feu. Les rebelles semblent avoir disparu de la surface de la terre et si certains envisageaient cette option comme la réelle fin d’un espoir de démocratie, beaucoup s’avèrent plutôt satisfaits de leur soudaine disparition. Pas de coup d’éclat à prévoir, pas de nouvelle guerre à envisager. La vie a repris son cours, en somme. Les pauvres se tuent toujours à la tâche, les riches se gavent toujours autant. L’inégalité règne toujours, le capitole domine encore en maître sur les districts. La vie n’est toujours pas aussi agréable qu’elle pourrait l’être, mais la mort ne guette plus. Alors chacun s’accommode de la situation et rien n’a réellement changé. Au district neuf, par exemple, la centrale électrique fait toujours office de marché noir où s’échangent des médicaments, de la viande, des vêtements, parfois pour quelques pièces, parfois à prix d’or. On y trouve des stands de tout, parfois de simples vivres, souvent de matériel frôlant l’illégalité. Mais ici, chacun se tait, même les pacificateurs, monnayant leur silence ou parce qu’ils en profitent autant que les citoyens.

La centrale n’a pas toujours été aussi calme. Elle a parfois connu des moments difficiles, comme cette explosion qui a failli la détruire il y a quelques années, quand le gouvernement a décidé d’éliminer tout ce qui se rapportait au marché noir. Elle a connu aussi quelques désaccords entre clients et vendeurs qui se sont parfois mal terminés. Mais depuis quelques mois, le marché est un marché comme tous les autres. Cette tranquillité va pourtant être bouleversée d’ici quelques minutes.

C’est un jour d’affluence normale. Le marché n’est pas bondé, on circule sans difficultés, mais il faut parfois jouer des coudes pour admirer ce que propose un vendeur. On entend parfois des gens qui haussent le ton pour négocier à prix, d’autres qui pleurent pour espérer bénéficier d’un geste commercial. Les transactions sont nombreuses, le bruit est celui des pièces qui s’échangent, les clients variés. On trouve la mère de famille qui mendie un bout de viande pour ses enfants, un pacificateur qui est prêt à mettre le prix pour une arme de qualité, un gamin qui fait les yeux doux pour un carré de chocolat. On trouve aussi @Maxwell MacCormack, un jeune homme de dix-huit ans qui ne passe plus aussi inaperçu depuis la dernière moisson. Son nom fut pigé, mais c’est l’un de ses amis qui s’est porté volontaire à sa place. Et bien que Maxwell ne soit pas allé dans l’arène, il a gagné une certaine notoriété. Beaucoup le reconnaissent désormais, et pas uniquement les citoyens lambda du district neuf.  

Soudain, un habitué découvre que la porte de la centrale ne s’ouvre plus. Le marché est certes très grand, mais très vite l’impression d’être étouffés gagne les gens présents. Ils sont coincés et malgré leur effort pour ouvrir les portes de sortie, aucune ne daigne leur permettre de s’enfuir. Si certains parviennent à rire de la situation, la panique gagne tout le monde lorsqu’une odeur de gaz commence à embaumer le sous-sol. La population s’agite, se heurte, panique et dans la confusion Maxwell se retrouve avec une enveloppe dans les mains. S’il ne suit pas les ordres, personne ne parviendra à sortir de cet enfer. Sans le savoir, il vient de devenir la pièce maîtresse du jeu. Mais quel jeu, exactement ? Ce sera à lui de le découvrir.


~~~

✤ Les missions sont désormais lancées. Nous vous rappelons qu'en vous inscrivant, vous vous êtes engagés à prendre part à ce sujet, sans quoi nous nous permettrons de décider des conséquences pour votre personnage. Merci donc de faire vivre ce sujet.
✤ Nous vous rendons attentifs au fait que nous voulons des réponses rapides.
✤ Chronologiquement, ce sujet se passe entre les Hunger Games et la tournée du Vainqueur.
✤ Les missions se basent sur un système de dé (nommé 'mission 8', à tirer une fois sous la section smileys en postant votre réponse), mais nous ne voulons pas imposer un rythme de tirage si vous souhaitez rebondir plus sur un événement qu'un autre. Pour un sujet solo, nous conseillons à chaque réponse, mais vous pouvez choisir d'accélérer ou ralentir ce rythme.
✤ Si la mise en situation ne correspond pas à l'un de vos personnages ou vous pose problème pour une quelconque raison, n'hésitez pas à envoyer un message privé à @Alexiane R. Hawthorne, de même si vous avez des questions sur ce sujet.
✤ Et le plus important, bon jeu à vous ! I love you

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Maxwell MacCormack
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MessageSujet: Re: (mission 8) maxwell ~ want to play a game   (mission 8) maxwell ~ want to play a game Icon_minitimeDim 12 Fév - 22:33

Maxwell avait toujours aimé l'automne. La vie du District Neuf était articulée autour de deux grands cycles: celui du blé et celui des Jeux. Or, c'était à ce moment de l'année que les deux s'arrêtaient peu à peu. Les agriculteurs étaient bien sûr très affairés – il fallait récolter les céréales, nettoyer les champs, ainsi que préparer les champs pour l'hiver, histoire que la terre ne gèle pas une fois le froid arrivé – mais en dépit de tout cela, on se préparait pour la fin d'une nouvelle année agricole. Quant aux Jeux, la fin de l'été marquait aussi la fin des célébrations post-finale, et les choses se calmaient peu à peu en attendant le grand retour de la Tournée du Vainqueur. Il y avait toujours des rediffusions ou des services exclusifs sur tel ou tel gagnant, mais on pouvait peu à peu commencer à tourner la page sur les morts de cette année-là. Ce n'était pas bien difficile quand on ne connaissait les tributs que de vue; avant les soixante-dix-neuvièmes Jeux, aucun ami proche des MacCormack n'avait été moissonné de son vivant – et si la défaite de ses camarades l'attristait, cela ne l'affectait pas non plus des masses, et il s'en remettait assez rapidement. Une fois l'hiver arrêté, on assistait aux célébrations en honneur du vainqueur – qui, la plupart du temps, n'était pas de chez eux – en attendant que cette nouvelle mascarade se termine. Pendant ce temps, les agriculteurs étaient mutés dans les usines de transformation du blé – ça aurait été dommage de leur donner des vacances, n'est-ce pas?
Cette année-là, par contre, le jeune homme avait été incapable de se réjouir de l'arrivée de l'automne. La mort de Joshua n'était pas quelque chose qu'il pouvait tout simplement laisser derrière lui comme s'il s'agissait d'un déchet dont il ne voulait plus, bien au contraire. Il avait essayé de faire comme si de rien n'était, comme s'il s'était agi d'un simple camarade qu'il avait croisé deux ou trois fois au cours de sa scolarité, mais c'était sans aucun succès. Quand le train venu du Capitole était arrivé à la gare du Neuf, le corps de son ami dans une caisse en bois en son intérieur, sa force et sa bonne volonté s'étaient tout simplement dissipées dans le néant. À son enterrement, où il n'y avait pas grand-monde exception faite pour sa famille, ils étaient bien trop peu nombreux pour que ses sanglots passent inaperçus. Il essayait de se consoler en se disant qu'Andro avait sûrement tout autant – ou même plus – d'amis et famille que Josh, que Bloom devait être aux anges de voir l'un de ses tributs revenir à la maison... mais sa plaie était bien trop profonde pour être pansée de la sorte, et il ne savait tout simplement pas comme il était censé aller de l'avant, comme tout le monde autour de lui semblait le faire. Il ne connaissait personne d'autre qui avait vécu ce genre de deuil, et il ne savait pas vers qui se tourner. En un mot, il était seul.

Autour de lui, le District Neuf changeait peu à peu. On aménageait peu à peu la Grande Place pour se préparer à l'arrivée du gagnant, mais pas que. En effet, l'automne avait peu à peu laissé la place à l'hiver, transformant l'omniprésent marron en blanc. Une fois les champs nettoyés, ils n'apportaient plus de couleur tout comme ils le faisaient auparavant, et il ne restait que les usines, les arbres et la neige, laissant le District en nuances de blanc et de noir. Même les personnes qu'il croisait dans la rue semblaient perdre toute couleur, enveloppés par de nombreuses couches de vêtement, histoire d'être protégés par les vents glaciaux qui soufflaient bien trop souvent au Neuf. D'un autre côté, on ne pouvait pas vraiment les blâmer; il faisait froid, moins de nourriture était disponible, et le travail dans les usines était très fatiguant – sans oublier le fait qu'ils commençaient le travail avant l'aube et le terminaient après le coucher du soleil, entourés de machines sales et bruyantes. Avec tout cela, personne n’étincelait de joie ou bonheur, même si la situation au District Neuf semblait être de plus en plus calme et posée – ce qui n'était pas forcément une bonne nouvelle pour Maxwell, qui avait enfin gagné confiance en la cause rebelle, notamment après la disparition de Ryann. Sa mort avait-elle été en vain? Est-ce que tous ses camarades avaient échoué pour rien? Mais il devait aussi avouer que ce n'était pas désagréable de vivre ailleurs que dans la peur constante d'une énième guerrilla.
Les MacCormack semblaient avoir perdu des couleurs eux aussi, mais le climat n'y était pas forcement pour autant. La nourriture se faisait de plus en plus rare, et entre l'accident de son père et le départ de son frère – qui commençait toutefois à dater un peu – il n'y avait plus beaucoup de mains pour ramener l'argent à la maison. À tout cela, il fallait aussi ajouter le fait qu'avec l'arrivée de l'hiver, le risque que les petits tombent malades était de plus en plus fort – et ils n'avaient tout simplement pas assez d'argent pour y faire face. Ainsi, Maxwell avait pris une décision qu'il aurait probablement dû, au vu de la situation, prendre quelques mois auparavant: il allait essayer de revendre les cadeaux de Bloom à la centrale du District, histoire de contribuer du mieux qu'il pouvait au bien-être de leurs caisses – qui étaient présentement vides, exception faite pour une petite araignée ou deux, contentes d'avoir une fois de plus un logement spacieux et dégagé de tout obstacle. Il n'avait pas eu le temps de s'attacher à ces cadeaux puisqu'il n'avait plus jamais eu d'occasion de les reporter après leur rencontre, mais il était tout de même attristé par le fait de devoir s'en séparer. Il était parti à l'aube, et une fois les habits et le bracelet récupérés dans la forêt, il prit la direction du marché noir, espérant ne pas rentrer bredouille.

Ses maigres possessions dans un sac abîmé que leur famille utilisait depuis des générations, Maxwell poussa l'une des nombreuses portes qui donnait accès à la centrale et au marché noir qui se cachait en son fort intérieur. S'il ne pouvait nier qu'elle était bien trop bruyante et odorante pour être véritablement agréable, il ne pouvait pas non plus nier qu'il aimait bien s'y rendre, en partie car il n'était pas rare d'y croiser des amis ou des voisins, ou même des inconnus qui étaient prêt à offrir un petit mot ou un geste de soutien si besoin était. Juste après la Moisson, nombreux avaient été les clients de la centrale qui lui avaient tapoté l'épaule, rassuré quant aux chances de survie de son ami, ou même tout simplement offert un sourire au jeune rescapé qu'ils avaient vu craquer devant une nation toute entière. C'était peut-être un peu gênant au début, mais le jeune homme avait appris à apprécier cela au fur et à mésure que cela se multipliait. Ça ne l'avait pas empêcher de fondre en larmes à plusieurs reprises devant le grand écran de la Grande Place, mais ça l'avait aidé à se sentir moins seul, plus entouré par un groupe plus que par quelques rares individus. Maintenant que Joshua était parti, la solitude qu'il avait ressenti au départ était de retour, et il n'était pas sûr que quelques sourires et une accolade de la part d'un inconnu puissent y faire grand-chose.
Il n'était pas allé bien loin qu'on l'appelait déjà – et il se retourna sur le champs, espérant qu'il ne s'agissait pas de quelqu'un censé lui apprendre que ses parents ou ses frangins avaient eu un accident; ce n'était pas quelque chose de si rare que ça autour de lui. « Maxwell! Viens par là mon grand, j'ai un petit quelque chose pour toi. » Le jeune ne put s'empêcher de sourire de toutes ses dents, content de savoir que rien de grave ne s'était passé, bien au contraire. La petite mamie qui avait hurlé son prénom avait une fois étonnamment forte pour quelqu'un de son gabarit, et le jeune MacCormack en était toujours étonné. « Laissez-moi deviner – je dois encore une fois fermer les yeux pour l'effet surprise? » Elle sourit elle aussi de toutes ses dents – du moins celles qui étaient encore là – hochant vigoureusement la tête. Il obéit et tendit sa main, sachant très bien ce qu'il allait y trouver une fois ses yeux rouverts. Il ne connaissait pas vraiment cette dame – elle l'avait approché sur la Grande Place le jour du Bain de Sang, lui offrant un petit carré de chocolat car ''même dans le pire des moments, c'est la chose la plus douce qui soit''. Depuis, à chaque fois qu'elle le voyait elle lui en donnait un autre – à chaque fois une saveur différente. « Oh, du chocolat! Tiens donc, c'est si surprenant! » Il n'avait aucune idée de ses origines, puisqu'elle était terriblement pauvre en son apparence, mais tout le monde ne pouvait pas se permettre d'acheter du chocolat de qualité, encore moins d'en partager autour de soi. « Je dois avouer que... je n'ai aucune idée de la saveur de cette fois. On trouve pas ça ici, si? » Toujours très souriante, la vieille secoua sa tête. « C'est de la noix de coco – on n'en trouve que dans les Districts les plus méridionaux, et encore – c'est là aussi quelque chose de très rare! » Maxwell ne put s'empêcher de pouffer de rire face à la fierté avec laquelle elle brandissait cette information – mais il devait avouer qu'il était jaloux de toute la connaissance qu'elle possédait en matière de chocolat. « Eh bien, je dois avouer que c'est probablement mon goût préféré. » Il s'approcha d'elle et la prit rapidement de ses bras, avant de s'excuser de devoir la quitter. « J'ai deux ou trois bidules à troquer – et si je ne me dépêche pas tous les bons trucs vont partir, tu le sais mieux que moi. » Elle lui sourit une fois de plus, lui rendant son étreinte. « Fais donc, moi j'ai encore du chocolat à me procurer. » Elle lui fit un clin d’œil, juste avant de se retourner et disparaître dans la foule environnante. Le sourire aux lèvres, Maxwell fit de même, à la recherche d'un commerçant qui lui permettrait de nourrir sa famille un hiver de plus.

Si le choix qu'il avait dû faire – se séparer des seuls cadeau d'un aimé qu'il n'était pas sûr de pouvoir revoir de sitôt – l'avait attristé, Maxwell était tout de même content de s'être rendu jusqu'à la centrale pour faire du commerce. Il aimait bien l'atmosphère dans laquelle tout le monde était plongé – cette sorte de cordialité qui se créait entre des personnes dans le besoin. Tout le monde n'y participait pas forcément, mais c'était impossible de ne pas ressentir cela; c'était une atmosphère presque joyeuse, même si les raisons qui poussaient qui que ce soit à s'y rendre étaient bien loin de l'être. Mais le sourire du jeune homme s'effaça de son visage dès que les premiers hurlements se firent entendre. S'il n'était pas sûr de comprendre tout ce qui était dit, le message était clair: les portes ne s'ouvraient plus; aucune d'entre elles ne laissait passer qui que ce soit. Là où certains semblaient à deux doigts de la panique, d'autres semblaient trouver la situation presque amusante – mais pas pour bien longtemps. Au moment où l'odeur de gaz remplit la centrale, accompagnée d'un petit sifflement qui semblait sortir de nulle part, la panique gagna tout le monde – Maxwell inclus. Il n'eut même pas le temps de penser à sauver sa peau ou au destin des gens qu'il connaissait si bien avant de se retrouver avec une enveloppe dans les mains. Il ne savait ni d'où elle sortait, ni qui la lui avait donné, et il était dans l'incertitude la plus totale. Avait-il vraiment le temps de s'intéresser à ça en voyant ce qui se passait autour de lui? Il l'ouvrit quand-même, se disant que puisque personne autour de lui ne semblait prêt à chercher une solution de façon pratique ou rationnelle – et ce qu'il y lit lui fait écarquiller les yeux. Que diable était-il en train de se passer?
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MessageSujet: Re: (mission 8) maxwell ~ want to play a game   (mission 8) maxwell ~ want to play a game Icon_minitimeDim 12 Fév - 22:33

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MessageSujet: Re: (mission 8) maxwell ~ want to play a game   (mission 8) maxwell ~ want to play a game Icon_minitimeMer 22 Mar - 19:24

Que diable était-il en train de se passer? Cette question retentissait dans sa tête, tout aussi forte que les quelques hurlements effrayés qu'il entendait par-ci et par-là, témoignant de la peur qui commençait à en gagner certains – Maxwell connaissait cette peur. Il l'avait ressentie quand son nom avait été appelé par l'hôtesse du Neuf, jusqu'à ce que Joshua vienne prendre sa place. Il l'avait ressentie quand les coups d'Hannibal s’étaient abattus sur son visage, ainsi que sur le reste de son corps, jusqu'à ce qu'il décide qu'il en avait fait assez. C'était la peur de la mort, que tout le monde – sans exceptions – connaissait dans son District. Que ce soit à cause de la faim, du froid ou de la maladie, tout le monde avait perdu des proches, et tout le monde savait que la mort n'avait rien de bienveillant. Tout le monde avait une famille à retrouver, un champs à cultiver, une maison à retrouver – et personne ne voulait les laisser ainsi, dans un terrible accident que personne n'avait vu venir. Mais tout n'était pas encore perdu – avec un peu de chance et d'intelligence, ils avaient encore une chance de s'en sortir. Le jeune MacCormack sentait la peur gagner peu à peu son ventre, le serrant comme si elle voulait l'étouffer; mais il n'avait ni le temps ni la possibilité de laisser gagner cette tenaille qui le déchirait peu à peu de l’intérieur. Il n'avait pas non plus le temps de réfléchir posément à la question, cherchant d'éventuels indices à l'aide d'une foule qui aurait gentiment coopéré et utilisé leurs expériences à bon escient – non pas qu'il puisse les blâmer pour leur agitation, loin de là. Toujours était-il que visiblement, il n'avait qu'un choix: explorer toutes les solutions qui se présentaient, espérant trouver la bonne avant que le temps qui leur était imparti ne soit écoulé. L'agitation qui l'entourait ne faisait que renforcer la peur dans son estomac, mais il s'efforçait de l'ignorer, ne voulant pas qu'elle le gagne tout comme elle avait gagné les autres. Alors, il scannait la foule, à la recherche du prétendu allié dont le billet parlait. Il n'avait pas vu qui l'avait bousculé pour lui donner ceci, ni s'il avait bien raison d'y faire confiance, ni si cela n'allait pas par hasard se retourner contre lui. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il n'avait pas envie de tomber sans essayer. Tout ce qu'il savait, c'est que comme tous les autres autour de lui, il avait tant de raisons de ne pas baisser les bras – et l'idée de laisser ce pouvoir à quelqu'un d'autre ne l'enchantait guère.

Il n'avait aucune idée de qui, autour de lui, pouvait bien être l'allié tant recherché. Il y avait tant de visages qui lui semblaient étrangers, et il ne savait pas qui était plus digne de confiance que son voisin – comment pouvait-il le deviner d'un seul coup d’œil? La seule façon qu'il avait de se décider était de faire confiance à ses tripes, et choisir la personne qui lui inspirait le plus confiance; et pile quand il réalisa cela, ses yeux se posèrent sur un jeune enfant qui ne pouvait pas avoir plus d'une dizaine d'années. Rien ne le poussait à le choisir lui au milieu d'une foule remplie de gens bien plus costauds et compétents. Il était sale et frêle, comme la plupart des enfants du District l'étaient. Sa petite main s'insérait dans les poches des gens qui l'entouraient – mais Maxwell ne le jugeait pas. Il savait d'expérience à quel point la faim pouvait consumer les êtres et les pousser à faire tout ce qu'ils pouvaient pour survivre. Mais en dépit de tout cela... il connaissait ces yeux et il connaissait ces cheveux. C'étaient les siens – c'était un gamin comme lui l'avait été, qui essayait juste de survivre une nuit de plus. Alors, il essaya de traverser la foule pour aller à sa rencontre. « Eh toi, le p'tit! » Il croisa son regard apeuré, et il le vit disparaître entre une paire de jambes inconnues. Il aurait cru que dans le vacarme et la confusion de la centrale, personne ne l'aurait entendu. Et pourtant, c'était loin d'être le cas. « Laisse-le en paix! » Ces visages étrangers, qui lui avaient auparavant semblé accueillants et sympathisants, s'étaient retournés contre lui. Après tout, qui pouvait les blâmer? À leurs yeux, sur le coup, Max' était un simple fouteur de merde qui embêtait un pauvre gosse au lieu de les aider. « C'est peut-être pas le moment de se la jouer gosse de Pacificateur, tu penses pas? » Il voulait expliquer ce qui se passait – qu'il ne voulait le mal de personne, qu'il voulait juste s'en sortir comme tous autour de lui – mais il n'avait pas le temps de glisser ne serait-ce qu'un mot dans la confusion. Et la peur de son ventre se faisait de plus en plus forte, à tel point qu'il n'arrivait plus à la calmer. Profitant d'un moment de confusion générale, il se glissa – du mieux qu'il le pouvait, au vu de sa largeur – hors du groupe, fuyant là où ils seraient moins susceptibles de le trouver. La centrale n'était pas bien grande, mais il faisait de son mieux pour disparaître entre l'obscurité et des personnes qu'il ne connaissait pas, qui n'avaient probablement pas assisté à la scène, espérant trouver sa solution dans ce coin poussiéreux.

Maxwell s'était approché des portes que d'autres tentaient tant bien que mal d'abattre par la force. Or, elles étaient bien trop lourdes et costaudes pour tomber grâce à quelques coups d'épaules, aussi larges soient-elles – et en parlant de poids, il sentait encore le poids des regards sur son dos. Ce poids était tellement lourd qu'il en avait du mal à se concentrer – le bruit devenait de plus en plus oppressant, comme si tout le monde n'attendait qu'il se trompe à nouveau pour lui sauter dessus, comme si n'importe lequel geste qu'il faisait était attentivement scruté. Et entre la peur de la foule, sa colère, son attention... le pauvre garçon avait presque l'impression d'étouffer, ce qui ne l'aidait en rien à trouver une solution. Son regard oscillait d'un endroit à l'autre de la centrale, d'un visage à l'autre, en quête de la moindre chose qui puisse les aider à s'en sortir. En était-il vraiment capable au fond? La sombre peur qui montait peu à peu dans son ventre semblait, de son côté, affirmer le contraire.
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MessageSujet: Re: (mission 8) maxwell ~ want to play a game   (mission 8) maxwell ~ want to play a game Icon_minitimeMer 22 Mar - 19:24

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