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 We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas

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MessageSujet: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeSam 18 Jan - 15:29

hit the scene, kill shit, we in the murda Bizness

Juin 2312, Capitole.

Depuis que cette lettre m’était parvenue, il y a maintenant quelques jours, je n’arrivais plus tellement à penser à autre chose. C’était une surprise totale que Noa me contacte ainsi, sachant qu’il était resté discret depuis assez longtemps. Et vous connaissez le dicton, « pas de nouvelles, bonnes nouvelles »… du coup, j’avais commencé à m’inquiéter. Pourquoi voulait-il qu’on se voie ? Pour discuter de quoi ? Le pauvre diable n’était pas des mieux vus par le Capitole et je craignais un peu que ce qu’il avait à me dire tournerait autour de ça.

Mais bon… inutile de se monter des films dans la tête pour rien, pas vrai ? Haha… plus facile à dire qu’à faire… c’était mal me connaître, moi qui pensais tout le temps, du matin au soir, qui observais les comportements de chacun et qui analysais constamment ce qui se passait autour de moi, je ne pouvais décemment pas « mettre de côté » le fait que l’un de mes amis les plus chers allait débarquer chez moi du jour au lendemain. Mélange d’impatience et d’appréhension dans mon cœur. J’avais une envie folle de retrouver ce gamin rebelle de dix-neuf ans à peine pour le prendre un coup dans mes bras et lui frotter un poing sur le sommet de sa tête, mais en même temps, quelque chose me disait que c’était peut-être la dernière fois que je pourrais le faire. Heh, t’es un comique, mon Tywin… n’était-ce pas « peut-être la dernière fois » lors de chaque rencontre ? Dans le monde actuel, il était difficile de savoir qui vivrait un jour de plus et qui tomberait sous la main du jugement, raison pour laquelle nous évitions tous de trop nous attacher les uns aux autres, histoire de limites les dégâts émotionnels en cas de perte d’un être cher.

Néanmoins, à mes yeux, Noa était une exception qui était parvenue à se glisser derrière mes barrières de protection. Hélas. Il était maintenant trop tard pour ne plus le considérer comme l’un de mes proches, alors par conséquent, je n’avais VRAIMENT pas envie qu’il se fasse tuer, lui aussi. Je ne l’aurais sans doute pas supporté. Devoir dire adieu à Lilas et à Siegfried, qui m’avaient tout deux été reportés comme étant morts avait déjà constitué une épreuve suffisamment pénible comme ça, je n’avais pas envie que ça continue. Je ne savais pas quelles étaient les limites de mon mental à encaisser les décès successifs, mais je sentais que j’atteignais le bord du vase et qu’avec un cadavre en plus sur la conscience, j’allais vraiment avoir de la peine à faire semblant de ne pas être affecté par tout ça devant les gens du Capitole. Déjà maintenant, je n’avais aucune idée de comment je parvenais à continuer à rire ou même à fonctionner normalement devant ces types, quand bien même il y avait une dépression bien présente qui alourdissait toute une partie de mon esprit, à la manière d’une tumeur. Mais non. Je ne laissais rien voir. C’était indiscernable, même lorsqu’on croyait me connaître. Rien que pour ça, je crois que je méritais un Oscar pour mes qualités d’acteur.

* * *

J’étais littéralement plongé dans la lecture d’un scénario pour mon prochain tournage lorsque quelqu’un toqua à la porte. Aussitôt, ma tête se redressa et je sentis ma poitrine se gonfler d’excitation. Espérons que ce n’était pas une nana qui voulait m’inviter à « sortir diner ce soir », ou autrement dit, à passer la nuit avec elle.

Je me suis rapidement levé du canapé pour aller ouvrir et miracle te voila: il ne s'agissait de personne d'autre que de mon "frangin". En une fraction de seconde, un immense sourire des plus sincères, s’est affiché sur mon visage. « Oh ho ho… mais toi alors… » J’attrapais Noa par l’épaule, puis le tirais à l’intérieur sans grand ménagement, avant de jeter un coup d’œil dans le couloir pour vérifier qu'il n'avait pas été suivi, puis refermais la porte avant de pivoter sur mes talons pour faire face à mon pote. « Bon retour au Capitole, lover boy ! » Le ton de ma voix comportait un enthousiasme de loin pas nécessaire, mais j’étais toujours comme ça au premier contact. Toujours… tellement discret et inhibé.


Dernière édition par Tywin I. Nasuada le Dim 26 Jan - 19:29, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeDim 26 Jan - 19:12

I miss my baby
❝I'll be seeing you soon, brother ❞

Je prépare mes affaires précipitamment. Bien sure je n'ai pas hâte d'aller au capitole refaire un interview pour refaire un personnage mais Tywin et Elyas me manque terriblement. Elyas, mon vieux pote qui m'a bien aidé lorsque j'ai gagné. Je me suis tout de suite entendu avec lui, contrairement à Tywin pour qui au départ, j'avais une haine. Mais j'ai appris à le connaître, j'ai eu tout de suite après quelque conversations, un respect immense pour ce gars qui est devenu mon frangin et un de mes meilleur ami. J'ai tellement de gens à protéger, qui sont rentrer dans ma vie et Tywin est un de ces gens là. Je serre ma convocation et la relis une dernière fois. Je suis invité à une interview au capitole mardi. L'interview porteras sur la rivalité entre Elyas, Tywin et moi-même. Devant les caméras, nous devons jouer les rivales des femmes et filles du capitole. Nous sommes les trois minet, beau gosse, charmeur de ce capitole que nous sommes censé « chérir ». Devant les caméras je joue le garçon amusant, charmeur qui lance sans arrêt des vannes. Je joue le garçon sur de lui, et confiant. Étant donner que je suis encore le petit nouveau du groupe des vainqueurs playboy, Elyas m'aide un peu. Nous devons aussi tourner une publicité le vendredi et samedi, tout les trois. Je n'aime pas être vend ainsi mais voir mes deux ami me feront de bien, surtout que je dois leur parler de quelque chose. Je boucle ma valise. Il me reste dix minutes avant que ma chère et détestait hôtesse, Tara Miller arrive. Gaëlle entre dans ma chambre et s'assoit sur mon lit. Elle me regarde silencieuse. Je lui sourit et lui dépose un petit baiser sur la joue. « Tu va rejouer l'idiot devant les caméras ? » J'hausse des épaules sans lui répondre. Elle soupire et se lèvre pour me serrer dans ses bras. « Ne tarde pas trop », me murmure t-elle au creux de l'oreille. Une semaine sans elle, c'est dure. Ma meilleure amie sort de ma chambre me laissant seul. Je m'allonge alors sur mon lit et tente de réfléchir mais mes pensées se bouscule dans ma tête. Tara Miller et mon équipe de préparation arrive enfin. J'embrasse ma mère et ma petite sœur et les serre dans mes bras, puis je sors et me dirige vers la gare. La gare où deux ans plus tôt j'avais atterri après avoir gagner les Hunger Games. Je monte dans le trains et avance dans les compartiment et m'installe face à une table dans ce qui pourrait être le salon. Mon hôtesse s'assoit face à moi et je soupire d'avance. C'est partit pour un long discoure. « Cette publicité et cette interview est un Honneur Noa ! Tu devrais me remerciait. Les autres vainqueurs sont très actif au capitole et ne se laisse pas oublier. Et toi ? Regarde toi, tu n'a encore jamais tourner de films, pub ou annonce. Tu devrais être honorer par la générosité du capitole au lieu de plaindre sans arrêt. Ta mauvaise humeur fatigue tout le monde.  » Je ne prend pas la peine de la regarder et sort du salon en ignorant ses protestations du genre "Quel mal élevé !"   "c'est à cause de son district" "pauvre imbécile" ou autre jérémiade incessante. Je m'endors dans mon compartiment et le lendemain après deux heures de trajet, arrive au capitole. Il y a beaucoup photographes et mon équipe de préparation me pousse pour que j'avance. Je sème la foule. Tara Miller me demande si je dors dans un hôtel et je lui répond froidement que je me débrouille. Elle ne bataille pas et me laisse retrouver seul la maison de mon ami.
***
Je suis devant la porte de Tywin, je suis tout excité et ravi. Il m'a tellement manquer. On communique peu par lettre et cette fois ci juste pour le prévenir que je venais bien chez lui. Il ouvre la porte et affiche un large sourire. « Oh ho ho… mais toi alors… » Il m'attrapa par l'épaule et me tiras vers l’intérieur. Je lui fit un vieille accolade amicale en souriant d'avantage. « Bon retour au capitole lover boy » je ris. Mon surnom donner pendant les jeux qui persiste encore aujourd'hui. « Je te pari une bière que Caesar va m'annoncer ainsi ''lover boy'' à l'interview ! » Je ris mais lui ne semble pas comprendre. Il a oublier l'interview avec Elyas. Je soupire amusé. « Ne me dit pas que t'a oublier. Je me demande si t'es pas vraiment amnésique finalement. » Et je lui sourit et posa mes bagages dans l'entrée.  

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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeDim 26 Jan - 21:27

hit the scene, kill shit, we in the murda Bizness

« Je te parie une bière que Caesar va m'annoncer ainsi ''lover boy'' à l'interview ! » Si Noa m'avait parlé en chinois à ce moment précis, c'aurait été du pareil au même. Je ne comprenais absolument pas où il voulait en venir en me parlant de Caesar Flickermann et d'interview maintenant. Oh... oh ! Mais voila ! En fait, c'est ça ! Il avait une interview, c'est pour ça qu'il était de passage au Capitole ! Tout s'expliquait, je m'étais inquiété pour rien. Fiouh ! « Ne me dit pas que t'a oublié ? Je me demande si t'es pas vraiment amnésique, finalement. » Mes grands yeux bleus le fixèrent encore quelques secondes d'un air interrogateur pendant qu'il déposait ses bagages. Oublié quoi ? J'ai oublié quoi ?  Allons, Tywin ! Tu peux pas te permettre ça, t'es parfait. Les mecs parfaits se laissent pas déstabiliser aussi facilement, même quand ils sont en tort. Reprends-toi, hop ! « Tu sais que j'adore faire des blagues là-dessus. » Presque instantanément, un sourire s'afficha sur mes lèvres et je lui fis un clin d'oeil complice avant de me retourner pour lui indiquer le canapé, pendant que j'allais chercher des bières. Aussitôt, il suffit que mon dos se soit tourné face à mon ami pour que l'expression assurée sur mon visage redevienne pensive et presque paniquée. Mon dieu, j'avais définitivement zappé quelque chose mais j'étais incapable de mettre le doigt sur ce dont il s'agissait. En plus, c'était surement important. Cependant, personne ne m'avait encore appelé pour quoi que ce soit et je ne me souvenais pas non plus d'avoir reçu la moindre lettre concernant une invitation à une quelconque interview. Oh, Sappho, qu'est-ce que tu fiches ?

L'air de rien, je revins avec deux bouteilles et en tendis une au jeune homme du District douze pour m'asseoir à ses côtés. Ca devait lui faire plutôt drôle de revenir ici, après tout ce temps... disons que le mode de vie du coin n'avait sans doute rien à voir avec celui de son bled reclus au fin fond de Panem, même s'il était un vainqueur. Mais j'étais plutôt content qu'il ait choisi de venir chez moi plutôt que de se prendre une chambre d’hôtel pour la nuit, s'il avait une interview demain. Enfin... si on avait une interview. Est-ce que d'autres personnes y prenaient part, du coup ? Bon sang... je n'aimais pas du tout avoir le sentiment d'être dans le vague, surtout pas avec mon besoin de contrôler mon image de A à Z. Si quelque chose se préparait, surtout en présence d'autres vainqueurs, je me devais d'être impeccable. Même moi, ça me fatiguait d'être aussi perfectionniste la journée et limite paranoïaque le soir, mais je n'y pouvais rien. Ça me submergeait complètement, encore plus depuis la dernière Purge qui m'avait fait perdre les quelques relations chères à mon cœur qu'il me restait. Quoi que j'avais encore eu Gargaria... puis les Hunger Games sont arrivés et j'ai fais la connaissance d'un nouvel ami, qui se trouve aujourd'hui-même devant moi. « Sinon, ça a été le trajet ? Miller t'a pas trop saoulé ? » Je ne pus m'empêcher de rire en m'imaginant à quoi avait ressemblé son voyage en compagnie de cette femme. Noa ne jouait pas tellement au jeu du Capitole, en privé, donc j'imagine bien que cela désespérait son hôtesse, qui ne rêvait sans doute que de gloire au sein du système (chose difficile avec un gagnant aussi controversé que mister Wayne sous sa responsabilité). À tous les coup, on l'aurait vue pleurer de joie si quelqu'un lui annonçait qu'elle allait désormais s'occuper d'un autre garçon beaucoup plus coopératif... genre Elyas Chesterfield.

Mais... dans le fond, ça me plaisait tellement d'avoir un petit rebelle comme lui dans mes proch...

Attendez.

Elyas. Elyas...

Dès que mon interlocuteur eut terminé sa réponse à ma question, j'eus un moment de blanc, puis une réaction sortie de nulle part.

« Oh, non ! »

Ça y'est, la lumière venait de s'allumer dans ma tête. Bien sûr, l'interview ! On allait être trois ! Comment avais-je réussi à effacer ça de ma mémoire ? C'est la bière à ma main qui me rappela que l'alcool était le fautif, pour le coup... mais avant même de m'en vouloir, j'étais déjà debout, devant un miroir, pour vérifier que tout allait bien au niveau de mon apparence. J'avais beau être « moi » et Noa avait beau connaitre mon identité dans son ensemble, lui aussi, cela allant du prénom de ma soeur à celui de ma copine portée disparue il y a trois ans, il y avait des choses affreusement superficielles que je ne pouvais malheureusement plus contrôler dans mon comportement. De un : c'était nerveux. De deux : je me coltinais les personnes les plus matérialistes du Capitole à longueur de journée et ce depuis plus de dix ans. Je vous jure sur ma propre tête que c'était impossible de ne pas être influencé au bout d'un certain temps, même avec toute la bonne volonté du monde. De trois : ...c'était nerveux.

Durant les quelques secondes où mon regard sembla scruter chaque centimètre carré de ma silhouette pour s'assurer que j'étais présentable, il n'y eu plus rien d'autre que du stress dans mon cerveau - mon dieu et si un bouton de fièvre qui apparaissait? - . Et puis c'est retombé tout à coup dès lors que j'aperçus la tête de mon ami dans un coin du miroir. Immédiatement, je me sentis forcément bête. Mais prenons ça avec humour, n'est-ce pas ? Pour rattraper le coup, un rire s'échappa d'entre mes dents blanches et je revins vers le canapé tranquillement. « Je sais ce que tu penses, mais non je passe pas plus de dix minutes dans la salle de bain le matin. J'ai chronométré, une fois ! » Une fois assis, je m'autorisais enfin à souffler. Aussi bizarre ou ridicule que ça puisse paraître, j'avais quelque peu du mal à lâcher prise sur mon personnage, même avec Noa en face de moi. C'était tellement, tellement rare de voir l'un de mes proches avec qui je pouvais me comporter comme le mec du district un et pas le rescapé du Capitole, qu'il me fallait un temps d'adaptation. Lentement, je me calmais enfin, dans un soupir qui traduisait à lui tout seul la pression que je m'étais mise sur les épaules

Mais pas besoin d'être parfait, ici, y'a rien à prouver à qui que ce soit... ça, se sera demain, respire.

Mon corps entier sembla alors se détendre et le sourire sur mes lèvres se transforma du tout au tout, signe que le Tywin que le jeune vainqueur à côté de moi connaissait montrait enfin le bout de son nez. Il fallait vraiment aller le chercher, celui-là. Je me suis donc immédiatement excusé auprès de mon ami pour la scène bizarre à laquelle il venait d'assister. Si vous en doutiez encore, voila un exemple parmi tant d'autre qui démontrait que non, ce n'était pas une blague, aucun gagnant des Hunger Games ne s'en sortait avec les honneurs sans avoir l'esprit déglingué, chacun à sa manière. « ...j'suis content de te revoir. » Sans même y réfléchir, je me suis penché sur lui pour passer un bras derrière ses épaules et lui offrir une étreinte pleine d'affection digne de ce nom. C'était comme de retrouver mon petit frère alors que le reste de la famille était morte. Et j'avais beaucoup de questions à lui poser.
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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeDim 9 Fév - 18:55

I miss my baby
❝I'll be seeing you soon, brother ❞

Tywin sort du salon chercher quelques bières. Je m'assois sur le canapé et contemple sa vie au quotidien. La vie au capitole est des plus étrange. Même les maison arrive à être original et extravagante. Je trouve ça étrange, moi ayant du mal dans la maison des vainqueurs du douze je n'y arriverait pas. Je ne supporte pas ma nouvelle maison car dès que je m'endors dans mon lit venant directement du capitole, brillant de partout et tout à fait superficielle, je pense : « y'a des gens du district qui n'ont même pas de toit pour dormir » Et à chaque fois je manque de m'étouffer de honte et de dégoût pour moi même et pour le capitole. C'est pour ça que je n'aimais pas Tywin au début, puis avec du recul j'ai compris. Lui, est intelligent, lui ne risque pas de tuer sa famille à cause de ses actes de rébellion sur mesuré. En faite je suis heureux d'être ici car je vais enfin pouvoir avouer mes dernières pensée à Elyas et à mon hôte. Je pense quitter le douze. Tout devient trop dangereux, les pacificateurs se multiplie et contrôle de plus en plus de façon exagéré. C'est la folie au treize et depuis mes actes dans les jeux, le capitole et le président m'ont bien fait comprendre que je n'allais pas m'en sortir. Mon but est de me faire aimer par le capitole et cette interview est décisive. J'ignore qu'elle carte je vais jouer. Le beau gosse séducteur...le gentil frère attentionné, le blagueur du groupe... Je me craque nerveusement les doigts. Je crois que depuis les jeux, nous sommes tous un peu atteints par des tics nerveux et répétitif. Je me craque les doigts et me ronge les ongles, sans oublier ce tics paranoïaque de se retourner toutes les minutes pour vérifier qu'il n'y est personne derrière moi. C'est ainsi, je ne sortirais jamais des jeux. Je suis déjà atteint. Tywin revient les deux bouteilles à la main. J'effectue un large sourire. L'alcool depuis peu, ma nouvelle meilleure amie. Oui je sais, j'ai dix huit ans dans deux mois mais les jeux m'ont forcé à aimer ce nectar interdit. C'est pas comme si j'étais accroc, comme notre vieux mentor invalide, mais j'aime le goût de l'alcool qui me brûle et me fait sentir vivant. J'ai l'impression de pouvoir oublier de pensée. « Sinon, ça a été le trajet ? Miller t'a pas trop saoulé ? » Tywin rit et je me joint à lui. Dès le début nous plaisantons sur Miller, l'hôtesse hystérique qui a un sérieux problème avec le respect et toute autre conneries inutile. Je crois que c'est pour ce genre de propos que je tient qu'elle me détésté, mais qu'on soit clair : c'est réciproque. Je prend une voix haut perchée étonnement similaire à celle de mon hôtesse et retranscrit ses paroles à l'oral. « Quel insolent ce Wayne, toujours à se plaindre au lieu de profiter. De mon temps les gamins comme ça on les battaient. » Et je me rend compte qu'avant on les battaient, maintenant on les fait participer à des jeux barbare devant le monde entier. Je ris et finis ma bière d'un trait. Mais Tywin ne rit pas, il a un bug. Je claque des doigts devant lui, comme pour le reveiller et il se contente de crier « oh non ! »
Je ne comprend pas et le vois se lever précipitamment pour se ruer vers le miroir le plus proche.
Tywin semble panniquer et le voir ainsi m'effraie un peu. Puis je comprend. Il vit dans le capitole depuis très longtemps et comme chacun, les jeux l'ont atteint d'où ses rictus et manies superficielle. Mais très vite son regard croise le mien dans le miroir. Un regard un peu sombre et dur, je m'en veux. Mais il sait que je le comprend et que je ne le jugerais pas...enfin plus. Il rit nerveusement et revient s’asseoir en plaisantant.   « Je sais ce que tu penses, mais non je passe pas plus de dix minutes dans la salle de bain le matin. J'ai chronométré, une fois ! »
Je ris à mon tour. J'avoue avoir du mal à le croire mais une plaisanterie détend l'atmosphère. Le blagueur. Je choisis de jouer le blagueur pour l'interview. Enfin..faut que je lui demande. Il soupire et passe son bras autour de moi. Un étreinte amicale que j’apprécie fortement. Tywin est mon grand frère, celui qui me guide et supporte. Il est là et je ne saurais que faire ici sans lui. C'est lui qui me contrôle et me permet de ne pas affirmer mon côté anti-capitole en publique. Il m'aide beaucoup à me contenir et dieu sait comme j'ai du mal à ne pas hurler sur les coiffure ridicule des gens du capitole. « ...j'suis content de te revoir. » Je sourit et répond vivement et très sincèrement. « Moi aussi vieux ! Tu m'a manquer. Faut avouer que le district devient lourd. »
Je devrais lui parler des récentes venu de pacificateurs qui insiste de plus en plus et réduise nos vie à néant depuis mon retour.  Les incendies, arrestation, coup de fouet augmente au district et il est de plus en plus compliqué de chasser. Mon mentor hurle dès qu'elle apprend que je ne respecte pas la loi mais ça m'est égale. Si je meurt, que ce soit heureux dans les bois. Au lieu de parler des pacificateurs je fait mon minet du capitole mais je sais que je peux le faire qu'avec Tywin..et puis cet question m’inquiète sérieusement. « Je devrais jouer quel carte pour l'interview. J'ai besoin de me refaire aimer, Snow est moyen content depuis l'arène et me surveille un peu trop, j'ai besoin de jouer le sociable et pas le haineux des vainqueurs. J'ai qu'une chance et c'est cette interview. Tu veux bien m'aider ? » Oui, en faite c'est depuis mon acte de rébellion que les meurtres des habitants du district 12 augmente, et je commence à avoir peur...très peur.


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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeDim 16 Fév - 11:04

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« Moi aussi vieux ! Tu m'a manquer. Faut avouer que le district devient lourd. » Sa réaction vive me fit froncer les sourcils immédiatement. J'avais envie de lui poser certaines questions à ce sujet presque aussitôt, alerté par ce soulèvement de la sévérité dans le douze. Néanmoins, je n'étais qu'à moitié surpris par les mots de Noa, parce que vu la manière dont certaines personnes que je côtoyais au Capitole parlaient de lui, il avait effectivement tout intérêt à faire remonter sa côte de popularité au plus vite. L'opinion publique était principalement ce qui protégeais vos proches, même à l'autre bout de Panem et tout, je dis bien tout, dépendait de la façon dont les plus riches habitants du coin vous considéraient. Or, avec ses tendances impulsives et sa haine contre la politique de Snow, qu'il avait du mal à dissimuler, par ailleurs, mon jeune ami n'aidait pas tellement sa cause. J'hésitais presque à lui demander où en était la situation familiale, histoire d'évaluer les dégâts produits par son comportement hostile, mais la simple idée de l'obliger à se souvenir d'une perte éventuelle de ses proches me ravisa aussitôt. Et puis l'augmentation de sévérité des Pacificaeurs chez lui était sans doute déjà une punition énorme en soi, puis-ce qu'il touchait toute la population. Le président était une personne tellement mauvaise, tellement vile, que je ne me surprenais même pas à réaliser que sa stratégie offensive était de faire en sorte que les habitants du douze eux-mêmes se mettent à détester leur vainqueur pour ce qu'il leur avait apporté comme fardeau au-travers de son attitude.

Et moi, en comparaison de ça, j'étais là, tranquillement posé dans la Capitale, à ne rien faire si ce n'est d'obtenir des renseignements sur tout et n'importe quoi. Quand il sera temps, peut-être que je commencerais à communiquer ce que je sais aux rebelles pour les aider.

Finalement, Noa changea de sujet avant même que j'ouvre la bouche et me demanda conseil sur la façon dont il devrait se comporter demain, ce qui attira à nouveau mon attention. « Tiens, tu veux te faire aimer de Snow, toi, d'un coup ? Tu veux que je t'arrange un tête-à-tête, peut-être ? » J'étouffais un rire en le fixant de mes grands yeux clairs, bien conscient que ce n'était pas drôle, puis-ce qu'il me demandait était surtout une question de survie. Que voulez-vous, j'avais cet instinct de plaisantin dans le sang... bien que rire de notre condition d'hommes-objets /disons les choses comme elles le sont/ pour les plus puissants de la Capitale n'était pas de très bon goût. Remarquez... aucune de mes blagues n'était drôle en soi, puis-ce qu'elles faisaient toujours plus grincer des dents qu'autre chose. J'avais cette sale tendance à mettre le doigts sur les sujets dérangeants pour provoquer en douceur, mais là encore, je ne le faisais pas avec tout le monde. Il fallait faire attention à bien choisir ses mots, ici-bas... et depuis le temps, j'avais acquis suffisamment de pratique pour me mettre presque n'importe qui dans la poche en moins de deux, raison pour laquelle j'arrivais à aider Noa à chaque fois qu'il faisait un trajet depuis son district. Raison pour laquelle je tenais à l'aider, aussi. J'étais plutôt fier de lui pour avoir osé se dresser contre le Capitole, mais il y avait des conséquences à de tels agissements. Et c'est là que j'intervenais pour limiter les dégâts. Ma contribution personnelle.

Après avoir réfléchi quelques instants en me caressant le menton d'un air pensif, je laissais mon cerveau calculer de lui-même tout un tas de variables sur le cours et le long terme et parvins finalement à dénicher une idée dans un coin de ma tête. Pour marquer les esprits, et c'est bien ce qu'il allait falloir faire, mon frangin devrait parvenir à attirer l'attention de tout le monde. Jouer au séducteur ou au comique n'était pas suffisant pour ça. Un scoop était nécessaire. « Bon... tu seras le moins populaire de nous trois, demain. Il faut qu'on change ça à tout prix pour que l'attention se retourne sur toi. Je vais commencer par faire en sorte de m'arranger avec Elyas pour qu'on te refile la tenue qui ressortira le plus et on te fera asseoir au milieu. Ensuite... » Je levais le visage en plissant des yeux, puis reposais mon regard sur le garçon pour l'observer longuement. « Est-ce que tu aimes quelqu'un ? Ce qu'il te faut, c'est une fille de laquelle tu serais amoureux... mais avec qui c'est compliqué pour le moment parce qu'elle est gravement blessée. Comme sa famille n'a pas beaucoup d'argent, elle a été obligée de voler de la nourriture, un jour, pour survivre, et on l'a punie sévèrement. Or, depuis, son état est critique. Mais tu l'aimes tellement que tu ferais n'importe quoi pour la sauver. » Je me penchais en avant et lui pris les mains pour les serrer avec conviction. « Je... » Mes lèvres tremblèrent légèrement et mes yeux devinrent vitreux. « Sans l'aide précieuse du Capitole... je ne serais pas en mesure de l'aider, peut-être serait-elle déjà morte à l'heure actuelle. Je n'avais pas réalisé jusqu'à maintenant ce que le président nous offrait vraiment, à nous, les vainqueurs. Et.. » L'expression de mon visage venait de changer du tout au tout, sincèrement bouleversée, et j'étais même parvenu à insinuer une boule dans ma gorge qu'il me fallut déglutir difficilement. « Et je regrette tellement de choses. Peut-être étais-je trop jeune... mais à présent, je... » Je lâchais ses mains et détournais le visage vers le sol. « Je comprends mieux ce que vous faites pour nous et j'en suis infiniment reconnaissant. Sans vous, sans mon équipe et les sponsors qui m'ont permis de gagner les Hunger Games... sans le président, je n'aurais jamais eu l'occasion de découvrir ce qu'est l'amour. Celle que j'aime ne serait d'ailleurs plus là pour m'écouter vous dire tout ça et peut-être que ma famille serait morte de faim depuis longtemps, elle aussi. Alors merci. J'ai tellement hâte de vous la présenter. » Ma voix s'étrangla, mais je relevais tout de même la tête avec dignité pour fixer Noa avec une franchise troublante, comme s'il était une caméra. « ...j'aimerais faire quelque chose de plus pour Panem, pour rétablir la paix, avec vous. » Le silence prit place, puis, après quelques secondes, j'inspirais profondément et me redressais comme si de rien n'était. Les larmes dans mes yeux n'étaient plus qu'un souvenir et qui sait, peut-être n'avaient-elle jamais été là en réalité. « Il faudrait au moins que t'arrive à faire ça. Convaincre que tu t'es trompé dans ton jugement et que ton comportement était en fait inadapté, que tu t'en rends finalement compte maintenant que tu as trouvé l'amour et que c'est uniquement les privilèges de ton statut qui l'ont sauvé. Tu te rends compte que tu as vraiment de la chance que le Capitole t'aide. Tu ne remets plus sa générosité en question. Ton opinion a changé. Tu es reconnaissant. » Franchement... je n'étais pas certain que Noa serait capable de jouer la comédie aussi bien que moi, mais il s'agissait d'une question de vie ou de mort et il le savait bien mieux que moi. Un gros soupir m'échappa. « Tu dois y arriver. On va passer toute la nuit à te mettre en condition pour ça, j'te fais un lavage de cerveau s'il le faut, mais tu dois y arriver. » Peut-être qu'avec une ou deux bières de plus dans le sang...


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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeDim 16 Fév - 12:23

I miss my baby
❝I'll be seeing you soon, brother ❞

Tywin ouvre la bouche, comme pour repartir à cette annonce. Mais je change de sujet rapidement, ne pas parler de mon district. J'ignore pourquoi j'ai toujours l'impression d'être espionné et je ne veux pas même citer le nom de ma sœur, ou ma mère pour ne pas les mètrent en danger. Je ne veux pas qu'elles soient impliquées dans mon combat contre le capitole. Mais Tywin semble comprendre. Il sait que parler de mon district est douloureux, sachant que je compte bientôt le quitter. Aileen me conseille d'habiter au capitole si les choses dégénère, ce qui m'encourage à me faire aimer. Je sais que j'arriverais pas à m'y faire et que je finirais comme mon vieux mentor, alcoolo et haï de tous, mais pour l'instant je suis encore de la partie. Mon compagnon semble réfléchir. Il me regarde pensif puis fait une blague un peu déplacé qui me fait sourire. Si je prenais un rendez vous au restaurant avec Snow, ça serait pour l'empoisonner moi même et le voir tomber dans son assiette en agonisant. Je n'exclu pas mon rêve d'un jour assassiner ce vil président qui nous rend la vie impossible. Un autre point commun entre Tywin et moi, nous avons le don pour faire ce genre de plaisanterie qui met mal à l'aise. On touche là où il faut pas. C'est une manière de nous protéger je crois...de montrer que ça ne nous atteint pas plus que ça. Qu'on s'en sortira. Ça nous permet de montrer que rien ne nous blesse et qu'on peux prendre le sujet à la légère. En tout cas pour moi, c'est ça. Gaëlle a aussi ce genre de fonctionnement. Elle et moi exaspérons plus d'un en faisant ça. Gaëlle...elle me manque. Elle est une des plus grandes raison de pourquoi je ne pourrais habiter au capitole.

Tywin se caresse le menton pensif. Je souris, son expression sérieuse me fait rire. Il prend deux ans de plus en faisant cette tête et je sais qu'en lui disant ça il fera sa tête d'homme outré. Pour lui l’apparence est importante. C'est le capitole qui lui a fait ça. Et puis ses yeux s'illumine. Il a une idée. « Bon... tu seras le moins populaire de nous trois, demain. Il faut qu'on change ça à tout prix pour que l'attention se retourne sur toi. Je vais commencer par faire en sorte de m'arranger avec Elyas pour qu'on te refile la tenue qui ressortira le plus et on te fera asseoir au milieu. Ensuite... »
Je le regarde. Au début des jeux, le capitole m'adorait. Les capitoliennes se battait pour avoir un autographe ce que je trouvais inutile et idiot. Mais je ne dois plus faire ressentir ce que je pense. Il ne s'agit plus de moi mais de ma famille de mon district.
« Oui ça serait super » répondis-je pensif. Mon styliste n'est pas le plus doué en tenu et pour qu'il fasse un effort, je vais devoir en faire un. Je vais devoir lui faire des excuses...c'est presque aussi dur pour moi que de retourner au Hunger Games. « Est-ce que tu aimes quelqu'un ? Ce qu'il te faut, c'est une fille de laquelle tu serais amoureux... mais avec qui c'est compliqué pour le moment parce qu'elle est gravement blessée. Comme sa famille n'a pas beaucoup d'argent, elle a été obligée de voler de la nourriture, un jour, pour survivre, et on l'a punie sévèrement. Or, depuis, son état est critique. Mais tu l'aimes tellement que tu ferais n'importe quoi pour la sauver. »
Gaëlle... Pourquoi je pense tout de suite à elle. Elle n'est que ma meilleure amie...Mais sa façon de m'embrasser avant les jeux, de me tenir dans ses bras...Elle et moi c'est plus que compliqué. J'écoute Tywin patiemment en l'admirant un peu. Il trouve des idées de fou mais tellement extraordinaire. Je suis certain d'avoir le publique en poche avec cette tactique. Il s'approche de moi et me serre les mains. Continuant son speech avec conviction. Même moi je commence à croire à son histoire. Il est fort, il a de l’expérience. Je suis complètement absorbé par son récit me surprenant moi même. Si moi j'y crois, j'imagine déjà les capitoliens pleurer ridiculement. Puis il finit et je étonnement j’attends la suite sans comprendre. Je reviens à moi en riant. « Wahou t'a faillit me faire chialer ! »
Je prend une gorgée de bière et sourit. « Tu dois y arriver. On va passer toute la nuit à te mettre en condition pour ça, j'te fais un lavage de cerveau s'il le faut, mais tu dois y arriver. »
Et encore, si un lavage de cerveau était suffisant. Mais j'ai un atout. J'apprends vite. Je souris, repose ma bière et me tourne vers mon ami. « Je sais que je n'ai pas été quelqu'un d'une grande sympathie, d'une grande reconnaissance envers le capitole, envers le président. J'ai été un peu sceptique dernièrement mais je m'en veux... C'était avant les jeux. Il y avait une fille...il y en a toujours... » J’esquisse un petit sourire complice à Tywin, imaginant les quelques petits rires dans la salle. « Annia, mon allié lors des jeux. Elle est morte pendant les Hunger Games et j'ai été, depuis idiots avec vous. Avec mon équipe, avec le président. Je ne me rendais pas compte que ce n'étais pas votre faute. Je n'ai pas compris la générosité du Capitole. Mais à mon retour, il y avait une autre fille. Cette fille je l'aime depuis que je suis petit. Elle est mon tout, je mourrais pour elle. Elle était très malade, elle n'avait plus beaucoup de temps. Je l'aime. L'amour m'a fait conduire en idiot. Injustement je vous ai tenu responsable de sa maladie. Mais vous m'avez quand même aidé à la sauver. Vous vous fichiez que j'étais un idiot et grâce au président, aux généreux sponsors et au capitole, elle est là, vivante et heureuse. Je l'aime. » Je prend une grande inspiration, tentant de faire tomber une larme de mes joues. «  Elle est guérit grâce au médecin du Capitole. J'ignore comment vous faire comprendre ma gratitude, et mon désir de paix avec vous. »
Je jette un regard à Tywin. «  Nous allons nous marier. »  Et j'achève mon discoure en regardant mon ami. Marier. Jamais de la vie je ne le ferais,  mais vivre avec Gaëlle, pour la vie, à ses côtés et loin des Hunger Games me fait rêver. Je l'aime donc ? Je sourit à Tywin et prend une autre gorgée de bière. « Alors.. ? Le capitole va me huer ou se battre pour choisir la robe de mariée de ma future femme ? »  


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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeDim 16 Fév - 16:36

hit the scene, kill shit, we in the murda Bizness

La réaction de Noa suite à mon petit speech me décrocha un sourire et je posais une main sur ma poitrine en me penchant légèrement en avant pour le remercier et imiter à la fois un salut au public. Ca me rassurait qu'il soit satisfait de mon idée et à présent que les choses étaient en place, il était temps de commencer à « répéter ». Je savais que mon petit protégé apprenait vite lorsqu'il avait suffisamment de volonté pour ça, mais jamais je n'aurais imaginé qu'il se lancerait aussi vite dans son propre monologue, si bien que la surprise face à ses paroles m'obligea à l'écouter attentivement du début à la fin, avec les yeux grands ouverts. Une fois qu'il eut terminé, je posais mes mains sur mes joues avec un grand sourire et me mordis la lèvre inférieure, d'un air excité et impatient. « Oh my goood, tu vas vraiment dire ça ? » Mon sourire s'élargit d'avantage. « Ils vont devenir fous ! » J'allongeais un bras pour venir poser ma main sur son épaule. « En faisant ça, tu vous garantis l'immunité, à ta copine et à toi. C'est déjà un bon début... peut-être que les pacificateurs vont se calmer si tu montres patte blanche, sur le long terme. » C'était bien beau tout ça, mais Noa allait devoir redoubler d'efforts par la suite pour garder la côte une fois dans son district et sur ce plan, je ne pourrais malheureusement pas l'aider. « T'oublieras pas de faire en sorte de vouloir contribuer au bien-être de tes concitoyens et concitoyennes de Panem, si t'y arrives... faut qu'on oublie que t'es hostile au Capitole à tout prix... et les actions valent plus que les paroles, surtout pour Snow. » Je ne pus me retenir de fixer longuement le jeune homme d'un air sincèrement triste et presque désolé. Après tout, je l'étais. Pour lui. Pour tous les autres 'Noa' qui l'avaient précédé et qui le suivront. Mais les révoltes remontaient à il y a si peu de temps que le pays était encore très fragile et frileux à tout signe de rébellion. Ca faisait donc mal, mais il en était ainsi s'il voulait se protéger, lui et ses proches. Il fallait qu'il remercie ce président et tous les gens de la capitale, ceux qui avaient fait exterminer ses amis. Il lui fallait accepter d'avaler ses propres mensonges hypocrites, même s'ils lui donnaient envie de vomir, car il était trop vulnérable à son niveau. Car c'était sa seule chance de survie. De mon côté, j'avais déjà coaché tellement de gamins qui sont finalement morts au combat depuis ma propre victoire que je commençais à ne plus supporter de voir des gens que je connais perdre la vie. On ne s'habitue pas à ce genre de choses, jamais. Encore moins quand on se sent responsable de ce qui leur arrive. Je m'apprêtais à ajouter une phrase ou deux, mais il n'y eut rien. Reste en vie, voila tout ce qui serait sorti de ma bouche et même ça c'était pas nécessaire, car Noa savait déjà que je le pensais très fort. La seule chose que je pouvais faire pour l'aider, c'était de jouer aux managers le temps de son séjour au Capitole.

Après m'être levé sur mes deux jambes subitement, je m'étirais un peu, puis claquais dans mes mains.

« BON ! On mange dehors, faut que tu te plonges un peu dans ton personnage, va te chang... » Hm. Je faisais quand même ne demi-tête de plus que lui et dieu sait qu'on ne vous laisse pas prendre vos valises avec vous quand on vous débarque dans le train qui part de la gare de votre district, donc j'imagine qu'il n'avait pas beaucoup d'affaires pour se changer. « ... en fait, ça devrait aller. Allez, debout, debout ! Je vais appeler une amie ou deux pour nous rejoindre. Si tu fais bonne impression auprès d'elles, c'est des telles commère que je peux t'assurer que tout le monde sera au courant que t'es un mec adorable avant même que l'interview ait lieu. » Je sais que ça paraissait barbant comme début de soirée, mais j'étais là pour préparer le terrain et protéger Noa de son public et ce à presque n'importe quel prix. Or, il n'y avait pas quinze façons de s'y prendre.

Et demain, Elyas avait intérêt à jouer le jeu. D'ailleurs, je me demandais comment il allait, lui aussi... peut-être qu'il faudrait aussi l'inviter à venir manger avec nous. Ca me laisserait le temps de parler vêtements et marketing pour préparer l'interview. Ouais, laissez tomber, j'étais devenu un pro en matière d'image publique, depuis le temps... même si ça n'avait pas encore suffit à sauver mes tributs.

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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeMar 18 Fév - 20:43

Noa P. Wayne a écrit:
I miss my baby
❝I'll be seeing you soon, brother ❞

Tywin semble satisfait de mon discoure je le regarde en souriant, fier de moi, mais la réalité me frappa en plein fouet. Épouser Gaëlle...ça m'étais impossible et jouer les amants du district douze encore moins. Mais je garantissais ainsi sa survie au district auprès du capitole. Elle me tuer si elle apprend ça, mais je vais devoir jouer le jeu jusqu'au bout. Je dois me faire aimer et ce n'est qu'une question de temps avant que Snow explose. Si le capitole refuse qu'il me touche, il ne fera rien. « Ouais je vais leur dire que je vais épouser Gaëlle..nan je vais pas "leur dire"...je vais épouser Gaëlle. » Je suis un peu perdu dans mes pensées que je ne vois pas mon ami se lever d'un bond. Je passe une main dans mes cheveux et me lève à mon tour. « BON ! On mange dehors, faut que tu te plonges un peu dans ton personnage, va te chang... »
Je regarde mes habits et prend conscience que je n'en ai pas des tonnes...enfaîte je n'ai rien. Mon styliste doit me rejoindre demain tôt pour qu'on prépare ma tenu. Je dois lui demander quelque chose de voyant, je sais qu'il ne m'aime pas et c'est là que je vais devoir m’entraîner. Je vais devoir m'excuser pour mon comportement auprès de lui, même si je ne regrette pas du tout. « ... en fait, ça devrait aller. Allez, debout, debout ! Je vais appeler une amie ou deux pour nous rejoindre. Si tu fais bonne impression auprès d'elles, c'est des telles commère que je peux t'assurer que tout le monde sera au courant que t'es un mec adorable avant même que l'interview ait lieu. »
Je fait un mine un peu déçu. Passer la soirée en compagnie de deux commères ne me plaisait pas, mais Tywin a raison -encore- c'est ainsi que je vais me faire apprécier. Puis je souris à son compliment. Moi ? Adorable ? C'était un peu du foutage de gueule mais c'était gentil.
« ça me va ! On devrait appeler Elyas pour tout mettre au point avant, non ? »  J'attrape ma veste et le regarde attendant une réponse. Il semble être d'accord et nous sortons de sa grande maison. Au capitole, l'air n'est pas glaciale comme il l'est au district 12, mais ce n'est pas exotique non plus. Le vent fouette mon visage lorsque nous avançons dans les grandes rues du capitole. Je regarde les bâtiments dégoûté par leur énormité. J'aimerais qu'ils viennent passer une semaine au douze, voir les enfants crever de faims à la veine. J'aimerais qu'ils comprennent que leur vie est inutile et qu'ils dépensent leurs argent bêtement. « Bon faut que je fasse quoi pour qu'ils m'aiment tes amies ? Sois très explicite, mon mentor s'arrache les cheveux à chaque moment où je dois faire un personnage. » Mon mentor est une personne admirable mais qui, je sais, me déteste ou du moins m’apprécie modérément. Après les jeux je les misent en danger et ses tentatives pour me rendre agréable envers le capitole, pour excuser mes actes, ont toutes étaient abandonnés et sans résultat. Je suis une peine perdu. Espérons que Tywin arriveras à faire quelque chose de moi. 
»  


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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeMer 12 Mar - 20:12

hit the scene, kill shit, we in the murda Bizness

« Ca me va ! On devrait appeler Elyas pour tout mettre au point avant, non ? » Je hochais la tête et inscrivis mentalement un rappel concernant ce coup de fil à passer pour organiser une rencontre avec le blondinet avant l'interview. Une fois dehors, je sortis automatiquement une petite boite carrée de l'une de mes poches et ouvris cette dernière pour venir pincer une cigarette entre mes lèvres, puis l'allumer. Il paraît que c'était mauvais pour la santé, que c'était pour ça que peu de gens en consommaient au Capitole, mais j'en n'avais plus rien à cirer du danger depuis la Purge, surtout pas d'un éventuel cancer des poumons. Avec un peu de chance, ça raccourcirait simplement mon espérance de vie et je pourrais ainsi m'échapper de cette misérable existence. Si j'étais très protecteur envers mes amis, eh bien je ne me montrais plus aussi prudent qu'à l'époque vis-à-vis de ma propre personne. Je continuais à prendre soin de mon apparence et de mon statut, certes, mais il n'y avais plus aucune volonté à rentrer chez moi un jour qui me poussait vers l'avant. Je errais dans le Capitole comme une âme égarée, je ne savais parfois plus où je me trouvais ni ce que je devais faire de mes dix doigts jusqu'à ce qu'on me rappelle mon planning et... ben j'avais commencé à fumer. Ca me détendait un peu, même si je restais constamment sur des ressors et que ça me valait un passage hebdomadaire chez le kiné, mais si c'était pas ça, c'aurait été un autre truc. Apprendre le décès de Lilas il y a deux ans avait brisé quelque chose en moi, bien profondément, tellement profondément, même, que je ne pouvais pas extérioriser. Ca me consumait donc en-dedans, un peu comme cette nicotine qui restait collée dans ma cage thoracique.

Néanmoins, voir des amis comme Noa de temps en temps me remontait grandement le moral et me donnait surtout quelque chose à quoi me raccrocher. Donc ouais, peut-être que j'en faisais trop ce soir, mais j'étais heureux de le voir. J'en avais besoin, besoin de voir des gens de l'extérieur pour ne pas imploser, tout comme lui avait besoin de mes conseils dans cet univers fou, à des Lieues de son district d'origine. Ses regards sur les bâtiments me décrochaient des sourires amusés et lorsqu'on aborda le sujet du repas, je me contentais de lui lancer un coup d'oeil en coin sans rien ajouter. Message : t'as eu ton entrainement y'a quelques minutes, là je t'ai piégé, maintenant tu te démerde tout seul. Sans rancunes <3

Assurément, j'allais bien m'amuser durant l'heure à venir, même si le sentiment ne serait pas partagé par tout le monde.

Moi, immature ?

Jamais.

Jamais le matin.

* * *
Le lendemain, j'étais parvenu à entrer en contact avec Elyas pour que l'on se voie en privé tous les trois comme prévu et lui avais donc donné mon adresse pour qu'il vienne nous rejoindre Noa et moi. En parlant de lui, j'attendais toujours sa vengeance pour mon coup d'hier... mais c'est vrai qu'on peut pas tous faire d'aussi bonnes blagues de mauvais goût que Tywin, ho ho ho.

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Reed Emerson
DISTRICT 11
Reed Emerson
△ correspondances : 1464
△ points : 11
△ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas)
△ à Panem depuis le : 09/01/2013
△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion.
△ âge du personnage : Vingt-six ans
△ occupation : Sniper dans l'armée du Treize


can you save me?
statut:
relationships:


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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeDim 23 Mar - 22:29

Un an. Un an que Kath est morte, un an que je continue à sourire aux caméras et à faire semblant d’être heureux. J’ai toujours été doué à ce petit jeu, mais depuis que ma brune a été envoyée dans l’Arène, quelque chose en moi s’est brisé. A tout jamais. Le Capitole m’avait laissé entendre que si je remportais la victoire, je pourrais profiter de mes richesses et de mon nouveau statut en toute liberté. C’était l’accord qui était convenu, mais ils n’ont pas tenu parole. Et alors, j’ai compris : il n’y a pas de Vainqueur, il n’y a que des survivants. A mes dix-huit ans, ils ont jeté mon corps en pâture à toutes celles qui avaient suffisamment d’argent pour se le payer, sans prendre en compte mon avis ni mes envies. Et quelques temps après, le nom de ma Kath est sorti de cette urne funeste, l’envoyant vers une mort certaine. Ils devaient me laisser tranquille, pas arracher à mes bras tous ceux que j’aimais, me dépouiller de tout ce qui m’était cher, jusqu’aux dernières miettes de ma dignité, et me laisser mourant sur le sol. Je suis fermement convaincu que la moisson n’a rien à voir avec le hasard. Le Capitole a sciemment envoyé Kath aux Jeux pour me prévenir. Sa mort n’avait aucune importance à leurs yeux, ce n’était qu’un message qu’ils cherchaient à me faire passer. Que ma position de Vainqueur ne me protégeait pas de leur cruauté, ma popularité ne m’assurait aucune sécurité. Pas la moindre. Je n’étais pas intouchable, bien au contraire.  

Je n’ai pas pu la sauver, comme je n’ai pas pu sauver son frère avant elle, et les remords me tuent à petit feu, et me consument de l’intérieur, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des cendres. Depuis, j’erre comme une âme en peine, je ne suis plus rien, rien d’autre qu’une coquille vide sans volonté. Une ombre, un fantôme. Je n’ai plus goût à rien, je n’ai même plus l’envie de me battre. A quoi bon, désormais ? Si je me dresse contre eux, ils me prendront ma famille, et tueront Virani. Ils sont tout ce qu’il me reste, je ne peux pas, je n’ai pas le droit de mettre leur vie en danger. Alors je ferai tout ce qu’ils voudront de moi. Je leur obéirai au doigt et à l’œil, comme le chien soumis que je suis devenu.

La veille, Tywin m’a contacté pour que l’on se donne rendez-vous, prétextant qu’il voulait préparer l’interview que l’on devait donner le jour même, lui, Noa et moi. Noa… Cela faisait longtemps que nos routes ne s’étaient pas croisées, et j’étais sincèrement heureux à l’idée de le revoir. Tywin, c’était une autre paire de manche. D’habitude, je pouvais me flatter d’être doué pour voir clair à travers les gens, pour deviner leurs véritables intentions, les percer sous leur vrai jour, mais Tywin… Non, décidemment, je n’arrivais pas à me faire une idée sur lui, et j’avais horreur de ne pas savoir à qui j’avais à faire, je me sentais dépourvu, vulnérable, je n’étais plus en position de force. C’est peut-être pour cette raison que l’homme ne m’inspirait pas une grande sympathie. Néanmoins, j’ai accepté son invitation, car après tout je n’avais aucune raison de refuser. Et puis, je dois bien avouer que je suis inquiet pour Noa. Depuis son coup d’éclat lors de ses Jeux, je crains qu’il ne lui arrive quelque chose à tout moment. Pas vraiment pour lui, mais plutôt pour son entourage. Peut-être que Snow prévoit d’envoyer un de ses proches aux Jeux, et je sais qu’il a une sœur qu’il chérit tout particulièrement. Je ne crois pas qu’elle ait l’âge de participer à la Moisson, mais elle finira bien par l’atteindre, et c’est ce jour-là que Snow mettra son plan à exécution. Ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid ?

Pour la énième fois, je lis l’adresse de Tywin que j’ai rapidement noté sur un morceau de papier. Je relève la tête pour constater que je suis au bon endroit. C’est les doigts crispés que j’appuie sur la sonnette. Calme-toi, bon sang ! Qu’est-ce qui te rend si nerveux ? Mais avant que Tywin ne m’ouvre la porte, je me reprends et retrouve mon flegme habituel, parce que je ne veux pour rien au monde qu’il perçoive mon malaise. Question de fierté ? Peut-être. Sûrement.

Quand la porte s’ouvre enfin sur le visage mutin de Tywin, je le salue d’une brève poignée de main accompagnée d’un mouvement de tête poli, puis je prends Noa dans mes bras, heureux de le revoir malgré l’inquiétude grandissante que j’éprouve à son égard. Dois-je lui en faire part ? Je ne sais pas, je ne veux pas l’inquiéter davantage. Il doit bien savoir qu’il a mis les deux pieds dans la merde.

« Alors ?, je demande, soupçonneux, la raison de ma venue ici a-t-elle vraiment un rapport avec l’interview de ce soir ? » Je lance un regard appuyé vers Noa, car je sais qu’il est à l’initiative de cette rencontre. Je ne pense pas que Tywin m’apprécie suffisamment pour m’ouvrir les portes de sa maison, juste avant une interview importante, de surcroît. C’est qu’ici, au Capitole, nous sommes un peu en compétition pour l’amour des femmes et l’admiration des hommes. C’est à celui qui sera le plus populaire, et je ne compte pas le laisser l’emporter si facilement. Pas question.
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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeJeu 27 Mar - 20:07

I miss my baby
❝I'll be seeing you soon, brother ❞

Les vainqueurs sont étrange. Enfaîte, en général, nous humains, sommes étranges. Je crois que c'est ma relation avec Elyas et Tywin qui m'a fait comprendre ça. Elyas et Tywin sont les meilleurs acteurs, mais aussi les personnes les plus gentils et aimés que je connaissent. Pourtant, les deux personnages ne s'entendent pas vraiment à la perfection. J'ignore si c'est pour une histoire de popularité et rivalité entre les deux, mais je sais que le courant ne passent pas aussi bien que moi avec l'un des deux seuls. Étrange sur ce point encore, car je dois être le garçon le moins sociable et le plus renfrogné du monde et je me retrouve plus que simplement ami avec les deux gars. Bon, ce n'étais pas partit pour être le cas au début. Au début, tout m'indiquait à haïr Tywin au plus profond de mon être et dieu merci j'ai su écouter ma raison et apprendre à le connaître. Si j'étais passé à côté de cet homme là, je le regretterais jusqu'à la fin ma vie. Et de même pour Elyas, qui, pour le début m'avait beaucoup plus laissé en confiance. Je voyais déjà qu'il n'étais qu'un simple comédien, et que lui aussi avait un petit côté rebelle en lui.
Depuis ma victoire, nous devons jouer nous trois, les mousquetaires du capitole. Les vainqueurs les plus séduisants de cet époque. Nous étions répartit avec nos caractères bien différents et nombreuses de nos interviews ont étaient les plus regardés. Étant le petit nouveau et plus jeune du groupe, les deux autres étaient censé voir en moi une menace à leur statue de « beau gosse » et nous devions jouer la rivalité constante devant les caméras. Mais pas ce soir. Ce soir nous allions être alliés, et ce soir j'allais me rendre compte de la fidélité de mes deux amis vainqueurs. Ils allaient tout faire pour  que je -et ma famille par la même occasion- reste en vie. Voilà pourquoi Tywin et Elyas étaient si cher à mes yeux. Des amis loyales et des grands frères protecteur à mon égard.
La soirée c'était plutôt bien passé, il m'avait bien fait rire et je pense avoir joué mon rôle à la ''perfection'' comme dirait Tywin. J'ai réussi à rester calme,respecteur... voir gentil...un exploit pour moi. Je n'avais jamais adressé un sourire à des capitoliens sans les caméras et ce fut un effort considérable.
Nous étions rentré le soir et je n'avais pas bien dormit. Je ne cessé de penser à cette foutue interview. J'avais peur, je stressais à mort. Si je ne réussissait à pas à être convainquant, Lily, maman, Gaëlle et les autres allaient être en danger. Mais le matin était arrivée...
J'attends avec impatiente l'arrivé de mon ami . Tywin et moi prenons un déjeuner copieux qui me cale parfaitement bien. Rien ne me manque des jeux, à part la nourriture après une séance d’entraînement... Dix-huit ans au district douze et un bout de pain avec de la confiture vous rendras heureux. Enfin, quelqu'un toque et je saute presque de ma chaise avec un regard impatient. Tywin se lève calmement et je le suis comme un petit chien. La porte s'ouvre et Elyas est enfin dans me champs de vision. Il serre la main poliment puis avançe. Il me prend dans ses bras et me serre contre lui. Heureux de le revoir moi ? Oh que oui !
Mais il est tant de lui expliquer la situation. Il me jette un regard appuyé, presque grave
« Alors ? La raison de ma venue ici a-t-elle vraiment un rapport avec l’interview de ce soir ? »
J'attends que Tywin referme la porte et lui jette un regard ne sachant pas si tout expliquer maintenant ne seras pas trop long. Puis je me lance. « Je suis vraiment dans la merde Elyas...Ils m'ont pas pardonné le coup de la corne d'abondance... »
Ce coup là était la fin des jeux. Je venais de tuer le dernier tributs et avec son sang sur les mains j'avais écrit ''TYRANS'' sur la corne d'abondance en hurlant de rage. Non, ils ne m'ont pas du tout pardonnés ce coup là.
« Je suis en danger, et pas que moi. Tout le douze... C'est ma seule chance pour que ma famille vivent jusqu'à la fin de l'année ...au moins. Quitte à m'installer ici. »
Je ne lui parle pas tout de suite de la fausse annonce de mariage mais je sais que je vais y venir. Un autre regard à Tywin et j'essaye de sourire, pour les rassurer tout les deux. Mais même moi je ne suis plus rassuré...
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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeVen 28 Mar - 17:53

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Elyas. Elyas, Elyas, Elyas... le demi-sourire que je lui avais adressé en le voyant derrière la porte résumait, je crois, à merveille la manière dont je considérais notre relation. De mon point de vue, tout du moins. Lui et moi, nous étions liés par cette fascinante rivalité qu'on pouvait par ailleurs observer chez les enfants lorsqu'un fils unique devait tout à coup encaisser l'arrivée d'un petit frère qui se mettait à monopoliser l'attention générale de l'entourage. J'avais beau affirmer le contraire, il fallait tout de même que j'admette, au moins à moi-même, que le blondinet du neuf m'avait purement et simplement fait piquer une bonne grosse crise de jalousie digne d'un gamin de douze ans après sa victoire. C'était totalement immature de ma part, je vous le concèderais volontiers, mais je m'étais habitué à être le centre de gravité au Capitole, donc le fait qu'il vienne mettre en péril mon petit monde bien en place avait fait glisser des tensions dans nos premiers contacts. Néanmoins, les choses avaient évolué, depuis le temps. Après la première vague de mes réactions semi-hostiles, j'avais ainsi vite revu mon jugement débile sur la situation et c'est d'une manière tout aussi adulte qu'à mon habitude que j'étais venu planter une hache de guerre en plastique entre Elyas et moi. Jouer. Je voulais jouer et on allait jouer ensemble. On peut aisément dire que si le jeune homme n'avait rien demandé à la base, ni d'être courtisé par ses dames, ni d'être convoqué dans leurs chambres nuptiales certains soirs, le fait que je vienne mettre mon grain de sel dans l'histoire en le provoquant implicitement de mille et une manières pour le faire entrer dans la course au « meilleur » amant apportait un peu de légèreté à la cruauté de notre situation d'animaux domestiques. Aujourd'hui, j'avais développé une réelle affection à son égard, mais je ne la montrais pourtant pas, parce que ça aurait forcément freiné le rythme de notre gueguerre à laquelle je prenais un franc plaisir à participer. Au moins ça d'intéressant dans ce bas monde. Voyez-vous, j'étais un gars qui s'ennuyait. Tout le temps. Je m'ennuyais tellement vite, en fait, que parfois, ça me poussait même littéralement à tourner en rond dans mon appartement quand je n'en pouvais plus de rester assis à ne rien faire. Pour casser ce cercle vicieux qui me faisait accumuler de la nervosité et m'amenait à développer des TOCS, j'avais mis en place plusieurs stratégies de coping, dont l'une était EVIDEMMENT de balancer une grosse provocation à la figure d'Elyas de temps en temps pour qu'il me réponde et me sorte de ma lassitude. C'était déprimant, n'est-ce pas ? Dans un monde où le but n'était plus de se battre pour avoir à manger sur sa table, voila donc ce à quoi j'en étais réduis. Pendant que d'autres crevaient de faim, moi je cherchais de nouvelles occupations pour passer le temps. Qu'est-ce que c'aurait été si j'étais né au Capitole et que je n'avais pas d'oeil critique sur moi-même ? J'en sais rien... mais j'aurais sûrement été l'un des types les plus narcissiques, égoïstes et immatures de tout Panem. Ce gars abruti par le manque de stimulations intellectuelles qu'on aurait eu envie de gifler dès qu'il aurait sourit pour la première fois en public. Dieu bénisse mon âme, je n'étais pas comme ça. Agaçant et pas tellement adulte, je vous l'accorde, joueur, souvent obscur sur mes intentions et provocateur, oui, mais je ne pensais pas qu'à moi et lorsque j'accordais ma confiance, si un ami avait besoin de mon soutien, j'étais prêt à me plier en huit pour lui. Finalement, je n'étais pas stupide non plus, même si je laissais volontiers les gens le croire : on n'aime pas tellement les gars intelligents dans le coin, c'est dangereux.

Tandis qu'Elyas et Noa se retrouvaient pour se prendre dans les bras -trop chou-, j'enfonçais les mains dans les poches de mon jeans et m'assis sur le bar en attendant qu'ils aient terminé. La situation n'avait RIEN de joyeux, ici, nous étions dans un moment clairement critique pour le jeune Wayne et il fallait vraiment qu'on ne prenne pas ça à la légère.

Oui, restons sérieux !

C'est bien dans cette optique-là que je venais d’arborer un sourire radieux et que mes jambes battaient l'air avec insouciance, pendant que le vainqueur du douze expliquait à son ami à quel point sa famille et lui se trouvaient dans une impasse. Ohhh ce changement de comportement particulièrement déplacé et brutal de ma part n'avait qu'une source : la présence du blondinet qui était entré dans l'appartement à l'instant. C'était plus fort que moi. En parlant de lui, mes yeux étaient d'ailleurs fixés sur son visage aussi intensément que ceux d'un chat sur le point de bondir en avant sur sa future victime et à première vue, je donnais l'impression d'être parfaitement détaché de la détresse que subissait notre compagnon à la crinière châtain... un peu à la manière des habitants du Capitole vis-à-vis des tributs qui s'apprêtaient à mourir dans l'arène. Malgré mon attitude, je restais pourtant très attentif à ce qui se passait. « Donc. » Mon sourire s'estompa légèrement. « Le but sera de mettre Noa en avant pour le valoriser un maximum cet après-midi... en espérant que ça suffira. Et nous, on se tiendra un peu à carreaux. » Je croisais les jambes et posais les mains sur le bord du bar, puis laissais un air plus grave alourdir mes traits. Ca ne dura néanmoins pas et mes dents blanches et bien alignées refirent surface après une fraction de secondes. « Mais ça ne va pas être difficile, vu notre ami va se marier, donc tout le monde dans le public voudra en savoir plus, pas vrai ? » Je détournais mon attention sur le concerné et repris la parole avec l'accent affreux que j'avais chopé depuis le temps que je vivais dans cette cage dorée de Panem. « Je trouve que c'est trooooooop mignon et tout le monde pensera pareil. » Sauf Snow . Malgré mon enthousiasme apparent, j'eus du mal à cacher une légère douleur au fond de mon regard. Cette interview ne glaçait pas le sang qu'à Noa ou Elyas.... j'étais tout aussi inquiet qu'eux, inquiet comme jamais pour ce mec. On m'avait déjà retiré trop de choses, alors j'aurais mal supporté de le perdre lui aussi. Le jeune rebelle comptait cependant sur notre soutien et juste pour ça, je ne pouvais pas me permettre de flancher maintenant. Si je perdais mon assurance et ma croyance en ses capacités à amadouer le public, ça aurait une incidence directe sur sa confiance en lui qui ne me semblait déjà pas très convaincante. J'aurais aimé pouvoir parler à travers ses lèvres, tout à l'heure,  mettre à son service ma capacité à compartimenter mes émotions et recracher exactement les mots que tout le Capitole attendait sans même sourciller, mais il serait le seul maître de son destin une fois face à la caméra. Dissimulant un soupir en me retenant de croiser les bras par nervosité, je m'adressais cette fois à Elyas, sans pour autant parvenir à le regarder dans les yeux car je sentais que mon air soucieux serait plus que visible. Cette fois, j'étais enfin redevenu sérieux. « On a déjà bossé sur l'interview avec Noa, hier... mais j'ai pas trop réfléchi à ce qu'on ferait nous, donc si t'as des idées en plus pour calmer le jeu... » Il fallait bien reconnaître que ce jeune homme avait plus d'une carte dans son jeu lorsqu'il s'agissait de soigner son image publique et je le respectais pour ça. Ainsi, même si je faisais mon maximum pour réfléchir à tous les paramètres qui pouvaient sauver la mise à notre ami commun, je n'avais pas la science infuse. Si pour une fois on pouvait mettre notre rivalité de côté et faire travailler nos deux cerveaux dans un but commun, peut-être qu'à nous tous, on arriverait à faire prendre à cette interview une tournure sur laquelle on aurait plus ou moins de contrôle.
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Reed Emerson
DISTRICT 11
Reed Emerson
△ correspondances : 1464
△ points : 11
△ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas)
△ à Panem depuis le : 09/01/2013
△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion.
△ âge du personnage : Vingt-six ans
△ occupation : Sniper dans l'armée du Treize


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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeDim 30 Mar - 17:09

Je n’ai pas à attendre bien longtemps avant que Noa ne m’explique les véritables raisons de mon invitation – non, de ma convocation – ici, dans l’antre de la bête du Capitole. La situation est grave. Merdique, même. Quand le jeune Vainqueur m’apprend qu’ils ne lui ont pas pardonné son coup d’éclat dans l’Arène, ce qui n’est une surprise pour personne, je lance à Tywin un regard soutenu qui semble dire  « le moment que nous redoutions est finalement arrivé. » Nous sommes tous les deux bien placés pour savoir qu’avec Snow, il y a des choses à faire et d’autres à totalement proscrire. Ecrire « Tyrans » sur la corne d’abondance avec le sang du dernier tribut en lice faisait assurément parti de la seconde catégorie. Noa avait agit de manière imprudente et irréfléchie, et son coup de gueule – certes justifié, mais complètement déplacé – se répercutait désormais sur les gens qu’il aimait, mais ce n’est pas moi qui allais l’en blâmer. Je savais mieux que personne à quel point ces Jeux maudits pouvaient nous faire perdre la tête ; bel euphémisme pour dire qu’on pétait complètement les plombs. Moi, mes Jeux m’avaient coûté bien plus que ma raison, ils m’avaient coûté mon âme. J’étais un gamin sans histoire avant ça, gentil, serviable, le stéréotype même du garçon bien élevé que toutes les mères se féliciteraient d’avoir. Autant dire que personne ne croyait en mes chances de survie, ni mes amis, ni mes parents, ni même moi. Il n’y avait guère que Kath qui m’avait fait promettre de revenir en vie, comme si elle seule avait eu conscience des capacités inespérées dont je pouvais faire preuve une fois au pied du mur. Elle ne s’était pas trompée. Moi, le garçon au caractère trop doux pour survivre aux Jeux, je m’étais rapidement adapté à mon nouvel environnement. Et j’avais tué. Cinq fois, pour être précis. Un chiffre qui était gravé dans ma mémoire, comme le visage de mes victimes. Une fille du Onze, et les quatre Carrières avec qui je m’étais allié dans un premier temps. Il ne fallait pas forcément être le plus fort ou le plus courageux pour remporter les Jeux, il suffisait simplement d’être le plus malin. Tuer n’avait pas été le plus dur, du moins, pas sur le moment. C’était les règles du jeu, et j’étais obligé de les suivre si je voulais un jour rentrer chez moi, retrouver mon District et ma famille. Tuer ou être tué ; une fois dans l’Arène, tout devient si clair, si évident. Et même si vous vous pensiez incapable d’un jour réussir à porter un coup fatal, dans l’Arène, vous n’avez même pas le temps de vous poser la question que vous voilà déjà en train d’égorger votre première victime. Alors j’ai ôté la vie sans réfléchir, j’ai relégué mes problèmes d’éthique dans un coin de mon cerveau, et je me suis laissé guider par mon corps. C’était eux ou moi, pas d’autre choix, pas d’autre issue.

Tout a changé le jour où j’ai compris que j’avais pris un certain plaisir à tuer, à faire couler le sang de mes adversaires. Je ne m’en suis pas rendu compte immédiatement, tant la terreur et la culpabilité avaient pris le pas sur toutes les autres émotions qui se bousculaient en moi, mais une fois sorti de l’Arène, j’ai compris que ce sentiment malsain avait toujours été là, quelque part en moi, et ce, dès ma première victime. Horrifié ; le mot n’est pas suffisant pour exprimer ce que j’ai ressenti alors. Le Capitole a fait de moi un monstre. Minute, nous ne sommes pas ici pour parler de moi. Revenons à notre mouton, ce pauvre Noa.

« Donc. », la voix de Tywin m’arrache à mon passé pour me ramener au présent. Combien de temps s’est écoulé ? Depuis mon retour de l’Arène, il m’arrive souvent de m’engluer dans mes pensées, jusqu’à en perdre la notion du temps. Vous parlez d’un triomphe. On ne gagne rien à remporter ces Jeux. « Le but sera de mettre Noa en avant pour le valoriser un maximum cet après-midi… en espérant que ça suffira. Et nous, on se tiendra un peu à carreaux. » Un sourire amusé étire mes lèvres quand je réplique à Tywin « Tu es sûr que tu peux y arriver ? », juste une taquinerie, rien de méchant dans mes propos. Mais l’heure n’est pas aux plaisanteries.

« Mais ça ne va pas être difficile, vu que notre ami va se marier, donc tout le monde dans le public voudra en savoir plus, pas vrai ? » J’écarquille les yeux sous l’effet de la surprise, et me retourne vers Noa, perplexe. Est-ce une idée pour s’attirer les sympathies du public ou va-t-il vraiment se marier ?

« Je trouve que c’est trooooooop mignon et tout le monde pensera pareil. » Pour ma part, je n’en suis pas si sûr. Cette nouvelle inattendue est évidemment merveilleuse pour Noa, mais malgré tout, je ne partage pas leur enthousiasme. « On a déjà bossé sur l’interview avec Noa, hier… mais j’ai pas trop réfléchi à ce qu’on ferait nous, donc si t’as des idées en plus pour calmer le jeu… »
« Calmer le jeu, je ne sais pas, je réponds automatiquement, mais je sais comment faire front. Je me tourne vers Noa. Il faut leur dire qu’on est tous les deux les témoins de ton mariage. Snow comprendra le message, crois-moi. Et il ne peut pas se permettre de perdre trois Vainqueurs d’un coup, surtout pas les trois plus populaires du moment. » En soutenant publiquement Noa, nous risquons gros à notre tour. Mais Snow ne peut pas se permettre de nous éliminer tous les trois, ou de s’en prendre à notre famille. Il aurait bien trop peur que les chouchous du Capitole se dressent contre leur maître, car il sait pertinemment que nos paroles et nos actes pèseraient lourds dans la balance. Je dévisage un instant Noa, pensif, espérant que Snow sera aussi clément que je me l’imagine. Bon sang Noa, je mets la vie de ma sœur et de mes parents entre tes mains, j'espère que ça en vaut le coup.  Je pose ma main sur son épaule.

« J’veux pas foutre tous vos beaux plans à l’eau, mais est-ce que tu es certain de vouloir jouer cette carte, Noa ? Ca peut s’avérer très dangereux. Réfléchis bien, et dis-moi si tu veux vraiment apprendre à Snow qu’il y a sur cette Terre une personne que tu aimes plus que tout. Il ferait tout… tu sais, pour la retrouver. » Et la tuer. Je ne termine pas ma phrase, mais la fin est implicite, ils comprendront où je veux en venir. La retrouver et la tuer, comme il l'a fait avec ma Kath. Je ne suis pas certain que cette idée de mariage soit une très bonne idée. D’accord, cela lui attirerait la sympathie du public, mais jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas le public qui tient les rênes. A moins que cette histoire de mariage ne soit qu’un coup monté et que la fiancée n’existe pas, j'attends d'en savoir plus sur la question.  
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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeSam 26 Avr - 9:49

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❝I'll be seeing you soon, brother ❞

Nous voilà. Les trois vainqueurs les plus populaire du capitole chez Tywin. On aurait pu croire à un rendez vous normal entre amis mais non. Ils étaient là pour me soutenir. Ils sont là pour me protégeaient. J'ignore comment les remercier. Ce sont les personnes les plus fiable, fidèle que je connaissent et je n'aurais jamais cru dire ça des vainqueurs des Hunger Games. Et pourtant ils sont là, à trouver une solution pour que je reste en vie cette année. J'écoute assez discret Tywin et Elyas se répondre. Je suis reconnaissant mais c'est en entendant le discoure de Elyas que je me rend compte de leur amitié. « Il faut leur dire qu’on est tous les deux les témoins de ton mariage. Snow comprendra le message, crois-moi. Et il ne peut pas se permettre de perdre trois Vainqueurs d’un coup, surtout pas les trois plus populaires du moment. »
Ils seraient prêt à mettre le vie en peril pour moi. Mais j'ai peur, je refuse que l'on fasse du mal à Elyas et Tywin. Ils ont un poste important au capitole et jamais on devinerait qu'ils sont autre chose que pro-capitole. Même moi j'avais eu du mal à en douter au début. Mais ils sont avec moi. Ils sont présent et grâce à eux je finirait sûrement l'année entier. Mais je sais que ce ne sont pas les seuls en danger. La famille de Elyas et Tywin aussi ainsi que la mienne. Je ne peux pas me permettre de les faire eliminer.

Elyas pose une main sur mon épaule. Je lui sourit doucement. Un sourire amicale et reconnaissant. « Vous risquez vos vies, et celles de vos proches en faisant ça. Vous êtes sure de vous ? C'est déjà énorme la façon dont vous m'aider, mais je ne veux pas que vous vous mettiez en danger tout les deux pour une connerie que j'ai faites. »
J'achève ma phrase par un regard vers Tywin. Il avait déjà tant perdu...je n'avais pas le droit de lui infliger ça. « J’veux pas foutre tous vos beaux plans à l’eau, mais est-ce que tu es certain de vouloir jouer cette carte, Noa ? Ca peut s’avérer très dangereux. Réfléchis bien, et dis-moi si tu veux vraiment apprendre à Snow qu’il y a sur cette Terre une personne que tu aimes plus que tout. Il ferait tout… tu sais, pour la retrouver. »
Je réfléchit longuement. Il n'y a  pas de second choix. Gaëlle est déjà plus qu'en danger, l'année prochaine c'est elle ou Lily qui va tomber et s'il y a une chance pour que le publique m'aime et refuse que ma petite sœur ou ma fiancée meurt, c'est le bon choix. J'hoche de la tête gravement.
« Snow connaît déjà Gaëlle. Il m'a vue avec elle le soir de la moisson. Si je nous médiatise pas, elle va mourir et personne ne s'y opposera. Si le capitole commence à l'adorer et qu'elle fait comprendre à Snow qu'elle jouera bien son rôle, elle a une chance de s'en sortir. Il faut qu'elle se fasse passer pour une amoureuse du capitole, je pense que ça peut marcher. Mon but est de demander à Snow une seconde chance. Je dois faire tout pour être un bon vainqueur et mettre Gaëlle hors de danger est ma condition. »
Je pense qu'il comprendra. Je ne dis pas que ça va marcher mais je suis sure qu'il préfère épargner une jeune fille innocente et avoir une marionnette de plus, cette fois ci obéissante qu'un rebel impossible  gérer qui va tout faire pour suggérer une nouvelle rébellion. C'est du chantage, ou un marché si on veux. Je me livre à lui contre la vie de Gaëlle. Elle vas me tuer...
J'éspère que l'on ne verra pas à l'écran que je ne suis pas réellement amoureux d'elle...enfin si..mais....
Bon je n'en sais rien si je l'aime ou pas mais ma priorité est de la mettre hors de danger. Avec de la chance Tywin et Elyas n'auront même pas besoin de me défendre et ils n'auront pas de soucis avec Snow...
Je reprend une inspiration en attendant leur réaction, puis je reprend.
« Je sais c'est hyper risqué...mais j'ai pas d'autres choix. Le capitole me hais, Snow veux me tuer et ainsi que ma famille. Les pacificateurs se font plus nombreux au douze et je ne peux même plus chasser pour nourrir les autres familles. Ils crèvent de faim au douze et il y a de plus en plus d’exécution. Et c'est ma faute. Que je sois un gentil toutou calmeras le jeux. »
A peine je prononce cette phrase que j'ai déjà des bouffées de chaleurs. Je me sens prisonniers. Je n'y arriverais jamais. Je ne serais jamais un vainqueur modèle et sage. Je renferme trop de haine en moi pour ne pas l'exprimer. Quelque part, une toute partie espère au fond de moi que Snow refuse et qu'on en finissent une bonne fois pour toute. Que le revolver d'un pacificateur s'abattent sur ma tempe et me renvoi vers un monde meilleur.  Ça serait si simple...
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MessageSujet: Re: We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas   We're not winners, we're LEDGENDS | Noa&Elyas Icon_minitimeMar 29 Avr - 12:49

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« Il faut leur dire qu’on est tous les deux les témoins de ton mariage. Snow comprendra le message, crois-moi. Et il ne peut pas se permettre de perdre trois Vainqueurs d’un coup, surtout pas les trois plus populaires du moment. » Mon regard se tourna immédiatement vers Elyas, comme s’il venait de m’électrocuter avec ses paroles, puis je baissais rapidement les yeux en me mordant l’intérieur de la joue. Évidemment… il ne savait pas de quoi il en retournait vraiment au sujet de mes souvenirs, mais sa proposition me posait un sérieux problème. Je n’avais vraiment pas envie de me mettre dans une situation délicate qui équivaudrait à placer une épée de Damocèls au-dessus de la tête de mes parents… et puis j’avais déjà perdu Lilas à cause de la rébellion, alors… « Vous risquez vos vies, et celles de vos proches en faisant ça. Vous êtes surs de vous ? C'est déjà énorme la façon dont vous m'aidez, mais je ne veux pas que vous vous mettiez en danger tout les deux pour une connerie que j'ai faite. » En croisant le regard de Noa, je déglutis, hésitant. Il avait visiblement comprit le dilemme intérieur en moi au-travers de mon soudain silence et j’étais reconnaissant qu’il prenne en compte mon côté de l’affaire. Et encore… s’il savait le nombre de choses pour lesquelles on pourrait m’incriminer, si je devenais suspect aux yeux de Snow (c’est pas que j’avais déjà assassiné quelques personnes en douce, dans le coin, mais c’est tout comme)… les conséquences sur les autres vainqueurs seraient d’autant plus lourdes que presque tout Panem me pensait plus que soumit aux idées du Capitole depuis mes hunger games et s’imaginait donc pouvoir me faire un peu plus confiance qu’à la majorité des tributs. Alors si moi je devenais un traître, je ne voulais pas imaginer le traitement qu’allaient subir mes collègues à titre d’exemple et d’intimidation générale, à commencer par des individus comme Noa ou Elyas. « Je ne peux pas prendre le risque d’être potentiellement rattaché aux rebelles, je suis désolé, Noa. »

« J’veux pas foutre tous vos beaux plans à l’eau, mais est-ce que tu es certain de vouloir jouer cette carte, Noa ? Ca peut s’avérer très dangereux. Réfléchis bien, et dis-moi si tu veux vraiment apprendre à Snow qu’il y a sur cette Terre une personne que tu aimes plus que tout. Il ferait tout… tu sais, pour la retrouver. » « Snow connaît déjà Gaëlle. Il m'a vue avec elle le soir de la moisson. Si je nous médiatise pas, elle va mourir et personne ne s'y opposera. Si le capitole commence à l'adorer et qu'elle fait comprendre à Snow qu'elle jouera bien son rôle, elle a une chance de s'en sortir. Il faut qu'elle se fasse passer pour une amoureuse du capitole, je pense que ça peut marcher. Mon but est de demander à Snow une seconde chance. Je dois faire tout pour être un bon vainqueur et mettre Gaëlle hors de danger est ma condition. Je sais c'est hyper risqué...mais j'ai pas d'autres choix. Le capitole me hais, Snow veux me tuer et ainsi que ma famille. Les pacificateurs se font plus nombreux au douze et je ne peux même plus chasser pour nourrir les autres familles. Ils crèvent de faim au douze et il y a de plus en plus d’exécution. Et c'est ma faute. Que je sois un gentil toutou calmeras le jeux. » Je hochais brièvement la tête pour souligner mon accord à ce que venait d’avancer Wayne, puis soupirais en me redressant et en croisant les bras. J’avais du mal à m’imaginer la misère qui régnait au douze, voire même au neuf, mais ça devait vraiment être difficile au quotidien pour les deux garçons. Quand je les voyais, ça me rappelait toujours que j’avais pas tellement de raisons de me plaindre. Mis-à-part mon isolement du reste du monde et cette impression d’être constamment triste et mélancolique, j’avais une situation plutôt enviable pour beaucoup de gens. Du coup, je m’inquiétais plus pour les autres que pour moi-même, vu que j’avais déjà, en quelques sortes, gagné mon ticket. « Au point où on en est, il n’existe plus de solutions sans risques, de toute manière. » En jetant un bref coup d’œil à Noa, je cru déceler au fond de ses pupilles qu’il pensait déjà à baisser les bras, ce qui me fit réagir au quart de tour : je m’approchais de lui, agrippais son col, puis lui collais une petite gifle en le fixant sévèrement comme je l’aurais fais s’il s’agissait de mon fils, ceci sans rien dire pendant quelques secondes. « Ne fais pas le bébé et reprends-toi ! Tu n’as pas le droit d’abandonner maintenant, que tu le veuilles ou non, t’as des responsabilités d’adulte et il y a des gens qui dépendent de toi, est-ce qu’il faut qu’on te le rappelle ? » Après l’avoir relâché, je toisais Elyas un court instant, puis serrais les dents. « Il va falloir qu’on y aille… vous avez quelque chose à rajouter ? »

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