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 On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian]

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MessageSujet: On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian]   On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian] Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 13:53


On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais



Aujourd’hui, Sunday s’était levée de bon matin. En effet, elle devait aller dans la prairie chercher quelques champignons histoire de les rapporter à sa mère pour qu’elles aient quelque chose à manger. Etant donné que la jeune femme était plutôt futée, il n’était pas rare qu’elle déniche quelques fruits qui rendaient envieux toutes les personnes qui les voyaient. La jeune femme était donc armée de son panier en osier qui se balançait selon le rythme de ses pas. Le ciel était encore sombre tant il était tôt. Elle préférait en effet cueillir ses champignons dès le matin histoire d’être à l’heure pour son travail au sein de la scierie. Sunday était ainsi une bucheronne qui prenait son travail très à cœur. Marchant d’un bon pas, il ne fallut pas plus de quelques minutes à Sunday pour atteindre cette fameuse prairie. La jeune femme était très débrouillarde et s’était forgée une expérience sur le terrain. En effet, après plusieurs crises de foie dues à des mauvais champignons, elle avait finalement appris à reconnaître ceux qui ne lui donneraient pas de soucis. C’est donc vers ceux-ci qu’elle tendit sa main en se baissant. Les champignons étaient assez abondants, cependant, ils étaient disséminés aux quatre coins de cette prairie ce qui rendait l’ouvrage particulièrement difficile et épuisant. Sunday devait donc se baisser plusieurs fois pour, à chaque fois, ne ramasser qu’un ou deux champignons. Bien vite, ses jambes devinrent douloureuses mais elle décida de ne pas s’arrêter. La brunette était une femme forte qui n’avait pas besoin d’être ménagée ou quoique ce soit d’autre. Elle savait se battre, n’avait peur de personne et tenait donc à maintenir sa réputation de femme indépendante et débrouillarde même si personne ne pouvait la voir.

Tandis qu’elle effectuait cette tâche, elle eut une pensée pour les personnes qui, en ce moment même, prenait part aux hunger games. Comme tout le monde, elle savait en quoi cela consistait mais, personne ne pouvait s’imaginer l’horreur des jeux sans y avoir participé. Heureusement pour elle, cette année fut chanceuse et elle ne fut pas tirée au sort. Tout en ramassant quelques champignons, son visage se durcit. Son père avait eu la malchance de participer à ces jeux et, même s’il était très fort, il n’avait pas survécu bien longtemps. En effet, il était mort durant les jeux pour sauver sa mère. Bien que Sunday soit très fière de son père, le manque était toujours bel et bien présent. Durant sa petite enfance, Julian – un ami de son père - avait pris soin d’elle la considérant comme sa propre fille. Il lui avait enseigné quelques mouvements de combat et lui avait raconté quelques anecdotes très drôles sur son père. Malheureusement, il avait aussi fini par partir. Sunday soupira. Elle commençait à se demander si toutes les personnes à qui elles tenaient finiraient tôt ou tard par partir. Elle savait que cette vie était très dure mais, égoïstement, ne pensait qu’à rester avec les gens qu’elle aimait sans s’occuper du reste. Elle savait que Julian était parti dans le but de mener une rébellion contre le capitole et, même si cette tâche était gratifiante, elle aurait voulu qu’il reste avec elle pour la soutenir. Elle ne put s’empêcher de sourire, elle savait que c’était totalement ridicule. Tout à coup, alors qu’elle était plongée dans ses pensées, elle entendit le craquement d’une branche. Se retournant d’un geste vif tel un animal en danger, elle se baissa et regarda dans la direction du bruit. L’herbe la cachait aussi était-elle en sécurité pour le moment. Sunday ne put s’empêcher de trembler. Comme une idiote, elle n’avait pas pris avec elle son arme de prédilection, sa hache. Doucement, elle remonta sa jambe vers elle histoire de pouvoir attraper son couteau qui était dans sa botte. Elle attendit alors que la personne soit assez prêt pour pouvoir l’attaquer. Rapide comme l’éclair, Sunday bondit, l’attrapa par derrière et lui mit le couteau sous la gorge. Cependant, d ès qu’elle eut posé ses mains sur sa nuque, elle fut persuadée connaître l’identité de la personne qu’elle maîtrisait. Le relâchant et le poussant légèrement pour qu’il s’éloigne d’elle, elle prononça son prénom. « Julian ? » Son ton n’était ni joyeux ni particulièrement amical. Même si elle était contente de le revoir, elle lui en voulait atrocement de l’avoir abandonnée.


Dernière édition par Sunday J. Redstone le Mar 6 Sep - 14:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian]   On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian] Icon_minitimeMer 31 Aoû - 23:29

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Il s'était promis. Il s'était pourtant promis de ne plus revenir ici, qu'un autre rebel s'occuperait bien du district sept. Et le voilà qui franchissait la frontière de sa terre natale après des jours de route suite à son séjour au dixième district pour des raisons militaires. L'idée de retourner près de sa famille, de ses proches, de son peuple, lui avait longuement effleurer l'esprit, mais à chaque fois que cette pensée fleurissait dans sa tête, il l'a chassait. C'était trop risqué. Déjà qu'il s'était fait intercepté par des Pacificateurs, que deux de ses rebels furent froidement abattus et qu'il en était sorti avec une blessure à l'épaule... Le danger le guettait que davantage là où il était né. Cependant, même un chef rebel avait ses faiblesses. Et maintenant que la révolution était enclenchée, que les Jeux de la faim démarrés, il était encore plus difficile pour Julian d'ignorer cette envie prédominante de voir ses proches après toutes ces années d'absences. Peut-être qu'il n'aura plus l'occasion de leur parler très bientôt... Son rôle dans le mouvement anti-Capitole avait ses risques, ses dangers, et il en était bien conscient. Du jour au lendemain, il pouvait mourir. Un agent du Capitole pouvait l'abattre en un claquement de doigts malgré toutes les précautions qu'il entreprenait ou peut-être qu'il sera tout simplement torturé jusqu'à la folie. Il n'écartait aucune possibilité et c'était justement cette perspective d'avenir qui le fit craquer à la tentation. Il devait les voir une dernière fois, peu importe les conséquences. Dans le pire des cas, s'il constatait qu'ils étaient tous étroitement surveillé en raison de leur lien avec Julian, il pourra au moins les voir, les observer de loin. Son coeur n'était pas totalement assécher par la haine et le désir de vengeance...

Un sentiment d'appartenance et de nostalgie l'envahit lorsque la dense forêt laissa place au fameux district sept. Rien ne semblait avoir changer. Et pourtant, Julian pouvait sentir la tension flotter dans l'air... Personne n'était à l'abris de la misère et des réprimandes des Pacificateurs. Julian n'avait jamais vraiment sympathisé avec ceux-ci, souhaitant davantage se tenir le plus loin possible, mais il prit tout de même la peine de les analyser. Pour la plupart, ils n'étaient pas sadiques ou avides de pouvoir. Mais peut-être qu'il se trompait, peut-être qu'ils cachaient bien leur jeu... Avant toute chose, Julian fit un tour à la scierie où il travailla depuis l'âge de treize ans et où la plupart de ses anciens amis se trouvaient toujours. De loin, il observa le chantier grouiller d'ouvriers, de machines bruyantes et de troncs d'arbres fraîchement coupés. Un jour, plus personne ne devra risqué sa vie de la sorte. Avant que l'on ne le repère, l'homme quitta le chantier de la scierie et borda la forêt, guidé par ses pas. Il connaissait ce district sur le bout du doigt, il pourrait s'y retrouver les yeux fermés. Et malgré cette envie prépondérante d'aller à la rencontre de sa mère et de son père, il demeura à l'écart de la civilisation. Enfin, le temps que le soleil laisse place aux astres. Tous les habitants le connaissaient et il serait imprudent de s'afficher aussi ouvertement. Alors qu'il déambulait parmi la végétation abondante, ses pensées se tournèrent vers Sunday, cette jeune femme vive et forte qu'il avait pris sous son aile lorsque le père de cette dernière avait péri lors des Hunger Games. Après sa propre participation aux Jeux, son envie de prendre soin de la petite brunette comme si elle était sa propre fille se fit d'autant plus présente. Et il lui avait toujours juré de la protéger... D'être à ses côtés... Il savait que sa condition ne lui permettait pas d'être présent et de tenir sa promesse, mais il s'en voulait de l'avoir abandonner. Continuant son chemin, le leader se retrouva dans une grande prairie où il avait l'habitude de se promener avec Sunday. Un mince sourire s'étira sur ses lèvres, littéralement perdue dans ses songes. C'est avant qu'une silhouette saute hors des herbes hautes et l'empoigne brusquement, une lame compressée contre sa gorge. Il eut à peine le temps d'apercevoir un nuage de cheveux châtains. Sa garde étant ébranlée, il n'effectua aucun geste défensif, car de toute manière l'emprise fut presqu'aussitôt relâchée. Alarmé, Julian recula de quelques pas, fit face à son attaquant alors qu'il arborait à présent une position de combat, les traits tirés. Mais lorsqu'une petite voix s'immisça jusqu'à ses oreilles et que ses claires prunelles rencontrèrent un visage familier, sa méfiance tomba. Poussé par une vague de soulagement et de joie, il effectua trois grandes enjambées et entoura le corps menu de Sunday entre ses bras forts. Un long soupir de soulagement s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'elles arboraient un sourire ravi. « Sunday... » Il savait pourtant qu'elle était suffisamment forte pour s'en sortir en son absence et qu'elle n'avait pas non plus été choisi aux Hunger Games, et pourtant il était rassuré de la voir en chair et en os. Il desserra son étreinte et se redressa afin d'observer la visage de la jeune femme. Il déposa ses deux paumes de chaque côté de son visage, le regard brillant. « Tu vas bien ? Et ta mère ? Vous mangez à votre faim ? Tu sembles avoir maigri, Sunny » constata-t-il, les sourcils légèrement froncés par l'inquiétude.
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MessageSujet: Re: On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian]   On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian] Icon_minitimeJeu 1 Sep - 11:12


On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais



Lorsque leurs regards se croisèrent, Sunday songea pendant quelques secondes à la possibilité d’être entrain de rêver. Après tout, la faim lui avait déjà fait avoir des hallucinations, ce ne serait pas la première fois. Cependant, elle se rappela avoir mangé avant de partir à la chasse aux champignons. Fronçant les sourcils et analysant avec précisions les nouvelles cicatrices du jeune homme, elle n’eut pas le temps de réagir lorsqu’il l’entoura de ses bras. Il n’avait rien perdu de sa force d’antan et de son étreinte rassurante. Un instant, elle songea s’abandonner dans ses bras mais elle se reprit bien vite et resta immobile. Elle n’oubliait pas qu’il l’avait abandonnée alors qu’il lui avait juré de toujours s’occuper d’elle et de sa famille. Même si elle était contente de le voir en vie, contente de lui parler, elle n’allait pas lui pardonner aussi facilement. Profitant encore de ces quelques secondes de bien-être, elle finit par se reculer. Son regard était froid. De plus, la jeune femme ne pouvait émettre le moindre son tant elle était sous le choc. Ce petit manège aurait pu durer indéfiniment si Julian n’avait pas pris les choses en mains. « Tu vas bien ? Et ta mère ? Vous mangez à votre faim ? Tu sembles avoir maigri, Sunny » Sunday haussa un sourcil et continua à le fixer sans lui répondre. En vérité, elle aurait voulu lui raconter tout ce qui s’était passé depuis son absence, elle aurait voulu reprendre leur relation là où elle en était mais c’était impossible depuis son départ. Partagée entre l’envie de l’enlacer et l’envie de lui faire payer son absence, elle préféra choisir la deuxième solution. A contre-cœur, elle finit par lui répondre sur un ton dur qu’il ne lui connaissait probablement pas. « Je peux savoir depuis quand ça t’intéresse ? C’était le cadet de tes soucis quand tu es parti du jour au lendemain, non ? » Il était assez facile de lire la colère dans les yeux brillants de la jeune femme. En effet, Sunday était au bord des larmes à la fois parce qu’elle était terriblement en colère mais, également, car elle était contente de le revoir sain et sauf. D’un geste vif, elle écarta ses mains de son visage, elle ne voulait surtout pas se laisser attendrir en pareilles circonstances.

Le regard mauvais, elle rangea son couteau dans sa botte. Après tout, rien ne servait de continuer à le menacer avec une arme lorsque ses paroles suffisaient amplement. Elle ne pouvait détacher son regard de Julian. Elle remarquait, en effet, les moindres petits changements qui s’étaient opérés chez lui. Même s’il avait l’air fatigué par ce qu’il faisait chaque jour, il avait l’air satisfait. Sa masse musculaire avait augmenté et il avait beaucoup mûri. Des rides étaient apparues sur son visage mais cela ne faisait que le rendre plus charismatique. Dans un certain sens, Sunday l’admirait encore plus qu’avant. Bien vite, elle se ressaisit. Elle savait que son point faible était son empathie envers les gens. En effet, elle se laissait souvent attendrir par tout et n’importe quoi. Il lui été ainsi déjà arrivé de donner des lapins fraîchement capturés à des petites filles qu’elle croisait dans la forêt uniquement car elles la regardaient avec un air envieux. Même si c’étaient de nobles actions, cela l’avait souvent trahie étant donné que, du coup, tout le monde profitait d’elle. Il y a peu, elle avait alors décidé masquer ce trait de caractère en donnant l’apparence de n’être plus touchée par rien. Cependant, cela s’avérait difficile de continuer avec des gens qui la connaissaient par cœur, surtout Julian. Ramassant son panier, elle fit mine de partir lorsque, tout à coup, elle se retourna. Une question lui brûlait les lèvres depuis qu’elle l’avait revu. « Pourquoi tu es revenu ? Pourquoi après tout ce temps ? » Elle fit quelques pas vers lui. « A quoi ça sert de revenir dans ma vie si c’est pour repartir la seconde d’après. Parce que tu vas repartir, pas vrai ? » Elle put lire dans ses yeux que c’était exactement ce qu’il comptait faire, elle soupira. « Tu n’aurais pas dû revenir. Ça a déjà été assez dur pour moi la première fois » dit-elle d’une voix presque inaudible. Elle préféra se taire vu que, si elle continuait à parler, elle savait pertinemment qu’elle allait verser quelques larmes. En ce moment, elle le détestait encore plus que s’il n’était jamais revenu.



Dernière édition par Sunday J. Redstone le Mar 6 Sep - 14:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian]   On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian] Icon_minitimeVen 2 Sep - 1:47

On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian] Tumblr18


Comment vivait le septième district depuis son départ ? L'autorité des Pacificateurs avait-elle augmenté ou demeuré similaire ? Il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter des conditions de vie de ses parents et de Sunday. Certes, la vie n'avait jamais été facile ici, la nourriture n'abondait pas et les maltraitances se faisaient parfois précaires, mais Julian espérait que rien n'avait empirer davantage depuis le temps. Il aurait tant voulu être présent pour ceux qu'il chérissait... De pouvoir aider son père sur la ferme, réconforter sa mère et de protéger la petite Redstone ainsi que sa mère. Mais son devoir avait été autre et un sacrifice était nécessaire. Il avait espéré que sa famille comprenne sa décision de quitter le district, qu'ils respectent sa cause puisqu'il risquait sa vie pour eux principalement. Cependant, il doutait que Sunday ait pris la nouvelle de bonne grâce. Il lui avait fait des promesses dans le passé et il savait qu'elle y tenait profondément... Perdre son père à un très jeune âge pour ensuite voir la figure paternelle qui l'avait succéder s'éclipser, ça ne pouvait que créer de la rancune. Et il ne pouvait lui en vouloir de paraître aussi froide devant son apparition. Toutefois, de son côté, Julian ne pouvait s'empêcher de manifester son soulagement et son allégresse d'enfin retrouver cette jeune femme qu'il considérait comme sa fille. S'il lui avait arrivé quoi que ce soit pendant son absence, jamais il n'aurait pu se le pardonner. Elle avait grandi, mûri même, mais son visage demeurait maigre et son corps horriblement menu. Il fit abstraction du fait qu'elle ne répondit pas à son étreinte, mais bientôt il ne put ignorer le mécontentement de la brunette. Elle s'adressa à lui avec rage, un ton dont il n'avait pas l'habitude d'être la cible. D'un geste brusque, elle écarta les mains du chef qui les laissa retomber le long de son corps alors que ses yeux exprimaient une surprise maladroite. Bien entendu. Comment avait-il pu s'attendre à un accueil chaleureux ? « Tu sais bien que ton bien-être m'a toujours importé... » la rassura-t-il d'une voix basse, rempli de remords. Il savait que c'était la colère qui l'a faisait agir de cette manière, mais elle avait mis le doigt sur ses propres regrets.

Julian observa les moindres gestes de la jeune femme alors qu'elle remettait sa dague dans son fourreau, c'est-à-dire sa botte. Une nouvelle habitude ? Jamais il ne l'avait vu transporter une arme quelconque lorsqu'il avait été près d'elle, sauf lors des journées de chasse. Se méfiait-elle de quelque chose ou de certaines personnes ? Sans aucun doute... Maintenant que la rébellion contre le Capitole était imminente, tous les habitants de Panem étaient sur le qui-vive et tous prenaient des précautions pour se protéger d'une éventuelle attaque. Il reconnaissait bien Sunday. Prenant le taureau par les cornes au lieu de le laisser la prendre en chasse. Une pointe de fierté s'immisça un bref instant en lui, mais il fut rapidement ramener à la réalité. Elle s'était endurcie avec le temps et peut-être avait-il été l'une des causes qui la poussa à s'édifier une carapace. Elle lui en voulait d'être revenu... Et Julian devait avoué ne pas s'attendre à une telle déclaration. Il aurait cru que de se revoir l'emplirait de joie, enfin, c'était ce qu'il ressentait de son côté. Mais elle avait raison... Il n'avait pas l'intention de rester. Après cette nuit, il rebrousserait chemin et retournerait à sa besogne. Fautif, le chef serra durement la mâchoire alors que ses claires prunelles exprimaient tous les remords qui le rongeaient à présent de l'intérieur. « J'avais besoin de vous revoir... » s'attrista-t-il d'une voix presque imperceptible. Il l'avait quitté, certes, mais ne voyait-elle pas qu'il allait changer les choses ? Ne voyait-elle pas qu'une fois le Capitole renverser, il pourra rester à ses côtés jusqu'à ses vieux jours ? Apparemment non. Et malgré cette agacement face à son incompréhension, Julian s'en voulait. « Sunday, tu dois comprendre que ce que je fais est essentiel. Je ne le fais pas pour moi, mais pour toi également, pour vous tous. Je ne peux pas rester ici les bras croisés alors que les rebelles sont en marche. Tu comprends ? » expliqua-t-il maladroitement. Il n'avait jamais eu de mal à exprimer son désir de révolution, d'étaler les raisons pour lesquelles il se devait de diriger ces opérations. Mais avec Sunday, c'était différent... Son rôle était tout autre et il avait visiblement failli à sa tâche.
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MessageSujet: Re: On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian]   On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian] Icon_minitimeSam 10 Sep - 12:09


On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais



Sunday ne cessait de le fixer dans le blanc des yeux afin de voir les moindres réactions de Julian. Certes, elle lui en voulait, cependant, une part d’elle comprenait qu’il avait fait cela pour sauver les districts de l’autorité du capitole. Bien sûr, elle aurait pu lui en être reconnaissante si seulement il n’avait pas trahi la promesse qu’il lui avait faite. Le voir partir du jour au lendemain avait été un véritable déchirement pour la jeune femme. Elle avait eu l’impression de revivre la mort de son père une seconde fois - même si techniquement, elle ne l’avait pas vraiment vécue car elle était encore dans le ventre de sa mère – cependant, l’absence d’un être cher, ça, elle connaissait. Lorsqu’il lui dit que son bien être lui avait toujours importé, elle ne put retenir un petit rire. Elle n’y croyait pas une seule seconde, du moins, elle n’y croyait plus. Il l’avait laissée toute seule contrainte de chasser et de faire de maigres cueillettes à l’insu des pacificateurs. Il n’était pas sans savoir que si elle s’était faite prendre, elle aurait sans doute pris un grand nombres de coups de fouet comme exemple mais, pourtant, il l’avait laissée se débrouiller seule. Dans un excès de colère, elle aurait même pu lui dire que rien n’avait changé depuis son départ et que tout ce qu’il essayait de faire n’avait servi à rien au district sept mais elle se retint. Elle savait qu’il avait dû rencontrer quelques succès étant donné qu’elle n’avait aucun doute sur ses capacités. Les sourcils de Sunday étaient toujours froncés, signe de désapprobation. Cependant, ses mimiques changèrent lorsqu’elle se rendit compte qu’il était profondément peiné qu’elle ne soit pas ravie de son retour. Un instant, Sunday songea à se laisser guider par ses émotions. Elle aurait voulu lui expliquer qu’elle était contente de le revoir mais que son orgueil la poussait à dire le contraire. Elle aurait voulu le prendre dans ses bras, cependant, elle en était incapable. Comme si elle avait perdu toute humanité depuis son absence. En effet, elle n’avait plus personne à part sa mère et, malheureusement, elle était beaucoup plus proche de Julian que de sa propre mère. Elle ne faisait plus confiance à personne et se préparait sans cesse au départ de ses amis ce qui faisait qu’elle s’obligeait à les abandonner avant que, eux, le fassent. Oh oui, sa vie avait vraiment changé du tout au tout.

« Je ne peux pas rester ici les bras croisés alors que les rebelles sont en marche. Tu comprends ? » Elle n’entendit que cette partie de la phrase qui eut sur elle l’effet d’une massue. Enfin, elle était entrain de comprendre pourquoi elle lui en voulait tellement. Ce n’était pas tant le fait qu’il l’ait abandonné qui l’énervait mais bien le fait qu’il ne lui ait pas proposé de l’accompagner. Cette évidence la frappa si fort qu’elle faillit tomber. Elle n’y avait jamais pensé auparavant même si ce sentiment devait être présent dans son subconscient depuis le début. Ayant maintenant trouvé la cause de son énervement, elle se laissa emporter par sa colère. Cette fois, elle ne put empêcher quelques larmes de couler le long de ses joues. « Et moi, tu penses vraiment que je peux rester les bras croisés ? Non, je n’y arrive pas ! Pourquoi tu ne m’as pas demandé de t’accompagner ? Tu sais très bien que j’aurais pu t’être utile » Elle savait qu’il allait sûrement trouver mille et un arguments afin de la convaincre qu’il avait fait le bon choix en la laissant ici mais elle voulait avoir la chance de les contredire un par un. En vérité, son rôle de petite bucheronne commençait à lui peser. Elle aussi aurait bien voulu être au cœur de l’action et avoir le privilège de défendre ceux qu’elle aimait contre le capitole. Même si c’était risqué, elle s’en fichait tant elle était motivée et émerveillée par l’action qu’il menait. Comme pour rendre ce qu’elle venait de dire plus limpide, elle formula clairement son idée. « Emmène moi avec toi quand tu repartiras. Personne n’a besoin de moi ici. Ma mère saura très bien trouver de la nourriture toute seule » En effet, sa mère avait un certain don pour convaincre les gens de lui donner à manger lorsqu’elles étaient affamées. Parfois, elle vendait de petits bijoux mais, généralement, les gens avaient pitié d’elle et lui donnaient volontiers quelques morceaux de pain. Sans compter que, pour le moment, leurs réserves étaient bien pleines tant Sunday devenait excellente dans l’art de trouver de la nourriture. Comme pour appuyer sa demande, elle regarda Julian avec des yeux qui semblaient dire « n’essaie même pas de me dire non ».


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MessageSujet: Re: On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian]   On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian] Icon_minitimeMer 14 Sep - 14:56

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Que dirait Stephen dans une telle situation ? Que ferait-il ? Souvent, lorsqu'il se retrouvait en conflit avec Sunday, Julian pensait au père biologique de cette dernière, Stephen Redstone. Il n'eut la chance de la côtoyer que quelques années puisqu'il fut rapidement choisi pour devenir l'un des deux tributs du district... Mais de son vivant, Julian porta une admiration profonde pour cet homme. Déjà adolescent, il avait un charisme et une fougue propre qui attiraient les regards et rendaient presque jaloux. Il semblait toujours trouver les mots juste pour se sortir du moindre conflit, comme s'il ensorcelait les autres par ses phrases bien construites. Il possédait une philosophie de vie que Julian enviait toujours aujourd'hui. Mais maintenant... Stephen perdit la vie lors des 58ième Jeux de la Faim alors que le chef n'avait que dix ou onze ans... Et Sunday n'avait même pas encore vu le jour. Ce fut la première perte par les Hunger Games qui l'affecta aussi intensément. Jamais il n'aurait cru voir son idole disparaître aussi cruellement et aussi rapidement. Et c'est alors, suite à la naissance de Sunday, qu'il se promit de prendre soin de sa fille. Enfin, jamais il n'affirma haut et fort ce désir, mais, inconsciemment, il prit la brunette sous son aile, sans même s'en rendre compte. Julian n'a jamais eu un esprit câlin ou paternel, cependant il tient profondément à Sunday et il l'a couvre comme il le pouvait, comme Stephen l'aurait fait. Suite à sa longue période d'absence, il s'interrogeait toutefois sur la bonté de ses priorités et de ses gestes et commençait à ressentir des remords maintenant qu'il se trouvait face à Sunday. Il ne saurait dire s'il regrettait d'avoir laisser ses proches derrière pour secourir les habitants de Panem ou de simplement avoir fait une promesse qu'il ne put respecter, mais les regrets étaient bel et bien présent. Et la colère de la jeune femme ne pouvait qu'amplifier son inconfort. Il s'en voulait à présent d'être parti pour la simple et bonne raison que jamais il ne voulut mettre Sunday dans un tel état. Qu'elle se durcit face à la vie, qu'elle se renferme sur elle-même pour survivre, qu'elle devienne aussi froide et détachée que lui... Il n'était pas un exemple de réussite, peut-être pour la société, mais en tant qu'individu, il se voyait comme un échec. Il n'était pas heureux, ni en paix. Il était misérable, torturé par ses agissements passés, blessé et recouvert de vilaines cicatrices. Était-ce une vie qu'il souhaitait pour ceux qu'il aimait ? Certainement pas.

Son désir de faire comprendre à Sunday que son "abandon" n'avait rien d'égoïste était devenu primordial. Il détestait recevoir un regard aussi enflammé venant de sa part, il avait le sentiment d'avoir échoué à sa tâche. Comment pouvait-il être si insensible face aux rebelles et si bouleversé lorsqu'il se retrouvait près de Sunday ? Il l'ignorait, mais il s'agissait sans aucun doute d'une grande faiblesse. Et alors qu'il tentait de lui expliquer son point de vu, Julian aperçut des larmes de rage apparaître rapidement dans les yeux de son interlocutrice, ce qui eut pour effet de lui briser le coeur. Une par une, les larmes quittèrent le coin de ses yeux et déferlèrent librement sur ses joues. Abasourdi, Julian effectua un mouvement inquiet vers l'avant pour qu'ensuite Sunday riposte à ses dires d'un ton toujours aussi rageur. Ses paroles atteignirent directement le coeur du chef rebelle, ayant l'impression d'entendre ses propres pensées sortir de la bouche de quelqu'un d'autre. Et il se mit à se détester lui-même. Comment ses idées étaient-elles venues à l'esprit de Sunday ? Par son intermédiaire, sans aucun doute. Elle désirait changer les choses parce qu'elle l'avait pris comme modèle, comme père. Et sans lui, elle n'aurait peut-être jamais penser à la révolution, elle demeurerait dans le district à prendre soin de sa mère. « Tu sais très bien pourquoi je ne te l'ai pas proposé. Et tu connais les risques de faire ce que je fais. Je préfère te savoir saine et sauve, ici, que près de moi à la vue du moindre danger. Et c'est l'un des plus grands sacrifices que j'ai dû faire... » Si seulement elle savait. Si seulement elle pouvait comprendre que de risquer sa vie tous les jours n'avaient rien d'aussi torturant que d'être loin de sa famille, d'elle. Il n'agissait pas par pur égoïsme, mais bien pour protéger ceux qu'il aimait. L'avoir près de lui le rendrait fou d'inquiétude, il en deviendrait tout simplement malade. Et il ne pourrait plus service sa nation aussi efficacement. Lorsque Sunday lui demanda de l'accompagner, Julian eut l'impression de recevoir un coup de masse sur la tête. Elle n'y pensait pas vraiment... Mais lorsqu'il vit son expression demeurer ferme et insistante, il comprit qu'elle ne blaguait pas. Aussitôt, Julian retrouva son air autoritaire, celui qu'il employait avec les rebelles afin de se faire comprendre, afin d'être respecter. Il s'avança d'un pas, se rapprochant de la jeune femme, et lui rendit son regard. « Venir avec moi signifierait de signer ton testament. Venir avec moi te demanderait d'oublier tout ce que tu es. La mort te guettera à chaque jour, tu seras probablement profondément blessé autant physiquement que moralement, chaque cicatrice t'emmenant plus près de la folie. Si tu viens avec moi, tu devras renoncer à ton âme parce qu'une fois que cette guerre sera terminée, tu n'en auras plus. Toutes les horreurs que tu devras voir, que tu devras faire, te brisera, Sunday. Et je refuse que tu deviennes cette personne. Je refuse que tu deviennes comme moi. » dit-il d'une voix rauque et dure, la mâchoire étroitement serrée. Il était hors de question qu'elle subisse autant de misère. Il savait ce que ça prenait pour supporter autant d'atrocités défiler sous ses yeux jour après jour et il ne pourrait supporter de voir celle qu'il considère comme sa propre fille subir les mêmes traumatismes.
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On s'était promis qu'on ne se séparerait jamais [Julian]

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