Jewel Candide Bright

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Je pense qu'il est difficilement concevable, autant pour un vainqueur que pour une autre personne de penser à sa propre mort. Pendant les jeux et lorsqu'on en revient, on a plus qu'une seule envie et c'est vivre, vous pouvez me croire. Aussi, je dirais finalement que le plus tard sera le mieux, lorsque j'aurais bien vécu et surtout qu'on la passe sous silence.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Fût un temps, j'aurais immédiatement répondu "pour personne, espèce d'abrutis". C'était évidemment avant de savoir ce que représente une famille, de savoir ce que c'est d'aimer et de vouloir protéger. Aujourd'hui, je peux clairement affirmer que je n'hésiterais pas une seule seconde à mourir pour l'un de mes enfants, aussi bien l'aînée Carole, que la cadette Elise. Je ne pense pas être la seule mère à penser de la sorte, toutes pourraient se sacrifier pour leur progéniture.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

J'appréciais, oui. Lorsque j'étais plus jeune, il m'arrivait de parier avec mon père ou mon frère aîné sur quel tribut remporterait les jeux que nous regardions en famille. Nous adorions ça, moi la première. Aujourd'hui, avec le recul, je me rends compte à quel point il est barbare de voir des enfants s'entretuer, car après tout, il ne s'agit que de ça : des enfants jouant les soldats.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Il faut avouer que depuis ma naissance, j'ai toujours eu une vie des plus faciles. Née dans la bonne famille, nous n'avons jamais manqué de rien, si ce n'est d'amour venant de nos parents. J'ai tenus un couteau en main avant d'apprendre à écrire et ai appris à me battre avant d'apprendre à marcher, vous parlez d'une vie. Cependant, sans cet entraînement intensif de carrière, je ne serais très certainement plus là aujourd'hui, alors oui, je peux dire que j'ai eu la vie que beaucoup d'enfants envient. Encore aujourd'hui, je mène une vie de rêve entre le district un où j'ai une parfaite petite famille et la capitole où je pose pour de nombreux objets de luxe.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Oui, définitivement. Je pense qu'au fond, tout le monde peut être heureux... A sa façon, bien évidemment. Certains le seront plus que d'autres ou seront plus propices au bonheur, mais je crois vraiment qu'avec un petit peu de volonté, tout le monde peut avoir accès au bonheur.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Excitée comme une puce, perplexe, lassée et angoissée. Ayant déjà participé aux jeux, je ne crains plus de devoir y retourner, certes et voir ces gamins sur-entraîner se porter volontaire ne m'inquiète pas tellement au fond. Non, ce dont j'ai réellement peur, c'est d'entendre le nom de mon aînée, tout juste âgée de quinze ans, être tiré au sort. Alors, comme toutes les mères présentes dans le district, ou presque, je tremble de peur à chaque fois que l'hôtesse du un prononce le nom de la fille qui partira pour les jeux. C'est stupide, sachant que Carole s'entraîne depuis l'enfance en tant que carrière, mais c'est comme ça. Je m'imagine mal être le mentor de mon propre enfant, devoir lui filer des conseils de survie et lui trouver des mentors. Non, c'est impensable.

(les résidents du capitole n'ont pas à remplir le paragraphe ci-dessous, merci de le supprimer dans ce cas!) (remplissez le paragraphe en choisissant le champ qui correspond à votre personnage. il vous est bien sûr possible de changer le texte pour que cela colle mieux, mais garder la trame de départ tout de même. message à supprimer quand la fiche est postée.)

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE totalement abondante. DU COUP, MON NOM A 0 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE Mentor, mannequin et prostituée pour le capitole ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'ai horreur de ça. JE SUIS DANS LE 1ER DISTRICT. AYANT 35 ans J' ai déjà PARTICIPÉ AUX HUNGER GAMES ET je fais semblant d'être indifférente pour la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Jewel entend son nom retentir, très vite suivi de nombreux applaudissements assourdissants. La jeune blonde se pince l'arrête du nez et ferme les yeux quelques secondes avant que quelqu'un ne vienne poser sa main dans le creux de son dos afin de la faire avancer sur le devant de la scène où la présentatrice de l'émission l'attend. Debout, elle lui tend la main gauche, tandis que dans la droite, elle tient son micro, adressant un sourire des plus rayonnant à la gagnante du un. Jewel se force à lui rendre son sourire et ses yeux bleus se mettent à pétiller, plein de malice. L'animatrice, une jeune femme devant avoir la trentaine, tout comme elle, bien que leurs cheveux rose diffèrent, serre sa main dans la sienne, puis le lève en l'air, sous les applaudissements encore plus forts du public capitolien. Finalement, toutes deux prennent place dans un fauteuil tellement confortable qu'on ne peut louper qu'il provient du Capitole. « Cela fait un sacré bout de temps qu'on ne vous a plus vu sur ce plateau. Vous ai-je manqué ? Le public Capitolien vous a-t-il, lui aussi manqué ? » Jewel laisse échapper un légé rire d'entre ses fines lèvres et hoche positivement la tête, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. « Et comment ! C'est toujours difficile d'être loin d'un public aussi attachant... Et d'une animatrice aussi magnifique. » Elle ment, mais personne ne le voit, son sourire paraît trop vrai, trop sincère. Elle se laisse légèrement glisser contre le dossier du fauteuil et tourne le regard vers la présentatrice de l'émission donc le sourire s'agrandit un peu plus. « Que de compliments. Une question nous turlupine depuis un certain moment. Moi, comme les personnes ici présentes dans la salle. » Elle marque une courte pause et plonge son regard aux prunelles dorées dans celui de Jewel qui hausse délicatement un sourcil. « Nous savons tous que cela fait aujourd'hui trois semaines que vous êtes au capitole, défilant sur les podiums dans les plus beaux habits et portant les plus beaux bijoux. » Elle brandit soudainement sa main sous le regard de la jeune blonde qui se force à sourire en voyant qu'elle arbore le même bracelet que Jewel a elle-même porté il y a quelques jours lors d'un défilé. « Magnifique, n'est-ce pas ? » Roucoule-t-elle, tandis que Jewel hoche une nouvelle fois la tête de façon positive, toujours en souriant en coin. L'animatrice de l'émission reprend sa main et marque une courte pause, comme si elle avait oublié ce qu'elle devait dire il y a de cela quelques minutes. « J'en reviens donc au fait, ma chère. Après autant de semaines loin de votre district, votre famille ne vous manque-t-elle pas ? » Elle a horreur qu'on en vienne aux questions personnelles, qu'on mêle sa famille à ses interviews et autre, hors c'est ce qu'il va se passer, Jewel ne le sait que trop bien. « Vous venez d'être maman pour la seconde fois, n'est-ce pas ? » Jewel se redresse légèrement, le dos bien droit, elle croise ses fines et longues jambes, puis se met à jouer nerveusement avec ses doigts. « Effectivement, cela fait maintenant deux mois qu'Elise a vu le jour. » Prenant sur elle, la jeune blonde laisse échapper un discret soupire avant de sourire, levant les yeux au ciel. « Elle grandit à une allure folle et être loin d'elle m'est... Extrêmement difficile.. » Voir insupportable, mais elle préfère ne rien rajouter, se contentant de sourire, comme à chaque fois. Donner son avis, mais ne pas en dire trop, c'est l'une des nombreuses choses que l'on apprend au fils des années. « Cependant travailler au Capitole reste un immense privilège, j'adore ça. » L'animatrice sourit doucement, tandis que le public laisse échapper d'un seul et même ton un « Ohhhhh... » général. Il n'en faut pas beaucoup pour les attendrir, Jewel le sait mieux que quiconque. Pivotant légèrement, la jeune femme se tourne vers Jewel, son doux sourire s'étant transformé en un mystérieux. « Nous savons à quel point il peut être difficile de se trouver loin de sa famille. Nous vous adorons, Jewel, vous le savez, n'est-ce pas ? » La jeune femme se force un nouvelle fois à sourire, tandis que la capitolienne posa une main sur sa cuisse, la tapotant doucement. « C'est pourquoi nous vous avons préparé une surprise. Levez-vous, venez. » Elle lui attrape la main et elle se lève. Légèrement intriguée, la gagnante du district un en fait de même et tourne le dos au public, tout comme la jeune femme à ses côtés. Un mur coulisse, puis une image se dessine sur ce dernier. Jewel fronce les sourcils, puise pose une main sur sa bouche en reconnaissant la silhouette plus que familière de son époux. Dans ses bras, il tient Elise, tandis qu'à côté de lui se trouve l'aînée alors âgée de cinq ans, Carole. « Alde, vous êtes en direct avec Jewel et le Capitole. » Depuis le début de l'émission, le premier vrai sourire de Jewel se dessine sur ses lèvres, tandis qu'elle fait la navette entre ses deux petites filles et son mari qui sourit, lui aussi. « Oh mon dieu, qu'elles sont mignonnes ces petites poupées ! J'espère un jour avoir l'honneur de les rencontrer. » La jeune blonde laisse échapper un rapide rire sarcastique, tandis que derrière elle, elle entend le public s'extasier : jamais elle ne laissera une de ses filles poser un seul pied au Capitole. Aucune des deux ne participera aux Hunger Games, jamais.

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« Non. » Le ton de Jewel est catégorique, démontrant qu'il n'y a aucune autre solution envisageable et que l'affaire est close. Elle s'avance dans l'immense demeure des vainqueurs et se dirige vers l'escalier où elle s'appuie contre la rampe. Elle ôte un premier talon et du coin de l’œil aperçoit Elise qui doucement va sur ses onze ans. Rapidement, elle retire son deuxième talons et lui lance un regard noir, tandis que la petite la poursuit jusqu'en haut. « Mais maman, toutes mes copines s'entraînent pour les jeux. Imagine que je sois tirée au sort, je ne veux pas mourir. » La gagnante entre dans la chambre et se dirige vers un meuble qu'elle ouvre afin d'en retirer un pull bleu foncé et un jeans qu'elle dépose sur le lit conjugal. « Je t'ai dit non. Si jamais tu es tirée au sort, ta soeur se portera volontaire à ta place. » Elle marque une courte pause, retire sa robe et ses bras, puis enfile les vêtements qu'elle a posés sur le lit. « Une seule personne s'entraînant pour les jeux dans cette maison, c'est bien assez. » A la base, aucune des deux ne devait le faire. Jewel aurait aimé les tenir à distance de ces maudits Hunger Games le plus longtemps possible, mais à même pas dix ans, Carole l'aînée avait commencé à s'entraîner contre l'avis de sa mère. L'adolescante avait deux faces. Deux caractères totalement opposés l'un de l'autre. Si à la maison c'était une jeune fille extrêmement douce, calme et ouverte, Jewel l'avait observé au centre d'entraînement où elle devenait violente, caractérielle et arrogante. Un véritable tribut de carrière. « Mais maman ! Carole a déjà quinze ans et je vais à peine en avoir onze. Quand elle ne sera plus éligible pour les jeux, j'aurais seulement quatorze ans, qu'est-ce qui te dit que je ne serais pas tirée au sort ? » Jewel balaya ce que venait de lui dire sa fille d'un geste de la main avant de se pincer l'arrête de nez, exaspérée. Tous ces efforts pour tenir Elise et Carole loin de ce ramdam que faisaient le Capitole et les jeux en vain. Il fallait cependant bien qu'elle admette que la cadette de la famille avait raison : Carole ne serait pas toujours là pour se porter volontaire à sa place, qu'elle le veuille ou non. « Nous sommes dans un district où chaque année, il y a des volontaires, je ne me fais pas de soucis. » Cette fois-ci, Elise ne rétorque rien et vient s'asseoir aux côtés de sa mère, sur le lit. Visiblement, elle a abandonné le combat. Elle laisse quelques secondes s'écouler avant de soupirer. « Tu restes combien de temps à la maison, cette fois ? » Pas longtemps, malheureusement.