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 burgess △ hiding under the bed. (ended)

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MessageSujet: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 12:56


pandore burgess
❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞
Pandore Burgess. Qui est-elle ? Tout le monde pense connaître la réponse mais personne ne le sait vraiment. Une ombre, un souffle d'air chaud, un sourire rapidement esquissé. Des mots, lancés à la va-vite, qui semblent caractériser la personnalité de l'apothicaire. Du haut de ses vingt-huit ans, Pandore arbore toujours l'inconstance et l'impulsivité de son enfance, posant un regard tendre et candide sur son avenir. Provenant d'une famille relativement modeste du onzième district, la jeune femme a eu une vie idyllique comparée à d'autres familles largement plus défavorisées. Pandore n'a néanmoins pas eu le temps de profiter de la présence de sa mère : cette dernière, que l'on disait folle, mit fin à ses jours trois ans après la naissance de sa fille. Sujet tabou que l'on ferait mieux de ne jamais aborder en présence de la descendante des Burgess. Dès lors, la vie de la demoiselle fut tracée : élevée dans l'optique qu'il ne fallait jamais faiblir, Pandore supporte à présent mal les déceptions et les signes trop flagrants d'apathie. Elle a en effet besoin de la force d'autrui pour pouvoir elle-même se sentir en sécurité. Dépendante affective, à un niveau moindre, Pandore recherche en chacun une marque d'affection, un signe amical, une œillade complice.

Alors qui pourrait penser que, derrière ce petit sourire mutin, se cache une terreur qui va bien au-delà de celle qu'elle entretient à l'égard de la mort ? Tu ressembles à ta mère. Elle ressemble effectivement à sa génitrice et, sans trop savoir pourquoi, cela l'effraie. Le même visage aux traits fins encadré par de longs cheveux blonds, les yeux marqués par la fatigue, des fossettes à peine visibles et un nez aquilin. La seule chose qui les différencie reste encore la petite cicatrice qui barre le bas du dos de Pandore, souvenir vivace d'une chute du haut d'un arbre. Au cri de « Moi ?! Pas cap' ?! », elle se jetait dans le vide sous le regard médusé de ses amis. La mince estafilade qui marque à présent sa peau pâle prête alors à sourire.

Si son visage n'exprime que calme et douceur, ou exaspération non contenue lorsque son interlocuteur se laisse un peu trop aller aux larmes, ses yeux reflètent parfaitement son ressenti : brille dans son regard un éclat nostalgique ou craintif, une larme de joie ou de peine. Pandore représente les deux côtés d'une même pièce : capable du meilleur comme du pire, passant aisément d'une réaction à une autre. Ses colères, que certains considèrent comme étant des caprices, sont pourtant loin d'être fréquentes et disparaissent rapidement une fois survenues. Elle ne sait pas sur quel pied danser, voulant plaire à tout le monde – elle essaie d'adopter un comportement linéaire, attentif, prévenant. Humaine, elle n'est pas toujours susceptible de contenir ses véritables émotions, aussi violentes soient-elles. Lorsqu'elle n'est pas capable de venir en aide à une tierce personne, elle se surprend à haïr tous ceux qui l'entourent. Elle-même également. Etant parfois dans l'incapacité d’œuvrer sur tous les fronts, il n'est pas rare de voir Pandore se murer derrière un silence buté, comme vexée (ou désespérée) de ne pas être à la hauteur des espérances placées en elle.


about games and relative.



« Il m'est bien difficile de m'imaginer mourir et ce, même si je côtoie ce fléau chaque jour. J'aimerais une mort douce – de vieillesse, si possible, et non pas emportée par la maladie – et rapide. Je n'ai en aucun cas envie de me sentir, ou de me voir, partir. M'endormir et ne jamais me réveiller résulterait du fantasme : aucune douleur, aucune prise de conscience. La réalité diffère évidemment de mes (sombres) désirs. Je n'ai heureusement plus aucune chance de me faire massacrer aux Hunger Games mais les décès qui surviennent régulièrement dans mon district ne brillent pas par leur grandeur, c'est ce qui m'effraie d'ailleurs. Je ne me fais aucune illusion à ce propos : ma mort, si je dois y penser, sera loin d'être digne. Je ne mourrai sûrement pas au combat, ni même en l'honneur de mes fragiles idéaux, mais bien terrassée par une épidémie quelconque. »
« La réponse dépend du contexte. Je ne sais pas si je serais capable de mourir pour sauver la vie d'une tierce personne qui n'a jamais eu cure de ma propre existence, par exemple. Mon père mérite toute ma considération, mon respect et mon amour mais – en réalité – je ne me sens pas réellement apte à lui offrir mon dernier souffle. J'ai bien conscience de mon manque de courage... Peut-être qu'au cœur de l'action, je serais brave et digne, allant jusqu'à me sacrifier pour éviter le massacre d'un proche. Qui vivre verra (enfin...). Tout ce qu'il faut savoir, c'est que je ne suis pas capable de mourir pour défendre mes idéaux qui, entre nous, sont très fragiles. »
« La profession que j'exerce me pousse forcément à connaître les plantes et leurs bienfaits. Cela est utile pour les gens dont je m'occupe : évidemment, je ne possède pas la science infuse, même en étant apothicaire. Par exemple quelques uns de mes médicaments n'ont aucun effet sur les maux dont souffrent certaines personnes. Parallèlement, j'ai quelques notions de médecine mais je serais bien incapable de diagnostiquer autre chose qu'un gros rhume ou une bonne grippe. Je sais cependant m'occuper correctement de blessures apparentes sans pour autant en faire une spécialité. Ces connaissances m'auraient sûrement aidée lors des jeux – si j'avais été brûlée ou profondément entaillée. Ceci étant dit, à présent, il n'est plus question de me soucier des Hunger Games mais d'autrui. »
« Le sort m'a été (plus ou moins) favorable, on ne peut pas le nier. Les membres de mon entourage proche, entendez par-là ma famille, ont eu la chance de ne jamais être tirés au sort lors des moissons. Je connaissais de vue certains tributs, évidemment, mais pas tous – d'une manière ou d'une autre, leur adresser ou non la parole n'atténuait en rien le souffle de fatalité qui traversait la foule d'adolescents lorsque les heureux élus étaient nommés. Dans le onzième district, les gens n'ont pas une réputation d'être de farouches carrières alors, la plupart d'entre eux ne retrouvaient jamais leur famille. »
« Ni l'un, ni l'autre. J'admire silencieusement ceux qui œuvrent pour la rébellion mais je n'en fais tout simplement pas partie. Par ailleurs, je ne suis pas sûre qu'un soulèvement brutal contre l'autorité du Capitole arrangera les affaires des districts – bien au contraire. A ce propos, je suis plus que mitigée : on pourrait alors penser que je suis indifférente alors que ce n'est pas le cas. Je ne sais pas réellement sur quel pied danser. On va juste dire que chaque point de vue se défend. Pourquoi prendre partie ? Alors que la neutralité, pure et simple, est encore la meilleure attitude à adopter. »




JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende que de la réalité. J'EXERCE LE MÉTIER D'apothicaire ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ce que je fais. JE SUIS DANS LE 11ÈME DISTRICT. AYANT vingt-huit ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende néanmoins la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.


reality is here.

Bonjour, bonjour. burgess △ hiding under the bed. (ended) 1147778360 Alors, je m'appelle Ophélia (celui qui se trompe et qui m'appelle Ophélie, je le mords) aussi surnommée Ophée, âgée de dix-neuf ans, ancienne étudiante en lettres modernes, fraîchement inscrite en sociologie - anthropologie - ethnologie (et ouais, tout en un burgess △ hiding under the bed. (ended) 4153354820). J'ai connu le forum par le biais de Bazzart et, après moult réflexions, je me suis finalement inscrite. J'ai lu le premier tome des Hunger Games et je dois avouer que le fil conducteur de ce bouquin est franchement palpitant. burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454 burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454 chou Bref, j'espère que mon personnage vous plaira et qu'on pourra tous se faire des mégas orgies câlins post-validation. Au plaisir, jeunes zizis volants. burgess △ hiding under the bed. (ended) 1147778360

FEATURING clémence poésy © COPYRIGHT unknown @ LJ, tumblr.




Dernière édition par Pandore Burgess le Mar 11 Sep - 15:44, édité 22 fois
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 12:56


burgess △ hiding under the bed. (ended) HG11 burgess △ hiding under the bed. (ended) Th_40-1 burgess △ hiding under the bed. (ended) HG5
mad world.

hide my head I want to drown my sorrow.



Le soleil venait d'atteindre son zénith.

Prudence. Ce mot traversa son esprit en un éclair furtif de lucidité qui, insidieusement, lui soufflait de s'enfuir. Deux jeunes hommes, qu'elle ne connaissait pas, se tenaient près du corps étendu de son ami Gaspard. Suivant machinalement cette candeur enfantine qui lui était propre et qui, étrangement, allait la suivre tout au long de sa vie, elle s'élança en direction du trio. Ses pieds frappaient le sol à cadence régulière, la poussière se soulevant à chacun de ses pas précipités. Ces bruits mats alertèrent les deux inconnus qui pivotèrent instantanément en direction de Pandore. Cette dernière, ignorant superbement ces garçons qui ne lui adressèrent même pas un signe de salut, se posta à côté de son ami. Le voir ainsi immobile, face contre terre, ne la fit pas sourciller. Il jouait, c'était évident. Que pouvait-elle imaginer d'autre ? La mort, la souffrance et la douleur physique étaient des concepts qu'elle ne parvenait pas encore à envisager.

« Putain de fouineuse. » Marmonna le plus âgé des deux, l'air mauvais, en esquissant un pas menaçant en direction de la fillette.

Celle-ci ne frémit qu'à peine, arborant toujours une moue tendre comme s'il ne s'agissait que d'un jeu. Elle se pencha, posa un genou à terre et entremêla ses fines phalanges aux mèches rousses de son ami. Son immobilité était surprenante. Du haut de ses sept ans, Pandore pensait qu'il ne cherchait qu'à s'amuser. Un petit sourire étira alors ses lèvres fines et rosées. Enfermée dans sa bulle, elle n'entendit pas le soupir rauque qu'un garçon poussa. Elle ne revint à la réalité que lorsque deux mains, rugueuses et fermes, agrippèrent ses épaules. Les yeux écarquillés, Pandore poussa un glapissement et tenta de se débattre, souhaitant se défaire de cette étreinte forcée. Violemment la paume droite de son assaillant s'abattit sur une de ses joues fraîches, la faisant hoqueter bruyamment sous le choc de ce coup.

Ses yeux se voilèrent de larmes et son menton se fit tremblant. Personne ne l'avait jamais frappée. La douleur, qui avait d'abord primé, n'était plus aussi intense. Ne subsistait plus qu'une chaleur désagréable là où leurs peaux s'étaient entrechoquées.

« Tu la fermes. » L'agresseur se tourna vers celui qui semblait le diriger et arqua un sourcil interrogateur. « Hector, on fait quoi d'elle ? »

L'interpellé haussa les épaules et se pinça l'arête du nez en un geste de profonde réflexion. Lorsqu'il prit enfin la parole, sa voix rauque et suave parvint à calmer les sanglots de Pandore. Il expliqua à son compagnon que ce n'était qu'une foutue gamine, sûrement encore incapable de tenir des propos cohérents. Ses propos ne titillèrent pas la curiosité de la petite fille qui, à bien des égards, ne comprenait pas encore ce qu'il se passait. Enfin Hector reporta son attention vers l'objet de cette discussion et, lentement, glissa son index sur sa pommette meurtrie, suivant le contour de ses rougeurs. Le fantôme d'un sourire carnassier illumina le visage, déjà beau malgré ses attraits cruels, du jeune homme. Il saisit le menton de Pandore entre son pouce et son majeur, la forçant à le regarder. Les secondes s'égrenaient lentement. Inquiète, sans savoir pourquoi, la fillette tentait de ne pas baisser les yeux. Son père n'aurait pas approuvé une quelconque faiblesse de sa part.

« Tu connais Gaspard, ma mignonne ? » Souffla-t-il en faisant signe à son acolyte de s'éloigner. Ce dernier hocha imperceptiblement la tête et, lâchant les épaules de Pandore, leur tourna le dos. La fillette haussa les épaules avant d'approuver.
« C'est mon ami. » Souligna-t-elle avec douceur.
« Ton ami m'a volé. Alors j'ai été dans l'obligation de le punir. Tu comprends c'que je te dis ? » D'un coup sec, sans lui laisser le temps de répondre, il poussa son interlocutrice sur le sol. Comme une poupée de chiffon, elle heurta lourdement la terre rocailleuse du champs dans lequel ils s'étaient établis.
« J'ai peur. » Geignit-elle. Le beau visage de son vis-à-vis s'apaisa.
« Dors. Je te protège. » Elle lui fit confiance et se détendit, allant même jusqu'à somnoler.

Les rayons du soleil frôlaient la peau découverte de ses avants-bras. Étendue sur le sol, son dos flattant la terre et les cailloux, Pandore peinait à reprendre conscience. Ses paupière s'entrouvrirent et mollement, elle tenta de se relever. Se redressant à l'aide de ses mains afin de prendre une position assise, ainsi qu'un minimum de contenance, elle posa un regard hagard sur Gaspard. Le corps désarticulé, il semblait étreint par les puissants bras de Morphée. Hébétée, Pandore se remit debout. Ses jambes faillirent se dérober sous elle mais la fillette tint bon. Son chemin jusqu'à son père fut houleux, infiniment tumultueux à cause de l'atmosphère chimérique qui régnait encore dans son esprit. Son père travaillait. Elle savait où le trouver. Sa génitrice n'était plus parmi eux depuis bien longtemps. Si sa mère avait été encore présente à ses côtés, peut-être se serait-elle dirigée vers elle en premier lieu. En repérant son père, dont la silhouette athlétique se dessinait au loin, elle s'était jetée contre sa jambe, enroulant sa cuisse de ses bras. Gaspard dort au soleil, papa, va le réveiller. Le soir-même, on annonça le décès du garçonnet. On demanda à Pandore ce qu'elle avait vu. Rien, répondit-elle, rien du tout. Il dort au soleil.

La culpabilité. Un bagage que traîne Pandore depuis son plus jeune âge. En grandissant, une fois la brutalité de cette mort atténuée, elle se rendit compte de plusieurs de ses erreurs. Peut-être que Gaspard n'était pas encore mort lorsqu'elle était en pleine conversation avec ses deux agresseurs, peut-être attendait-il de l'aide de sa part, un secours salvateur qui les aurait liés à jamais. Elle ne lui avait rien apporté et, de ce fait, lui avait tout volé. Les regrets sont stériles, dit-on, mais la réalité l'est encore plus. Jamais elle n'entendit parler des hommes qui avaient subtilisé la vie de son ami. Ils profitaient sûrement d'une existence paisible, entourés de femmes. Au fond, Pandore n'en avait cure ; elle était rongée par la culpabilité, certes, non pas par la vengeance. De plus, ils lui avaient laissée la vie sauve. Pourquoi ? La jeune femme se pose parfois la question lorsque, touchée par une profonde mélancolie, elle se remémore ce jour-là. Point par point. Une scène qui se répète encore et encore jusqu'à n'en plus pouvoir. Une exécution où Pandore est à la fois le condamné et le bourreau.




burgess △ hiding under the bed. (ended) 7 burgess △ hiding under the bed. (ended) 12-6 burgess △ hiding under the bed. (ended) Blue
angel dust.

the only angel that you trust.



Tu ressembles à ta mère.

Les doigts fourrés dans la terre, Pandore imitait des dizaines d'adolescents qui s'étendaient devant elle à perte de vue. Ils travaillaient sans plus se soucier d'autrui. Ils faisaient cela pour rester en vie et mener une existence, certes, précaire mais éloignée de toute animosité. Depuis une dizaine d'année déjà, Pandore fréquentait les champs et la dure labeur engendrée par l'effort physique lui était devenue familière. Comme beaucoup d'autres, elle exerçait son art et, une fois la moisson arrivée, craignait pour sa vie. Les Hunger Games provoquaient chez elle une sorte de répulsion. Les tributs n'étaient rien d'autre que de la chair à canon. Une chair tendre, innocente, pure. Elle les admirait, d'une part, tout comme elle les craignait. Ils perdaient une partie de leur humanité dans ces jeux – une chose essentielle que même le Capitole ne pouvait dissimuler derrière de beaux sourires. Ils devenaient creux, insensibles. Des automates, des pantins à la merci de n'importe qui. Jamais son nom ne fut tiré, jamais elle ne se dirigea vers une fatalité déplaisante. Le soulagement l'emportait d'ailleurs toujours sur la tristesse de voir deux de ses camarades emportés par un destin tragique et brutal. Un long soupir passa ses lèvres alors qu'elle s'essuyait le front d'un revers de main. Une ombre passa près d'elle et s'immobilisa, lui créant alors un rempart contre la chaleur insupportable qu'émanait le soleil. Sur le moment, Pandore n'en eut cure.

« T'es la fille de la tarée, non ? » La mâchoire crispée, Pandore releva la tête. Elle arqua un sourcil interrogateur lorsqu'elle croisa le regard brillant d'avidité d'une jeune fille, de dix-huit environ, à peine plus âgée qu'elle. « Celle qui s'est pendue, j'crois. Je me trompe ? Non... non, c'est bien ça. C'est toi, j'en suis sûre. »

Modèle habituel de flegme, Pandore ne sut tout d'abord pas comment réagir, réfléchissant à la meilleure manière de faire taire son interlocutrice. Étrangement, elle sentit son cœur se compresser dans sa cage thoracique. Sa gorge se serra, sa respiration devint sifflante. Les bras engourdis, elle se sentait partir et devenir spectatrice, et non actrice, de ses propres actes. A l'image d'un automate, elle se releva, les genoux légèrement fléchis. Ses doigts étaient encore recouverts de terre. Ses poings se contractèrent et, muée par un élan de haine, elle se jeta sur son aînée. Le choc fut brutal et la rencontre entre leurs deux corps et le sol leur arrachèrent réciproquement un râle de douleur. Ses jambes de part et d'autre de la taille de sa victime, Pandore sentit qu'elle avait une certaine emprise sur elle. Brandissant son poing, il ne lui fallut pas plus d'une brève seconde avant d'atteindre de plein fouet le visage ravissant de sa vis-à-vis. Elle tira de ce geste une jouissance indescriptible. Elle avait parlé de sa mère. Il ne fallait jamais parler de sa mère. Les braillements apeurés de la fautive attirèrent quelques personnes à sa rescousse. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, plusieurs mains agrippèrent les bras, la taille, les hanches de Pandore.

Une vague de murmures affolés parcourut en son sein la foule de badauds. Pandore, si calme, si douce, venait d'attaquer une fille. Les chuchotements devinrent alors rumeur devant l'incompréhension générale. Enfin lorsque les lèvres de Pandore s'entrouvrirent, le silence devint Roi. Si elle avait tourné la tête à gauche, elle aurait pu croiser le regard consterné de son géniteur.

« Ma mère n'était pas une tarée, pouffiasse. » Siffla-t-elle d'une voix teintée de mépris.

Sur ce, elle commença à se débattre. Ses jambes tentaient d'atteindre leur cible mais son tronc était fermement enserré par les quatre paires de bras qui s'en étaient précédemment emparés. Elle rejeta son crâne en arrière et hurla jusqu'à ce que sa gorge lui fasse mal, jusqu'à ce qu'elle se calme et s'effondre, le corps secoué de spasmes.

Personne ne savait réellement si la mère de Pandore, Rose, était folle ou non. Ses proches pensaient qu'elle était saine d'esprit, les étrangers la trouvaient étrange – lorsqu'elle se pendit, sa fille était à peine âgée de trois ans. Elle n'a jamais souffert de l'absence de sa génitrice mais les mots glissés à son propos altéraient souvent l'humeur de Pandore. Était-elle réellement une tarée comme ils se plaisaient tous à l'appeler ? La jeune femme s'était battue pour une cause dont elle ne savait absolument rien. L'absurdité de tout cela pouvait prêter à sourire, elle en était vaguement consciente.

Lorsque Pandore se réveilla, elle était recouverte d'un drap et allongée sur son lit. Un peu groggy, comme sortant d'un mauvais rêve, elle se redressa à l'aide de ses avants-bras. Elle savoura l'atmosphère réconfortante de la chambre qu'elle partageait avec son père. Ce dernier était d'ailleurs installé à son chevet, le regard fixe et les pommettes rougies par le soleil. En la voyant frémir, il laissa ses doigts courir sur la joue de sa fille et esquissa un sourire clairement forcé. Pandore ne prit pas même la peine de lui en retourner un, jugeant cette action bien futile dans un moment tel que celui-ci. L'inquiétude transperçait les traits durs de son géniteur, le faisant alors ressembler à un homme d'une soixantaine d'années alors qu'il n'en avait que quarante. Les paupières lourdes, Pandore roula sur le flanc gauche, lui tournant le dos. Elle n'avait pas envie de parler ou même de le regarder. Lui. Lui qui était si fort, si courageux. Il n'était plus que l'ombre de lui-même.

« Tu ressembles à ta mère. » Furent les seuls mots qui passèrent les lèvres gercées de Broderick Burgess. « Tu lui ressembles tellement. »

Il quitta la chambre, refermant doucement la porte derrière lui. Un fantôme. Un souffle. Un courant d'air. Il n'était plus rien. Quatre ans plus tard, il partit s'installer chez une de ses voisines qui, parallèlement, était également son amante.

Le visage angélique de Pandore était dénué de la moindre expression. D'un geste à la limite du théâtral, elle saisit un bord de son drap et se découvrit. La fraîcheur de la pièce était poignante à l'instar de la chaleur extérieure. Lentement elle posa ses pieds sur le plancher glacé, déplia son corps gaîné de tissu blanc, et se dirigea vers le large miroir qui occupait une partie du mur opposé. Le reflet de Pandore était fissuré par endroits, brouillé par la poussière. Passant ses deux paumes sur la surface rigide afin d'en essuyer la saleté, un long frémissement parcourut son échine lorsqu'elle croisa son propre regard azuré. Lui ressemblait-elle vraiment ?




burgess △ hiding under the bed. (ended) Firstscene burgess △ hiding under the bed. (ended) Clem2 burgess △ hiding under the bed. (ended) Original

lost highway.

it's only cryings that come up in the air.



Jamais elle n'avait été aussi belle qu'à cet instant. La pièce était baignée d'une douce lumière, ses boucles brunes encadraient son visage ingénu. La pâleur fantomatique de sa peau, ses grands yeux sombres qui semblaient projeter des ombres sur le haut de ses pommettes, ses lèvres finement rosées. Doucement, discrètement, Pandore tira une chaise en bois près du lit de la suppliciée, s'installant maladroitement dessus. Tendant le bras, elle posa une main tremblante sur le front brûlant de la fillette. Cette dernière frémit et un petit gémissement, à moitié ensommeillé, passa ses lèvres. Tendrement le pouce de Pandore dessina quelques arabesques sur la peau de son visage, essayant de calmer les tourments de sa patiente. Un petit toussotement fit sursauter l'apothicaire et, agissant comme si elle s'était brûlée, cette dernière rompit le contact entre sa main et la figure de la petite. Si elle quitta du regard la moue angélique et endormie qui l'avait fascinée jusqu'à présent, ce n'était que pour découvrir un visage rougi par les larmes et tiraillé par la douleur. Sans se laisser le temps de réfléchir, Pandore se leva, posa une de ses paumes contre le bas du dos de l'homme et l'intima silencieusement à sortir hors de cette chambre aux attraits presque mortuaires.

Une fois que la porte fut fermée, un sanglot déchira le silence paisible de la maisonnée. Sous le regard éberlué (à mi-chemin entre l'ébahissement et l'appréhension) de Pandore, Dwight Appleby s'adossa contre le mur et se laissa glisser jusqu'au sol. Son corps était pris de soubresauts. Au fur et à mesure des secondes écoulées, ses pleurs prenaient de plus en plus d'ampleur. Vision fascinante et écœurante. Partagée entre la compréhension et un certain agacement, la jeune femme saisit les épaules de son interlocuteur. Ses doigts s'enfoncèrent dans sa peau pour y laisser, à coup sûr, des marques rougeâtres.

« Debout. Pour votre fille, merde. Debout ! » S'exclama rudement Pandore en saisissant le col de la veste de Dwight, tirant dessus jusqu'à ce qu'il lui obéisse. Lorsqu'il fut - plus ou moins - debout, Pandore le poussa contre le mur, un bras plaqué contre sa gorge. « Si elle est dans cet état, c'est de votre faute. Ne blâmez personne d'autre. »
« Je... non, je ne pensais pas qu'ils... ce n'est qu'une enfant, je ne pensais pas que... » Balbutia l'homme, le regard rivé vers le plafond.
« Que quoi ? Qu'elle ne subirait pas la même chose que les autres si on la voyait en train de voler ? Qu'elle s'en sortirait indemne ? Bienvenue dans la réalité du onzième district, Dwight. » Maugréa Pandore en relâchant son étreinte, reculant jusqu'à atteindre le mur opposé. « Je suis apothicaire, pas magicienne. Les marques qui barrent son dos ne s'en iront jamais. » Un souffle. Une confession. « Je suis désolée. »

De plates excuses et l'histoire était terminée. Désolée de ne pas pouvoir aller au-delà de ses compétences. On disait de Pandore qu'elle était brave. Fragile mais brave. Non, elle n'était pas brave. Elle avait peur d'affronter la mort, la douleur. Cette souffrance physique et morale contre laquelle elle ne pouvait pas continuellement lutter. Elle offrait des remèdes qui, malgré ses soins, n'avaient parfois pas le moindre effet. Elle assistait alors, impuissante, à une triste agonie. Pandore entretenait une relation particulière avec la mort : elle la craignait et, pourtant, la côtoyait quotidiennement. Tu ne peux pas sauver tout le monde, lui soufflait parfois son géniteur. Pourquoi, alors, se battait-elle farouchement contre la loi universelle qui achevait chaque existence ? Pourquoi ? Si elle savait déjà que ses projets étaient voués à un cuisant échec... A bien des égards, aider autrui n'était pas nécessairement synonyme de grandeur d'âme. Pandore avait vaguement conscience qu'elle cherchait à se racheter vis-à-vis le décès de Gaspard qui, elle le pensait, aurait pu être évité.

En un geste de salut, elle hocha la tête et esquissa un pitoyable sourire avant de tourner les talons. Pandore ne voulait pas quitter cette fillette – elle désirait l'emmener loin de ce père inconscient. Il allait encore l'emmener au marché, lui désigner des fruits et des légumes à voler. Une nouvelle fois, elle serait prise sur le fait. Cette certitude fit frémir Pandore alors qu'elle passait l'encadrement de la porte d'entrée. Elle souhaitait plus que tout se retourner, gravir les quelques mètres qui la séparaient de cette pauvre gamine – la sauver.

L'idée de jouer au héros lui traversa l'esprit, l'espace d'un court instant, mais elle se ravisa presque instantanément. Il lui aurait été si facile pourtant de se comporter de la sorte. Courir, courir, frapper si besoin est, passer son bras droit sous la nuque de la petite et son bras gauche sous ses genoux, courir. S'enfuir. Une idée alléchante bien qu'étrangement suicidaire. Pandore n'avait pas la prétention de vivre mieux que ses concitoyens – elle n'avait pas non plus cette lucidité propre à son entourage. S'occuper d'une enfant qui n'était pas la sienne ? Oh, oui, elle pouvait le faire. Elle en avait la certitude. Encore fallait-il ne pas se faire arrêter en cours de route. Ravalant ses bonnes paroles et ses lumineuses envies, elle traça son chemin à travers le onzième district.


Dernière édition par Pandore Burgess le Dim 9 Sep - 20:51, édité 44 fois
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Gemma K. Mubstin
DISTRICT 6
Gemma K. Mubstin
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△ à Panem depuis le : 16/04/2012
△ humeur : Floue.
△ âge du personnage : Vingt-et-un
△ occupation : Danseuse.


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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 13:08

Bienvenue sur MJ burgess △ hiding under the bed. (ended) 3920004554 burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454
Clémence burgess △ hiding under the bed. (ended) 3686848491
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 13:20

Merci, merci. I love you I love you burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454 burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454
Mais que vois-je ? Serait-ce l'orgasmique Winstead ? burgess △ hiding under the bed. (ended) 1147778360
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Gemma K. Mubstin
DISTRICT 6
Gemma K. Mubstin
△ correspondances : 4141
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 13:34

Winstead ? Non je crois pas burgess △ hiding under the bed. (ended) 3421360609 Arrow
Et pourquoi attendre la post-validation pour les méga câlins ? burgess △ hiding under the bed. (ended) 4083136502
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 14:50

Elle lui ressemble vachement, humpft. burgess △ hiding under the bed. (ended) 1559427923
Ma foi, ma foi. Est-ce une invitation que tu me fais là ? (dis oui, dis oui) burgess △ hiding under the bed. (ended) 4153354820 burgess △ hiding under the bed. (ended) 1147778360
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 15:05

Je veux bien rejoindre l'invitation What a Face Arrow
Bienvenuuue, et Clémence est un super choix chou I love you
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 16:46

Alors toi. Ton prénom va traumatiser Asta, déjà. Arrow

Ensuite, ton pseudo est juste crac crac Et ton choix d'avatar est juste... crac crac crac crac crac crac

ALORS BIENVENUE SUR MJ. J'espère que tu vas bien t'éclater parmi nous burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454 Et en plus, please. T'ES DE MON DISTRICT QUOI. JE T'AIME DÉJÀ, ÉPOUSE-MOI. chou burgess △ hiding under the bed. (ended) 3686848491 burgess △ hiding under the bed. (ended) 4209083858

Bon courage pour ta fiiiiiiche fake angel
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 16:47

CLEMENCEEEEEEEEEEEEEEEE burgess △ hiding under the bed. (ended) 1366640713
Bienvenue sur MJ et bon courage pour ta fiche ^^
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Miléna E. Andréis-Wheeler
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Miléna E. Andréis-Wheeler
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 17:04

Clémence chou
Bienvenue parmi nous, bon courage pour ta fiche burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 17:29

LUDMILLA - Mais oui, rejoins-nous donc. Plus on est de fous, plus on... voilà, voilà. burgess △ hiding under the bed. (ended) 4153354820 burgess △ hiding under the bed. (ended) 1147778360
Quoiqu'il en soit, merci beaucoup à toi et je te renvoie le compliment : Imogen est très... delicious. chou

ASTAROTH - Hoho. Avec un message de bienvenue comme le tien, je n'ai envie de dire qu'une seule chose : FUCKMESOHARDPLEASE. burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454
Bref, comme tu m'as intriguée avec le prénom Pandore qui allait traumatiser ton petit Asta, je suis allée lire ta fiche. Et je comprends mieux le pourquoi du comment, l'histoire de Astaroth est trop triiiiste. (mais c'est un homme, ça, un vrai) burgess △ hiding under the bed. (ended) 2124793060
Et oui, on fait partie du même district. Laisse-moi être ta miss Grain de Blé et toi, sois mon Géant Vert. burgess △ hiding under the bed. (ended) 4205929361 burgess △ hiding under the bed. (ended) 1366640713 (on aura des bébés concombres ensemble.) Quoi qu'il en soit, merci beaucoup, beau vengeur masqué. (et ton avatar me fait penser que je n'ai toujours pas regardé Batman burgess △ hiding under the bed. (ended) 4209083858)

AMARYLLIS - GOSH. L'adorable bouille de Elle Fanning. Je craque. burgess △ hiding under the bed. (ended) 1366640713
Merci beaucoup. burgess △ hiding under the bed. (ended) 1147778360

MILÉNA - MAGGIE Q burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454 burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454 J'ai une envie folle de regarder Nikita maintenant !
Merci à toi I love you
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 17:34

JE VEUX DES BÉBÉS CONCOMBRES AVEC TOI burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454 J'osais pas te le demander de peur que tu me trouves trop entreprenant, hin hin burgess △ hiding under the bed. (ended) 2166578461

BATMAN C'EST LE BIEEEEEEN. sorry, tu parles à une fan en chef de The Dark Knight Rises là Arrow

J'te réserve un lien, joli demoiselle. En plus tu as lu ma fiche, et j'ai prévu de lire la tienne burgess △ hiding under the bed. (ended) 1147778360 Donc on doiiiiiit se trouver quelque chose burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454 Parce que voilà, maintenant tu comprends mieux en plus burgess △ hiding under the bed. (ended) 2124793060

BREF. Dépêche-toi de faire ta fiche, que je vienne te harceler pour un lien qui promettra plein de bébés concombres burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454 burgess △ hiding under the bed. (ended) 2166578461
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 18:15

Il nous faudra aussi des bébés radis pour équilibrer le tout. burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454 burgess △ hiding under the bed. (ended) 1366640713 Mais soiiiis entreprenant, il le faut bien pour alimenter la flamme de notre amour naissant. *pose un genou à terre et chante la sérénade* Toi, toi, mon toiiiit, toi, toi, mon tout, mon Roiii. burgess △ hiding under the bed. (ended) 1147778360
Hu, je te fais confiance dans ce cas (et si je suis déçue, attention à tes fesses) : il faudra que je le regarde rapidement ! burgess △ hiding under the bed. (ended) 4209083858
On aura un super lien, avec des futurs bébés concombres ainsi que des bisounours, des petits coeurs, des licornes, des elfes bleus lors de notre grand mariage. (c'te classe burgess △ hiding under the bed. (ended) 2166578461 )
Je me dépêche de faire ma fiche rien que pour toi, c'est pas beau, ça ? burgess △ hiding under the bed. (ended) 1366640713 J'ai bien hâte de te voir me harceler pour un lien, tiens (sauf si je te harcèle en premier) et quoi qu'il en soit, let me love you. burgess △ hiding under the bed. (ended) 4209083858
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 18:17

WILKOMMEN burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454 burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454
Trooooop bon choix d'avatar burgess △ hiding under the bed. (ended) 4205929361 Bon courage pour la suite I love you
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitimeVen 7 Sep - 18:19

HANOUAISCOMMENTJESUISTROPHEUREUSE burgess △ hiding under the bed. (ended) 846282082

Si tu triches et que tu postes dans mes liens avant que je poste dans les tiens, forcémebt que tu vas me harceler en premier, vilaine :nope: Je surveille ça avec attention, en tout cas burgess △ hiding under the bed. (ended) 2166578461
Et des concombres, des radis, plein de licornes, et des nounours tout pelucheux, des lutins, des mini Dark Vadors, et tout ce que tu veux burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454 chou

Bon j'arrête de flooder, je veux pas me faire taper sur les fesses doigts fake angel
BON COURAGE POUR TA FICHEUUUUUUH burgess △ hiding under the bed. (ended) 2124793060
*sort en sautillant pour aller acheter une alliance et des couches pour concombres burgess △ hiding under the bed. (ended) 173490454 Arrow*
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MessageSujet: Re: burgess △ hiding under the bed. (ended)   burgess △ hiding under the bed. (ended) Icon_minitime

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