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 C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper]

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C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper] Vide
MessageSujet: C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper]   C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper] Icon_minitimeSam 26 Mai - 19:47


C'est de la confiance que naît la trahison.

• • •

Four years ago. Sydney était entrain de se maquiller devant sa coiffeuse. Elle avait presque terminé. D’un trait de mascara, elle étira ses longs cils blonds en les parsemant de noir. Parfait. Plutôt fière du résultat, elle passa une main dans ses longs cheveux bouclés qui tombaient jusque dans son dos. Ses cheveux, c’était sa fierté ; ce qui faisait qu’on la reconnaissait entre mille. Elle sourit. Elle adorait les toucher tant ils étaient aussi doux que de la soie. Elle se regarda une dernière fois dans le miroir avant de sortir. Elle se trouvait belle. Comme d’habitude. En sous-vêtements, la blondinette poussa la porte de sa chambre et héla sa créatrice d’un ton brusque. Elle n’avait aucune envie d’être gentille. Après tout, cette fille n’était là que pour faire connaître ses créations en les faisant porter par une des mannequines les plus en vues du Capitole. Aucune raison d’être gentille. C’était plutôt elle qui devait l’être. Sydney regarda cette pauvre fille de haut en bas histoire de la mettre encore plus mal à l’aise. Elle avait l’air stressée. Avec les doigts tremblants, elle proposa plusieurs robes à Sydney. Celle-ci prit son temps pour les inspecter une par une. Généralement, elle avait un avis assez tranché question mode : soit elle aimait, soit elle n’aimait pas. Elle était une femme très difficile et capricieuse, il était très dur de la contenter. Sur chaque vêtement, elle trouvait toujours un détail qui n’allait pas. En l’occurrence, elle fit ses commentaires tout haut ne prenant pas la peine de mettre de gants pour parler. « Oh mon dieu, ces robes sont vraiment des catastrophes. Tu n’aurais rien de mieux à me proposer ? Regarde celle là par exemple. Pourquoi est-ce que tu l’as faite aussi longue, tu devrais la raccourcir un peu » Elle lui lança la robe au visage afin qu’elle fasse les modifications demandées. La demoiselle n’eut pas le choix et sortit à la hâte histoire d’enlever quelques centimètres à la robe. Pendant ce temps, Sydney inspecta les autres histoire de voir s’il n’y avait rien à récupérer dans le tas. Finalement, elle en trouva une qui n’était pas si mal. Tout lui plaisait, tout sauf cette horrible couleur kaki. Elle attendit que la couturière sorte de son atelier au bout d’une heure. Celle-ci avait le sourire aux lèvres, sans doute fière d’avoir effectué les modifications. « Laisse tomber, elle ne me plait plus. Fais moi celle-ci, mais en orange » Aucun « merci », aucun « s’il te plait ». Ce n’était pas dans les habitudes de l’égérie capricieuse qui avait toujours tout eu dans sa vie d’un simple claquement de doigt. La couturière était dépitée mais elle n’en montra rien. Elle posa la robe fraîchement recousue sur une chaise et partit avec de nouvelles instructions. Sydney n’avait de considération pour personne, croyant simplement que le monde était à ses pieds et trouvant cela parfaitement normal.

Quelques heures plus tard, c’est dans une robe verte à paillettes que la jeune femme pénétra dans la salle des fêtes. Celle-ci était correctement remplie. Un buffet était présent ainsi que quelques banderoles qui indiquaient les prénoms des gagnants qui seraient présents à ce souper. Elle commenta celui de Pepper d’un sourire aux lèvres. Elle ne savait pas pourquoi mais l’adolescente qu’elle était à l’époque avait complètement flashé sur cette jeune femme. Si elle n’avait pas eu la malchance de naître dans ces fichus districts, elle aurait fait une égérie d’enfer. Bien loin de juger ses capacités physiques, Sydney avait directement repéré sa beauté. Elle lui avait d’ailleurs envoyé quelques cadeaux avec l’aide de ses parents. Quelques uns lui furent utiles tandis que d’autres n’avaient servi qu’à faire connaître sa marque de parfum fraîchement lancée. Certes, Sydney aimait bien la petite Pepper mais elle n’en oubliait pas le business pour autant. Finalement, lorsqu’elle avait été déclarée vainqueur, Sydney avait désiré faire sa connaissance. Encore une fois, elle lui avait donné quelques parfums et quelques vêtements afin de faire connaître sa marque. Elle lui avait fait promettre de les porter le plus souvent possible. Malgré son sale caractère, le courant était plutôt bien passé entre les deux femmes. Elle considérait presque Pepper comme une amie. Presque étant donné qu’elle la voyait très peu. Toutefois, aujourd’hui, elle était bien décidée à l’accaparer afin qu’elle lui dise ce que les gens des districts avaient pensé de ses parfums (Sydney ne réalisait pas que ces gens n’avaient pas assez d’argent pour en acheter et il ne valait mieux pas briser ses illusions). Elle voulait également savoir ce qu’elle avait fait depuis sa victoire. Bref, une conversation entre filles quoi. Dès qu’elle la vit entrer dans la salle, elle lui adressa un grand signe de la main. Elle n’avait pas changé. Elle s’avança vers elle et lui fit la bise. « Comment tu vas ? Il faut absolument que tu me racontes tout ce qui s’est passé depuis ta victoire. Ces derniers temps, il n’y a plus aucune nouvelle de toi au Capitole. Mais, heureusement, moi je n’ai pas oublié ma porteuse de parfum préférée » Elle lui asséna une tape dans le dos amicale. Même si elle pensait encore et toujours à ses parfums, son amitié pour Pepper était bel et bien réelle. Elle lui adressa un grand sourire. « Prends tout ce que tu veux, après, on ira s’asseoir » La suivant pied à talon pour être sûre de ne pas se la faire piquer par un autre « fan », Sydney regarda Pepper mettre des aliments dans son assiette. Elle, effectuait un régime et, donc, ne mangeait presque rien histoire de ne pas perdre son job. « Alors, raconte moi ce que les gens des districts pensent de mes parfums. Ils ont aimé ? Ils veulent en acheter ? Je peux faire un prix pour tes amis, j’espère que tu le sais » Elle était complètement perdue dans ses illusions et ne réalisait pas les conditions de vie dans les districts.
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Pepper-Swann Heavensbee
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△ à Panem depuis le : 03/10/2011
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MessageSujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper]   C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper] Icon_minitimeLun 28 Mai - 0:36

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il y a des avantages à être un gagnant. Bien évidemment, j'avais tendance à me focaliser sur les désavantages, ceux qui me rendaient la vie impossible. Les cauchemars, les hallucinations, les changements de caractère... Tous ses éléments qui m'avaient changée au fil des années. Je ne pensais qu'à eux, et j'ignorais les avantages. À vrai dire, pendant bien longtemps, j'avais ignoré les avantages d'être sortie vivante des Jeux. Mais cela, c'était avant. Avant que je m'engage dans la Rébellion. Avant que je découvre les nombreux avantages d'être un visage aimé et adulé au Capitole. C'était de la curiosité malsaine. Si on s'intéressait à moi, c'était uniquement dû à mon passage dans les Jeux, et aux meurtres que j'ai commis là-bas. Je ne comprenais pas comment on pouvait être omnibulé par une meurtrière. S'il y a bien quelqu'un qui avait des problèmes mentaux, ce n'était pas moi, mais bel et bien le Capitole. Quoi qu'il en soit, cette attention malsaine à mon égard me rendait une fière chandelle. J'avais ainsi pu infiltrer mes ennemis à la source. Et personne ne me soupçonnait. Cependant, je manquais d'expérience. Je n'oeuvrais pour le district treize que depuis quelques mois. Là-bas, on m'avait entraînée, formée, éduquée. J'étais parvenue prouver mes capacités, mais je n'étais pas encore en mesure de prouver mon aisance sur le terrain. J'avais rapporté quelques informations banales du Capitole aux oreilles des soldats du treize et j'avais liés des amitiés, mais ce n'était rien de bien important. Rien qui n'était en mesure de m'aider à m'affirmer comme une soldate et non plus comme une gagnante. Mais ce soir, tout pouvait changer.

J'étais nerveuse, je ne tenais plus en place et des gouttes de sueurs perlaient sur mon front. C'était le moment où jamais. Ce soir allait être mon soir. J'aurai l'occasion de tester ma couverture, de vérifier si mon double-jeu pourrait tenir des mois, voire des années et ... de vérifier si j'étais capable d'être égoïste. Je n'étais pas uniquement stressée dû au fait que cette soirée représentait ma première mission, j'étais également nerveuse à l'idée de me servir de Sydney. Je m'étais servie de cette fille. Elle représentait tout ce que je détestais. Sydney était pourrie gâtée, égoïste, hautaine, naïve. Capitolienne. Je m'étais liée à elle uniquement pour le bien de la mission. Cette dernière consistait à son enlèvement. J'avais des remords. Cette fille avec une famille, des amis, et probablement un petit ami vu sa grande beauté. Ils allaient être détruits par sa disparition. De plus, elle et ses parents avaient été d'une grande aide concernant ma survie dans l'arène. Malgré tout, je n'avais pas le choix. Nous devions le faire. Et après tout, ce n'était pas comme si elle allait être torturée. Le but consistait à obtenir l'attention du Capitole sur la cause rebelle en enlevant l'une de leurs plus célèbres demoiselles. Oui, ce n'était pas si ne grave... pas vrai ?

Les soirées au Capitole étaient toujours éblouissantes. Je m'étais parée de ma plus belle robe, dans laquelle j'étais bien peu à l'aise, mes cheveux avaient subi un traitement agressif pour leur donner un aspect distingué et mes chaussures étaient plus brillantes que n'importe quel diamant. J'étais ... radieuse. De quoi convaincre tout le monde que j'étais encore ce gentil toutou de notre gouvernement. Je ne m'y étais pas trompée. Dès que j'apparus dans la salle, les regards se tournèrent sur moi. J'avais de quoi être le centre d'intérêt, entre mon statut de vainqueur et ma tenue. Je repérais tout de suite Sydney qui me faisait un signe de la main parmi toute cette foule. « Comment tu vas ? Il faut absolument que tu me racontes tout ce qui s'est passé depuis ta victoire. Ces derniers temps, il n'y a plus aucune nouvelle de toi au Capitole. Mais, heureusement, moi je n'ai pas oublié ma porteuse de parfum préférée » Je grimaçais après la tape sur l'épaule qu'elle m'adressait. Je n'étais pas à l'aise, partagée entre ma mission et les réels sentiments amicaux que j'éprouvais pour la demoiselle. Je lui adressais un mince sourire. « Je suis exténuée, si tu savais ! C'est épuisant de faire la tournée des districts pour leur renvoyer leur statut minable à la figure ! Il s'est passé tellement de choses, je ne sais pas par où commencer ! J'espère bien que tu ne m'as pas oubliée ! » déclarai-je en lui offrant un clin d'oeil complice. « Et toi, comment tu vas ? Comment se porte tes affaires ? » Bien que je n'adhérais pas avec ces idées ou son caractère, je devais reconnaître que Sydney, pour son jeune âge, était une femme d'affaire redoutable. « Prends tout ce que tu veux, après, on ira s'asseoir » Je me dirigeais vers le buffet, remplissant mon assiette de toutes sortes de mets tous plus raffiné et délicieux les uns que les autres. C'était là l'une des plus belles qualités du Capitole, la nourriture y était esquisse en comparaison avec celle des districts. « Alors, raconte moi ce que les gens des districts pensent de mes parfums. Ils ont aimé ? Ils veulent en acheter ? Je peux faire un prix pour tes amis, j'espère que tu le sais » Ah oui, les parfums. Femme d'affaire redoutable, mais naïve. Le district treize, celui où je passais le plus clair de mon temps, ne se préoccupait pas de ce genre de choses, ce qui était normal. Je lui adressai un grand sourire, ne voulant pas remettre son business en question. « Ils ont adoooorés ! Tu aurais dû les voir, ils se battaient presque pour me sentir ! Je suis sûre qu'ils achèteraient les flacons par centaine. Quant à mes amis, tu peux être sûre qu'ils sont déjà au courant pour le prix d'amis et qu'ils vont en profiter ! » répondis-je, taquine. Malgré notre grande différence, j'appréciais la jeune femme. Si seulement il n'y avait pas eu cette mission. Je n'avais pas le droit de douter. Pas maintenant. « Comment vont tes parents ? Je suis sûre qu'ils doivent être fiers de toi. Leur petite fille devient l'une des meilleures marques de la capitole et est riche, il y a de quoi être fiers. » Ses parents m'avaient été d'une grande aide, mais je ne devais pas me focaliser sur ça. Je devais me focaliser sur le prix qu'ils étaient capables de mettre pour récupérer Sydney après son enlèvement, même si la rançon n'était pas prévue dans le plan, cela pouvait toujours être intéressant de soutirer de l'argent au Capitole tout en leur faisant passer un message.
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MessageSujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper]   C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper] Icon_minitimeVen 8 Juin - 23:19

Contrairement à ce que Pepper avait l’air de croire, Sydney ne détestait pas les habitants des districts. Après tout, comment pouvait-elle détester les personnes qui allaient sans doute acheter ses parfums en masse ? Certes, elle se trouvait supérieure à eux mais, pas parce qu’ils venaient des districts, plutôt parce qu’elle se sentait supérieure à tout le monde. De plus, Sydney ne connaissait que très peu de choses sur ces personnes. Elle n’était absolument pas au courant de leur condition de vie étant donné qu’elle était très égoïste. A vrai dire, tout ce qu’elle savait, c’est qu’ils produisaient les ressources utiles au Capitole. Elle trouvait d’ailleurs que c’était gentil de leur part de le faire sans qu’on ne leur demande rien. En fait, Sydney pensait sincèrement que ces personnes vivaient dans les mêmes conditions qu’elle, dans la richesse et dans le luxe et que, pour s’amuser, ils participaient aux Hunger games. Après tout, dans leur culture, cela devait être une sorte d’honneur de survivre ? Quoiqu’il en soit, Sydney s’imaginait les habitants des districts comme vivant dans un autre pays, semblable au Capitole. Raison pour laquelle ils avaient de l’argent. Raison pour laquelle ils pourraient lui acheter ses parfums. CQFD. Jamais elle n’avait cherché plus loin. Après tout, comment pouvait-elle savoir qu’elle avait tort ? Bien entendu, il ne fallait pas non plus la prendre pour une parfaite innocente. Il est très probable que, si elle avait su leurs réelles conditions de vie, elle n’aurait rien fait pour les aider. Si, elle, vivait bien, c’était le plus important. Son seul regret aurait été de perdre des clients potentiels pour son petit marché. Heureusement pour elle, ce qu’elle ne savait pas ne pouvait pas lui faire de peine. Une fois qu’elle fut assise un peu à l’écart à côté de Pepper, elle ne manqua pas de lui expliquer l’étendue de son business. « Mes affaires se portent plutôt bien. Quoique, maintenant, mes ventes sont entrain de chuter. Il y avait eu un boom lorsque tu avais porté mon parfum l’année de ta victoire mais, maintenant, vu qu’on ne te voit plus, les gens s’en sont lassés. Il faut vraiment que tu reviennes plus souvent au Capitole. A la fois pour mes parfums mais pour me voir. Tu me manques » Les paroles prononcées par la jolie blonde était sincère. Lors des jeux, elle avait eu un coup de cœur inexplicable pour la personnalité de Pepper. Coup de cœur qu’elle n’avait plus eu depuis, même pour les gens du Capitole. Une amie-associée lui aurait fait du bien. D’ailleurs, c’était une bonne idée. Il faudrait qu’elle lui parle de ce projet lorsque l’occasion se présenterait.

Pour l’instant, Sydney, en bonne commerciale, tenait surtout à savoir si les gens des districts avaient aimé ses créations et si, éventuellement, ils allaient lui acheter des flacons. Pepper la rassura. Un énorme sourire éclaira son visage. C’était parfait ! Sydney se fichait complètement de l’argent. Après tout, ses parents en avaient déjà bien assez. Ce qui l’intéressait, c’était la notoriété, la gloire et le pouvoir. Elle voulait obtenir la reconnaissance de ses pairs, celle d’avoir réussi à monter une société de toutes pièces. Sydney était plus qu’emballée. « Il faudra absolument que je te donne des bons de commande pour qu’ils les remplissent. A ce propos … j’avais pensé à quelque chose … Qu’est-ce que tu dirais d’être mon associée dans ce projet ? Tu serais en quelque sorte mon égérie et, moi, je m’occuperais de vendre les parfums. Je suis sûre qu’on pourrait trouver un accord équitable enfin … si tu acceptes bien sûr. J’ai vraiment envie que tu m’accompagnes dans le projet. Après tout, c’est grâce à toi que ma marque s’est développée. Je ne fais confiance à personne d’autres. Allez, dis oui » Sydney n’était pas du genre à supplier. Ainsi, si Pepper refusait, elle pourrait toujours lui proposer un bon paquet d’argent en échange histoire de la convaincre. Certes, ses parents étaient fiers d’elle, toutefois, ils avaient leur propre société et se fichaient un peu de celle de leur fille. Avec Pepper comme égérie, il était clair que les ventes allaient grimper en flèche. Ce serait un bon point pour elle deux et pour le projet de carrière que Sydney s’était fixée. « Etant donné que mon parfum s’appelle Sydney, on pourra même en créer un qui s’appellera Pepper. Je demanderais les fonds nécessaires à la recherche à mes parents et je les rembourserais plus tard. Tu pourras choisir l’odeur que tu veux. Ce serait super » De plus en plus emballée, Sydney faisait déjà des projets mentalement. Pour elle, il était évident que Pepper allait accepter. Personne ne pouvait lui refuser quoique ce soit. Encore moins une proposition aussi alléchante. A deux, elles formeraient assurément une équipe d’enfer. « Tu as le temps de réfléchir de toute manière. Dix minutes ça t’irait ? En attendant, je veux savoir comment tu occupes tes journées dans les districts. La vie doit être merveilleuse là-bas non ? Il faudra vraiment que j’aille les visiter une fois » Souriante, Sydney n’avait aucune idée qu’elle était entrain de dire n’importe quoi. Impatiente, déterminée et sûre d’elle, elle voulait juste en savoir plus sur le quotidien de sa nouvelle associée.
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MessageSujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper]   C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper] Icon_minitimeDim 29 Juil - 18:15

Cette première mission ne se déroulait pas vraiment comme je l'avais espéré. Je m'étais malheureusement trop attaché à Sydney. Pourtant, c'était prévu depuis le début, elle allait être la victime de mes mensonges et de ma manipulation, alors pourquoi me prendre d'affection pour elle ? Il était évident que si le treize venait à avoir vent de ce comportement, ils ne me confieraient pas de responsabilités avant longtemps. J'essayai de ne pas trop y penser, me concentrant sur les paroles de la jeune femme. « Mes affaires se portent plutôt bien. Quoique, maintenant, mes ventes sont entrain de chuter. Il y avait eu un boom lorsque tu avais porté mon parfum l'année de ta victoire mais, maintenant, vu qu'on ne te voit plus, les gens s'en sont lassés. Il faut vraiment que tu reviennes plus souvent au Capitole. A la fois pour mes parfums mais pour me voir. Tu me manques » La jeune femme me fit prendre conscience que je n'étais pas assez présente. Comment pensais-je garder ma couverture si je ne me montrais pas régulièrement aux soirées ? L'ancienne gagnante qui disparait soudainement, n'est-ce pas curieux comme comportement ? Peut-être que j'angoissais sans raison - ce qui à mon avis ne m'étonnerait pas - mais quoi qu'il en soit, elle venait de me servir une information importante sur un plateau d'argent, merci à elle. « Oh j'en suis désolée. » Et ce n'était pas un mensonge cette fois-ci. « Je te promets que je vais faire de mon mieux pour revenir plus souvent ici, et en portant ton parfum bien-sûr ! » En réalité, il y avait fort à parier qu'on ne se recroiserait plus de sitôt, du moins au Capitole.

Sydney, comme tous les Capitoliens, avait cette incroyable faculté à parler à un rythme tel que je peinais à la suivre. Elle semblait cracher les mots aussi vite que le Capitole dépensait de l'argent. C'était quelque peu déroutant et difficile à suivre. Je n'étais toujours pas habituée à cette vie au Capitole, et je n'avais pas encore pu assimiler toutes les particularités de ses habitants. Ainsi, j'écoutais attentivement le discours de Sydney, ne voulant pas louper la moindre information qui pourrait m'être utile pour le bon déroulement de ma mission. « Il faudra absolument que je te donne des bons de commande pour qu'ils les remplissent. A ce propos ... j'avais pensé à quelque chose ... Qu'est-ce que tu dirais d'être mon associée dans ce projet ? Tu serais en quelque sorte mon égérie et, moi, je m'occuperais de vendre les parfums. Je suis sûre qu'on pourrait trouver un accord équitable enfin ... si tu acceptes bien sûr. J'ai vraiment envie que tu m'accompagnes dans le projet. Après tout, c'est grâce à toi que ma marque s'est développée. Je ne fais confiance à personne d'autres. Allez, dis oui » Je m'accrochais pour suivre son discours et ne pas avoir l'air perdue. Ses paroles me bloquèrent quelque peu. Ainsi, elle ne faisait confiance qu'à moi ? D'accord c'était pour une histoire d'associées ou de parfums, mais malgré tout elle avait placé une certaine confiance en ma personne, et dans quelques dizaines de minutes, j'allais la trahir. Ce qui ne manquait pas de me faire perdre mes moyens quelques secondes avant que je me reprenne pour lui répondre. « Oh, Sydney, je suis flattée que tu penses à moi pour ce projet. Mais comme tu l'as si bien dit, on ne me voit plus par ici, ce n'est pas dans mes plans de passer le plus clair de mon temps dans notre merveilleuse Capitale... Je n'aimerais pas te décevoir, tu comprends ? Ce serait dommage que tu aies à faire à une associée fantôme, quand même. » dis-je avec un léger sourire.

« Etant donné que mon parfum s'appelle Sydney, on pourra même en créer un qui s'appellera Pepper. Je demanderais les fonds nécessaires à la recherche à mes parents et je les rembourserais plus tard. Tu pourras choisir l'odeur que tu veux. Ce serait super » Elle attira mon attention. Si ses parents pouvaient lui prêter les fonds nécessaires, ils pouvaient payer une rançon en cas d'un enlèvement. Et avec le succès de leur fille, il était fort à parier qu'il le ferait tôt pour ne pas se priver trop longtemps de la pub qu'elle apporte à la famille Hemingway. Je me concentrais sur ma mission à en oublier que pour elle, j'étais cette fille superficielle avec laquelle elle parlait parfums. « Un parfum à mon nom, j'en ai toujours rêvé ! » lui dis-je avec un grand sourire. À vrai dire, l'idée ne m'emballait pas plus que ça, mais peut-être que cela pourrait m'aider à confirmer ma couverture au sein du Capitole. Qui douterait d'une fille ayant son parfum à son nom crée par la créatrice qui monte ? « Tu as le temps de réfléchir de toute manière. Dix minutes ça t'irait ? En attendant, je veux savoir comment tu occupes tes journées dans les districts. La vie doit être merveilleuse là-bas non ? Il faudra vraiment que j'aille les visiter une fois » Je ne la voyais clairement pas visiter les districts. Sydney était une fille attachante, mais ... naïve. Déjà, si je parvenais à mener la mission de ce soir à bien, il était évident qu'elle supporterait très mal l'enfermement au district treize. « Certains districts sont particulièrement formidables à visiter, je pense surtout au un, ou au quatre. Mais d'autres ... C'est affreux, les habitants sont d'une impolitesse et d'une froideur, c'est très désagréable. » Je soupirais. Ma réponse était étonnamment sincère. Sydney idéalisait les districts, mais certains avaient une situation proche du Capitole. Bien évidemment, mon amie aurait besoin de visiter le un en priorité pour ne pas se sentir trop perturbée par le changement Capitole/Districts. « Sans parler de ces idiots qui tentent de contrer l'autorité. » murmurai-je, la lançant sur le sujet en attente d'une quelconque réponse qui pourrait m'être utile. Réalisant que je n'avais pas donné réponse quant à son idée d'un parfum à mon nom, je regardai la jeune femme. « Et j'ai pris ma décision ! Ce sera oui ! » dis-je, un grand sourire aux lèvres en tapotant mes mains pour lui montrer mon enthousiasme - qui était feint. Les prochaines heures allaient être particulièrement difficiles pour elle, autant lui laisser les dernières notes d'espoir. Nerveusement, je regardai l'heure, réalisant que j'allais devoir bientôt attirer Sydney à l'extérieur.

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MessageSujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper]   C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper] Icon_minitimeLun 20 Aoû - 13:53

Après avoir fait mine de refuser poliment son offre, Pepper revint à la raison et accepta leur association. Sydney n’était pas du tout surprise. Dans son esprit, aucune femme digne de ce nom ne pouvait refuser d’avoir un parfum à son nom. Cela aurait été comme refuser d’avoir plus d’argent ou refuser d’avoir plus de pouvoir, c’était … inenvisageable. C’est avec un énorme sourire que Sydney accueillit sa réponse. Maintenant qu’elle avait accepté, elle comptait bien précipiter les choses pour créer ce parfum le plus vite possible. Si elle voulait surfer sur la vague qu’avait provoqué sa venue au Capitole, elle devait se dépêcher de lancer le parfum. En effet, plus le temps passait, plus de nouveaux jeux allaient arriver et, plus de nouveaux champions charismatiques allaient faire leur apparition détrônant ainsi Pepper par la même occasion. Toutefois, elles prirent quand même le temps de parler des districts. Certes, leurs affaires étaient urgentes mais, pas au point de s’enfuir signer des papiers sur le champ. Attentive comme si Pepper était entrain de lui parler d’une population curieuse et inconnue, Sydney buvait littéralement ses paroles. En réalité, elle considérait Pepper comme une sorte de baroudeuse ou d’exploratrice qui passait son temps à rencontrer des populations avec des cultures différentes. Bien sûr, elle ne semblait pas réaliser ce qu’étaient vraiment les districts, c’était d’ailleurs tout juste si elle pouvait les situer sur une carte. En fait, non, elle ne pouvait pas les situer sur une carte. Bizarrement, le Capitole restait très mystérieux sur ces contrées. Bien loin de s’en inquiéter, Sydney se rappelait encore du bonheur qu’elle avait ressenti de ne pas étudier cette manière à l’école. Parce que, oui, chaque année, le professeur faisait semblant de faire une immense faveur à ses élèves en passant cette matière mais, ce que personne n’avait jamais compris, c’est que ce n’était qu’un stratagème pour éviter de parler de choses honteuses. « Contrer l’autorité ? C’est vraiment très curieux. Pourquoi se rebelleraient-ils contre le président qui est bon avec tout le monde ? Ils ont toutes les richesses qu’ils veulent pour être heureux. Ce ne sont que des ingrats » conclut-elle en buvant une gorgée de son verre.

Oubliant complètement leur sujet de conversation actuel, Sydney passa du coq à l’âne en parlant de tout et de rien, des choses plus futiles les unes que les autres. Ce manège continua jusqu’à ce que quelqu’un demande le silence histoire de faire un discours. Elle connaissait l’homme du Capitole de vue sans vraiment se souvenir de son nom. En fait, elle le croisait assez souvent mais était beaucoup trop égoïste pour retenir un prénom qui ne lui était d’aucune utilité. Bref, cet homme s’apprêtait à formuler un discours préparé à l’avance sur son poulain, un ancien gagnant des jeux dont elle avait elle aussi oublié le prénom. Lorsqu’il commença à parler, tout s’éclaira : c’était l’anniversaire de ce type. Autrement dit, c’était lui le responsable de ces retrouvailles avec les anciens gagnants. Lassée, ne prenant même pas la peine de feindre un quelconque intérêt, elle écouta d’une oreille ce discours très ennuyeux. Oui, c’était l’anniversaire de cet ancien gagnant des jeux, et alors ? Suivant quelques autres capitoliennes, elle se mit debout et alla chercher d’autres choses à manger. Au Capitole, il était certain qu’on ne pouvait pas dire que les personnes étaient hypocrites : quand quelque chose ne les intéressait pas, tout le monde le savait. Toutefois, elle pouvait au moins reconnaître une chose : la voix de cet homme était un parfait bruit de fond. Mais, tandis qu’elle se faisait cette réflexion, cette voix monotone s’arrêta sous les applaudissements des intéressés. Pitoyable. Cependant, elle eut une idée. Puisqu’elle avait un public tout trouvé, elle allait faire une annonce qui servirait ses propres intérêts. Sans demander la permission à personne, Sydney monta donc sur l’estrade et attrapa le micro qui venait juste d’être lâché. Le tapotant plusieurs fois provoquant des sons stridents, elle demanda l’attention de son auditoire.

« Mesdames et Messieurs, j’ai moi aussi une annonce de la plus haute importance à vous faire. Vous me connaissez tous mais, pour les moins sociables d’entre vous, je vais me présenter. Je m’appelle Sydney Hemingway et je suis la fondatrice d’une marque de parfum portant mon nom. Aujourd’hui, j’ai une nouvelle de la plus haute importance à vous communiquer. Vous vous souvenez sans doute tous de Pepper-Swan, la gagnante la plus populaire des Hunger games » dit-elle en la pointant du doigt et en faisant une pause pour laisser des applaudissements prendre place. Tandis qu’elle affichait un grand sourire, elle demanda à Pepper de se lever d’un regard. Lorsqu’elle le fit, les applaudissements redoublèrent. « J’ai le plaisir de vous annoncer que nous allons nous associer pour créer un parfum à son nom, dont elle sera l’égérie. En exclusivité, je vous annonce que ce parfum sera en édition limitée, autrement dit, si vous voulez un souvenir de cet extraordinaire championne, vous pouvez d’ores et déjà faire des réservations avant que le stock ne soit écoulé » dit-elle en reposant le micro et en allant se rasseoir. Encore une fois, des applaudissements fusèrent. Le parfum n’était même pas encore créé que, déjà, une foule grandissante se regroupait autour de Sydney histoire de passer commande. Ce qui était sûr, c’est qu’elle était une commerciale hors pair parvenant à vendre des produits qui n’étaient même pas encore créés. Enthousiaste, elle commença à écrire les coordonnées des intéressés sur une feuille de papier et, lorsque celle-ci fut remplie, elle continua sa liste sur des bouts de serviettes. Elle venait définitivement de voler la vedette à cet ancien champion, trop ancien pour qu’on se souvienne de lui. A coup sûr, Pepper aurait beaucoup de mal à faire sortir la reine de la soirée sans attirer l’attention sur elle, d’autant que Sydney n’avait aucune envie de sortir, préférant de loin continuer à récolter les commandes qui allaient la rendre de nouveau célèbre aux yeux de tous.
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Pepper-Swann Heavensbee
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C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper] Vide
MessageSujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper]   C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper] Icon_minitimeSam 25 Aoû - 14:28

Je m’étais osée à parler de la Rébellion à une réception au Capitole, ce qui était une mauvaise idée. Néanmoins, j’avais fait en sorte que mon idéologie ne se remarque pas, que ce soit pour Sydney ou pour quelqu’un qui aurait les oreilles qui traînent. Le désavantage dans ce genre de soirée, réunissant des gens importants, c’est que l’on ne peut pas se confier sereinement. La moindre phrase est écoutée et analysée. Et c’était évident que si on venait à m’entendre parler de rébellion, j’étais foutue, bien que ma phrase ne laisse pas présager que j’agissais pour le compte des rebelles. Bien que je veuille la lancer sur ce sujet, je n’étais pas sûr d’obtenir une réponse. Il faut dire que la Rébellion était certainement qu’un mot de dictionnaire pour elle, et en aucun cas une réalité. Pourtant, elle se montra curieuse suite à mes paroles. « Contrer l’autorité ? C’est vraiment très curieux. Pourquoi se rebelleraient-ils contre le président qui est bon avec tout le monde ? Ils ont toutes les richesses qu’ils veulent pour être heureux. Ce ne sont que des ingrats » Nous ne venions pas du même monde, c'était une certitude. Bien que j'aie grandi dans une famille plutôt aisée, de par le statut de mon père, j'avais été confrontée très jeune à la réalité de la vie dans les districts. La plupart de mes amis étaient issus de famille pauvre, et j'avais assisté, la plupart du temps impuissante, à leurs problèmes, comme le manque de nourriture et le travail épuisant que leurs parents et parfois eux-mêmes devaient effectués. Et bien que la nourriture n'ait jamais manqué dans mon foyer, je vouais déjà une haine profonde à l'encontre de Snow. Je ne comprenais pas comment on pouvait laisser des familles entières perdre ces membres les uns après les autres à cause de la fin ou du travail qui se rapprochait plus de l'esclavagisme. Pourtant, j'étais du district six, et les conditions de vie n'étaient rien à côté du onze ou du douze. Cependant, ça m'avait largement suffi à développer une haine contre notre gouvernement. Haine qui s'était intensifiée après la moisson, les jeux, puis ma victoire. J'étais réellement exaspérée par les paroles de Sydney, comme je l'étais avec tous les défenseurs de Snow, mais je ne devais pas oublier qu'elle n'avait connu que cette vie au Capitole. Ces propos auraient été très différents - du moins je l'espérais - si elle avait grandi dans les districts. Et peut-être même que je ne tiendrais pas ce genre de propos si j'étais née ici, dans notre Capitale. Offrant mon plus beau sourire à Sydney, je ne tardais pas à lui répondre : « Que veux-tu, ils ne sont pas assez intelligent pour réaliser la chance qu'ils ont d'avoir le Président Snow au pouvoir. » Cette phrase résonnait comme une trahison à mon propre camp, mais j'y étais contrainte. Quoi qu'il en soit, j'espérais avoir été suffisamment convaincante.

Occupée à discuter avec la victime innocente de ma mission, j’en oubliais presque que dans ce genre de soirée, les discours se font à la pelle. Contrairement à Sydney, qui était partie se chercher à manger, j’écoutais attentivement ce discours. Plus par curiosité que par réel intérêt. Pour moi, cette soirée était un simple banquet où le district treize m’avait prié d’être présente, point barre. Au Capitole, la plupart des soirées étaient organisées sans réel chose à fêter. Les habitants avaient simplement l'envie de se goinfrer jusqu'à vomir, d'exposer leurs richesses, de jalouser ou de rendre jaloux, et de commérer jusqu'à pas d'heure. J'en avais donc oublié qu'il y avait une raison à cette soirée, qu'elle n'avait pas organisée simplement par ennui des Capitoliens. L'anniversaire d'un ancien vainqueur. Je ne le connaissais même pas, ce type. Suivant le mouvement, j'applaudissais gaiement avec tous les autres moutons présents dans la salle. Je me retournais pour faire face à Sydney, qui devait être probablement revenue du buffet, mais je me retrouvais face à monsieur d'un certain âge. Je la cherchais du regard quand des bruits stridents se firent entendre. Je reportais donc mon attention sur la scène et découvrit la jeune femme, prête à faire un discours. Passant que très peu de temps ici, j'en oubliais que la plupart des gens étaient sans-gêne. Ce qui était le cas de Sydney. Pas sûr que le gagnant accepte de se faire voler la vedette. « Mesdames et Messieurs, j'ai moi aussi une annonce de la plus haute importance à vous faire. Vous me connaissez tous mais, pour les moins sociables d'entre vous, je vais me présenter. Je m'appelle Sydney Hemingway et je suis la fondatrice d'une marque de parfum portant mon nom. Aujourd'hui, j'ai une nouvelle de la plus haute importance à vous communiquer. Vous vous souvenez sans doute tous de Pepper-Swan, la gagnante la plus populaire des Hunger games » J'avais une furieuse envie de disparaitre. Je n'aimais pas être le centre d'attention, principalement parce que je ne savais jamais comment me comporter quand je suis observée. Je sentais le rose me monter aux joues - ce qui pouvait me donner un petit côté attachant pour ces excentriques, qui sait ? Je sentais les regards sur moi, il était désormais très tard pour m'éclipser rapidement. Sans compter que Sydney me pointait du doigt, donc pour la discrétion on repassera. Je n'avais pas d'autres choix que de jouer le jeu, et de me lever, murmurant des merci à droite et à gauche. « J'ai le plaisir de vous annoncer que nous allons nous associer pour créer un parfum à son nom, dont elle sera l'égérie. En exclusivité, je vous annonce que ce parfum sera en édition limitée, autrement dit, si vous voulez un souvenir de cet extraordinaire championne, vous pouvez d'ores et déjà faire des réservations avant que le stock ne soit écoulé » Extraordinaire championne. Qu'y a-t-il d'extraordinaire à enlever la vie d'autrui ? Comment peuvent-ils y voir quelque chose d'extraordinaire ? Je continuais d'afficher ce sourire hypocrite à mes lèvres tandis qu'elle vient se rassoir à mes côtés, suivie d'une foule des plus imposantes. Tous ces applaudissements me rendaient malades. Bien qu'ils étaient pour Sydney et son parfum, je ne pouvais oublier les applaudissements qui m'avaient été destinés quelques instants plus tôt, à l'évocation de mon statut de championne. Il n'y avait rien à applaudir pourtant. Les Hunger Games ne sont pas une simple course ou le meilleur est considéré comme un champion. J'étouffais, il fallait absolument que je sorte d'ici sous peine de m'évanouir dans les minutes qui suivaient. Je n'en pouvais plus de cette ambiance, de cette fascination malsaine pour des assassins. Et puis, je devais sortir Sydney de cette salle le plus vite possible, puisque l'heure tournait. « Il faut vraiment que je prenne l'air après toutes ces émotions ! Tu viens me tenir compagnie ? » murmurai-je à son oreille pour être sûre qu'elle m'entende vu les vautours à ses côtés qui s'arrachaient déjà ce parfum encore non existant. « Tes clients vont penser que tu pars déjà, et qu'ils ont loupé leur chance de pré commander ce fabuleux parfum. Je t'assure que lorsqu'on reviendra, ils vont être deux fois plus à te harceler. » Sauf qu'elle ne reviendra pas.
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MessageSujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper]   C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper] Icon_minitimeMer 29 Aoû - 7:21

Finalement, la conversation sur cette rébellion se termina par une conclusion plus que convenable : les habitants des districts n’étaient que des ingrats. Sydney ne pouvait qu’être d’accord. Toutefois, elle avait bien du mal à croire à cette révolte qui pointait le bout de son nez. Non pas qu’elle mettait en doute la parole de Pepper mais disons simplement qu’elle avait beaucoup de mal à imaginer les habitants du Capitole entrain de se révolter puisque, dans son esprit, les districts étaient aussi bien aménagés que ce dernier. Certes, les gens rêvent toujours de plus mais, elle, s’en sortait très bien avec son petit business. Bon, elle aurait bien entendu aimé avoir une maison plus grande, une maison rien qu’à elle sans être obligée de vivre avec ses parents mais, à part ça, elle se contentait des richesses qu’elle possédait déjà. Ah, elle aurait aussi aimé avoir une garde-robe plus grande, plus de parfums ainsi que plus de maquillages. En somme, Sydney était une capitolienne comme toutes les autres. Et, mettant son caractère en avant, elle avait décidé de se diriger vers la scène afin d’annoncer à tout le monde une merveilleuse nouvelle : elle allait créer un nouveau parfum. Très égocentrique, la jeune femme s’attendait bien sûr à une tonne d’applaudissements. Non pas que les capitoliens s’intéressaient vraiment à ce qu’elle faisait mais, disons qu’ils étaient obligés de l’applaudir, juste pour les apparences. La jalousie était clairement palpable du côté des femmes mais, même si elles étaient envieuses, elles comprenaient parfaitement qu’il leur faudrait se procurer le fameux parfum si elles voulaient rester à la mode. Certaines d’entre elles avaient beau détester Sydney, elles ne tarderaient pas à se traîner à ses pieds comme des petits toutous la suppliant pour avoir la chance extraordinaire d’en avoir un flacon. C’était ça le pouvoir. C’était ça que Sydney recherchait en faisant alliance avec Pepper et, bien évidemment, c’était ça qu’elle obtiendrait.

Fière de l’effet qu’elle avait provoqué, Sydney s’était donc assise sur la table qu’elle occupait auparavant, à côté de Pepper. Et, comme elle l’avait pensé, plusieurs femmes se mirent à accourir. Et, comme la foule attire la foule, d’autres femmes suivirent créant bientôt une énorme foule autour d’elle. Certes, elle s’était attendue à faire un carton mais, en l’occurrence, cela dépassait ses prévisions. Manifestement, le fait d’avoir annoncé une offre limitée avait fait son petit effet mais, cupide, Sydney avait déjà tout prévu. Elle ferait payer à ces femmes une somme exorbitante en leur faisant croire que les flacons étaient en nombre limité et, ensuite, les produirait en série à prix moindre. Quelque part c’était de l’escroquerie mais, au Capitole, c’était monnaie courante. Rien qu’avec ses promesses de vente, elle allait déjà être riche mais, bien sûr, elle en voulait toujours plus. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin quand on pouvait presser les gens comme des citrons ? Peu à peu, la foule se dissipa laissant juste quelques personnes autour d’elle. Mais, peu habituée à écrire elle-même, la blonde avait atrocement mal au poignet. C’est là que Pepper lui proposa d’aller faire un tour. Tout en écrivant un nom imprononçable, Sydney la regarda de travers. Est-ce qu’elle était devenue folle ? Sydney ne quitterait pas cette table avant que le dernier client potentiel ne soit parti. Hors de question de ne perdre ne serait-ce qu’un cent dans la manœuvre. L’ignorant complètement, elle continua ses bons de commande mais, tout à coup, l’ancienne championne lui sortit un argument de taille. C’est vrai que, si elle partait maintenant, les gens croiraient qu’ils avaient perdu la chance de commander et, du coup, lorsqu’elle reviendrait, elle aurait plus de commandes. Se laissant convaincre, la femme se leva et la suivit dehors.

« Tu as le sens des affaires en toi, Pepper, je suis sûre que notre collaboration nous rapportera énormément d’argent. J’ai hâte de voir la tête de mes parents lorsqu’ils verront ma fortune » jubila-t-elle une fois qu’elles furent dehors. En effet, ses parents n’avaient jamais été présents pour elle étant donné qu’ils devaient gérer leurs propres affaires. Mais, les seules fois où elle avait attiré leur attention, c’était lorsqu’elle était devenue l’égérie de sa propre marque de parfums. Là, pour la première fois, ils lui avaient manifesté leur fierté. Et, vu qu’elle comptait faire encore plus de profits qu’avant, ils allaient certainement recommencer. « Tu sais … J’aurais vraiment aimé que mes parents voient ça … Les moments où je leur parle de mes profits sont les seuls que je passe avec eux » dit-elle sur un ton empli de regrets. Elle n’en avait jamais parlé à personne mais, bizarrement, elle avait l’impression que Pepper était différente et qu’elle pouvait comprendre ce qu’elle était entrain de raconter. Au Capitole, dire ça était un genre de faiblesse mais, apparemment, dans les districts, ils ne voyaient pas les choses de cette manière. Ils avaient déjà une autre culture alors qu’ils vivaient à quelques kilomètres d’eux, c’était vraiment étrange. « Et toi ? Que font tes parents ? Est-ce qu’ils passent du temps avec toi ? » s’enquit-elle. Ce qui était sûr, c’était que Pepper ne devait pas savoir que Sydney était si éloignée de ses parents. En effet, à chaque fois qu’elle l’avait vue, elle était en leur compagnie. Mais, bien évidemment, tout s’expliquait. Ils avaient tenu à voir pour qui et, surtout, comment elle dépenserait l’argent qu’ils avaient gagné, lors des Hunger Games auxquels elle avait participé. Pour eux, tout était question d’argent. Parfois, elle avait l’impression que, chez eux, tout se mesurait. Ainsi, si elle n’avait pas assez d’argent dans son compte en banque, Sydney ne méritait pas leur présence. Oh, il ne fallait pas croire, la demoiselle était un peu comme ça aussi mais, avec ses parents, elle aurait quand même aimé que cela se passe autrement.
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MessageSujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper]   C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper] Icon_minitimeDim 2 Sep - 20:10

Comment allions-nous pouvoir sortir d’ici ? C’était une bonne question, qui monopolisait mes pensées. Avec ce troupeau qui s’était rassemblé à ses côtés, c’était difficile de la traîner dehors. Sydney semblait totalement à son aise entourée de ces idiots qui n’attendaient que de dépenser leur argent pour un parfum encore inexistant, et peut-être pas si fantastique que ça. Je levais les yeux au ciel, me retenant de soupirer à plusieurs reprises. L’argent n’avait aucune valeur pour eux. Et ça me dégoutait, de le voir ainsi, prêt à sortir des liasses de billets de leur poche, à presque les jeter dans les airs pour que Sydney reporte son attention sur eux. J'avais une furieuse envie de leur faire les poches. Cet argent servirait beaucoup plus aux citoyens pauvres des districts, qui luttaient pour obtenir un bout de pain. Et eux, souhaitaient obtenir un parfum encore inexistant... Sans parler de mon statut de championne, et les commentaires des rares gens qui me prêtaient attention. Tout ça pour me féliciter de ma victoire aux Jeux. Dégoutant. Oui, il fallait absolument que je sorte d'ici. Je n'étais pas à ma place, pas à mon aise. Je manquais d'air. Mais Sydney ne semblait pas vouloir me suivre, à en croire la façon dont elle me snobait. C'est en évoquant la possibilité que ses affaires connaissent encore plus de succès dès son retour qu'elle accepta finalement de me suivre. Enfin. Je me frayais un chemin rapidement entre les invités, poussant ceux qui avaient la malchance de rester sur mon passage. Une fois que l'air frais envahi mes poumons, je marchais plus lentement, m'arrêtant presque. « Tu as le sens des affaires en toi, Pepper, je suis sûre que notre collaboration nous rapportera énormément d'argent. J'ai hâte de voir la tête de mes parents lorsqu'ils verront ma fortune » Tout se rapportait à l'argent, à la gloire. Je n'étais pas habituée à cela. Bien même si elle disait que j'avais un sens des affaires en moi, je n'envisageais pas de me lancer là-dedans. Le parfum ne sortirait probablement plus après sa disparition et ma carrière dans les affaires seraient probablement terminée. Tant mieux, rester constamment au Capitole n'était pas ce que j'envisageais. Mais, la comédie reprenant le dessus, je lui offrais mon plus beau sourire. « Je n'aurai pu rêver mieux comme associée pour me lancer dans les affaires ! » dis-je, imitant à la perfection le ton enjoué et ridicule des citoyens du Capitole. L'air frais me faisait le plus grand bien. J'avais vraiment besoin de réfléchir et de me retrouver au calme. Si nous n'étions pas sorties maintenant, la mission aurait été un échec. L'engouement autour de Sydney était presque angoissant, et à n'en pas douter, si nous étions restées cinq minutes de plus, nous n'aurions pas pu nous frayer un chemin jusqu'à l'extérieur. À ma grande surprise, personne ne nous suivi. Je m'attendais à ce que ces fans ne la quittent pas d'une semelle, mais c'était le contraire, fort heureusement. J'avançais de quelques pas, obligeant Sydney à me suivre et à s'éloigner de la réception. « Tu sais ... J'aurais vraiment aimé que mes parents voient ça ... Les moments où je leur parle de mes profits sont les seuls que je passe avec eux » Elle n'avait pas le droit. Sydney n'avait pas le droit de dire cela maintenant, à quelques minutes de sa disparition. Je ne pouvais plus faire marche arrière, désormais. La seule issue à cette sortie de la pièce serait la disparition de la jeune femme. Je ne pouvais pas prévenir mes équipiers maintenant, leur annoncer que je n'étais plus prête pour cela, sous prétexte qu'elle m'avait attendrie en quelques mots. J'avais de la peine pour Sydney. Je pouvais comprendre son souhait d'être avec ses parents. Moi-même je donnerais tout pour me retrouver quelques minutes avec eux. Pour la première fois, elle ne m'apparaissait pas comme cette fille superficielle, star du Capitole. Elle n'était qu'une jeune femme avec ses espoirs et ses déceptions. Et même si la réalité de Panem lui passait au-dessus de la tête, nous n'étions peut-être pas si différentes. « Ils sont très fiers de toi, j'en suis sûre. Ils ne savent peut-être pas comment te montrer qu'ils t'aiment. » C'était stupide, puisque de toute évidence ses parents ne la voyaient comme une pub grandeur nature de leur famille. Je n'étais pas douée pour trouver les mots, nous ne venions pas du même monde. Et c'était bien la raison pour laquelle elle allait disparaitre ce soir.

Cela me surprenait que nous abordions ce sujet beaucoup moins léger. Et, très honnêtement, je n’étais pas du tout à l’aise avec cela. Si ça ne dépendait que de moi, j’aurai changé brusquement de conversation. Le sujet des parents ne me mettant pas particulièrement à l’aise. Mais changer de sujet radicalement ne serait que suspect. Alors respirant un grand coup, ravalant mes larmes, j’essayais de paraitre fière, et non perturbée par mes souvenirs. « Et toi ? Que font tes parents ? Est-ce qu’ils passent du temps avec toi ? » J’avais espéré qu’elle ne pose pas de questions sur ma famille. J’hésitais. Est-ce que je devais lui mentir ? Après tout, ce ne serait pas la première fois. Notre amitié n’était basée que sur le mensonge. C’était stupide, mais je n’étais pas prête à lui parler de la mort de mes parents. Il faudrait que j’invente un mensonge de toute manière, quel que soit ma réponse. S’ils sont morts, c’est de la faute du Capitole. L’exécution de mes parents ainsi que de ma petite sœur était programmée. Elle s’est déroulée à la suite d’une soirée de ce genre, alors qu’on m’avait retenue à l’intérieur de la pièce pendant qu’eux rejoignaient la voiture. Voiture qui avait fini par exploser. « Ils ... ils tiennent une petite boutique dans le district six. Je les vois souvent, on passe beaucoup de temps ensemble. J'ai... j'ai de la chance. » Je n'avais pu faire mon deuil, et c'était douloureux de parler d'eux au présent. C'était douloureux de parler d'eux tout court. Trois ans que j'avais enfouis cette partie de ma vie, que je ne l'avais révélé à personne, et que j'omettais d'évoquer. Nous avions marché quelques mètres, nous éloignant suffisamment de la réception. Là où personne ne viendrait dans l'immédiat. « Je suis désolée. » lâchais-je brusquement. Je suis désolée. Elle ne comprendrait certainement pas, mais j'avais besoin de le dire. Parce que je n'étais pas ce genre de personne, à vouloir faire du mal pour que ces idées politiques puissent gagner du terrain. J'espérais vraiment qu'elle ne serait pas blessée physiquement. Mentalement ... j'en doutais. Et j'espérais sincèrement qu'elle puisse gérer le changement brutal de son mode de vie. Je m'arrêtais, scrutant les alentours. Et mes deux équipiers sur cette mission débarquèrent brusquement, attrapant la jeune femme violemment. Nous avions dit pas de violence, bordel ! Elle ne doit pas être blessée, elle ne peut pas être blessée. Je ne pourrais pas le supporter, encore moins après ces confessions. Elle disparut dans les buissons avec eux, me laissant sur place, immobile. Tout s'était passé tellement vite... Je ne l'entendais pas crier, à croire que l'un des types maintenait sa main sur sa bouche. Je repris mes esprits, suivant le groupe. «Je suis désolée. » répétais-je à plusieurs reprises.
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MessageSujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper]   C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper] Icon_minitimeLun 3 Sep - 13:01

Dieu sait comment, Sydney avait finalement quitté cette fête en compagnie de Pepper afin de se rendre dehors. Elle qui aimait tant le succès et l’attention avait fini par fuir sur les conseils de l’ancienne gagnante puisque, selon elle, lorsqu’elle reviendrait, elle aurait encore plus de succès et d’attention. Et, au fond, c’était parfaitement logique. Rassurée quant à ses affaires, la blonde se laissa aller et décida de parler de ses parents. Après tout, comme Pepper ne venait pas du Capitole, elle se dit – assez logiquement - qu’elle était peut-être la seule à pouvoir réellement comprendre ce qu’elle ressentait. Oh, bien sûr, elle n’allait pas pleurer à cause de l’absence de ses parents – cela n’aurait de toute façon pas été accepté au Capitole et elle n’avait tout simplement pas assez d’émotions pour le faire – mais, quoiqu’il en soit, parfois, elle aurait aimé qu’ils soient plus présents pour elle. Et oui, certains Capitoliens étaient moins égoïstes que d’autres. Essayant sans doute de la réconforter, Pepper lui dit qu’ils devaient l’aimer même s’ils ne lui montraient pas. Aussitôt, Sydney la regarda comme si elle débarquait d’une autre planète. Ce qu’elle venait de dire était tout bonnement … ridicule. Peut-être que cela se passait comme ça dans son district mais certainement pas ici. Derrière ces faux-semblants et ces apparences, il n’en restait pas moins que les Capitoliens étaient profondément centrés sur eux-mêmes et que, chez eux, l’amour n’existait pas vraiment. D’ailleurs, l’on avait jamais entendu de contes de fée se passant au Capitole, ni même ailleurs d’ailleurs puisque ce n’était tout simplement pas dans leur culture. Eux, au lieu de les faire croire aux bienfaits de l’amour, ils leur faisaient comprendre le pouvoir que pouvait ramener l’argent. C’était une manière comme un autre de voir les choses et, surtout, un endoctrinement dès le plus jeune âge. Mais, perdue dans ses pensées, Sydney décida de ne pas répondre ou, plutôt, de changer de sujet en lui demandant comment cela se passait avec ses parents. Apparemment, ceux-ci tenaient une « petite » boutique dans le district. Etant donné que Sydney n’avait jamais rien vu de « petit » de sa vie, elle se mit aussitôt à penser que ce devait être une boutique de luxe et que Pepper était encore trop modeste pour s’en vanter. Oh et puis, peu importe, ils pourraient encore vendre des cochons empaillés que cela ne pouvait rien lui faire. Après tout, chacun sa vie. Si elle avait la chance de voir ses parents, grand bien lui fasse. Sans qu’elle puisse se l’expliquer, une pointe de jalousie envahit la jeune femme. Mais, au moment où celle-ci allait parler – sans doute pour lancer une quelconque pique qui aurait fait descendre Pepper de ce piédestal imaginaire – celle-ci lui dit qu’elle était désolée. De quoi exactement ? Mais, à sa question rhétorique, elle reçut une réponse plutôt terre à terre.

En effet, en l’espace de quelques secondes, Sydney fut violemment empoignée et bâillonnée. Sous le choc, elle ne réalisa pas tout de suite ce qui se passait. Etait-ce un fan frustré de ne pas avoir eu son parfum ? Etait-ce le gagnant dont c’était l’anniversaire qui tenait à se venger ? Aucune idée. Toutefois, la blonde ne put s’empêcher de réaliser que ce n’était pas du tout dans les habitudes des Capitoliens d’agir de la sorte. Certes, ils étaient capables de menaces de temps en temps mais jamais d’aller aussi loin. Pour la première fois depuis longtemps, la belle ressentit … de la peur. Une peur intense qui lui déchira l’estomac. Entre les mains de ces hommes, Sydney comprenait parfaitement bien qu’elle n’avait pas la moindre chance. Et, pour ne rien arranger à la situation, elle avait déjà une plaie à l’épaule qu’elle s’était faite Dieu sait comment. Mais, tout à coup, elle vit Pepper se diriger vers eux. Chouette, elle venait l’aider à se sortir de là. Et, même si c’était dangereux pour elle de venir près de ces fous, Sydney voulait absolument qu’elle le fasse histoire qu’elle se sorte de là sans encombres. Mais, bien loin de l’aider, Pepper ne faisait que suivre à plusieurs dizaines de mètres derrière. Qu’est-ce qu’elle fabriquait ? Mais, surtout, pourquoi ces hommes ne l’attaquaient pas ? Les yeux embués de larmes par la peur, elle comprit soudain qu’elle l’avait … trahie. Aussitôt, une rage intense remplaça ses larmes. De quel droit l’avait-elle trahie ? Comment avait-elle osé ? Toutes des questions qu’elle aurait aimé lui poser si seulement elle n’avait pas été muselée comme un vulgaire animal. Y avait-elle été obligée ? L’avait-elle fait consciemment ? A la formulation de cette dernière question, Sydney se sentit tomber lourdement contre le plancher d’un véhicule. Directement, elle se releva et tenta de fuir mais, trop tard, Pepper était déjà devant la seule et unique porte de sortie. Certes, Sydney n’avait jamais eu beaucoup de courage mais, bizarrement, son instinct de survie se réveillait lui faisant comprendre que, si elle ne parvenait pas à se sortir de là, elle était morte. Et, le pire de tout, c’est qu’elle ne voyait pas comment elle aurait pu y arriver. Du coup, elle se contenta de regarder Pepper s’asseoir avec le plus de rage qu’elle put. Elle était toujours bâillonnée et, par conséquent, était incapable de lui sortir tout le bien qu’elle pensait d’elle mais, heureusement, son regard assassin parlait pour elle. Parce que, oui, si ses yeux avaient été des armes à feux, l’ancienne gagnante serait morte depuis longtemps. Au fond de ses pupilles l’on pouvait également lire une grande déception, celle de s’être faite trahir par une femme qu’elle pensait honnête et loyale. Mais, elle n’eut même pas le temps d’y penser que le véhicule se mettait déjà en marche l’emmenant dans un endroit qu’elle redoutait déjà.
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Pepper-Swann Heavensbee
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MessageSujet: Re: C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper]   C'est de la confiance que naît la trahison. [Pepper] Icon_minitimeDim 23 Sep - 17:28

J'avais réussi. J'étais parvenue à faire sortir Sydney de cette pièce. Probablement pour peu de temps, puisqu'elle ne parviendrait certainement pas à rester longtemps à l'extérieur alors qu'elle est très attendue à l'intérieur. Les invités s'étaient pressé pour commander leur exemple, j'avais donc usé de cette folie de leur part à l'encontre de Sydney pour faire sortir cette dernière. Et à mon grand étonnement, cela avait marché. Nous ne retrouvions donc à l'extérieur, et l'air frais me faisait le plus grand bien. J'étouffais à l'intérieur. Chose très drôle, étant donné que l'architecture de la Capitole était principalement fondée sur l'espace et la grandeur. Les plafonds étaient à bien une dizaine de mètres du plafond, et les pièces bien trop grandes pour le nombre de personnes accueillies lors des réceptions. Quoi qu'il en soit, je remplissais mes poumons d'air frais. Le silence et la fraicheur de l'extérieur me faisait le plus grand bien. J'en avais besoin, avec ce qui m'attendait. Je savais depuis le début que je devais trahir Sydney, mais mes sentiments vis-à-vis de cette dernière étaient partagés. Elle avait quelque chose d'attachant, mais également un côté terriblement agaçant, ce qu'elle avait en commun avec la plupart des citoyens du Capitole. Cependant, quand elle évoqua ses parents, je me sentais mal-à-l'aise. Parce qu’en les évoquant, en montrant ainsi sa faiblesse, elle me faisait regretter la suite des événements. Et c’était bien trop tard pour revenir en arrière. Ainsi, je lui concoctais un mensonge que j’espérais convaincant. Un instant, j’aurai aimé que ce que je raconte soit vrai. J’aurai très bien pu lui dire qu’ils étaient morts, sans préciser la façon, mais dieu sait ce qu’elle m’aurait raconté pour me sentir mieux. Peut-être m’aurait-elle dit qu’elle pouvait comprendre ma douleur, ayant été très triste lorsque son animal de compagnie l’a quittée. J’exagérais, mais je tentais de lui inventer une répartie quelconque, ou un comportement susceptible de m’agacer pour éviter de penser à la suite des événements. Sydney était une mission. Pas une amie. Une mission, et rien qu’une mission. Ses parents se fichaient d’elle ? Très bien, ça arrivait à la plupart des enfants des districts non-désirés. Elle n’avait pas à se plaindre, elle était riche à millions. Nous n’allions pas lui faire de mal au district treize. On ne gagnerait rien à la torturer, à la battre, ou à lui arracher des membres. Au contraire, il fallait qu’elle soit gardée en bonne santé jusqu’à ce qu’on la redonne à ses parents. D’ailleurs, c’était un mal pour un bien. Ses parents réaliseraient qu’ils tiennent à elle, et Sydney serait ravi de recevoir l’amour de ses parents. Enfin, ce qu’ils peuvent montrer. Puisque s’ils paient la rançon, ça veut bien dire qu’ils tiennent à elle. Quant à moi, j’aurai fait mes preuves parmi les soldats du district treize. Tout le monde gagnait quelque chose dans cette histoire. Et il n’y aurait ni blessé, ni mort. Ce n’était donc pas la fin du monde.

Ses pensées m’aident quelque peu à me relaxer, même si je ressentais toujours une forte pression sur mes épaules. Notre conversation s’était achevée, du moins pour moi. Peut-être que Sydney voulait rajouter quelque chose concernant mes parents, mais dans quelques minutes, elle demanderait à retourner à la fête pour continuer à vendre ses parfums. C’était maintenant. Le moment était arrivé. Je lâchais un mot d’excuse avant que la jeune femme se fasse tirer en arrière par mes deux équipiers. Brutalement, d’ailleurs, ce qui ne manqua pas de m’agacer au plus haut point. Bien que Sydney était une ennemie à leurs yeux, elle n’en restait pas moins un être humain, qui n’avait pas besoin d’être brutalisé de cette façon. Elle n’avait commis aucun meurtre ou aucune trahison, contrairement à moi. Je suivais le groupe, en retrait, par peur de croiser le regard de celle que j’ai trahi. Après quelques mètres, nous arrivions à la voiture, et je montais en dernier, me plaçant devant la porte au cas où. Bien que je doute que Sydney tente de s’enfuir. Et bien même si elle tentait, elle serait vite rattrapée. J’évitais un maximum son regard, puisque croiser ce dernier me rendrait faible. Pourtant, au bout de quelques secondes, mes pupilles se posèrent sur elle. Ça se voyait à son regard qu’elle me détestait de tout son cœur. Et je pouvais la comprendre. J’avais joué avec elle. Elle m’avait accordé sa confiance, et je venais de la trahir. Probablement étais-je la première à la trahir de cette façon. Elle n’oublierait jamais. Et bordel, elle pouvait ruiner mon double-jeu avant même que ce dernier soit au point. Il faudrait trouver une façon qu’elle garde cela pour elle, mais ça viendrait plus tard. Pour l’instant, il fallait l’emmener au district treize le plus rapidement possible, et une nouvelle fois, je pris soin d’éviter son regard. Elle avait une telle rage dans ses yeux, que je ne pourrais jamais oublier le regard qu’elle m’a lancé. Jamais elle ne me pardonnerait. J’en avais conscience, mais cela faisait partie du travail. J’appuyais ma tête contre la porte de la voiture, et baissait le regard, priant pour que le voyage dure le moins longtemps possible.

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