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 Laisse donc les rêves aux petites filles [Satine&Silk]

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Silk Preston
DISTRICT 8
Silk Preston
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Laisse donc les rêves aux petites filles [Satine&Silk] Vide
MessageSujet: Laisse donc les rêves aux petites filles [Satine&Silk]   Laisse donc les rêves aux petites filles [Satine&Silk] Icon_minitimeVen 27 Avr - 2:11


    Elle avait été surprise par la pluie. C’était stupide, sortir avec le ciel menaçant qui couvrait le district depuis quelques jours. Elle avait eu besoin de s’aérer, voir autre chose que l’intérieur de sa maison désespérément vide. Elle avait attendu le crépuscule, les premières étoiles dans le ciel nocturne pour s’aventurer dehors. Elle voulait juste courir, essayer de se vider l’esprit. La solitude ne lui avait jamais fait du bien. Dans ses moments en tête avec elle-même, il était trop facile de laisser son esprit dériver, se risquer vers des pensées auxquelles elle ne voulait pas se confronter. Elle inspirait, expirait, profondément et régulièrement comme on le lui avait appris au centre d’entrainement juste avant les jeux. Lorsque ses pieds foulaient rapidement le sol bétonné du district, lorsqu’elle zigzaguait entre les constructions humaines sans les voir, elle ne pensait à rien, son esprit merveilleusement vide, déconnecté du monde extérieur et d’elle-même. Silk entendait son cœur, pouvait sentir le sang battre contre ses tempes, un son étrangement vide et rassurant. Ses poumons la brulaient, des années passées à fumer avaient fait des dégâts, pourtant elle ne s’arrêtait pas. Le bruit de ses pas résonnait entre les vieilles usines abandonnées auxquelles seuls les jeunes en quête d’aventure et les rats portaient attention. Elle avait grandi ici, dans ses rues étroites et humides, préférant passer ses journées à chercher des trésors de pacotille dans la poussière plutôt que d’aller à l’école. Elle avait fumé sa première cigarette ici, embrassé son premier petit ami à l’ombre des anciennes cheminées, passer des jours entiers à refaire le monde, en balançant ses pieds dans le vide sur les parapets surplombant le quartier. Elle avait pensé à en sauter plus d’une fois en revenant des jeux. Elle n’en avait jamais eu le courage, sa lâcheté lui avait encore une fois sauvé la vie.

    Elle n’avait pas senti les fines gouttelettes au départ, concentré sur ses foulées et sa volonté de ne penser à rien. Elle avait continué à courir pendant quelques minutes avant qu’elle ne remarque l’eau qui commençait à tremper son t-shirt. Elle n’avait pas pris de veste, pas de parapluie non plus. Elle avait simplement enfilé ce qui lui semblait le plus confortable et était sortie. Il ne faisait pas particulièrement froid, l’air s’était considérablement réchauffé ses dernières semaines, mais Silk frissonna au contact de l’eau sur sa peau. Elle était encore loin du village des vainqueurs et la nuit était bien avancée à présent. Elle n’avait pas peur d’être seule la nuit dans les rues du district et il était peu probable qu’elle croise quelqu'un d’autre que des Pacificateurs blasés par l’idée de leurs rondes. Rares étaient ceux qui osaient sortir après la tombée du jour, rare étaient ceux qui étaient
    même en état de le faire après une longue journée de travail. Même avant l’heure du couvre-feu, tous préféraient rentrer chez eux, parce que des gens les attendaient, pour tenter de se reposer quelques heures avant de recommencer le lendemain et le jour d’après. Elle n’était pas comme eux, elle n’avait personne à retrouver et aucun travail auquel retourner demain. Elle pouvait errer autant qu’elle le voulait dans les rues désertes, on ne viendrait pas la chercher. Pourtant l’idée de traverser le district sous la pluie battante l’enchantait peu. Elle soupira longuement et commença à marcher vers sa destination à quelques rues de là. Il faisait sombre et la pluie tombant violemment en rideau l’empêchait de voir au loin. Elle connaissait le chemin par cœur, forcée de constater qu’elle l’avait surement emprunté trop de fois. Elle préférait se souler seule la plupart du temps. Elle n’avait pas l’alcool heureux et se sentait vulnérable. La seule personne à l’avoir vu ivre était Adonis. Ce n’était pas un joli tableau, elle essayait de rester digne lorsqu’elle fréquentait l’endroit. Elle était souvent la seule femme au comptoir, au milieu de ceux qui comme elle n’avaient rien d’autre à faire que de dépenser leurs argents dans l’alcool. Lorsqu’elle était vraiment désespérée, elle acceptait parfois de rentrer avec eux, passer la nuit dans les bras d’un solitaire c’était toujours mieux que de dormir seule. Elle ne les ramenait jamais chez elle. C’était trop personnel, sa maison était son sanctuaire, une partie d’elle qu’elle révélait rarement. Elle n’avait que trop bien conscience de la réputation qu’on lui avait attribuée, elle était une trainée. Ce genre de chose de comportement ne faisait que l’accentuer, elle avait tout simplement dépassé le point où elle pouvait encore s’en défendre.
    Le bar était presque vide. Quelques piliers de comptoir ivre depuis longtemps. Elle reconnut certains d’entre eux, l’un était même un ancien camarade de classe avec qui elle avait l’habitude de fréquenter à l’époque. Il était un étranger à présent. L’un de ceux qui lui avaient tourné le dos après sa victoire. Elle s’était attendue à voir des rapaces, des gens intéressés par son argent lui tourner autour. Au contraire, on l’avait lentement abandonnée. Il faut croire que massacrer d’autres enfants en direct à la télévision ne fait pas de vous un héros pour certains.

    Elle était trempée, son pantalon collant à ses jambes et ses cheveux dégoulinant dans son cou. La chaleur du bar fut la bienvenue et elle s’installa au comptoir, sur l’un des tabourets en cuir abimé par le temps. Le patron lui lança un regard hostile, mais ne dit rien. Elle pouvait payer.
    Silk sortit son paquet de cigarettes de la poche arrière de son pantalon et constata avec soulagement que le carton avait absorbé la plus grande partie de l’eau et que ses cigarettes étaient intactes. Elle en alluma une avec le briquet en argent qu’un de ses « amis » du Capitol lui avait offert. C’était de la provocation, elle narguait simplement le signe « non-fumeurs » accroché derrière le comptoir avec un sourire narquois. Le patron s’approcha et déposa avec vigueur un verre d’alcool transparent devant elle, sans un mot, sans même la regarder. Elle le vida d’un trait, prenant garde de ne pas montrer que cela lui brulait le fond de la gorge. La chaleur de sa cigarette était la bienvenue et elle se réchauffait lentement au rythme de la fumée qui lui emplissait les poumons. Quand on lui servit un deuxième verre, elle parla enfin.

    « Satine ne travaille pas ?

    — Qu’est-ce que tu lui veux à Satine ?

    — C’est interdit de prendre des nouvelles d’une vieille amie ? »

    Il renifla bruyamment, moqueusement. Comme si l’idée même que Silk puisse être ami avec quelqu’un était ridicule. C’était légèrement vexant, mais pas moins vrai. Pourtant elle appréciait sincèrement Satine, l’une des seules personnes qu’elle pouvait supporter dans le district, surtout l’une des seules personnes qui ne la jugeaient pas automatiquement à chacun de ses actes. Et puis, elle se reconnaissait, un peu, dans la jeune femme, dans la révolte furieuse de sa condition, dans son envie de s’en sortir. Cependant, Silk n’avait pas plus d’espoir et avait perdu l’envie de se battre, Satine était encore feu et rage de vivre.
    Elle sortit deux billets mouillés de son porte-feuille et les déposa sur le comptoir. C’était beaucoup trop pour ses consommations et le patron écarquilla légèrement les yeux en essuyant un verre avec un chiffon crasseux.

    « Pour la bouteille. »

    Il lui lança un regard noir, mais lui tendit tout de même la bouteille avant de ranger rapidement les billets dans sa caisse.

    « Ne va pas l’emmerder Preston, elle a bien assez de problèmes comme çà, pas la peine d’en rajouter avec quelqu’un comme toi. »

    Elle ne lui répondit pas, mais écrasa sa cigarette sur le comptoir en bois avant de sortir la bouteille en main. C’était une impulsion stupide, toute comme son envie soudaine de contact humain. Elle voulait parler à Satine, avoir de ses nouvelles, lui raconter des anecdotes sur les vêtements du Capitol la passionnait tant. Elle ne s’était pas rendu compte qu’elle manquait d’une autre présence féminine dans sa vie avant aujourd’hui.
    Satine habitait au-dessus du bar et après avoir monté un escalier délabré elle se trouva devant son appartement. Un léger rayon de lumière filtrant sous la porte lui indiqua que la jeune femme était encore debout.
    Elle frappa doucement à la porte et dit assez fort pour qu’on l’entende à travers le bois.

    « Satine, c’est Silk. Je viens en paix et j’ai de quoi boire avec moi. »
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Laisse donc les rêves aux petites filles [Satine&Silk] Vide
MessageSujet: Re: Laisse donc les rêves aux petites filles [Satine&Silk]   Laisse donc les rêves aux petites filles [Satine&Silk] Icon_minitimeSam 5 Mai - 23:30



    Satine était rentrée épuisée de l'usine. La journée avait été longue et dure. Comme d'habitude, elle était restée un peu plus tard que ses horaires le prévoyait, mais pas vraiment pour le plaisir. Oh, bien sur, elle ne restait pas pour le plaisir, mais pour finir quelque chose en avance de manière à se faire remarquer, à ce qu'on soit contente du travail qu'elle faisait. Et puis, il y avait Adonis. Mais pas ce soir. Ce soir, elle avait eu du travail en rab, et pour couronner le tout, Adonis n'était pas de garde. Elle était restée avec les autres femmes de l'atelier, concentrées sur leur ouvrage. Satine était rentrée chez elle, avec les doigts douloureux d'avoir trop travaillé, et la tête lourde d'être restée concentrée, penchée sur son travail. Elle ne rêvait que d'une chose : se retrouver au calme, chez elle, et dormir tranquillement.

    Enfin, tranquillement, c'était sans compter le fait qu'elle vivait au dessus d'un bar qui ouvrait de temps en temps le soir et attirait alors tout ce que ce coin du district 8 rassemblait d'ivrognes braillards. Comme si elle n'en avait pas assez eu de la journée, elle devait encore supporter les gens, le bruit. Parfois, elle se disait que l'économie qu'elle réalisait sur son loyer ne valait pas le coup pour continuer d'habiter là. Et puis, elle se souvenait que de toute façon, où aurait-elle pu aller ? Au moins, elle avait l'impression d'avoir un peu de vie autour d'elle. Et puis, ça réchauffait toujours, ça lui faisait économiser un peu de chauffage de temps en temps.

    Une heure après qu'elle soit rentrée, le bruit s'était calmé. Satine était allongée sur son lit, encore à moitié habillée, les yeux dans le vide, fixant le plafond d'un air morne. Adonis ne viendrait pas ce soir. Elle était seule. Enfin, même avec Adonis elle se sentait seule de toute façon. Si elle l'aimait réellement, ce ne serait pas pareil. C'était ce que Satine se répétait chaque matin devant sa glace. Tu ferais mieux de tomber amoureuse de lui. Tu aurais moins de problème. Quoique cela ne changerait rien à ses problèmes les plus récents. Une des filles de son atelier lui avait révélé qu'elle avait entendu quelques personnes qui discutaient d'elle. Une rumeur selon laquelle elle aurait un peu trop sympathisé avec un des pacificateurs. Cela avait achevé la jeune femme pour la journée, et elle l'avait passé dans le silence total. Elle avait démenti, elle avait joué la comédie. Elle avait balbutié qu'elle ne ferait jamais une telle chose, qu'elle détestait les pacificateurs, et que jamais elle ne serait une de ces putes qui couchent avec eux contre un peu de nourriture ou du bois pour l'hiver. La jeune fille l'avait cru aveuglément d'ailleurs, et elle avait sans nul doute propagé le mot. Mais Satine s'inquiétait. Elle ne pouvait permettre que l'on soupçonne ce qu'il se passait entre Adonis et elle. Comment diable cette rumeur avait pu naître ? Elle était discrète, ils étaient discrets, personne n'aurait pu les voir. Et si quelqu'un les avait vu, sans nul doute que Satine ne serait pas rentrée chez elle intacte. Dans le district, les femmes qui fricotaient avec les pacificateurs, elles n'étaient pas bien vu, oh non... Le traitement qu'on leur réservait était loin d'être enviable. Et Satine tenait vraiment à quitter le district entière...

    Satine était en pleine réflexion à ce propos lorsqu'on frappa à sa porte. Elle fut prise d'une angoisse soudaine et se releva d'un bond, paniquée. Venait-on la chercher ? Non, c'était impossible, personne ne pouvait...

    « Satine, c’est Silk. Je viens en paix et j’ai de quoi boire avec moi. »


    Satine soupira. Ce n'était que Silk. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle, rien ne pourrait la trahir, bien qu'elle savait qu'elle pouvait tout confier à Silk. Elle ne la jugerait pas, ne la condamnerait pas et ne dirait rien de ce qu'elle lui confierait. Elles se connaissaient depuis longtemps, depuis avant les jeux que Silk avait gagné... Elles avaient toutes deux grandie dans le district. Silk était ce qui pouvait le plus se rapprocher d'une amie.
    Et elle avait à boire. Vu l'état de sa soirée, Satine ne cracherait pas sur un verre ou deux... Elle alla sans attendre ouvrir la porte à Silk, avec un sourire, un peu fatigué, mais sincère

    - Silk... Entre, je t'en prie, ça me fait plaisir de te voir !

    Et pour une fois elle était sincère. Silk débarquait au bon moment, cela lui ferait du bien d'avoir un peu de compagnie pour se changer les idées. Et il fallait avouer qu'elle en avait besoin. Elle regarda un peu honteusement son appartement. Certes, il était rangé, et elle avait fait un peu d'efforts quand à l'état de son lit, mais Silk vivait au Capitole, dans le luxe, loin de ce genre d'appartement minable et pourri... Pourtant, Satine ne l'enviait pas vraiment. Bien sur, la jeune femme avait de la chance, elle s'était sortit du 8... Mais à quel prix ? Satine n'aurait pas voulu être à sa place. Gagner les Hunger Games était-ce vraiment mieux que de mourir dans l'arène ? Comment vivre après ça, entraîner des jeunes qui vont droit à la mort face à d'autres gamins plus âgés, surentraînés ? Non, Satine voulait sa place au Capitole, mais certainement pas celle de Silk.

    Satine lui fit signe de l'accompagner jusqu'au coin salon, attrapant au passage deux verres propres... Un fauteuil fâné et une chaise bancale autour d'une table qui lui servait souvent plus à coudre qu'à manger, c'était là qu'elle recevait Silk. Pas vraiment un palace mais Satine était contente de voir son amie.

    - Cela fait longtemps... Raconte moi, que t'es-t-il arrivé depuis ta dernière visite ?


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