Dalton Barbara « Babsi », Pugh

featuring kaya scodelario © tumblr

NUMBER ONE .

NUMBER TWO .

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Comme beaucoup d’autres, je pense que je mourrais de maladie ou bien de faim. J’ai longtemps pensé que je n’atteindrais pas mes dix-huit ans étant enfant, mais aujourd’hui pourtant je suis toujours là, après avoir échappé aux Hunger Games de peu, je suis là. J’aimerais pouvoir croire en une vie longue parce forcément belle, ou douce. Juste longue, assez pour que je puisse voir ma mère partir avant moi.

POUR QUOI OU POUR QUI POURRAIS-TU MOURIR? Ma sœur, j’aurais put mourir pour elle. Mon trésor, pupille de mes yeux. Mais je n’en ai pas eu le droit. L’année de mes dix-huit ans, elle fut choisir pour la Moisson de la nouvelle édition des Hunger Games, j’aurais tout donné pour prendre sa place, mais agée de dix-huit ans, se droit n’était plus miens. Je pense qu’elle était au monde ce que j’avais de plus chère et peut-être une de mes seules vraies raisons de vivre.

NUMBER FOUR .

Bon commençons par le début, moi c’est Léa, plus connue sous le pseudo de sailing home, celui qui devine d’où ça provient, gagne un cadeau. J’ai dix-neuf ans, et suis native du cinq mars (toute mes dents, y compris mes dents de sagesse Ava’ niarkniark et je ne suis pas encore dégarnie sur le haut du crâne ). Je suis une grande fan de la trilogie Hunger Games de Suzanne Collins, c’est la principale raison de ma présence ici avec le design vraiment canon. Dalton est mon unique compte (pour l’instant). Sinon je préfère les canards en plastiques aux tomates (désolée c’était pour faire moins formel ) Pour redevenir sérieux, je suis passionnée de danse depuis mon enfance et en ai fais durant dix belles années. Sinon je me plais dans la lecture, le cinéma, le chant et le théâtre. J’habite en France, plus précisément du coté de Marne-la-vallée, Disney pour les incultes. Pour ce qui est du Rps je peux faire sans trop de difficultés une demi-page à une page entière sur open office, tout dépends si le partenaire me donne matière à écrire bien entendu. Enfin pour ce qui est de ma fréquence de connexion je peux dire que je serais là environ trois jours sur sept. Pour le reste demandez-moi, je ne mords pas.

Ce matin là, comme à chaque Moisson, ma mère nous fit enfiler à Cas’ et moi, nos plus jolies tenue. Je portais pour ma part une longue robe de satin, offerte par notre grand-mère, aux couleurs bleu. Cette année maman était un peu moins inquiètes de par le fait que mon nom ne puisse plus être tiré au sort de par mes dix-huit ans, la tension habituelle, bien qu’encore là, était apaisée.
« Attends Cassia, je vais t’aider » ma sœur me gratifiât d’un sourire un peu inquiet et je déglutie à sa vision. Depuis quelques heures j’avais cet affreux mauvais pressentiment que quelque chose clochait, ça n’allait pas. Après avoir épinglé la fleur d’or de maman sur sa robe et quelques heures supplémentaires de préparation, je finis par prendre son visage au creux de mes mains. « Regarde moi petite sœur .. » marquant une pause et cherchant son regard je repris « tout se passera bien, tu es forte, audacieuse et futée. Tout ira bien mon petit ange. » Mais dans ma tête, à cet instant, aucun de ces mots ne comptais, j’avais la conviction ou du moins j’essayais de me convaincre qu’elle ne risquait rien, car, dans le fond, elle n’était qu’une enfant parmi beaucoup d’autres dans notre district.
Pourtant j’eus faux sur tout la ligne et je le compris avant même que le prénom de Cassia ne soit appelé de la grande scène.

Sortant de notre maison, nous ne mires que peu de temps à réaliser comme les rues étaient bondés, j’eus presque l’impression qu’elles l’étaient plus que les années précédentes. Tenant ma mère et ma sœur par la main, nous nous faufilâmes en direction de la grande place à travers les nuées noires de mondes. Puis une fois arrivés sur place, lorsque ma sœur dut se séparer de nous pour rejoindre le reste des potentiels tributs, je senti mon cœur s’accélérer. Je n’avais jamais eu peur pour ma vie comme j’avais peur pour la sienne. De quatre ans ma cadette, elle n’avait encore rien connu du monde et la peur qu’elle n’en sache jamais rien me clouait impuissante face à ce spectacle d’horreurs. « viens par là » et doucement je la pris dans mes bras avant de lui chuchoter, comme pour me rassurer autant qu’elle « à tout de suite petit ange », puis elle allât rejoindre les autres.

Ainsi c’est tout mon monde qui s’écroula, lorsque quelques minutes plus tard le nom de Goyane Cassia Pugh résonna a mes oreilles et sans que je ne puisse faire quoi que ce soit mes jambe se dérobèrent sous moi et je m’écroulais à terre. Aucun sons ne sortit de ma bouche. Et je ne put rien faire contre les mots qui venaient d’être tirés au sort, à part la regarder s’en aller.

Couchée sur l'herbe verte et contemplant le ciel bleu, les choses me paraissaient, pour la première fois depuis l’appelle de Cass’, paisible et calme. C’était bien. Rien ne pouvait me déranger et pourtant, je fut surprise lorsque quelqu'un vint se coucher coté de moi. Refusant de me tourner, pour ne pas courir le risque de perdre le mystère et de m'avouer vaincue par la curiosité. Mais aussi pour ne pas flatter l'égo du "voisin", je restait ainsi allongée face au ciel bleu.
Tout en fixant le ciel, j’entamais la conversation sans trop réfléchir. Et dis sur le ton de l’ironie « En manque de compagnie? » ; « Je te retourne la question » le jeune homme rigola. Oui la voix était belle et bien masculine, grave certes mais agréable. Et souriant à mon tour.. je me mis à penser à qui pouvait bien être ce mystérieux jeune homme confortablement installé à mes côtés tandis que je ne l'avait en aucun cas invité. L'envie de me tourner vers lui me prit alors soudainement. « Ravie de te rencontrer .. je m'appelle Dalton. » dis-je à l'aveuglette pour voir la réaction de l'inconnu. La minute de silence qui s’en suivit m’agaçât. Si il ne voulait pas parler ou autre, qu'il déguerpisse. « Dalton, c'est sympa. Moi c'est Edrick. Mais appelle-moi Ed. » Il lui avait fallu plus d'une minute pour répondre à ça. La voix du jeune homme s'était comment dire, apaisée, affaiblie. Il n'y avait pas longtemps, que j’avais trouvé ce coin. Un petit coin de verdure entre quatre arbres. Les feuillages de ces arbres laissaient merveilleusement bien passer la lumière qui avec le chant des oiseaux. Tout aurait put se marier joliment s’il n’y avait pas cette douleur, cette peur tranchante pour sa sœur. M’avait-t-il suivie? Ou était-ce une coïncidence? Je le sentis alors bouger puis, vint le silence. J’hésitais à reprendre la parole. Une minute, deux minutes .. et la troisième fut de trop. Non mais quel idiot cet inconnu. Je me retournais et contre tout attente, je vis le visage d'un beau blond, endormi. Le trouvant insolent mais bien drôle. Je m'endormis à mon tour.