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| (mission 5) gwendal, jorah et reed ~ how far would you go ? | |
| Auteur | Message |
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Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: (mission 5) gwendal, jorah et reed ~ how far would you go ? Lun 6 Fév - 14:16 | |
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“ how far would you go ? ” gwendal jamshed & jorah baÿs-galor & reed emerson
Le district trois était anciennement préposé à la construction d’armement pour le Capitole. Du moins, c’est la rumeur qui court. Une rumeur qui existe depuis la naissance du district, ainsi la plupart des citoyens de Panem ont estimé qu’elle se basait sur un fond de vérité, bien que celle-ci ait été régulièrement déformée par le gouvernement. Ni la capitale, ni le district lui-même n’ont jamais voulu confirmer ces bruits de couloir, ce qui n’a fait qu’affirmer la certitude des citoyens quant à l’industrie de laquelle vivait le troisième district. Aujourd’hui, pourtant, celui-ci est spécialisé dans la technologie et cela, personne ne pourra le contredire. Le district trois a toujours été à la pointe et continue d’impressionner autant la capitale que les autres districts en matière d’avancée technologique et il ne compte pas perdre sa place de leader sur le marché. En apparence, c’est donc un district avec une réputation qui n’est plus à faire, respecté par le gouvernement lui-même, envié par les autres régions, qui sans forcément avoir des conditions de vie similaires aux premiers districts parvient à avoir une certaine richesse ainsi qu’une qualité de vie qui n’ont jamais baissé.
Mais est-ce réellement le résultat d’une technologie à la pointe enviée par tous et achetée par le Capitole qui permet à ce district d’être l’un des plus agréables de Panem ? Si la plupart supposent que oui, certains sont conscients que d’autres facteurs entrent en considération. Des facteurs qu’on murmure, mais dont on ne parle pas explicitement, pas même les quelques privilégiés à connaître les secrets les plus enfouis du troisième district. Quelque part entre les industries manuelles et les quelques centres de recherche, sous couvert de ceux-ci, se développe un marché qui n’est pas prêt de connaître la crise. Si les usines d’armement ont effectivement régné fut un temps, comme beaucoup le présument, ce qu’ils ignorent presque tous est que certaines d’entre elles n’ont jamais cessé d’exister. Discrètes, ne comptant généralement pas plus d’une dizaine d’employés et monnayant le silence des pacificateurs sur leurs activités, elles connaissent à nouveau un joli succès depuis quelques années. Seuls des acheteurs bien informés peuvent se fournir ici, et ceux-ci sont sélectionnés minutieusement, afin d’éviter que les rumeurs ne deviennent certitudes et augmentent l’affluence de clients souvent difficiles et exigeants, dont il n’est pas toujours évident d’assurer les commandes dans les temps.
Parmi ces clients, le district treize est le plus régulier et surtout le plus loyal. Voilà bien quelques années que celui-ci envoie régulièrement des soldats pour se réapprovisionner en munitions et autres armes, toutes aussi mortelles les unes que les autres, auprès de la principale industrie d’armement du district. Aujourd’hui, c’est le soldat @Reed Emerson qui a été chargé de faire le déplacement, accompagnés de quelques hommes pour s’assurer que les choses ne tournent mal. Mais Reed Emerson est connu pour n’en faire qu’à sa tête, et c’est seul qu’il décide d’affronter le patron de l’usine pour négocier le prix des armes qu’il s’apprête à acheter. Mais Reed ne sera pas le seul client aujourd’hui, puisque @Jorah E. Baÿs-Galor a également décidé de faire quelques achats, non par pour une cause, mais pour son petit business de trafiquant ainsi que son usage personnel. Son budget s’avère sans grande surprise plus confortable que celui de Reed, ce qui ne poserait pas problème si tous deux n’avaient pas en tête d’acheter la dernière création de l’usine, un petit bijou de technologie silencieux et infaillible. Les négociations s’annoncent difficiles, la tension monte entre les deux hommes et Gus, le patron de l’usine, un homme réputé pour sa froideur et son intransigeance.
À quelques mètres de là, @Gwendal K. Jamshed, le maire du district, marche fermement, seul, en direction de l’adresse qu’une source anonyme lui a indiquée comme étant le repère d’un marché noir d’armes, une pratique que Gwendal a à cœur d’abolir, lui qui a toujours voulu que son district ne plonge pas dans la corruption ou l’illégalité. Discret, sur ses gardes, ce dernier avance prudemment dans l’idée de faire un repérage, profitant des dernières lueurs du jour pour confirmer ou non les propos de la source anonyme. Mais malgré sa discrétion, Gwen vient tout de même à être repéré par des gardes et après s’être débattu, il finit par être emmené auprès du patron, toujours face à ses deux clients. La tension est plus que jamais explosive, et à la vue du maire qui vient fouiner dans ses affaires et de ses deux clients qui commencent à hausser le ton et à manquer de discrétion, Gus sort une arme et menace les trois hommes.
Ceux-ci s’observent, silencieux. Plusieurs options s’offrent à eux. Se montrer solidaires pour tenter de déjouer les plans du chef de l’usine et repartir chacun avec ce qu’ils souhaitent (la vie pour Gwendal, des armes quelconques pour Reed, et la dernière création de l’usine pour Jorah), estimer que c’est chacun pour soi et ainsi tenter de sauver en priorité sa peau ou se montrer plus fourbe en faisant d’un des deux autres la cible privilégiée de Gus.
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| | | Gwendal K. Jamshed △ correspondances : 546 △ points : 6 △ multicomptes : thybalt, raven, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 17/06/2014 △ humeur : faussement détaché △ âge du personnage : trente ans △ occupation : maire du district trois
| Sujet: Re: (mission 5) gwendal, jorah et reed ~ how far would you go ? Mar 14 Fév - 23:39 | |
| REED EMERSON & JORAH BAYS-GALOR & GWENDAL JAMSHED how far would you go (août 2315, district 03)
« Et dis-moi ce que ça te coûte au juste, de vérifier ? A part ravaler ton putain d'ego ! » Son poing cognant contre le bureau du Capitaine Hartfield avait fait trembler légèrement le meuble, le gradé observant Gwendal avec fermeté « Tu ne t'imagines tout de même pas que je vais chambouler un ordre de patrouille et risquer une esclandre sur les dires d'un ivrogne ? Tu n'as aucun ordre à me donner, tâche de ne pas l'oublier. » Comme pour signifier que le débat était clos, le pacificateur avait saisi à nouveau le stylo posé devant lui, et fait mine de se replonger dans la lecture qui l'occupait avant l'irruption du maire du district dans son bureau « Sinon quoi, tu vas me faire exécuter moi aussi ? » Serrant le poing, l'homme avait relevé les yeux vers Gwendal et croisé son regard glacial, que même l'alcool pourtant perceptible dans son haleine ne parvenait pas à troubler « Mais reste planqué au chaud dans ton bureau, tu as raison. C'est ce que font les lâches. » L'un et l'autre désormais debout, avec ce seul bureau pour les séparer encore, l'affrontement semblait inévitable jusqu'à ce que trois coups frappés à la porte ne viennent les interrompre et faire redescendre – un peu – la pression. « Entrez ! » Ouvrant la porte, un pacificateur que Gwendal avait souvent vu attribué à la surveillance de la gare était entré, adressant un vague signe de tête au maire avant d'en adresser un autre plus volontaire à son supérieur « Vous vouliez me voir, Capitaine. » Se réinstallant dans son fauteuil, Hartfield avait acquiescé d'un signe de tête « Le Maire Jamshed prenait justement congé. » Pauvre con. Mais puisqu'il était hors de question pou Gwendal de perdre la face et d'accepter d'être celui qui avait tort face à témoin, il s'était contenté d'acquiescer à son tour et de quitter le bureau, sans prendre la peine de saluer qui que ce soit. Rhett ne voulait rien entendre, soit. Gwendal se passerait donc de son aide ou de sa bénédiction. {…}Ils ne se rendaient pas compte de la porté de leurs actes. Les rebelles, ou peu importe comment ils souhaitaient se faire appeler désormais. Leur idéologie était louable, Gwendal ne le niait pas, mais elle partait d'un constat totalement utopiste et avait fait plus de victimes que d'heureux, depuis qu'elle existait … Toutes ces morts, tout ce sang versé, à quoi bon ? Le Capitole était un mastodonte dont se débarrasser semblait impossible, et couper la tête de l'hydre qui se juchait à son sommet ne faisait qu'amener trois têtes supplémentaires. Autant se faire à l'idée, et protéger ce qui pouvait encore l'être, à commencer par la paix. Le maire ne pensait qu'à cela tandis qu'il remontait le col de son blouson et quittait le sentier principal, le maintien de la paix, et la menace que représentait désormais le marché noir qui s'opérait du côté du bloc douze. « Tu vois très bien de quoi je veux parler. » lui avait d'ailleurs fait remarquer Waters d'un air entendu, la veille. Et bien sûr que Gwendal voyait. Il était maire, il avait vécu entouré de pacificateurs … des conversations qu'il n'était pas supposé entendre il en avait entendu des tas. « Tout ce que je dis, c'est que ça devient ingérable … comme à chaque fois qu'il y a du profit à se faire, d'ailleurs. Si personne ne les arrête c'est la guérilla qui attend ce district, et envoyer deux gosses à la mort deviendra le cadet de nos soucis. » Parler des jeux était probablement l'erreur de Waters, la chose à ne pas dire, pas alors que le cadavre de Pearl était encore chaud, pas alors que l'ancien vainqueur n'était là que pour une seule chose : assister aux funérailles de la fillette et pouvoir s'auto-flageller en croisant le regard dévasté de ses deux parents. « Ça n'arrivera pas. » Ça n'arriverait pas parce qu'il ne laisserait pas les choses dégénérer, Gwendal se l'était promis après cette conversation, et il se l'était promis à nouveau tandis que ses pas le menaient finalement jusqu'au fameux bloc douze. {…}Les secondes, puis les minutes passant, l'idée commençait à faire son bout de chemin dans l'esprit du maire : bien sûr que Rhett ne bougerait pas le petit doigt. Pas un pacificateur dans le secteur, pas une ronde, pas une surveillance, rien du tout … Heartfield était irrécupérable, et Gwendal se rappelait un peu plus chaque jour de toutes les raisons pour lesquelles il méritait de pourrir en enfer. « Halte ! » Retenant sa respiration, Gwen avait prié silencieusement pour que le bruit de sa semelle contre le gravier ne se réitère pas une seconde fois, se pensant sauvé lorsque les bruits de pas semblaient s'être éloignés … et avant de sentir le canon de l'arme s'enfoncer entre ses omoplates. « Avance. Doucement. » Levant les bras, et consentant à faire quelques pas sans rechigner, il n'avait malgré tout pas pu s'empêcher de marmonner « Vous allez avoir des ennuis. » bien conscient que cela ne servirait en rien ses propres intérêts « Ta gueule, avance. » Contraint par l'arme toujours pointée sur lui, Gwen s'était laissé guider jusque dans l'un des bâtiments, le long de quelques couloirs, pour déboucher finalement derrière une porte sous laquelle s'infiltrait un rayon de lumière … et de l'autre côté de laquelle deux hommes étaient déjà menacés par l'arme qu'un troisième pointait vers eux, risquant malgré tout un bref regard vers les nouveaux venus « Monsieur le Maire, quelle charmante surprise. » - « Il fouinait dehors. Personne d'autre avec lui. » Forcé d'avancer jusqu'au niveau des deux autres menacés, Gwendal avant susurré « T'en es bien sûr ? » tandis que son agresseur allait se poster devant la porte, arme à la main. « J'étais en train d'expliquer à ces deux charmants jeunes hommes que me contrarier n'était pas une idée judicieuse … Un avis sur la question ? » Un avis ? Probablement, mais plutôt que de le donner le maire s'était contenté de toiser du regard ses deux compagnons de fortune. L'un des deux puait le treize à plein nez, ce n'était même pas une question d'uniforme … Plutôt une question d'attitude. Si quelqu'un devait les faire tuer dans l'immédiat, se serait probablement lui. |
| | | Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: Re: (mission 5) gwendal, jorah et reed ~ how far would you go ? Mar 14 Fév - 23:39 | |
| Le membre 'Gwendal K. Jamshed' a effectué l'action suivante : ~ lancer de dés
'mission 5' : 1 |
| | | Jorah E. Baÿs-Galor △ correspondances : 461 △ points : 2 △ multicomptes : ∇ aiden △ à Panem depuis le : 11/11/2012 △ humeur : ∇ coincé entre le marteau et l'enclume. △ âge du personnage : ∇ trente-et-un ans. △ occupation : ∇ trafiquant, receleur, proie à temps complet.
| Sujet: Re: (mission 5) gwendal, jorah et reed ~ how far would you go ? Mer 15 Fév - 14:52 | |
| how far would you go ?
---- Les temps changent. Du moins c'est que les gens pensent, que les temps changent et que les choses évoluent, que le mal finira par passer. Appuyé contre le mur, le regard scrutant péniblement les alentours, Jorah redresse la capuche de son manteau contre sa tête. Les temps ne changent pas, les gamins meurent toujours et les bras restent croisés sur les poitrines. On pense pouvoir changer les choses, qu'un parole - même en l'air - vaut mieux que de rester sans rien faire, alors ceux qui ne pensent pas avoir d'autres choix s'enrôlent dans les rébellion sans même comprends les faits. Jorah, l'esprit concentré et les cils parsemés de sueur, il ne se sent ni rebelle ni de ceux qui croisent les bras. L'ancien ingénieur se dit que les problèmes des gens ne sont pas les siens, mais les gamins qui meurent les fêtes que l'on organise dans la capitale pour saluer leur courage et pleurer leur morts dans le fond d'un verre de champagne, ça le dégoûte plus qu'il ne le voudrais.
Il n'y a que la vengeance dans les yeux clairs du Baÿs-Galor, que cette odeur de sang qui le pousse toujours à chercher ce qui ne veut pas être trouvé. Tous les mois il change de district, s'inquiète de retrouver Charlie, se prends au piège d'un jeu qu'il pensait avoir fini il y a bien longtemps. Mais dans son esprit embrumé par la colère danse toujours le visage de son père, le sourire aux lèvres, la victoire accroché au cœur. Dans le district trois on pleure la mort de la gamine, on se morfond sans rien dire. Le pas décidé Jorah se dirige vers l'endroit où il doit se présenter. Des deals d'armes il en a fait des tas, il a le coup d’œil pour les affaires et un sacret paquet de billet qui résonne dans sa poche. Une fois rentré à l'intérieur il ne faudra pas plus de quelques minutes au receleur pour s'accaparer l'arme, easy peasy lemon squeezy.
L'habitude de la traque, d'être la proie puis le chasseur, mets les sens de l'homme en éveil alors qu'il s'approche de plus en plus du lieu de rendez-vous. C'est ce qui lui reste de toutes ces années passées à se planquer, il sait reconnaître les bruits de pas dans son dos, alors quand Jorah se retourne - vivement - pour mettre fin à la menace, il trouve le canon froid d'un pistolet qui tombe contre sa poitrine. Le charognard en face de lui se mets à sourire, pointe un peu plus le canon de l'arme contre Jorah qui sert les dents. La plupart des ses anciens deals d'armes ont commencés de cette façon, alors l'ancien ingénieur prend sur lui et lève les bras en l'air. La fouille est rapide mais consciencieuse et, alors que l'homme pousse Jorah d'une main ferme, ce dernier ne peut s'empêcher de sourire morbidement.
Il ne faut pas plus de quelques secondes pour les autres acheteurs se présentent à leur tours, et l'homme qui se tient à côté de Jorah ne peut venir que du district treize. Il le sent, peut le ressentir dans la boule qui se forme dans sa gorge, dans ses poings qui serres automatiquement comme un réflexe. Le treize viens s'enquérir d'armes, et Jorah ne peut s'empêcher de penser que ces armes ne serviront à rien d'autres qu'une guerre stupide qui tuera encore et toujours les innocents. « Monsieur le Maire, quelle charmante surprise. » Jorah se risque à un regard envers le dernier venu. L'allure est soignée, la réponse sarcastique, mais de savoir le maire du trois mêlé à cette affaire ne réjouit pas le receleur qui se mords l'intérieur des joues pour ne rien dire. Si les maires s'en mêlent, forçant les populations à se battre, alors la rébellion peut tirer un trait sur leur envie de victoires. Jorah n'est là que pour lui, pour l'arme, pour le plaisir qu'il aura de la coller entre les deux yeux de son vieux père. « J'étais en train d'expliquer à ces deux charmants jeunes hommes que me contrarier n'était pas une idée judicieuse … Un avis sur la question ? » L'homme déconne pas, pointe son arme en direction du nouveau venu avant de tirer quelques mètres au dessus de sa tête. Le bruit est insoutenable, résonne contre le murs de cette cage en métal. Jorah sert la mâchoire, les bras toujours en l'air. « Il me semble que l'on a tous compris les enjeux maintenant, et personne n’achètera ce que vous avez à vendre si tout le monde est mort, non ? » Jorah, qui ce croit plus malin que tous les autres, ne peut s'empêcher de hausser les sourcils en direction de l'homme menaçant, un regard de défi sur le visage. |
| | | Reed Emerson △ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013 △ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
| Sujet: Re: (mission 5) gwendal, jorah et reed ~ how far would you go ? Dim 12 Mar - 11:33 | |
| Les limites du District à peine franchies, tu sais déjà que tu perds ton temps, Reed. Le District Trois n’a plus rien à t’offrir, si ce n’est cette odeur sinistre de mort, de deuil, de colère et de désespoir qui flotte au-dessus de vos têtes, et qui imprègne de sa marque tous les survivants d’une guerre qui n’est plus la leur. La Mort en personne était là pour t’accueillir de son étreinte glacée et familière, et t’envelopper dans ce linceul de noirceur qui te sied si bien et que tu portes avec fierté. La Mort est ta mère, Reed, elle t’a modelé de ses mains froides et de son souffle glacial pour te redonner vie et faire de toi son œuvre la plus réussie, forgée à son image. A ce titre, les tributs de cette année, parmi lesquels les malheureux du Trois, étaient tous de ta famille, désormais. Des petits frères et sœurs que tu aimais comme tel, mais que tu ne connaitras pourtant jamais. Et tu leur en veux, Reed, tu les détestes de toutes tes tripes, ces hypocrites qui pleurent leurs morts, qui enterrent dans la douleur et le chagrin deux enfants qu’ils ont pourtant envoyé au supplice sans broncher.
A tes yeux, leur inaction les rend aussi coupables que les dirigeants de ce pays.
La rébellion est morte, Reed, tu en as la preuve. Tu peux te voiler la face aussi longtemps que tu le voudras, refuser d’accepter la réalité et continuer à vivre dans le déni, mais tu ne trompes personnes, Reed, et surtout pas toi. Depuis la mort de Coin, tu ne sais plus pourquoi tu te bats, ni ce qui te donne encore la force de te lever le matin, et le courage d’affronter une nouvelle journée. Te voilà désormais chien sans maître, clébard errant dont tout le monde se méfie en craignant la morsure fatale, et que personne ne veut recueillir sous son aile. Seule l’espoir d’une vie meilleure t’aidait à tenir, à serrer les dents en acceptant ton sort, à supporter de vivre comme un cloporte dans ces souterrains interminables. Retourner au Onze en héros, retrouver Alexiane et l’aimer à en perdre le souffle et la raison. Tu te sens tellement con aujourd’hui, d’avoir un jour pu croire que tes rêves de gosse se réaliseraient. Tu aurais dû le savoir, pourtant, qu’à Panem, l’espoir n’est pas permis. Les contes de fée et leur dénouement toujours heureux, c’est pas pour toi, Reed. Toi, t’es condamné à crever dans ce trou qui t’a vu naître, ou, avec un peu de chance, sur le champ de bataille, les armes à la main. Parce que tu continues le combat, Reed ; après tout, tu es un soldat, et tu ne sais faire que ça, te battre jusqu’à la mort, la tienne ou celle de ton ennemi. Mais que devient un soldat sans guerre à mener, et sans leader à suivre ? Tu vas t’éteindre, Reed, doucement, lentement, sans bruit et sans violence, à la manière d’une bougie qui se consume. T’es foutu.
Tu ne sers plus à rien, Reed, s’il n’y a plus de cause à défendre, ni d’idéaux à porter.
Tu ne sais plus ce qui t’a poussé à te porter volontaire pour cette mission. Récupérer des armes, à quoi bon s’il n’y a plus personne pour s’en servir ? Peut-être que tu te raccroches encore à cet infime espoir de voir la rébellion renaître de ses cendres, retrouver sa grandeur d’antan et sa gloire passée, ces temps où vous faisiez vaciller le Capitole sur ses fondements, et frissonner le vieux Snow dans son lit. Ou peut-être que tes actes n’ont été guidés que par la vengeance, par cette rage que tu ne parviens plus à contrôler. Tu te montres de plus en plus violent ces derniers temps, Reed, tu t’énerves et t’emportes pour un rien, et toutes ces incartades se terminent invariablement par la même façon, en témoigne ta lèvre fendue et toujours légèrement gonflée, stigmate d’une récente bagarre. Même Raven, le seul qui en avait véritablement le pouvoir, ne parvenait plus à te calmer. Au fond de toi brûle un incendie que rien ne peut éteindre, dont la férocité insatiable finira par te réduire en cendres. Mais tu les feras payer, Reed, oh oui, tu l’as juré des centaines de fois ; tu leurs rendras au centuple le mal qu’ils t’ont fait depuis toutes ces années. Ils t’ont arraché le cœur de la poitrine quand ils t’ont pris Alexiane, et t’ont laissé crevé-là, le poitrail sanguinolent, éventré par un vide béant qui ne se refermerait jamais. Et maintenant, ils t’ont privé de Coin, que tu aurais suivi aveuglément jusqu’aux tréfonds des Enfers, s’il l’avait fallu.
« Fais pas tout foirer, cette fois, Reed. », te conseille ton acolyte d’une moue sceptique. Il aurait préféré n’importe qui plutôt que toi pour remplir cette mission. Il doit encore t’en vouloir pour la dernière fois, quand tu lui as craché à la gueule que son précieux Kennedy était probablement crevé depuis des semaines et qu’ils ne s’en porteraient tous que mieux ; ce prétendu leader n’avait toujours été qu’un incapable, de toute façon. « Je sais ce que j’ai à faire. », tu lui rétorques avec mépris en te dirigeant vers l’usine, sans un regard en arrière pour ton compagnon d’infortune. Après une fouille conventionnelle par un des gardes – que tu n’as bien sûr pas manquer d’énerver en faisant des allusions sur sa propension à aimer tâter les culs et les couilles d’autres mecs – tu es amené dans le bureau du Big Boss, le gros Gus, qui ne t’a jamais facilité la tâche. Tu grimaces quand tu te rends compte que tu n’es pas seul, que cet enfoiré t’a encore bien roulé. Connard. D’un signe de la tête, tu désignes la tête de cul qui se trouve déjà dans la pièce. « C’était pas convenu comme ça. », tu râles, déjà agacé par la situation qui se profile à l’horizon. Bordel, que fout ce connard de Jorah ici ? Il n’a pas autant besoin de ces armes que les rebelles du Treize. Mais tu n’es pas étonné, Jorah n’a toujours pensé qu’à sa gueule. Il ne te (re)connaît peut-être pas, mais toi, Reed, toi tu le connais bien. Tout le monde connaissait Jorah Baÿs-Galor et son histoire, au Treize. Le fils du traître, le digne fils de son père. « Hey, mon vieux, ça faisait un bail qu’on s’était pas croisé; ça te réussit pas tellement de parcourir les routes, t'as vraiment une sale gueule, dis-moi. Alors, tu as réussi à retrouver ton papa chéri ? », tu le chambres, en remuant avec une certaine délectation le couteau dans la plaie. Vous êtes interrompus dans votre passionnante conversation par un invité surprise ; le Maire du District Trois en personne vous fait l’honneur de sa présence. Tu serres les poings, énervé à la seule vue de ce traître, ce Vainqueur qui a vendu son âme au diable. Sans doute pour jouer à qui a la plus grosse, Gus vous menace immédiatement de son arme. Mais toi, qu’est-ce que t’en as à foutre, Reed ? Tu es déjà mort, que pourrait-il t’arriver de pire ?
« Il me semble que l'on a tous compris les enjeux maintenant, et personne n’achètera ce que vous avez à vendre si tout le monde est mort, non ? » Tu ricanes, avec cet aplomb et cette arrogance qui te caractérisent. « Monsieur le Maire, vous avez enfin trouvé le courage de bouger votre cul de votre canapé en poil de licorne, ou vous êtes juste venu vous assurer personnellement que rien ne remettra jamais en cause l’injustice et la tyrannie que vous entretenez dans votre District ? » Tu l’attaques de front, mais tu ne peux accepter le comportement de ce fils de chien.
En tant que Vainqueur des Jeux, il devrait comprendre mieux que personne qu’il faut se battre contre le Capitole, et non le servir.
Dernière édition par Reed Emerson le Mar 21 Mar - 12:16, édité 4 fois |
| | | Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: Re: (mission 5) gwendal, jorah et reed ~ how far would you go ? Dim 12 Mar - 11:34 | |
| Le membre 'Reed Emerson' a effectué l'action suivante : ~ lancer de dés
'mission 5' : 6 |
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| Sujet: Re: (mission 5) gwendal, jorah et reed ~ how far would you go ? | |
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