| Sujet: BORN IN THIS WORLD AS IT ALL FALLS APART (ENDED). Mer 9 Nov - 23:49 | |
| ADRAYAN CAREW-SMYTH ❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Moi, c’est Adrayan. On me connait plutôt bien dans le district d’où je viens, car je suis le fils de Janna Carew et de Hallan Smyth, oui, ces gens qui tiennent la pharmacie et qui font office de guérisseurs, faute d’avoir des médecins digne de ce nom. Je suis âgé de dix-sept ans, et en dehors des mes études, je seconde mes parents dans leur boulot, ce qui a fait de moi un guérisseur. Je n'ai certes pas leur expérience, mais je me débrouille. Je suis natif du district huit, et j’y vis toujours - de toute façon, je doute qu'on jour, je puisse voir autre chose que ça (outre le Capitole, mais entre-vous, je m'en passerais). Depuis peu, j'ai commencé à voler aussi - Velvet tente de m'apprendre les rudiments du métier, mais au fond, ce n'est qu'un prétexte pour chercher des informations sur le Capitole, essayer de trouver leurs failles. Un jour peut-être, ces connaissances serviront à la cause rebelle... quand je serais prêt à les rejoindre, quand mes parents arrêteront de s’inquiéter pour moi à chaque année à cause de la Moisson. Et puis, tant que Velvet aura besoin de moi, de ma protection, je ne partirai pas. On dit de moi que je sais faire preuve de sang-froid : après tout, quand on côtoie des situations de vie et de mort tous les jours, cela nécessite certainement un certain contrôle de soi et de ses émotions. Je suis le genre de garçon parfait, celui que toutes les mères voudraient pour leur fille : gentil, serviable, prévoyant, protecteur. Du moins, c’est ce que ma mère aime bien raconter, mais je ne suis pas blanc comme neige. Je suis parfois colérique et j’aime à ce qu’on croit de moi que je suis férocement indépendant, même si ce n’est qu’un leurre. Si je refuse de m’attacher aux gens, c'est par peur de les perdre. Physiquement parlant, je ne suis pas des plus impressionnants. Je suis plutôt mince de nature, et assez grand. Les deux mit ensemble me donne une silhouette presque fluette, trop gracieuse. C’est loin d’être menaçant. J’ai bien quelques muscles – apparu de nulle part, ne me demander pas d’où ils viennent – mais c’est loin de rivaliser avec qui que ce soit. On peut aussi apercevoir certains tatouages sur mon corps - c'est le seul luxe que je me sois offert.
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Paisible, autant que c’est possible de croire dans ce bas monde qu’une fin heureuse soit réaliste. En d’autres cas, je la vois rapide. Douloureuse, mais rapide. Foudroyante, même. Je ne voudrais pas mourir, agonissant alors que je me vide de mon sang. J’ai tellement vu souvent la douleur dans le regard des personnes mourantes. Je les ai vus souffrir et souffrir encore, alors que la mort ne daignait pas venir vers eux. J’abrégeais leur souffrance quand il n'y avait plus d'autre choix. Il y a des moyens d’en finir avec la vie. Mes parents le savent, je le sais aussi. En dernier recours, quand il n'y aura plus d'espoir... il y aura toujours cette solution. Plutôt ça que mourir entre les mains des Pacificateurs ou du Capitole.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Pour les gens que j’aime, ma famille particulièrement. Je sacrifierais ma vie pour eux, sachant qu’il en ferait tout autant pour moi. Sinon, je pourrais mourir pour une bonne cause. La liberté par exemple, ou un avenir meilleur pour les futures générations. Si un jour je me rallie à la cause des rebelles, je me battrais pour offrir à mon petit frère un monde serein, et à mes enfants (si un jour, j’en ai), une vie sans soucis. Sans crainte de la Moisson, chaque année. Sans ces horribles Hunger Games.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Je vous dirais que mes connaissances en médecine pourraient s’avérer utiles dans un cadre de survie, même si la seule éventualité que cela puisse arriver me rend nerveux… Guérir une autre personne, ça passe, mais le faire sur moi-même, c’est… c’est loin d’être la même chose. Sinon, je me débrouille avec les plantes – forcément, les deux choses sont liés – mais je ne me connais pas vraiment d’aptitude… comment dire physique. J’ai une certaine endurance, je sais être discret quand il le faut et je suis relativement rapide, mais est-ce que cela réussira à me sauver, je ne le crois pas. Pas face aux carrières, c'est sûr.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Ma famille est épargnée depuis au moins deux générations – la mienne et celle de mes parents – mais je suis certain que le sort nous sera défavorable, un jour ou l’autre. Peut-être que ce sera moi, peut-être mon petit frère, qu’est-ce que j’en sais. Cependant, n’allez pas croire que je ne connais pas ce sentiment de perte qu’engendre le départ de l’un de ces proches pour le Capitole. Je sais ce que c’est… je l’ai vécu. J’avais quatorze ans, j’étais amoureux fou, et quand j’ai entendu l’hôte de notre district prononcé son nom, mon monde s’est écroulé. Je n’ai même pas pu lui faire d’adieu.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Un jour, j’aimerais me joindre à eux. Mais là, tout de suite, je ne me sens pas la force de le faire, et j’ai l’impression que je ne serais qu’un boulet pour eux, car je n’apporterais rien de plus à la rébellion, en dehors de mes maigres connaissances médicales. Je fais donc mon possible pour récolter le plus d’informations possible sur le Capitole, sur les autorités en place, cherchant un moyen, une faille, n’importe quoi en fait qui pourrait leur être utile. Et lorsque ce jour arrivera, je quitterai tout pour les rejoindre. Enfin, peut-être.
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 6 chances d'être tiré au sort, puisque je ne prends point de tesserae. J'EXERCE LE MÉTIER DE guérisseur ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 8ÈME DISTRICT. AYANT 17 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. J’étais presque certain d’avoir entendu un bruit. Pourtant, il me fallut bien quelques secondes avant de me décider à me lever et aller voir. Ce n’était peut-être juste que notre vieux chien qui s’était laissé tombé sur le sol, mais c’était beaucoup trop… léger comme son. Trop subtil. Descendant les escaliers, je cru apercevoir une silhouette se faufiler vers la cuisine et ma curiosité l’emporta sur mon bon sens. Il me semblait avoir vu l’ombre d’une chevelure blonde, mais je voulais vérifier si mes doutes étaient justifier. Passant le pas de la porte, je la vis là, plonger dans sa fouille du placard qu’elle venait d’ouvrir. C’était bien elle, je n’avais pas halluciné. « Velvet Furbereen. C’est comme ça que tu nourris ta famille… » fis-je à voix basse, mais assez fort pour qu’elle l’entende. Ce n’est que lorsqu’elle se retourna pour me faire face que je vis le couteau qu’elle tenait dans ses mains. Ok, ça aurait pu faire très mal, ça. « Je dois sauver mon père. » se défendit-elle seulement, voyant que je ne cherchais pas d’ennuie, j’étais juste surpris de la trouver là… ou pas, finalement. Comme une intuition, en fait. Après tout, en dehors des tesserae – qui étaient fort insuffisant dans leur cas, je me doutais bien qu’elle ou son frère usait d’autres moyens pour subvenir au besoin de leur famille. Avec leur père mourant, ils n’avaient pas d’autres choix. Pour autant, je n’appréciais pas qu’elle ait choisi ma maison pour cible. Nous en avions tellement fait pour eux, le savait-elle seulement? Soupirant, je lui jetais un regard. « J’ai du pain, mais pas ici. Viens. » lui lachais-je finalement, l’invitant d’un signe de la main à me suivre vers nos réserves. Je lui tendis une miche entière, priant pour que ma mère ne remarque pas ça, au petit matin. Cependant, je voulais mettre une chose au clair avec elle. « Je veux bien t’aider pour cette fois, mais évite de revenir ici. La prochaine fois, tu pourrais tomber sur mon frère… ou mon père. Ils ne seraient peut-être pas aussi cléments que moi. » Je préférais la prévenir, sait-on jamais. Le message sembla être compris. « Je te le promets… Merci. » me répondit-elle, et un sourire apparu sur ses lèvres. Je lui répondis de la même façon, avant de lui faire comprendre qu’elle devait partir, maintenant. Vite, avant que quelqu’un d’autres ne se réveillent. ▽▽▽▽▽▽▽▽▽▽ C’était plus fort que moi, je ne pouvais m’empêcher de la surveille et de guetter tous ses faits et gestes. Maintenant que je connaissais son petit secret, et que je savais les risques qu’elle prenait pour subvenir aux besoins de sa famille, je m’inquiétais constamment d’elle. Comme une obsession malsaine. Cette nuit-là, je l’avais vu s’introduire dans la résidence du chef des Pacificateurs, et même si je savais qu’elle ne serait pas entrée là sans avoir au préalable vérifié ses arrières, je craignais le pire. Qui sait, un imprévue était si vite arrivée. Je l’avais donc suivi, discrètement, sans me faire voir, l’observant alors qu’elle fouillait l’endroit. Un seul faux pas suffit à faire remarquer ma présence. Rapide comme l’éclair, je vis Velvet se retourner vers moi et me lancer son projectif. Ma seule chance de survie fut de m’écraser face contre terre – juste à temps, d’ailleurs, car j’entendis le couteau se planter tout juste derrière moi dans le bois du mur. Merde, j’avais eu chaud! Un peu plus et c’est ma tête qui en aurait souffert. Me relevant, j’arrachais l’arme du mur, pour me retournais vers la jeune fille, la toisant du regard. « Bravo Velvet, tu m’as presque tué. Tu reviendrais des Jeux, j’en suis sur. » Elle savait se défendre, c’était indéniable, mais ma remarque ne sembla pas lui plaire, au contraire. « Tais-toi, je n’ai pas l’ambition de gagner les Jeux. Je veux juste nourrir mon frère et ma mère. » Bon, d’accord, j’avais peut-être parlé trop vite, mais je croyais bien plus en ses chances de survie qu’aux miennes dans un contexte comme celui des Hunger Games. Je n’étais pas prêt de m’imaginer à quel point cette simple constatation lui ferait cet effet. Car à peine m’eut-elle répliqué que je la vis tomber à genoux au sol et se prendre la tête entre les deux mains, d’énormes sanglots s’échappant de sa gorge. Aussitôt, je me précipitais vers elle : je ne l’avais jamais vu ainsi, si… vulnérable. « Velvet… ça va ? » lui demandais-je, passant mon bras autour d’elle, protecteur. Elle faisait peine à voir, ses grands yeux brillant de larmes. Mon cœur se serra. « Les rebelles. Je veux les rejoindre, il faut bruler le Capitole à feu et à sang ! » cria-t-elle soudainement, ce qui me surpris. Autant de rage dans un si petit corps, que dire de plus. On aurait dit une véritable furie. Elle se releva et poussa la table, qui tomba à la renverse, créant un raffut incroyable dans la pièce. Mon instinct fut le plus rapide à répondre. « Velvet ! Arrête ! Ils vont savoir que quelqu’un est venu ! » lui fis-je savoir, ce qui suffit à la calmer… temporairement. Je m’empressais de ramasser le fouillis dans la pièce et à remettre en place tous les effets, puis j’attrapais la jeune fille par le bras. « Viens, on fiche le camp d’ici. » lui dis-je, et je ne sentis aucune résistance de sa part. Encore une fois, ce soir-là, je pigeais dans les réserves familiales pour donner de quoi nourrir les siens. Je savais qu’elle avait besoin. Moi? Je pouvais bien me priver de tout ça.
reality is here.
Bonjour, tu es qui ? D'où tu viens ? C'est quoi ton petit pseudo ? Mistaken. Et t'as quel âge ? Vingt-quatre ans. Le livre, tu l'as lu ? Et tu l'aimes, non ? Quel question, c'est une évidence que j'ai lu les livres, et je les adore, les dévore à chacune de mes lectures. Le forum, à la hauteur de tes attentes ? Toujours. Il est magnifique. ( J'ai vraiment la flemme de faire une jolie présentation, excusez-moi ).
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Dernière édition par Adrayan Carew-Smyth le Jeu 24 Nov - 15:35, édité 56 fois |
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