✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
△ correspondances : 25 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 12/12/2016△ humeur : Plutôt bonne, en général! △ âge du personnage : 26 yo. △ occupation : minier bien que je rêve d'un meilleur avenir.
J'ai de la chance. Enfin... si on peut appeler ça ainsi. J'ai encore mes parents, j'ai un travail , j'ai même une petite amie. J'aurais presque pu vivre une vie normale. Mais ce n'était le cas de nul être humain ici, dans le district douze. Comme tous, je devais lutter pour survivre. Comme tous, je travaillais sans relâche pour obtenir un maigre salaire. Un salaire de minable, mais qui assurait de quoi nourrir ma famille. Ce n'était pas la vie rêvée, ce n'était pas les paillettes du Capitole. Mais c'était tout ce que j'avais et je m'en contentais.Aujourd'hui, je devais enseigner à Prue' comment chasser. Enfin c'est pas comme si elle savait pas déjà le faire, mais elle avait besoin disons.... d'une aide extérieure afin de la mener à bien dans sa tâche. Et je m'y connaissais, en chasse. C'était souvent moi qui rapportait de quoi nourrir les deux foyers, surtout maintenant que son frère n'était plus là. Et ça me plaisait, j'aimais bien être l'expert en quelque chose car ça me donnait l'impression d'être un peu plus qu'un raté, vous voyez? Enfin, aujourd'hui était notre seule journée de congé depuis des semaines et nous étions dans l'obligation de chasser. Pour ma part, ça ne me dérangeait pas. J'aimais bien me perdre dans la forêt, me laisser bercer par la douce mélodie d'une nature éveillée. Je suis quelqu'un d'extrêmement calme et serein.J'aimais ce type d'ambiance. Je la préférais au rythme effréné de la minière. La forêt était vite devenue ma seconde demeure, mon lieu de pensée et elle allait bientôt devenir celle de ma dulcinée, Prunille.
Prunille, c'était un peu ma meilleure amie avant. Enfin , plus qu'un peu. C'ÉTAIT ma meilleure amie. Sauf que mon coeur a décidé sans moi qu'elle valait le coup d'en tomber amoureux. Ce fut presque instinctif vous savez. Le coup de foudre, ça vous dit quelque chose? Un seul regard et j'avais été conquis... Par son sourire, par son côté espiègle, par ses prunelles. Et quand j'me suis liée encore plus à elle, je n'ai jamais cessé de l'aimer davantage. Et me voilà en couple avec celle qui jadis n'était qu'une amie. Notre histoire n'avait certes pas eu lieu sans obstacles. On avait merdé. Oh oui on avait merdé tous les deux. Mais au final, on était ensemble et c'est bien là tout ce qui compte non? Doucement, je me rendis compte que j'étais arrivé à destination, après une courte promenade de quelques pâtés de maison. Celle de Prunille se dessine sous mes yeux. Je pris donc soin de déposer l'arbalète, et l'arc ainsi que ses flèches dans un coin sombre.Fidèle à mes habitudes, je me hissai adroitement sur la façade extérieure de la maison et me glissai à travers la fenêtre de sa chambre mais elle n'y était pas. « Prue'? »Je l'avais pourtant prévenue de l'heure à laquelle j'arriverais. Enfin, peut-être était-elle sous la douche? Je regardai autour de moi, mes doigts parcourant les quelques babioles sur sa table de chevet, puis je finis par m'asseoir au pied du lit, les mains dans les poches.
Prunille entra dans la maison avec sa bassine pleine d'eau, grelotant. Elle soupira doucement avant de jeter une énième bûche dans l'âtre de la cheminée, activant le feu. Son oncle n'était pas là, probablement occupé à vendre des herbes au marché noir pour pouvoir les troquer contre un peu de nourriture. On ne pouvait pas dire qu'il en pleuvait ces derniers temps dans la maison Pritchard. Prunille n'arrivait pas à joindre les deux bouts, même avec plus d'heures de travail. Le cout des médicaments pour sa tante lui prenait pas mal de son salaire. Parfois, elle avait honteusement souhaité que sa tante rende l'âme pour soulager son oncle et elle même. Elle n'en avait jamais parlé, elle n'osait pas. Prunille soupira doucement et resserra un peu son écharpe autour de son cou avant de se frotter les mains au dessus du feu. Enfin, elle fit chauffer l'eau pour pouvoir faire sa vaisselle.
Rien n'était simple dans le District 12. Rien du tout même. Enfin, Prunille n'était pas à plaindre au final. Elle avait des amis formidables et puis son oncle. Et puis. Elle avait Gordan. L'homme le plus important dans cette histoire. Gordan, elle avait tout de suite craqué pour lui. Ce grand gaillard aux yeux bleus qui arrivait à la faire frissonner juste en la regardant. Enfin, il avait fait le premier pas. Il avait enfin osé avouer à Capucine qu'elle l'intéressait. La jeune fille avait senti son cœur faire des bons dans sa poitrine ce jour là. La douceur des lèvres de Gordan avait réchauffé tout son être jusqu'à lui redonner l'espoir d'un potentiel bonheur. Prunille soupira doucement avant de se rendre compte qu'elle souriait en songeant à tout ça. Et ça devait lui arriver souvent de sourire en pensant à lui.
Alors qu'elle termina sa vaisselle, Prunille entendit du bruit dans sa chambre. Instinctivement, elle regarda l'heure avant de se souvenir de son rendez vous avec Gordan. Il était encore passé par la fenêtre. Il ne connaissait donc pas les portes. Prunille rit légèrement, abandonnant ce qu'elle faisait. Elle entra dans sa chambre et sourit en posant son regard sur Gordan. Doucement, elle referma la porte et s'approcha de lui, toujours aussi hésitante dans le comportement à adopter avec lui. « Hey... Désolée, j'avais des trucs à faire pour aider mon oncle. Mais j'ai fini donc on peut y aller... » Doucement, elle se hissa sur la pointe des pieds pour déposer un tendre baiser sur les lèvres du grand nounours qui était désormais son petit ami. Il avait le nez froid mais les lèvres chaudes. Prunille peina à se détacher de lui. Elle pourrait passer sa vie à l'embrasser. La jeune fille attrapa de quoi se couvrir et enfila des mitaines avant de prendre la main de Gordan pour quitter la maison par la porte d'entrée. Une fois dehors, la jeune femme l'observa récupérer ses affaires puis reprit sa main pour filer vers la forêt, vers ce qu'elle appelait leur petit paradis. Là bas, rien ne pouvait les atteindre. « Ça fait du bien de pouvoir avoir un peu de repos hein ? De passer du temps ensemble, loin de la mine... » Ce genre de moment, Prunille les attendait toujours avec beaucoup d'impatience. Ils étaient tellement rare que c'en était presque étonnant qu'ils soient ensembles.
△ correspondances : 25 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 12/12/2016△ humeur : Plutôt bonne, en général! △ âge du personnage : 26 yo. △ occupation : minier bien que je rêve d'un meilleur avenir.
Son rire cristallin, je pourrais l'entendre encore et encore.Même que j'étais persuadé que je ne m'en lasserais jamais. C'était un peu comme une mélodie - et je me sens un peu idiot de dire ça MAIS - voilà. Quand elle débarqua dans la pièce avec ce petit rire, que je devinai en réaction au fait que je me trouvais d'ores et déjà installé sur son lit et non à cogner à sa porte comme le ferait n'importe qui. Mais je n'étais pas n'importe qui, elle le savait bien c'était notre truc, le truc qui nous avait lié elle et moi. En réponse à son petit rire, je révélai mes canines d'un air taquin. Je pouvais parfois sembler froid et impassible aux yeux de tous, mais devant Prue' j'étais souvent comme une guimauve. Et d'ailleurs la guimauve que j'étais observait curieusement ses moindres faits et gestes. J'attendais... j'attendais quoi? Et bien qu'elle entame la conversation! Et ce fut exactement ce qu'elle fit.
Prue s'excusa brièvement, semblait-il qu'elle avait des trucs à faire pour son oncle. C'était en partie pour cela que je l'aimais, cette fille. Pour sa générosité, sa bonté , son âme. Elle était pratiquement pure. Enfin, beaucoup plus pure que la mienne. Je n'étais pas sans remarquer qu'il arrivait, parfois, que nous étions gênés, intimidés l'un par l'autre. Nous ne savions parfois pas quoi faire, comment réagir et je le comprenais très bien. Je comprenais qu'en fait, nous avions été amis pendant tellement longtemps qu'il était difficile de nous comporter autrement. Après notre amitié et le fait que nous nous étions sans cesse fait du mal parce que nous avions été sots, il était évident que notre histoire, qui n'en était qu'à ses débuts, nous prenait un peu au dépourvue. J'étais cependant heureux, je transpirais le bonheur en fait. Prue était la femme de mes rêves. Et puis, j'ai toujours su que je l'aimais, toujours.
Son baiser me ramena sur terre. Enfin, pas vraiment. Il me transporta plutôt vers les cieux mais on en reparlera probablement plus tard. D'instinct, je glissai mes doigts contre la peau de ses joues et lui caressai , d'un pouce, ses magnifiques pommettes de chérubin. « Peu importe, l'attente en aura valu le coût » je me mordis inconsciemment les lèvres. Paroles de lover, certes, mais bien senties. Je me trouvais parfosi un peu fleur bleue avec elle mais c'était mérité. En fait, j'étais juste subjugué par elle depuis toujours alors que désormais on s'appartenait un peu l'un à l'autre était comme un conte de fées pour moi. Un conte de fées dans le district douze, mouais. On repassera. Je l'observai se détacher de ma personne à contre-coeur. Je serais resté collé contre elle , contre ses douces lèvres une éternité si on m'en avait donné la chance , mais il y avait bien un mais nous avions besoin d'aller chasser pour nourrir nos deux familles. C'était comme ça désormais on ne pouvait plus seulement passer du bon temps, il fallait le transformer en quelque chose d'un peu plus rentable tel que la chasse ou autre chose. Mais je considérais le tout comme un jour de repos, une retraite d'une journée loin de la suie de la mine, loin du bruit incessant. Juste elle, moi et cette forêt qui était notre petit coin de paradis.
J'attrapai tout le nécessaire pour notre petite escapade et nous filâmes dans la forêt le coeur empli de joie. Et comme si elle pouvait lire dans mes pensées, sa bouche remua des paroles qui me rappelaient les miennes, enfin celles que j'aurais voulues dire de vive voix. Un mince sourire raviva mon visage « Je ne te le fais pas dire, je rêvais de ce moment depuis... je ne compte plus les jours! » disais en déposant mon artillerie contre un grand arbre centenaire. Je me retournai vers ma flamme « Je trouve ça juste un peu dommage que l'ont soit obligé de chasser , j'aurais aimé que ce soit vraiment une journée où on ne fait rien du tout...» Je finis par hausser les épaules, acceptant les faits et avançai de quelques pas, soit suffisamment pour que je puisse de nouveau la rejoindre. J'ouvris grand les bras, l'invitant à s'y lover et déposai un baiser infiniment doux dans la chevelure soyeuse de la jeune femme. J'en humai les effluves florales et délicates, c'était l'odeur la plus divine qui soit. Mieux encore que celle de la rose. C'était son odeur. Celle qui me rappelait celle que j'aime.
Prunille avait de la chance, dans son district tout moisi. Elle avait de la chance d'avoir Gordan. D'avoir un homme sur qui elle pouvait compter, réellement compter. Soupirant légèrement de bonheur, Prunille ne pouvait cesser de sourire alors que ses yeux contemplaient le grand brun. La main de Gordan se baladait sur la joue de Prunille, la faisant légèrement rougir. Elle adorait ses petites attentions, il était adorable, toujours très attentionné. Prunille pouvait rester comme ça durant des heures. Juste à le regarder, boire ses paroles, sourire à ses petites blagues, rire avec lui. Juste, l'aimer, continuer de l'aimer jusqu'à ce qu'elle en crève. Pour elle, rien ne pouvait les séparer désormais. Ils étaient unis, leurs cœurs étaient liés. C'était ainsi. Pour Prunille, s'ils ne s'étaient pas dévoilés plus tôt, c'est qu'il y avait une raison. C'est que ce n'était pas encore le moment. L'avenir savait quand est ce que ce serait le moment parfait pour que leur relation survive à la dure vie du district.
Son romantisme était tellement adorable que Prunille ne s'en lassait pas. Certains trouveraient ça surement trop niais et ridicule mais Prunille, elle, elle adorait ça. Elle ne pouvait même plus s'en passer et elle aimait beaucoup quand il la complimentait. Gordan lui donnait toujours la sensation d'être l'unique femme de sa vie. Enfin, Prunille et Gordan quittèrent la maison de Prunille pour se rendre en forêt. La chasse n'était pas permise mais ils s'en fichaient pas mal. D'ailleurs, ils s'aventuraient toujours dans un endroit en dehors des limites du district douze. Prunille aimait se sentiment de liberté quoi qu'interdit. Elle n'avait pas peur. Elle ne craignait pas d'être libre malgré les interdictions. Ce dont elle avait peur, c'était de perdre les gens qu'elle aimait, les gens auxquels elle tenait. Il ne lui restait pas grand monde dans sa vie et Prunille se tuait pour les garder près d'elle.
Gordan déposa ses affaires contre un arbre. Prunille s'éloigna légèrement pour admirer un peu le paysage qui se dressait au dessus de sa tête et soupira légèrement. Elle reposa ses yeux sur Gordan qui rêvait d'une journée où ils pourraient profiter. Prunille aurait adoré profiter de Gordan. Ne rien faire que se parler, se câliner, allongés dans l'herbe. Se reposer l'un contre l'autre. Ce n'était pas pour eux ça. Le peu de repos qu'ils avaient ils l'utilisaient pour la chasse, le marché noir, essayant de rendre leur vie meilleure. Prunille sourit légèrement et vint se blottir contre lui, l'entourant de ses bras. « Un jour, ça arrivera Gordan... Un jour, on sera tous libres... » Posant sa tête contre le torse du jeune homme, Prunille profita de la chaleur de son corps et de son odeur. Elle adorait se retrouver contre lui. Parfois, la nuit, elle avait envie de le trouver à ses côtés et de se blottir contre lui. Contre lui où le danger, la faim, le malheur n'existaient pas. Soupirant doucement, Prunille se serra un peu plus contre lui. « Tu restes un peu à la maison ce soir ? Au moins un peu avant le couvre-feu... ? » Elle n'avait déjà pas envie que le temps passe. Si seulement il pouvait se figer pour qu'elle puisse profiter de l'homme qu'elle aimait.
△ correspondances : 25 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 12/12/2016△ humeur : Plutôt bonne, en général! △ âge du personnage : 26 yo. △ occupation : minier bien que je rêve d'un meilleur avenir.
Sujet: Re: Oh you're in my veins - GORILLE. Sam 11 Fév - 7:23
gorille : gordan & prunille
Notre histoire était certes récente mais je l'aimais depuis si longtemps déjà que c'était comme si nous nous étions toujours connus. Les condition actuelles n'étaient pourtant pas propices à la romance et à un amour digne de ce nom et pourtant, elle comme moi se contentaient de peu. Nous n'avions besoin de rien sinon que de nous deux. Et ce fut dans des moments comme ceux-ci, qu'on finissait par se retrouver. C'était la chose la plus naturelle du monde. Un homme, une femme, et l'attraction irrésistible de deux êtres qui gravitent autour du même champ magnétique. C'était ainsi que je concevais les choses, ainsi que je rationalisais quelque peu mes émotions nous concernant. Je me disais que nous nous suffisions, que notre amour triompherait sur tout le reste. Mais la vérité est que je me voilais la face. Notre avenir était incertain. Ma vie ne tenait qu'à un fil. Les choix que j'avais pris pouvaient tout aussi bien nous mener dans un sentier sinueux et dangereux. Elle n'avait rien demandé de tout cela, et pourtant parce que je l'aimais je l'accablais d'un nouveau fardeau.
Être amoureuse d'un rebelle affirmé, n'était-elle donc pas irréfléchie, voir suicidaire osera-t-on dire. Mais Prunille était la femme de ma vie. Et même si je voulais la protéger à tout prix, elle , sa famille ainsi que la mienne, je savais que je ne pouvais pas lui tourner le dos, que je ne pouvais pas empêcher mon myocarde de battre follement pour ses magnifiques prunelles dorées.Je soupirai longuement, j'aurais bien aimé croire aux paroles de ma dulcinée, croire aux licornes et aux contes de fées, mais les soldats comme moi ne croyait en rien sinon qu'en une cause : la guerre pour la liberté et encore, pensais-je alors, il fallait la gagner cette foutue guerre. Mais pour elle, je pouvais bien mentir. Pour elle, je pouvais bien la préserver de la noirceur de mon âme, le temps d'une journée. « J'aurais aimé t'aimer et te chérir dans une toute autre existence , pour tout avouer.» disais-je en pinçant les lèvres, resserrant un peu plus mon étau autour d'elle. Mon dieu qu'elle était petite.C'était l'une des nombreuses choses qui m'attiraient chez elle, son p'tit côté fragile je veux dire. J'avais constamment besoin de me la jouer protecteur et Pru' me semblait tellement être la perfect protégée. Blottie contre moi, j'avais l'impression d'être un roc, d'être fort et d'être son héros et je me savais idiot mais je ne pouvais absolument rien y changer.
Mes canines perlèrent ces lèvres charnues qui brillaient au reflet du soleil lorsqu'elle me demanda si j'allais rester un peu plus longtemps ce soir. « Je peux bien rester jusqu'à l'aube pour toi tu sais bien » La vérité est que je pouvais me mettre en danger sans y réfléchir deux fois quand ça la concernait. Elle me grondait souvent d'ailleurs pour cette témérité irréfléchie dont je faisais preuve. Mais j'étais aussi têtu qu'une mule, il n'y avait rien à faire dans un pareil cas. On pouvait même dire que j'étais un cas désespéré. « En espérant que la chasse soit bonne » Comme ça on pourrait offrir un repas digne de ce nom à nos familles respectives. On aura le sentiment du devoir accompli. J'attendis que Prunille se redresse pour glisser mes longs doigts de pianiste sur la peau douce de son cou jusqu'à la racine de sa chevelure, la forçant ainsi à me regarder, à me regarder la contempler. Je perdais la notion du temps lorsque je la contemplais, le temps se figeait. Loin des regards, des pacificateurs, du Capitol, loin de notre famille, des regards curieux de nos collègues miniers, le jeune Gordan Lockwood pouvait enfin se laisser aller.
Et c'était toujours avec elle que j'étais moi. Alors avant de chasser, avant de s'atteler à cette tâche qui demanderait probablement toute notre concentration, j'approchai mes lèvres pour les effleurer. Je vis alors une lueur vive dans un coin de son regard. Je finis par les dévorer dabord en douceur, comme s'il s'agissait d'une plume qui les caressait divinement, puis avec plus de férocité, pour lui témoigner de ce manque qui bouffait parfois mon moral quand on ne pouvait tout simplement pas se permettre d'être deux amoureux.Je n'arrêtai que lorsque nous fûmes tous les deux haletant, animés par une flamme dévorante qui nous avaitg consumé entièrement.
(c) naehra.
Dernière édition par Gordan Lockwood le Mar 14 Fév - 6:58, édité 1 fois
Prunille D. Pritchard
△ correspondances : 74 △ points : 30 △ à Panem depuis le : 10/10/2016△ humeur : sceptique △ âge du personnage : 23 ans △ occupation : minière
Sujet: Re: Oh you're in my veins - GORILLE. Lun 13 Fév - 13:03
Si longtemps elle avait attendu de pouvoir enfin devenir sa petite amie, ne souhaitant plus se contenter d'être son amie. Elle n'avait jamais réellement regardé Gordan comme un simple ami mais comme le garçon qui faisait battre son petit cœur dans sa poitrine. Celui qui arrivait à lui faire oublier la misère dans laquelle ils vivaient tous. Celui qui rendait ses journées de travail bien moins rudes juste par un mot, un sourire, une marque d'affection qu'aujourd'hui les baisers étaient venus s'ajouter. Là, collée contre lui, observant ses iris bleus avec un amour non dissimulé, son cœur loupa quelques battements alors qu'il disait l'aimer. Ni l'un ni l'autre n'avait jamais avouer s'aimer mais les gestes, les regards, tout démontrait que l'amour flottait autour d'eux tel une petite bulle protectrice. Celle bulle où Prunille aimait se réfugier la plupart du temps. Un sourire étira ses lèvres légèrement bleuies par le froid et elle en profita pour se blottir un peu plus contre lui. « Peu importe la vie qu'on a, tant que tu es là, moi ça me va... »
Passer la nuit avec Gordan était quelque chose dont Prunille rêvait depuis longtemps. Elle attendait le bon moment pour se donner à lui pour la première fois. Sa toute première fois. Elle n'avait pas peur ni n'appréhendait, ne doutant pas un instant qu'il serait doux avec lui et qu'il était probablement plus expérimenté qu'elle. « J'adorerais ça... » Gordan était bien le seul à la faire se sentir femme. Gordan était bien le seul qui avait réellement réussi à gagner son petit cœur. Prunille savait qu'entre ses doigts, il n'y avait rien à craindre. Il en prendrait soin, il le soignerait et veillerait à ce qu'il soit toujours en bon état. La jeune femme soupira doucement et fit une moue un peu boudeuse, refusant de s'écarter de lui. « Oui, on devrait aussi s'y mettre pour qu'elle soit bonne. » Sentant les doigts chauds de Gordan se glisser sur sa nuque, Prunille leva les yeux vers lui et se noya dans un océan azur, sentant son cœur battre violemment dans sa poitrine alors qu'elle se mordit doucement la lèvre.
Ce regard avait la possibilité de la rendre toute chose, de former cette boule d'émotion dans sa gorge et d'affoler les papillons dans son estomac. Son souffle était devenu court et son petit corps tremblait de passion pour ce géant au regard expressif. Ses lèvres qui frôlaient les siennes la rendait à la fois forte et fébrile. Le baiser était d'abord doux et passionné, Prunille en profita pour fermer les yeux, se laissant totalement porter par ses sentiments. Elle posa tendrement sa main sur sa joue pour la caresser de son pouce, répondant à l'activité des lèvres de Gordan. Son bras se glissa autour de ses épaules alors qu'il accentuait le baiser jusqu'à le rompre. Prunille aurait aimé l'embrasser jusqu'à s'en faire saigner les lèvres. Elle n'en avait jamais trop et elle désespérait de pouvoir en avoir un peu chaque jour. Parfois, ils leur arrivaient de ne pas avoir le temps de se voir ne serait ce que trente petites secondes pour échanger un baiser, une caresse, un simple regard. Parfois, Prunille avait la sensation que Gordan n'était que le fruit de son imagination. Alors le retrouver, l'embrasser, tout ça lui donnait la conviction que tout était réel. Ses yeux se posèrent dans ceux de Gordan alors qu'elle afficha un léger sourire à la fois timide et extasié. « J'adore ça... Je ne m'en lasserais jamais je crois. Je ne me lasserais jamais de toi Gordan... » La petite minière caressa doucement sa nuque avant de se hisser sur la pointe des pieds, se collant un peu plus contre lui, débordante d'amour. « Promet moi qu'on aura une vie meilleure un jour. Qu'on pourra élever nos enfants dans de bonnes conditions. Promet moi de toujours rester intègre à toi même et de te battre pour nous, pour nos familles, nos amis. S'il te plaît Gordan, promet le moi... » Parce que ses paroles valaient plus que toutes les richesses de ce monde. Parce qu'elle avait besoin de lui dans sa vie, de croire en lui, qu'il soit son pilier et sa force. Parce que sans lui, elle tomberait sans jamais parvenir à se relever. Prunille déposa à nouveau ses lèvres sur celles de Gordan, savourant leur douceur et leur chaleur. Puis elle s'écarta doucement, un peu à regret, conservant tout de même sa main dans la sienne. « On devrait chasser sinon on va finir par rentrer bredouille. »
△ correspondances : 25 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 12/12/2016△ humeur : Plutôt bonne, en général! △ âge du personnage : 26 yo. △ occupation : minier bien que je rêve d'un meilleur avenir.
Sujet: Re: Oh you're in my veins - GORILLE. Mer 15 Fév - 5:40
gorille : gordan & prunille
« Ce n'est pas assez Pru', on aspire à mieux » soufflais-je alors que ses cheveux bruns ondulés me chatouillaient le torse. Si seulement elle pouvait comprendre à quel point j'aurais tout donné pour que l'on vive une expérience différente. J'aurais souhaité qu'on se la coule douce. Qu'on élève nos gosses, je l'aurais marié même, je lui aurais fait l'amour un million de fois, j'aurais apprécié un bon repas pour ce qu'il est : simplement pour le plaisir de manger. Ce plaisir nous l'avions perdu au fil du temps. Se nourrir était désormais synonyme de survie, tout simplement. Et je ne me voilais pas la face, je voyais bien que tout le monde mourrait de faim. Il n'était pas rare de voir la mort dans nos sombres ruelles. C'était ça que le capitole voulait, on était de la vermine pour elle. Et puis, je la voyais elle, constatait avec tristesse sa récente maigreur sous ces vêtements amples qui la camouflait. En même temps, j'avais moi-même perdu quelques kilos avec les rations que le Capitole nous imposait. Je n'en demeurais pas moins imposant de ma carrure, certes, mais j'en avais perdu aussi. Nous formions une drôle de paire. Sa petitesse contrastait drôlement avec ma grandeur. Mais j'aimais ce sentiment. J'aimais me sentir grand et robuste. J'aimais être celui qui la protégeait.
Sa tête collée contre mon torse, je poussai un long soupir. Je sentais que je ne ferais jamais rien de suffisant pour nous. Je sentais aussi que les choses me filaient entre les doigts. Et si par un curieux hasard, j'avais décidé de rejoindre le rang des rebelles ce n'était désormais plus uniquement pour venger la mort tragique de ma soeur lors des jeux de la faim, mais aussi parce que je voulais assurer à ma famille et à la sienne un avenir plus agréable. Mais , les secondes passèrent et l'amertume de mes pensées s'estompait pour faire place à un sentiment nouveau : le désir. Oui, ce désir qui parcourait mes entrailles au moment même où elle détachait chaque syllabe pour me témoigner de son désir que je reste... jusqu'à l'aube. Moi , pauvre abruti que je fus, ne captai pas sur le coup qu'il s'agissait du grand soir. Dans ma tête, j'allais pouvoir m'endormir au doux son de sa respiration, « Alors votre requête est accepté, sa Majesté. » disais en resserrant mes doigts à l'arrière de son crâne pour la forcer à appuyer sa tête sur ma poitrine. Entendait-elle les battements rythmés de mon coeur ? Probablement oui! Il s'affolait rien qu'à son toucher.Et comme notre histoire n'était officielle que depuis peu, je me sentais encore intimidé par l'effet qu'elle faisait sur ma sombre personne.
Elle finit par m'observer à nouveau, alors que mes doigts se mettent à danser autour de sa nuque. Inconsciemment, je savais que je la dévorais de mes prunelles d'un bleu électrique. Je finis par lui offrir sur un plateau d'argent un baiser digne de ce nom, digne d'un roman à l'eau rose où tout nous semblait au ralenti. Je finis par rire doucement, à ses paroles avant de l'embrasser furtivement une dernière fois, encore haletant et retourné de ce baiser hautement coloré « Je te dévorerais ces lèvres à chaque instant, ma Duchesse. Je ne me pense pas non plus me lasser de toi un jour, jamais...» soufflais-je alors en fermant les yeux puis en les rouvrant aussitôt alors qu'elle se colla un peu plus à moi Je finis par dévoiler ma parfaite dentition avec un sourire qui fit apparaître mes très légères pâtes d'oie aux coins de mes yeux. Elle ne voyait pas ce sourire, mais elle pouvait très certainement ressentir la joie, et la quiétude. Il s'effaça aussitôt lorsque d'autres paroles parvinrent à mes oreilles, des paroles pleines de ressenties, d'inquiétude, de tourments. Je fronçai les sourcils, réfléchissant à tout ce qu'elle venait de me dire. Devais-je promettre quelque chose qui échappait à mon pouvoir? Non.Pourtant, je ne pus être tranchant dans mes propos alors je murmurai doucement à son oreille « Je te le promet, mon amour et plus encore. Je te promet que l'an prochain, on ne vivra plus cette misère. On pourra manger à notre faim. Je ferai tout, je ferai toujours tout tu le sais bien. » Rien n'avait changé depuis cinq ans, sauf que désormais, on vivait notre amour comme on le pouvait alors qu'avant, on ne cessait de se chercher pour se repousser encore et encore , tel un puissant cercle vicieux. Les lèvres de mon âme soeur vint à la rencontre des miennes, tout en symbiose. Le baiser fut bref , mais efficace.
Mais j'avais une tâche à accomplir, je profitai donc du fait qu'elle s'écarte pour attraper mon arc et marcher dans un sentier que nous avions nous même battus il y a quelques mois déjà. Prunille me suivait à la trace et je lui fis signe, lorsque nous étions suffisamment enfoncé en forêt dense de s'accroupir contre l'arbre puisque j'avais repéré un cerf qui s'abreuvait dans un ruisseau, un peu plus loin. Prunille s'exécuta et j'avançai à pas feutré vers un buisson où je pris position. Dans la plus grande délicatesse je retirai une flèche de ma bourse et arquai mon arque tout en visualisant mon point de mire : je ne ratais jamais mes cibles. Il suffisait simplement d'être patient , de ne pas se précipiter et de ne faire qu'un avec son instrument. Je tendis mon arc au maximum et visai l'animal.On put entendre le bruit de la flèche vendre l'air et un bruit sourd un peu plus loin. Comme j'avais dit : je ne ratais jamais mes cibles. « Voilà un bel animal » M'exclamais-je alors en voyant le cerf, imposant, plus gros que ceux qu'on avait l'habitude de coincer. Je ne perdis pas de temps à prendre le couteau de chasse qui se trouvait dans ma botte pour dépecer l'animal et y retirer ses abats. Le transport serait plus facile , pour elle comme pour moi. Une fois fini, je me dirigeai tout près du ruisseau et m'y lavai les mains tout en regardant Prunille d'un oeil bienveillant, voir complice. Un grand sourire niais esquissait mes lèvres et animait mon visage.
J'étais heureux d'avoir fait mon devoir. Et ce soir ce serait festin.
(c) naehra.
Prunille D. Pritchard
△ correspondances : 74 △ points : 30 △ à Panem depuis le : 10/10/2016△ humeur : sceptique △ âge du personnage : 23 ans △ occupation : minière
Sujet: Re: Oh you're in my veins - GORILLE. Dim 19 Fév - 12:38
On aspire à mieux. Mais... Qu'est ce qu'ils pouvaient avoir de mieux ? Prunille se le demandait. Rien. Ils étaient vivants, et ensembles. Et pour elle, rien ne pouvait être mieux pour le moment. La jeune femme fit une moue songeuse mais aussi triste. « Moi, ça me suffit... » Marmonna t-elle. Gordan voulait plus mais ils ne pouvaient avoir plus. Qu'espérait il franchement ? Une belle vie remplie de nourriture abondante et de prélassage au coin d'un feu ? Prunille avait depuis longtemps cessé de croire que la vie serait meilleure pour eux. Elle tentait de profiter du peu qu'elle avait. Et le peu l'entourait de ses bras en ce moment même. Elle préférait une vie de misère avec l'homme dont elle était amoureuse qu'une vie de richesse seule. Mais elle connaissait les intentions de Gordan qui était de quitter leur district. Elle avait déjà perdu ses parents. Son grand frère. Et elle perdrait bientôt Gordan. Elle n'avait pas envie d'abandonner son oncle et sa tante alors qu'ils avaient donné leur temps et leur vie pour elle. Alors, si elle pouvait passer du temps avec Gordan en attendant les jours sombres, elle le faisait. Et elle profitait. Mais surtout, elle rêvait de se donner à lui. Les circonstances ne leur permettaient pas forcément d'avoir des moments d'intimités dans des endroits appropriés. Mais l'oncle de Prunille ne dirait rien si Gordan passait la nuit chez eux. Surtout pas s'il ramenait de quoi manger à leur faim.
Les mots du brun avaient un impact conséquent sur la petite minière qui se blottissait contre lui. Il ne s'en rendait probablement pas compte mais Prunille était comme une enfant cherchant la protection d'un adulte. Gordan était cet adulte qui savait la protéger et la rassurer. Parfois de ses mots, parfois de ses gestes. Elle avait une confiance aveugle en lui. Un sourire se dessina sur le visage de la brune alors qu'il lui promettait tout ce qu'elle lui avait demandé. Prunille prit du plaisir à rêver que ce serait une possible réalité. Elle se foutait complètement qu'il lui mente juste pour la rassurer, elle l'aimait l'entendre lui dire que leur vie serait belle, qu'il serait là pour elle. Et d'un baiser échangé, Prunille scella pour de bon ces promesses qu'il ne tiendrait pas. Mais, ça n'avait pas la moindre importance. Elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Il faisait le devoir d'un homme envers sa petite amie. La protéger, la rassurer, qu'importe le prix.
Mais ils n'étaient pas venus jusqu'ici pour se faire des câlins et des bisous, bien que Prunille en avait envie. La demoiselle quitta les bras de son amoureux pour le laisser aller attraper de quoi les nourrir. Elle le suivait d'un pas rapide, admirant son fessier en souriant. Elle se perdit dans la contemplation de son amoureux et manqua même de lui rentrer dedans quand il s'arrêta pour lui faire signe d'aller s'accroupir près d'un arbre. Docile et silencieuse, la jeune femme s'exécuta, laissant le géant agir à sa guise. Prunille eut le loisir de l'admirer, le couvant de ses yeux amoureux. Le bruit de la flèche se plantant dans l'animal fit sursauter la demoiselle alors qu'elle se relevait pour rejoindre Gordan. Voir le cadavre du cerf lui fendait le cœur mais elle savait qu'ils n'avaient pas d'autre choix. « C'est triste de devoir l'abattre pour se nourrir... » Prunille laissa Gordan s'occuper de vider l'animal, observant sa fourrure. Tout ça, ça se vendait au marché noir. Les cornes, la peau. Prunille glissa son regard vers Gordan, riant doucement en voyant son air. Elle s'approcha de lui pour venir l'embrasser. « C'est toi le meilleur ! » Elle savait que les compliments flatteraient l'ego du brun. Prunille retourna vers l'animal et lui attacha les pattes pour mieux le traîner. « On va devoir faire attention de ne pas être vus... Sinon, ça va mal aller... » Et Prunille n'avait pas envie d'être châtiée parce qu'elle préférait enfreindre les règles pour se nourrir. Les rations n'étaient pas assez importantes et sa maigreur le prouvait. Hissant la corde sur son épaule, Prunillle se mit à tirer de toutes ses forces pour enfin avancer en traînant l'animal.