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Trois jours n'avaient pas été de trop pour qu'Eurydice prenne enfin conscience du fait que tous les tributs ne partageaient pas sa vision idéalisée et pacifiste à outrance de cette mascarade. Elle était profondément gentille, Eury, la bonté dégoulinait par tous ses pores sans aucune demi-mesure, mais au fond elle avait bien compris que peu importe combien elle le voudrait ce n'était pas ce qui sauverait sa peau. Et aussi simple d'esprit pouvait-elle paraitre elle avait néanmoins - non sans un peu d'aide, certes - compris que le meilleur moyen de s'épargner une mort sans fierté aucune à la corne était d'exploiter ce qu'il y avait d'exploitable chez elle. Autrement dit tout ce qui pouvait compenser la force physique qu'elle ne parviendrait jamais à acquérir en quelques jours ; Toute une vie ne suffirait probablement pas pour cela, en réalité. Se tenant éloignée des ateliers où elle n'aurait pas vocation à être autre chose que ridicule, elle se complaisait en revanche dans ceux qui nécessitaient un peu de créativité, car de cela comme d'une imagination débordante la jeune femme ne manquait pas. Le camouflage était de cela, et utilisant le peu de concentration dont elle était dotée pour écouter les conseils et les instructions du professeur, elle avait levé la main avec toute sa candeur et son enthousiasme lorsqu'il avait demandé un volontaire.
Elle s'était laissée faire lorsqu'il avait attrapé son bras et l'avait utilisé comme on utiliserait une toile vierge en espérant en faire une oeuvre d'art, maniant terre, mousse, boue comme s'il s'agissait de couleurs sur une palette d'aquarelle. Eurydice, elle, se dandinait avec aise en gloussant parfois aux explications de l'instructeur ou aux questions des quelques tributs présents, et finalement elle avait observé son bras droit avec une admiration certaine ... il avait vraiment l'air d'un bout de bois mort, si elle ne bougeait pas ses doigts et captait la lumière du bon angle. « C'est trop joli ! » s'était-elle de ce fait exclamée, comme persuadée que l'instructeur serait réceptif à ce compliment encourageant. Tendant son autre bras face au tribut qui lui faisait face, elle avait demandé toute guillerette « Tu veux essayer aussi ? C'est pas grave si c'est pas aussi réussi, tu sais ... » Elle s'en contenterait probablement, elle avait l'impression d'être utile à quelque chose en servant ainsi de cobaye pour l'atelier. « Ce n'est pas très pratique à camoufler, ça ... » avait-elle alors ajouté d'un ton pensif tout en désignant les tenues de sport obligatoires dont ils avaient tous été affublés en début de semaine. C'était bien loin des robes fleuries que portait la blonde dans son district. « Ça serait plus simple si on était tous nus, tu ne penses pas ? » Le bras toujours tendu vers le tribut, elle pensait là avoir résolument trouvé un sujet de conversation utile et intéressant, et soulevé une question qui méritait d'être posée.
Joshua G. Wheatfield
△ correspondances : 330 △ points : 14 △ multicomptes : n. ethan fawks-williams △ à Panem depuis le : 23/08/2014△ âge du personnage : dix-sept années pour toujours △ occupation : volontairement mort
Troisième et dernier jour. Effectivement, voici trois jours que les paysans ont été lâchés dans des salles d’entraînements. Aucun ne sait se battre. Peut-être deux, quatre, voire six – pas plus officiellement. Ceux-là sont des enfants de gladiateurs. De faibles gladiateurs ayant atterrit dans une tristesse plébéienne infinie. Ces pseudo-paysans savent donc se battre. Les autres ne sont rien. Si on les a placés à ces entraînements, qu’ils soient frêles, costauds, ou rien, c’est pour les endurcir. Pour que lorsque l’on mettra toute cette faible plèbe dans l’arène, elle s’entretue pour le bonheur des autres, le spectacle de ces patriciens. D’une métaphore un peu trompeuse et vue d’à l’envers, ce que l’on peut assimiler à pareille chose, c’est des fauves dans des cages personnelles, que l’on arrêterait de nourrir pour ensuite les lâcher les uns contre les autres ; on endurcit les tributs, on affame les fauves ; et, au final, ces pauvres animaux – tributs ou lions peu importe désormais – deviennent capables de déchirer la chaire de leur propre espèce. Parce qu’ils ont tous besoin de se nourrir. Moi aussi, j’ai faim de chair.
Joshua Wheatfield est un bout de chair. Une chair quelque peu blanchâtre de l’extérieur, tendre de muscles, dure de hargne, mauvaise de haine, pleine d’égoïsme, sans doute peu gouteuse de caractère. Une chair qu’il s’apprêtait à être dessinée sur l’atelier de camouflage. Ça ne l’intéressait pas, en fait – qui serait intéressé par de la peinture sur la peau ? Y aura-t-il, même, un tube de peinture, à cette corne d’abondance ? Personne ne le sait. Pourtant, il est là, à regarder, écouter, percevoir la belle blonde se faire utiliser tel le cobaye d’une mauvaise expérience de pâtisserie, de peintures pour enfants. Ce qui semble être c’est qu’il est fatigué. Deux jours d’entraînements, voulant éviter le jeu de main, le jeu d’armes, les mauvaises rencontres, ses pas l’ont amené jusqu’ici.
« Tu veux essayer aussi ? C'est pas grave si c'est pas aussi réussi, tu sais... » Un bruit de souffle coupé. Joshua est un garçon de muscles, de hargne, de haine, et d’égoïsme, oui, ceci a déjà été dit, ceci a déjà été fait, et ceci n’est pas à démontrer. Pourtant, Joshua est un garçon. Un jeune garçon. Alors son regard se baisse au sol. Il aimerait tenir tête, la regarder dans les yeux, lui souffler de fatiguer, cracher à la gueule de la belle qu’elle ne devrait pas prendre ça avec joie, qu’elle va sûrement mourir dans les jours qui viennent. Mais la belle, et bien elle est blonde, fine, à la peau pure, aux formes convaincantes ; mais ce sont ses yeux qui sont magnifiques. L’imbécile est un garçon. Un garçon qui se reprend, qui souffle, qui s’approche et lui porte le bras de deux doigts. Deux doigts pour éviter de déteindre l’œuvre, mais assez pour garder le bout de chair de la jeune femme levé, pour admirer. « Et tu penses réellement que ce sera utile dans l’arène ? » lui chuchote-t-il le sourcil levé de scepticisme. Lui ne le pense pas. Et elle non plus, sûrement. Elle n’admire que la beauté de la chose, pas de son utilité. « C’est bien dommage que ce soit inutile, parce que c’est joli, pourtant. » Un ajout des plus simples, difficilement sorti du fond de la gorge, qui a été craché tout bas, sincère mais non assumé, pendant qu’il la fixe dans les yeux – car il réussit dorénavant à le faire. Ses yeux sont beaux. C’est ce qu’il se dit – c’est ce que tout le monde se dit.
« Ça serait plus simple si on était tous nus, tu ne penses pas ? » Il la regardait toujours dans les yeux, lorsqu’elle lui répondit cette phrase. Joshua est décontenancé. Sa joue se lève et sa paupière bouge frénétiquement d’incompréhension. Il commençait à se dire qu’une conversation était possible avec la jeune fille. Et bien foutu non ! Il a toujours le bras de la jeune fille porté par ses deux doigts. De l’autre main, il pointe de l’index sa tête, et le descend jusqu’à ses pieds, le remontant. « Et si dans l’arène il fait froid, tu veux te balader poitrine à l’air ? Je suis sûr que ça ravirait tous ces assoiffés de blonde. » Il s’arrête. « Joshua Garrett » et lui tend la main avec gêne, ne sachant trop quoi faire d’autre.
Eurydice Rowenark
△ correspondances : 198 △ points : 0 △ multicomptes : thybalt, raven, gwendal (denahi) △ à Panem depuis le : 05/06/2016△ humeur : sanglotante △ âge du personnage : dix-huit ans pour toujours △ occupation : fantôme, ex-tribut, ex-ex-apprentie apothicaire
can you save me? statut: appartient au plus offrant relationships:
Eurydice se savait dépourvue d'une multitude d'atouts qui lui auraient été fort utiles lors de ces entraînements, et plus encore une fois dans l'arène, mais on ne pouvait pas en revanche l'accuser de faire preuve de la moindre mauvaise volonté. Elle avait toujours soif d'apprendre, la blonde, mais avait simplement besoin qu'on lui rende les choses attrayantes pour qu'elle puisse les retenir ; Callie parvenait sans mal à lui transmettre sa passion pour les plantes et pour cette raison Eurydice buvait ses paroles et parvenait à les assimiler sans mal, là où ses professeurs s'étaient eux toujours plaint de ne pas parvenir à faire rentrer dans son petit crâne les milliers de choses sans intérêt qu'ils souhaitaient lui inculquer. Pendant cet atelier de camouflage elle était donc des plus attentives, intéressée parce cette sorte de travaux pratiques, et pas peu fière de servir d'exemple ... bien que "cobaye" eut en réalité été un mot plus adéquat. « Et tu penses réellement que ce sera utile dans l’arène ? » avait alors questionné avec dubitation le tribut à qui elle venait de proposer d'essayer à son tour, et comme si la réponse coulait de source elle s'était exclamée « Bah oui ! Sinon ils ne nous l'apprendraient pas ici. » Et naïve comme elle était elle parvenait même à se persuader que si elle écoutait bien cet atelier elle deviendrait aussi redoutable qu'un carrière avec une épée. « C’est bien dommage que ce soit inutile, parce que c’est joli, pourtant. » avait repris le tribut sans pourtant tenir compte de son avis, Eurydice affichant un air boudeur qu'elle n'avait pas été capable de conserver, puisque le garçon avait admis que tout cela était joli. C'était presque le plus important, pour elle.
La suite lui avait échappé sans qu'elle n'y réfléchisse à deux fois, comme souvent, parce qu'Eurydice avait toujours eu pour habitude de dire les choses sans filtre et que personne n'avait jamais tenté de l'en dissuader. Au mieux elle parvenait à faire mouche et à provoquer un rire, au pire elle suscitait des moqueries que sa naïveté l'empêchait d'identifier. Tout cela n'était qu'une question de pratique, habillée ou nue, pour la blonde cela ne faisait pas grande différence, elle manquait bien trop de pudeur pour cela. « Et si dans l’arène il fait froid, tu veux te balader poitrine à l’air ? Je suis sûr que ça ravirait tous ces assoiffés de blonde. » Elle avait gloussé avec candeur, presque rassurée de voir que les garçons étaient bien tous les mêmes. Il lui avait tendu la main, se présentant « Joshua Garrett. » et de sa main pas encore recouverte de peinture elle avait serré la sienne, d'un air à nouveau enjoué « Eurydice ! Et heu, du coup ... je peux t'appeler juste Joshua ? » Si il tenait vraiment à Joshua-Garrett elle tenterait de faire un effort, mais les prénoms composées ou avec trop de syllabes elle ne trouvait pas cela très pratique ... Ou alors elle lui trouverait un surnom, elle aimait bien ça aussi, les surnoms. « Et si il fait trop froid j'attendrais que tu vienne me réchauffer ... » Elle avait ricané avec candeur, à nouveau, puis finalement repris « Je rigole, ahah ! T'es tout rouge ... » Sautillant après l'avoir attrapé par la main, elle était allée s'asseoir dans un coin de l'atelier avec lui, et un nécessaire à peinture comme l'instructeur leur en avait fourni « On devrait prendre ça pour changer un peu ... La couleur est jolie, en plus ! » Elle avait attrapé un épi de blé, en lieu et place do morceau d'écorce qui avait servi d'inspiration pour son autre bras « Et après je dessinerai sur le tien. Tu aimes les fougères ? On dirait de la dentelle, il y en avait dans le jardin de Callie ... Ça serait trop joli sur ton bras. » Elle avait penché la tête, comme une enfant, attendant de Joshua qu'il se décide, pour cette histoire de fougères et pour le dessin sur son bras à elle, aussi.
Joshua G. Wheatfield
△ correspondances : 330 △ points : 14 △ multicomptes : n. ethan fawks-williams △ à Panem depuis le : 23/08/2014△ âge du personnage : dix-sept années pour toujours △ occupation : volontairement mort
« Et si il fait trop froid j'attendrais que tu vienne me réchauffer... Je rigole, ahah ! T'es tout rouge... » Les iris de Joshua dansent entre la gauche et la droite, le haut et le bas, ne sachant pas quoi regarder, que regarder, qui regarder. Doit-il la regarder ? Il est dubitatif, décontenancé, rouge des mots osés et sans filtre de la blonde. Il en est bien un, de garçon ; les charmes de la belle ne lui sont indifférents. « Je vous jure… » se murmure-t-il à lui-même avant d’être attrapé et emmené dans un coin où ils s’assoient tous les deux discutant des consignes de l’atelier de camouflage. « Et après je dessinerai sur le tien. Tu aimes les fougères ? On dirait de la dentelle, il y en avait dans le jardin de Callie... Ça serait trop joli sur ton bras. » Il la regarde, son air niais le touche, il admire ses yeux – ces yeux… « Je préfère que tu commences. » Joshua attrape le petit gobelet où se trouve la couleur nécessaire au dessin d’Eurydice, pensant que s’il portait les pigments, n’avoir que ce qui lui servirait de pinceau lui donnerait moins de travail, de concentration, pendant la naissance de son œuvre, à Eurydice. « J’aime bien les fougères, vas-y. » Il lui présente son bras libre et pose sa main contre son propre genou, près de sa nouvelle camarade, afin qu’elle puisse puiser les pigments au fur et à mesure que ceux-ci s’essoufflent sur les poils du pinceau, sur la chaire du garçon. « Il y a aussi, des fougères, au neuvième district. » lui raconte-t-il, plein de compassion, comme s’il offrait à une connaissance de toujours, pleine de confiance mutuelle, un secret des plus grands sur sa propre vie, qu’il ne raconterait même pas à quelqu’un comme Maxwell, alors qu’il s’agit d’une information comme une autre que plus de la moitié des individus ne se soucieraient pas. Mais en le disant naïvement, Joshua pense qu’Eurydice est une de ces personnes à se soucier des choses indifférentes – les choses les plus intéressantes selon le garçon du neuf. « Qui est Callie ? Ça a l’air d’être une belle personne. Pour toi, j’entends. »
Pendant qu’elle peint, le garçon continue son histoire. « Je suis déjà allé au district sept, pour me promener. » Il n’ajoute pas les informations utiles, comme celle que son expédition s’était déroulée avant l’ouverture des frontières entre le Sept et le Neuf. « Je l’ai peut-être rencontré, Callie. Ou toi, à un coin de rue, lors d’un marcher – j’ai vu un marcher c’était grand imposant bruyant. Ou même peut-être ton ami, là-bas. » Il cherche sans trouver du coin de l’œil le co-tribut de son amie de conversation. « Andro, je veux dire. » Il la regarde alors qu’elle se concentre sur son bras. « Le septième est un district magnifique. C’est dommage que – » Il s’arrête, les yeux ronds, se rendant compte des choses horribles qu’il aurait pu dire s’il avait continué. Comme, « c’est dommage que je n’y retournerai peut-être pas ». Mais ce qui allait sortir, de plus évident, était une phrase comme « c’est dommage que nous n’y retournerons pas, tous. ». Et pour se rattraper de son cynisme, Joshua aimerait ajouter une phrase naïve, plein de confiance, telle que « Tu verras, le Neuf aussi est beau. ». Mais quand aura-t-elle le plaisir de voir les champs du neuvième ? Pendant la tournée du vainqueur, lorsqu’elle gagnera ? Dire ce genre de chose ne rimera à rien, sauf lui donner une confiance égocentrique qu’elle ne devrait pas avoir. Ou lorsqu’elle sera morte ? Eurydice semble être une fille fragile, aussi physiquement que psychologiquement, alors il abandonne et prend un autre chemin. « Tu t’y connais, en plante, toi ? » se gratte l’arrière de la tête « J’avoue que je suis une brêle, même pour quelqu’un travaillant tous les jours dans la forêt » et rit doucement, honteusement.